Par Jean-Philippe Chauvin
Dans le même temps, le Premier ministre se charge de trouver les financements de l’économie de guerre et de désarmer les oppositions ou, plutôt, d’éviter la censure qui le renverrait sans sursis à ses terres béarnaises… Le risque, évident, serait de négliger le social en arguant de l’urgence géopolitique, et de s’engager dans des voies qui pourraient vite devenir des impasses pour l’État et des boulevards pour les contestations parfois inconsidérées ! Pour l’heure, l’opinion publique reste publiquement sage quand elle s’inquiète, plus ou moins discrètement, des risques d’un lendemain incertain. Mais le calme social n’est-il qu’apparent ? Les mois qui viennent nous répondront plus sûrement que les prédictions du marc de café, et l’humilité nous impose de ne pas forcément prévoir le pire, mais de s’y préparer pour pouvoir y parer efficacement.