Entre deux sorties en “motomarine” autour de Brégençon, M. Macron a profité de la commémoration du débarquement en Provence pour débarquer à son tour sur un sol où il est étranger, celui de l’Histoire. Dans une imitation laborieuse de Churchill et sur un ton artificiellement théâtral, mais avec une pointe légère de Pétain pour rappeler aux Français de ne pas céder à la facilité, ce passager clandestin dans l’histoire de France a osé demander aux Français d'”accepter de payer le prix de la liberté et de nos valeurs ».
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Contre-enquêtes : L’attentat de la rue Copernic, fausses pistes et manigances
Le 3 octobre 1980, une bombe explose devant la synagogue de la rue Copernic, dans le XVIème arrondissement de Paris. Bilan : quatre morts et une quarantaine de blessés. L’extrême droite est immédiatement pointée du doigt, et des militants ainsi que des personnes assimilées à la mouvance sont violemment agressés. Le pouvoir politique oriente l’enquête vers les milieux nationalistes, bien que les Renseignements et la police doutent de leur implication. En effet, les informations qu’ils recueillent semblent indiquer une toute autre menace…
https://www.tvlibertes.com/contre-enquetes-lattentat-de-la-rue-copernic-fausses-pistes-et-manigances
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Les piscines et la justice sociale.
Dans le débat sur les efforts à faire pour affronter la double crise environnementale et sociale actuelle et pour entrer véritablement dans cette transition écologique qui, en fait, n’a que trop tardé, la question des piscines privées n’est pas qu’anecdotique, elle est d’abord symbolique, et l’on sait la force des symboles dans le combat politique et dans l’acceptation par les populations de la société elle-même et de son ordre, de ses exigences : que la justice sociale puisse sembler oubliée, et c’est le mécontentement et, même, la colère des classes sociales populaires, voire des classes moyennes déjà très fragilisées par leur déclassement contemporain qui n’est pas que matériel, mais existentiel (ce que ressentent les enseignants dont de récentes études évoquent une perte de 20 % de pouvoir d’achat en moins d’un quart de siècle, hors l’inflation des mois derniers, mais surtout une perte de la reconnaissance sociale et de l’autorité afférente). Ce n’est pas le fait que des populations plus aisées que le commun des Français se fassent construire des piscines qu’elles réservent à leur parentèle et à leurs amis qui est le plus choquant, même si cela peut agacer, en particulier quand elles sont creusées à quelques dizaines de mètres de la plage ou de la mer, dans une volonté de « séparatisme des riches » qui est de plus en plus la marque d’un refus du vivre-ensemble social et de l’unité de la société française.
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« Fin de l’abondance » ou fin des contre-vérités ? L’économiste Marc Touati dénonce le retour de bâton du « quoi qu’il en coûte »
De l’éternel slogan « Faut prendre l’argent là où il est » (dixit Georges Marchais) au « quoi qu’il en coûte » d’Emmanuel Macron, on a dès le berceau ancré dans le cerveau des Français (et de tous ceux qui affluent sur notre sol) que les réserves de l’État sont sans limites.
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J'interviewe le médecin qui a trouvé la cause du covid long - ENTRETIEN AVEC LE DR PATTERSON
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Pourquoi l’homme enceint était inévitable!
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Choisy-le-Roi (94) : une femme de 79 ans n’a pas hésité à poignarder l’un des trois agresseurs de son mari de 85 ans
Les trois malfaiteurs ne s’attendaient certainement pas à une telle réaction. Une femme âgée de 79 ans n’a pas hésité à poignarder l’un d’eux avec un petit couteau pour les mettre en fuite alors qu’ils frappaient son mari, âgé de 85 ans, quai Voltaire, à Choisy-le-Roi, dimanche en fin de journée. Blessé grièvement, l’agresseur a été hospitalisé, tout comme le couple de personnes âgées.
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Ami ou ennemi
Il s'est évidemment passé beaucoup d'événements dans le vaste monde en ces mois d'été. Et reprenant la plume, votre chroniqueur ne saurait prétendre les synthétiser ce matin. Éclipsé par l'actualité mondiale, le débat interne du parti conservateur britannique n'a guère passionné les Français et on peut le regretter. Car, dès le début on avait pu constater que nous nous trouvions en présence d'une "campagne résolument de droite". Nos amis et lecteurs peuvent se reporter sur ce sujet à notre chronique (cf. L'Insolent du 23 juillet https://www.insolent.fr/2022/07/une-campagne-resolument-de-droite.htm). Les idées avancées par les deux derniers rivaux en piste, Liz Truss et Rishi Sunak, à l'effet de surenchère près, ne diffèrent pas énormément, vu de ce côté-ci de la Manche. Rien à voir, par conséquent, avec notre funeste politique française au sein de laquelle, dans la tradition de la IIIe république, il conviendrait toujours de "tomber à gauche".
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Soupçons d’emploi fictif au sein du Canard enchaîné
L’hebdomadaire qui a fait tomber François Fillon aurait-il commis le même écart ? Un journaliste de la rédaction a dénoncé un emploi fictif au sein de la rédaction. La compagne d’un dessinateur aurait été rémunérée par l’hebdomadaire, sans y avoir travaillé.
Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire pour “abus de biens sociaux” et “recel”. Christophe Nobili, l’un des auteurs de l’enquête sur les emplois fictifs du couple Fillon, a mis au jour la présence dans les effectifs du Canard Enchaîné d’une salariée qu’il ne connaissait pas, et qui s’est révélée être la compagne d’un dessinateur de l’hebdomadaire.
https://www.lesalonbeige.fr/soupcons-demploi-fictif-au-sein-du-canard-enchaine/
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Toulouse. La police se fait menacer par la foule après avoir arrêté un chauffard à deux doigts de renverser des enfants
Après avoir arrêté un jeune homme à scooter dans les rues du quartier Bagatelle à Toulouse, les policiers ont dû utiliser du gaz lacrymogène pour disperser une foule hostile.
Le chauffard abandonne le véhicule et se réfugie dans la cour d’une habitation. Les policiers attendent le bon moment et lui mettent la main dessus. C’est alors qu’une vingtaine de personnes très véhémentes encerclent les représentants des forces de l’ordre. La tension monte. Les policiers n’ont d’autre choix que d’utiliser du gaz lacrymogène pour disperser la foule.