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  • « Rose Mafia » de Gérard Dalongeville, ancien maire d'Hénin-Beaumont

    Ainsi ce que clament certains politiques depuis des années, à savoir la corruption des élus du Parti socialiste de la région Nord-Pas-de-Calais, est bien une réalité que décrit précisément Gérard Dalongeville qui fut le maire d’Hénin-Beaumont de 2001 à 2009. Celui-ci, dans un livre paru le 23 février dernier aux éditions Jacob-Duvernet, Rose Mafia, raconte ce que sont les mœurs jusqu’ici inavouées du Parti socialiste dans cette région. Ce premier livre a été suivi récemment d’un second : Rose Mafia 2, l’enquête.
    Ce qui est stupéfiant c’est l’ancienneté, la sophistication et surtout l’ampleur de ces malversations dont sera simplement rappelée la nature. NR

     

    Quelles ont été et sont certainement toujours ces malversations ?

    • – D’abord les emplois fictifs systématiques, à peine dissimulés et connus de la population. L’ancien maire a commencé sa carrière socialiste de cette façon et donne de nombreux exemples dûment nommés.
    • – Ces emplois fictifs se marient d’une manière fréquente avec le népotisme familial très pratiqué dans la région et détaillé abondamment par l’ancien maire. C’est là que l’on retrouve l’édile de Béthune dont le chauffeur conduisait si vite. Ses fils, qui ont créé une entreprise de vente de matériel médical, et un entrepreneur impliqué depuis dans l’affaire du Carlton ont mis à profit leurs liens avec des élus socialistes pour placer ces matériels et obtenir la quasi-totalité des marchés, notamment dans les hôpitaux publics du département.
    • – Les moyens municipaux et ceux des organismes semi-publics : sociétés d’économie mixte, associations, CCAS, offices d’HLM, etc., y compris les subventions de toutes origines et les prêts aidés du logement social issus du livret A, sont détournés au profit du PS et de ses élus au travers de graves abus de biens sociaux. Les collectivités et ces organismes se voient mettre à leur charge des dépenses personnelles d’élus, comme des voyages à l’étranger, des restaurants, des voitures de standing, des avions taxis vers le Luxembourg, des destinations lointaines de vacances, la construction d’appartements et de résidences secondaires au profit d’élus, etc.
    • – Ces organismes donnent également lieu à des anomalies de gestion comme des rémunérations exagérées pour les dirigeants, des cessions de terrains à des valeurs en dessous du marché. Les comptes sociaux ne sont ni fiables ni sincères et leur déficit est souvent masqué par des artifices comptables. Dans ce domaine deux importantes sociétés d’économie mixte ont été particulièrement épinglées par la Chambre régionale des comptes.
    • – Ces organismes sont également des fournisseurs de prébendes et attribuent à qui ils veulent logements, maisons individuelles et avantages divers. Les exemples sont nombreux et précis.
    • – La législation de la mise en concurrence des entreprises pour les travaux et les marchés est détournée et les appels d’offres sont très souvent biaisés ou truqués pour attribuer les marchés à des entreprises amies, ce qui permet des retours, notamment financiers, au profit du PS et de ses élus. S’ensuivent des surfacturations qui compensent ces retours.
    • – Corruption directe d’élus. L’auteur cite, entre autres, un cas précis (p. 39 de son livre) où il lui a été remis une enveloppe pour le PS et son prédécesseur à la mairie par une entreprise de TP.
    • – Comptes de campagne manipulés.
    • – Comptes bancaires d’élus et de responsables du PS au Luxembourg utilisés pour le blanchiment de l’argent détourné et liés en grande partie au financement du PS (p. 140).

    Cette liste est longue mais elle est, en réalité, bien courte face au raz-de-marée de faits, de noms précis, de chiffres et de détails que fournit l’ancien maire dans son livre. Les pages consacrées aux trucages des appels d’offres (p. 86 à 90) sont particulièrement percutantes.

    Les leçons et les conclusions générales

    • – Tout d’abord le système du Parti socialiste dans le Nord-Pas-de-Calais est très ancien et, selon l’auteur, remonte aux années 1970/1980. A Hénin-Beaumont ce système a été mis en place par Jacques Piette, hiérarque de la vieille SFIO, qui fut un grand ami de F. Mitterrand. C’est à cette époque qu’une génération de jeunes socialistes est arrivée au pouvoir municipal, départemental puis régional en profitant de la quasi-disparition du Parti communiste. C’est cette génération qui a bâti et mis en marche cette organisation et ses procédures financières. Cette génération est représentée par un trio de personnages qui est au pouvoir depuis plus de 30 ans, contrôle le PS du Pas-de-Calais et, en fait, le département entier.
    • – Le trio gère le département dans le cadre des collectivités territoriales et des municipalités mais surtout réalise ses affaires au travers de sociétés d’économie mixte de construction et d’aménagement, d’associations diverses et d’une Chambre de commerce et d’industrie. Ces cadres juridiques complètement contrôlés constituent de véritables usines de financement politique et des sources d’enrichissement personnel. L’économie mixte territoriale est ainsi pervertie et détournée par le Parti socialiste du Nord de la France de ses objectifs généreux.
    • – Pour générer des retours au travers des appels d’offres il faut disposer de la complicité d’entreprises. Ce sont toujours les mêmes dont l’auteur cite les noms qui gagnent marchés et travaux au détriment d’autres entreprises peut-être moins chères et plus performantes. De ce point de vue, le système mis en place par le PS coûte cher, est antiéconomique et débouche sur des budgets municipaux déficitaires.
    • – Pour huiler les rouages, le PS a installé en leur sein des personnages qui font fonctionner le système, jouent les intermédiaires, font de la communication, font pression et, pour certains, s’occupent de l’argent détourné. Ainsi le système des intermédiaires existe dans le Pas-de-Calais avec des enveloppes. Mieux : Dalongeville insiste sur le caractère violent des pressions qui sont parfois exercées et qui confèrent un caractère de quasi-gangstérisme au système.
    • – Tous ces personnages, et ce point est souligné, font partie de la maçonnerie qui constitue un lien très fort qui unit ces bénéficiaires du système PS au sein d’ailleurs de loges différentes.
    • – La région du Nord est une région durement touchée par la crise économique, la désindustrialisation et les dérives sociales. Liévin figure dans le peloton de tête des villes les plus pauvres du pays. C’est cette région, considérablement appauvrie, qui est pillée par ceux qui se proclament les défenseurs des classes modestes. La population au faible niveau de vie, quant à elle, est prisonnière de ce système qui est fondé sur un clientélisme financé par les détournements des édiles et les avantages divers déjà cités qu’ils lui allouent. Fermement tenue, elle se trouve coincée dans un système de nature mafieuse caractérisé notamment par une omerta sur laquelle insiste beaucoup l’ancien maire et qui permet des réélections favorables.
    • – Autre aspect mafieux, c’est la corruption de juges. L’auteur indique qu’au cours de sa mise en liberté sous contrôle judiciaire, son avocat lui avait promis que tout était prévu et organisé, et qu’un juge qui devait présider une audience correctionnelle à Béthune toucherait 60.000 euros « apportés par les amis socialistes reconnaissants ».
    • – Les errements du Pas-de-Calais ne sont que le reflet de ce qui se passe dans d’autres fédérations du Parti socialiste. L’ancien maire rappelle qu’un sénateur-maire de Lens fut mis en examen en 1997 pour atteinte à la liberté des marchés. Quant à un ancien maire de Lille, il fut condamné naguère pour emploi fictif. Mais surtout un concours est ouvert au sein du PS entre les fédérations du Nord et celle des Bouches-du-Rhône avec des affaires qui, si elles sont confirmées, relèvent du banditisme pur et simple, et celles d’élus de l’Etang de Berre. Sans oublier la fédération de l’Hérault et son sénateur et député européen. En fait le socialisme municipal dévoyé du PS, héritier de Jaurès, constitue un des vecteurs importants de la corruption de notre pays.
    • – Et que font les autorités du PS face à toutes ces dérives ? L’auteur insiste sur l’inaction de la direction récente du PS malgré les alertes lancées par A. Montebourg concernant les fédérations sensibles. Quant à l’actuel président, qui est resté onze ans à la tête de Solférino, il connaissait la région, la fédération du Pas-de-Calais qui est une des premières du PS et où il se rendait souvent, et son mode de financement. La direction du PS de l’époque s’est révélée impuissante devant une fédération aussi importante dont le soutien a été nécessaire pour la primaire citoyenne. En réalité le PS savait, et sa gouvernance, qui a choisi de se taire, a été le complice implicite des dérives de la fédération du Pas-de-Calais et d’autres.

    Bien entendu, il sera objecté qu’il en va de même dans d’autres partis. C’est possible, bien qu’une telle ancienneté dans l’organisation de la corruption se trouve principalement au Parti socialiste. Mais surtout, comme le souligne l’ancien maire, il y a chez le Parti socialiste de l’hypocrisie, certains parleront d’escroquerie morale, à toujours donner des leçons, à jouer au professeur de morale et se draper dans ses valeurs de solidarité et d’égalité et à tolérer sans réagir, voire être complice, des turpitudes de ses fédérations locales les plus puissantes.

    Nicolas Reilhac  28/11/2012 http://www.polemia.com

    Gérard Dalongeville, Rose Mafia, éditions Jacob Duvernet, février 2012 , 210 pages

  • Affaire Femen : la chasse aux catholiques commence (mis à jour)

    MAJ 29/11, 19h20 : mauvaise nouvelle. Les gardés à vue passent la nuit au commissariat et seront déférés demain au parquet. C’est suite à cette convocation que l’on saura s’ils sont relâchés ou écroués (prison préventive dans l’attente du procès). « La République gouverne mal, mais elle se défend bien ».  Prions bien pour eux. Pensez à les soutenir : ici.

    MAJ 29/11, 9h30 : une cinquième personne a été mise en garde à vue ce matin (sa femme vient de nous le confirmer). De plus, la lesbienne extrémiste Caroline Fourest annonce s’être rendu au commissariat du SIT (Service d’Investigation Transversale) hier pour reconnaître les gardés à vue.

    MAJ 29/11, 9h00: ce ne sont pas 2 personnes en garde à vue mais 4.

    Article du 28/11. Selon nos informations, au moins un participant de la manifestation du 18 novembre contre le « mariage » homosexuel a été interpellée ce matin à son domicile. Probablement accusé d’avoir repoussé énergiquement les agresseurs (Femen), il serait toujours en garde à vue. De plus, un manifestant catholique est convoqué ce soir par la police. Nous vous tiendrons informés des suites de l’affaire.

    A notre connaissance, aucune militante « Femen » n’a été interpellée pour avoir agressé physiquement et verbalement les participants à la manifestation, y compris les enfants.

    http://www.contre-info.com/

     

  • 1 7 7 1 : Le coup d’État de Maupeou

    Cette année-là - la cinquante-sixième de son règne - le roi Louis XV décida d’en finir avec la fronde des parlementaires laquelle, se prolongeant depuis déjà six ans, risquait de mener la monarchie à la ruine en empêchant l’enregistrement des édits et en bloquant toutes les réformes nécessaires. Constatant l’état de quasi rébellion de la magistrature, toujours plus insolente, le chancelier de Maupeou, devenu le principal ministre depuis le renvoi de Choiseul, engagea le Roi, dès le début de janvier, dans une opération décisive qui allait être menée tambour battant.
    La nuit du 19 au 20 chacun des parlementaires reçut la visite de deux mousquetaires leur demandant de signer l’édit royal les forçant à l’obéissance. Ils refusèrent en bloc. Dès le lendemain, un arrêt du Conseil prononça la confiscation de leurs charges. Suivirent les lettres de cachet les exilant dans différentes villes de province.
    Les furieuses récriminations des salons et de quelques courtisans s’essouflèrent très vite, car, si Maupeou bravait hardiment ce monstre qu’était en train de devenir l’opinion publique, les Français virent dans ce coup de force accompli sans violence mais sans faiblesse contre les privilégiés la volonté du Roi de se donner les moyens de régner pour le bien de tous les Français. Car depuis trop longtemps les parlementaires agissant en féodaux doublés de démagogues prétendaient représenter le nation qu’ils dressaient tel un corps séparé du monarque lequel par nature en était la tête. C’était en fait une révolution qui était étouffée dans l’oeuf en ce mois de janvier 1771.
    Les bienfaits se firent sentir aussitôt : les parlements de Paris et de province furent dépouillés de leurs attributions politiques, de nouvelles cours appelées Conseils supérieurs furent créées, la justice fut ainsi rapprochée des justiciables, la vénalité des charges fut abolie, les frais de justice diminuèrent.
    Le nettoyage permit dès lors au contrôleur général Terray d’établir une meilleure justice fiscale, d’abolir des exemptions d’impôts abusives, de faire payer l’impôt du vingtième par tous, privilégiés compris.
    En cette année 1771 la monarchie - que nul n’estimait vermoulue - montrait qu’elle possédait en elle-même la force de surmonter une grave crise pour imposer à tous le respect du bien commun. Il lui avait suffi d’un peu d’audace et d’énergie pour renverser une barrière d’intérêts catégoriels et se donner ainsi les mains libres pour accomplir les réformes politiques et sociales qui s’imposaient à une monarchie moderne. Hélas, trois ans plus tard, le 10 mai 1774, mourait Louis XV. Dès son accession au trône, son petit-fils le jeune Louis XVI, prince intelligent et fort averti des nécessités du temps, mais horrifié à l’idée de devoir sévir, se laissa gagner par les pleurs des parlementaires et remit ces oligarques en selle, pour le plus grand malheur de sa dynastie et de la France...
    MICHEL FROMENTOUX L’Action Française 2000 du 17 janvier au 6 février 2008

  • Europe : La fabrique de pauvres

    11 millions en Allemagne, 9 millions en France : c’est le nombre de personnes, comprenant de nombreux enfants, qui vivent en dessous du seuil de pauvreté dans ces deux pays, pourtant parmi les plus riches d’Europe.

     

    En Allemagne, des mères de famille jonglent entre des allocations chômage dérisoires et des “minijobs” à 400 euros. En Espagne, les services sociaux sont asphyxiés par la baisse des crédits et des familles endettées se retrouvent à la rue alors même que les banques ne parviennent plus à vendre les logements vacants qu’elles ont saisis.

    Cette misère n’est ni un choix ni une fatalité. Elle est le produit d’un changement de paradigme économique et politique ayant débouché sur un nouveau système.

    Autant de témoignages qui illustrent une pauvreté “héritée” dès l’enfance et le sentiment d’impuissance et de honte de ceux qui en sont victimes. Sociologues et politologues mettent en garde : dans des sociétés européennes “en situation d’urgence”, le démantèlement de l’État providence pourrait bien être une bombe à retardement.

    http://fortune.fdesouche.com

  • Les attentas du 11 Septembre 2001 P. Ploncard d'Assac

    par

  • Louis Ferdinand Céline - Entretiens


    Louis Ferdinand Céline - Entretiens [1] par GrOuMe


    Louis Ferdinand Céline - Entretiens [2] par GrOuMe


    Louis Ferdinand Céline - Entretiens [3] par GrOuMe

  • Mélenchon décortiqué par Alain Soral


    Mélenchon décortiqué par Alain Soral par GrOuMe

  • De quoi l’UMP est-elle le nom ?

    La guerre que se livrent François Fillon et Jean-François Copé est une simple querelle d’ambitieux. N’allez pas croire qu’il s’agit d’un combat idéologique. Mettre la main sur le parti, surtout quand on est dans l’opposition, c’est jouir d’un statut envié, avec fric, bagnole qui fait pin-pon et tout un petit personnel qui vous cire les pompes. Vous êtes Vizir et vous n’aurez aucun mal à claquer le beignet à cet ectoplasme d’Harlem Désir sur un plateau télé.

    Jean-François Copé se prépare depuis belle lurette, et une courtoise opposition à Sarko du temps où il gérait le groupe UMP à l’Assemblée, à mettre la main sur le parti. Il a eu tout le temps de le modeler à sa pogne. On s’en aperçoit aujourd’hui. Enfin, à l’image de Sarko, il ne cache pas ses ambitions. Mais, ne cherchez pas les idées, il n’en a pas. Il considère qu’il n’est de problème qu’un énarque ne puisse résoudre. C’est, enfin, un libéral très soupe sociale démocrate.

    Le cas Fillon est différent. C’est un « suceur de roue » comme l’on dit dans le cyclisme. Longtemps dans l’orbite de Philippe Séguin, il a intrigué pour se faire nommer ministre par Chirac, ce qui est le rêve de tout député de base. Très vite, il a pris le goût du pouvoir, aussi quand Chirac l’a viré, il s’est précipité dans les bras de Sarko. Bonne pioche. Il est devenu pendant cinq ans un Premier ministre fantôme. Ce qui lui allait parfaitement, il est incapable de prendre une décision.

    Car, ce qu’aime Fillon par-dessus tout, c’est son train de vie. Il est tout aussi bling bling que Sarko. C’est un frimeur. Et, il s’est pris la grosse tête à Matignon. Il a cru qu’il occupait la fonction. Sarko banané, voici le cruel retour au réel. Plus de voiture qui fait pin-pon et surtout des fins de mois plus étriquées. C’est alors que toute la frange centriste de l’UMP lui a fait comprendre qu’il pourrait être leur Vercingétorix. L’occasion de se refaire une santé au nom d’un pseudo gaullisme social dont il n’a jamais écrit la première ligne.

    Le ressentiment, chez Fillon, s’ajoute certainement à une ambition que l’on a un peu vite étiqueté haine. Car la politique, c’est aussi l’art d’assassiner ses amis, son voisin quand ce n’est pas son père et sa mère.

    De cette querelle, mis à part ceux qui ont un intérêt direct dans l’affaire pour s’être mouillés dans l’espoir d’une récompense, comme Valérie Pécresse, surnommée la « traîtresse », ou Eric Ciotti, surnommé « Ciottise » et autre vulgaire Wauquiez, la plupart des députés s’en foutent.Car, ce à quoi ils tiennent le plus, c’est le Parti et surtout l’étiquette qui va avec. Sans étiquette, pas d’élection, pas de fric. On ne monte jamais au front à poil. C’est la raison pour laquelle, tous les élus, ramassis de pétochards, se rangeront derrière celui qui aura éliminé l’autre. Sans état d’âme. Et, ils iront avec empressement négocier leur investiture et tout rentrera dans l’ordre.

    Le seul qui a vraiment de quoi faire la faire la gueule, c’est Juppé, dit « le Bordelais ». Ce parrain d’opérette a tout foiré et les jeunes générations lui tirent un bras d’honneur. Juste retour des choses quand on a pris trop longtemps les autres pour des imbéciles.

    PS : Jean-François Copé, qui vient de s’auproclamer de nouveau président de l’UMP, confirme bien qu’il n’y aura aucune alliance avec une quelconque droite nationale. Les Loges sont toujours à la manoeuvre.

    source Patrick Parment dans Synthèse nationale

    http://fr.altermedia.info

  • Franck Abed présente ” LA DROITE IMPOSSIBLE ” d’Yves-Marie ADELINE


    Des livres, des revues à découvrir (42) par... par GENERATIONFA

  • Islamophobie : de gauche ou de droite ?

    Dans ce climat d’hostilité globale, de plus en plus décomplexée, contre l’Islam que connaît la France, ce genre de question peut paraître anecdotique au regard des lourdes interrogations de mes coreligionnaires. Pourtant, à y réfléchir, la réponse en vaut la chandelle.

    Si le musulman français étudie l’histoire des idées dans ce pays, leurs origines ainsi que leurs conséquences politiques, à travers le prisme de sa foi et de sa religion, il ne pourra pas s’empêcher de vomir l’hypocrisie de la mythologie républicaine construite par la gauche.

    Progressisme, droit-de-l’hommisme, humanisme prométhéen, anticléricalisme, déchristianisation, athéisme, laïcité, destruction des valeurs traditionnelles… toutes ces idées qui ont fait de la France, à un moment donné de l’histoire occidentale, un pays avant-gardiste, et qui sont, pour certaines aujourd’hui, les causes de son immobilisme, sont – philosophiquement parlant – des valeurs marquées à gauche, et cela, avant même que la gauche politique n’existe…

    Toute cette mixture a contribué à créer cet universalisme messianiste français qui s’est concrétisé avec la colonisation. Dès idées qui sont devenues des outils de choix dans la destruction de l’identité musulmane en terre d’Islam. Avant d’être réactualisées à destination de l’immigré musulman ou le Français né de cet immigré. Un système gauchiste auquel il doit religieusement se plier… Or, gauchiser son essence, alors que son paradigme est largement à « droite » (Dieu, famille, tradition), lui est très difficile. D’autant plus insupportable que ces grandes valeurs de gauche ont fait de l’Islam la nouvelle proie à réduire en miettes, tel le catholicisme avant lui.

    L’islamophobie de droite, le musulman compréhensif sait en réalité qu’elle est fondamentalement passionnelle, pulsionnelle, en un mot : réactionnaire. Il sait qu’elle est contextualisable. Même celle d’origine chrétienne, car se situant dans un registre théologique commun. Le pur et dur salafiste comprend que la simple vue d’un qamis ou d’un jilbab peut attiser l’envie du non musulman de combattre cette « islamisation » : il ressent les mêmes sentiments pour le monde musulman et combat son occidentalisation.

    A l’inverse, l’islamophobie de gauche est dogmatique, construite et pensée pour être foncièrement plus intolérante derrière le masque de la bien-pensance. C’est elle qui forge et donne les armes intellectuelles pour qui veut attaquer l’Islam, car elle est foncièrement hostile au fait religieux.

    Le problème en France, c’est le triomphe historique du gauchisme et de ses valeurs qui, en réalité, sont celles qui ont fondé l’État français moderne. À tel point que la droite a dû se gauchiser. Ayant déjà sa propre tradition islamophobe, elle a repris celle de la gauche, donnant naissance à un consensus qui, au final, servira toujours cette gauche contre elle…

    Il est certain que l’existence d’une authentique droite conservatrice et chrétienne, pragmatique et pertinente, aurait pu contribuer à atténuer les frustrations de part et d’autre. Quoiqu’il en soit, pour un abstentionniste acharné comme moi, cela ne change rien. Cela confirme seulement que le malaise profond que nous ressentons dans cette société vient historiquement et principalement de la gauche et de tout ce qu’elle représente.

    Aïssam Aït Yahya dans Boulevard Voltaire via http://fr.altermedia.info