
Une affaire qui donne la nausée. Au mois de septembre dernier, un Nantais de 32 ans a été mis en examen des chefs de « viols avec actes de torture ou de barbarie » et d’« agressions sexuelles sur mineur de moins de 15 ans ». L’alerte avait été lancée après la diffusion, sur le réseau de messagerie cryptée Telegram, de plusieurs vidéos qualifiées d’« insoutenables » par des sources proches de l’enquête. La victime apparaissant à l’image était une enfant âgée de quatre ans, polyhandicapée, qui se trouvait jusqu’alors médicalisée au domicile du suspect. « Au regard de l’extrême gravité des faits, nous avons décidé d’agir au plus vite, indiquait, lundi 30 septembre 2024, le procureur de la République de Nantes, Renaud Gaudeul. Je ne souhaite pas entrer dans le détail, mais pour que les actes de torture et de barbarie soient qualifiés, il faut pouvoir démontrer l’exceptionnelle violence exercée, ayant provoqué chez la victime une douleur et une souffrance aiguë, ainsi que la manifeste volonté de nier, dans la victime, la dignité de la personne humaine. »