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Rivarol, l'hebdomadaire nationaliste par excellence
je sais, cette video a déjà été postée.
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Le triomphe des JMJ
L'article de Christian Vanneste :
"L’un des plus grands rassemblements humains de la planète : 3 millions de personnes réunies pour la messe célébrée par le pape sur la plage de Copacabana. L’Église catholique a, une fois encore, prouvé son intelligence et sa force.
Ses détracteurs la disaient vieillissante, dépassée, minée par les problèmes internes qu’elle n’avait pu résoudre. Ils avaient trouvé en Benoît XVI la cible, selon eux, idéale pour attaquer une religion conservatrice, éloignée de la sensibilité contemporaine, et parfois maladroite. Première erreur : ce pape à l’intelligence exceptionnelle aura surpris tout le monde. Sa science théologique, sa connaissance historique, sa maîtrise conceptuelle, la finesse de ses analyses comme son attachement raisonné aux symboles, vestimentaires, par exemple, étaient connus. Il était donc brillant et conservateur : une espèce rare et guère propre à garantir l’avenir de l’Institution. On allait donc l’écouter aux Bernardins, mais on se permettait aussi des réflexions parfois peu amènes, comme celle de Juppé par exemple.
Or, c’est Benoît XVI qui aura innové en renonçant et en permettant ainsi au Pape François d’être élu. Loin d’être un aveu d’échec, cette décision a été la condition d’un succès. Le Saint-Père, âgé et malade, ne sentait plus en lui la force d’accomplir sa mission, et notamment d’affronter physiquement l’épreuve des JMJ de Rio. Plutôt que d’offrir aux jeunes l’image d’un athlète de Dieu qu’il savait ne pas être, il a préféré laisser la place à un autre.
La Providence a voulu que ce soit un Pape sud-américain dont la complémentarité avec son prédécesseur éclate aux yeux de tous. Benoît était d’une grande simplicité mais sa modestie n’allait pas sans retenue. François est simple mais dans un élan de proximité extraordinaire comme s’il voulait être le curé de paroisse de la terre entière, cherchant le contact personnel avec chacun, et sans égard pour sa propre sécurité. On retrouve avec lui ce génie de la communication que possédait Jean-Paul II. Or, c’est ce qu’il fallait à l’Église, non seulement pour répondre à l’appel de la jeunesse, non seulement pour montrer un visage enthousiasmant dans cette Amérique latine en proie à une redoutable concurrence religieuse, mais encore dans le monde entier pour prouver la vigueur et la santé d’une institution deux fois millénaire" (suite).
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Idée reçue, la médecine médiévale occidentale était inférieure à la médecine musulmane.
Ce dimanche nous allons poser l’épée un instant et passer de l’histoire militaire à l’histoire des sciences. En effet, je vous propose aujourd’hui de mettre un terme à une idée reçue très vivace de nos jours au sein du Système et des médias "mainstream" malgré toute l’avancée de la recherche historique.Qui n’a jamais entendu d’un côté vanter la fantastique médecine musulmane médiévale et son âge d’or fabuleux ? Certains manuels scolaires osent même clairement dire que le monde musulman était une civilisation “en avance”. A contrario qui n’a jamais entendu parler de la médecine archaïque du Moyen-Âge occidental à base d’immondes saignées et autres barbaries ?C’est pour avoir entre autres casser cette idée reçue que le professeur lyonnais du CNRS Sylvain Gouguenheim a été véritablement ostracisé et victime d’une chasse aux sorcières au sein du milieu universitaire français. C’est dire la puissance de la main-mise idéologique sur le milieu de la recherche historique de notre pays…Cette mise sur un piédestal de la médecine musulmane et ce rabaissement de la médecine occidentale médiévale est une construction mythologique qui ne tient pas à l’épreuve des faits.I. Le monde musulman.
Nous sommes au VIIe siècle, l’Islam est imposé par le sabre à l’intérieur de la péninsule arabique. Les chefs postérieurs à Mahomet connus sous le nom des 4 Califes (littéralement “successeurs” du Prophète) ont étendu et diffusé l’Islam dans une aire géographique qui correspond à peu de choses près à la Oumma Islamia actuelle (monde extrême asiatique mis à part). Cette extension du monde musulman a subi trois coups d’arrêts :en 719 à Constantinople face aux byzantins, en 732 près de Poitiers face aux Francs de Charles Martel et en 751 à la bataille de Talas face à la dynastie impériale chinoise des Tang.Une fois la conquête militaire effectuée, les chefs musulmans ont récupéré le Savoir antique des civilisations conquises, en particulier celui des Grecs (philosophie aristo-platonicienne, astronomie, mathématiques et justement médecine). Les grands ouvrages grecs ont été traduits en arabe et le plus souvent les traducteurs et les intermédiaires étaient des savants chrétiens (nestoriens, coptes ou monophysites) qui ont traduit ce savoir grec pour les conquérants musulmans.Les grands piliers de la médecine arabe médiévale sont donc d’origine gréco-romaine en se basant sur les techniques et théories de Gallien et d’Hippocrate. Sur ces bases, des savants comme le perse Avicenne ont ajouté d’autres découvertes grâce au soutien et à la protection de mécènes puissants. Cette médecine musulmane est donc avant tout la reprise et la continuité de la médecine grecque antique. Ainsi, le mode opératoire de la cataracte est le même dans le monde musulman qu’à l’époque d’Hippocrate. Cela n’empêche pas de reconnaitre qu’il y eu de grands médecins dans le monde musulman médiéval.Cet engouement pour les sciences grecques a duré jusqu’au XIIe siècle où les Docteurs islamiques prirent en main la destinée scientifique de la Oumma en assujettissant la Raison à la Foi islamique et en définissant la véritable science comme la connaissance du Coran. Le tournant du XIIe siècle marque donc pour le monde islamique une extinction progressive de la recherche scientifique jusqu’à une situation de stagnation absolue et la fin des grands esprits libres à l’image d’Avicenne.
Schéma du système veineux, Manuel anglais du XIIIe siècle (Cliquez pour agrandir).
II. L’Occident médiéval.Le seul moment où l’on peut parler d’une perte du savoir antique en Occident fut au Ve siècle au lendemain des Temps Barbares après la chute de Rome en 476. Cependant, dès la montée en puissance des Francs et la création de l’Empire carolingien de Charlemagne, nous assistons à un renouveau de l’étude des savoirs antiques. L’idée reçue veut nous faire croire que le Moyen-Âge ignorait tout des textes grecs, sauf ce qui leur fut transmis par les musulmans occupant l’Espagne, et qu’il faut attendre la Renaissance pour pouvoir à nouveau en prendre connaissance.Rien n’est plus faux.En effet, le savoir gréco-romain est connu et diffusé dans les premières universités médiévales. Les moines connaissent et traduisent les auteurs antiques dans les scriptorium des monastères et les échanges continus avec l’Empire Byzantin (grand Héritier de la culture gréco-romaine antique) permet des échanges de savoir sur la médecine antique. Il faut s’imaginer qu’il y a des flux d’échanges intellectuels dans cette Europe médiévale et le lien avec Constantinople permet la connaissance du savoir antique. La médecine utilisée en Occident est donc elle aussi issue de l’héritage grec.A ce savoir antique s’ajoutent d’autres méthodes de guérisons parallèles liées à la persistance de l’héritage païen comme des secrets et traditions populaires “de grand-mère”, une connaissance de l’herboristerie incarnée par les apothicaires et guérisseur du village et des savoirs plus occultes à travers les rebouteux, l’astrologie, voire des sortilèges, filtres ou élixirs. Tout ce panel épaissit la connaissance en médecine.Il est interessant de remarquer que, jusqu’à la fin du Moyen-Âge,il y avait autant de médecins femmes que de médecins hommes. Ainsi, l’abbesse germanique Hildegarde de Bingen a écrit un manuel abrégé de médecine en 1160, le Liber simplicis medicinae.Ainsi, au XIIe siècle, les cultures médicales en Occident et dans le monde musulman sont issues des mêmes bases puisque le socle Gallien-Hippocrate vient du même cœur qui est l’Antiquité grecque.
Femme médecin au Moyen-Age (Manuscrit anglais de 1500).Il est donc absolument incohérent d’encenser d’une part la médecine musulmane et de rabaisser d’autre part la médecine occidentale, puisqu’il s’agit dans les faits de la MÊME médecine héritée des traditions antiques. Ce jugement à géométrie variable est donc bel et bien une imposture historique.
III. Prospective et naissance de la médecine moderne en Occident.Ce poids des auteurs Antiques a finit cependant par incarner un frein dans l’avancée scientifique. Cette avancée n’existe plus dans le monde musulman après le XIIe siècle où les seuls “Savants” sont les spécialistes du Coran.Cependant, en Europe le processus se poursuit, les auteurs antiques jouissent d’une telle aura que l’on ne cherche plus à prouver où vérifier les dires mais à simplement compiler leurs théories. Pendant longtemps d’ailleurs, le médecin ne touche pas même les corps, cela est le travail du barbier. Ce savoir antique est vu comme indépassable et il y a une véritable barrière mentale refusant de les contester. Ainsi Leonardo Da Vinci fera coïncider ses croquis anatomiques avec les dires des médecins antiques, même si ses propres dissections entrent en contradiction avec leurs écrits.C’est vraiment à partir du XVIe siècle avec l’avènement de la méthode expérimentale et du discours cartésien que l’Occident va remettre en cause l’héritage antique, le dépasser et ainsi créer la médecine moderne.Auteur: Montecristo http://www.fdesouche.com
* Pour aller plus loin :- HEERS Jacques, Le Moyen-Âge, une imposture.
- GOUGHENHEIM Sylvain, Aristote au Mont Saint-Michel : Les racines grecques de l’Europe chrétienne. -
30 juillet… 1940. Création des « Chantiers de Jeunesse »
Le service militaire ayant été aboli dans les clauses de l’armistice, l’Etat français, sous l’égide du Maréchal Pétain, lança cette initiative sous le commandement du général de la Porte du Theil.
Elle se proposait « de donner aux jeunes hommes de France, toutes classes confondues, un complément d’éducation morale et virile qui, des mieux doués fera des chefs et de tous des hommes sains, honnêtes, communiant dans la ferveur d’une même foi nationale ».
Dans un premier temps, les jeunes hommes de la zone libre et de l’Afrique du Nord française en âge (20 ans) d’accomplir leurs obligations militaires y étaient incorporés pour un stage de six mois.
Ils vivaient en camps près de la nature, à la manière du scoutisme et accomplissaient des travaux d’intérêt général, notamment forestiers. L’ambiance était paramilitaire, le sens de la hiérarchie et du respect des chefs très développé, et bien sûr les valeurs de la Révolution nationale imprégnaient cette oeuvre participant à l’effort de redressement national.Relativement coupés des influences politiques (de la « Résistance » comme des partis collaborationnistes), les Chantiers étaient aussi vus par certains à Vichy comme le fer de lance d’une future armée qui pourrait éventuellement servir à libérer le territoire de l’Occupant. Par la suite, ils fournirent d’ailleurs aux forces alliées de nombreux hommes (pour autant souvent restés maréchalistes).
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Les vitraux des guerre de Vendée passés au bulldozer ?
Il faut sauver l’église de Saint Hilaire de Mortagne-sur-Sèvre ! (photo du vitrail dit de la "messe blanche", rare reproduction d’une messe clandestine pendant la révolution dite française au cours de laquelle, les prêtres emprisonnés avant d’être achevés et les fidèles catholiques harcelés, ces derniers se rassemblaient pour prier sans prêtre pour une "messe blanche").
Du site Vendée - Chouannerie :
"Fermée au culte depuis 2007 sur arrêté municipal, l’église Saint-Hilaire de Mortagne est menacée de démolition. Cette église dont la construction est assez récente (celle-ci a débuté il y a tout juste 110 ans, en avril 1903), n’en demeure pas moins un édifice religieux méconnu. Ce lieu de culte recèle quelques petits trésors antérieurs à 1903. Ces éléments non visibles de l’extérieur sont intégrés dans l’édifice. Cet article vise à faire connaître ces éléments que l’on ne voit pas forcément de l’extérieur et qui donnent une grande valeur à ce bâtiment (...)
L’église Saint-Hilaire de Mortagne est aussi connue pour la richesse de sa statuaire intérieure riche de nombreuses statues polychromes. Deux de ces statues sont particulièrement remarquables, il s’agit de celle de Saint-Hilaire et celle de Saint-Sébastien, classées à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1973. Ces œuvres d’art datent de la fin du XVIIème siècle et ont été sculptées par Jean Bibard, un artiste de Saint-Laurent-sur-Sèvre".
La suite sur le Salon Beige
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Albert Thielen, président d'Action Sahel « C'est là-bas qu'on a besoin d'eux, pas ici » (arch 2008)
Il y a bientôt 30 ans, Albert Thielen a fondé l'organisation non gouvernementale (ONG) Action Sahel. Son but : aider les Africains à rester dans leur pays. Et ça marche.
Le Choc du mois : Quel est le principal objectif d'Action Sahel?
Albert Thielen : Notre fil conducteur, depuis 30 ans, est d'aider les Africains à se développer chez eux pour leur éviter de quitter leur pays. L'immigration est toujours un drame, quoi qu'en pensent les idéologues des beaux quartiers. En outre, il faut aider les Africains à se développer eux-mêmes plutôt que de saupoudrer d'aides le continent noir tout en lui aspirant ses forces vives - et je ne pense pas forcément aux diplômés : l'Afrique a besoin de bras jeunes et vigoureux pour se redresser ! Notre travail doit permettre à ces gens de mieux vivre dans leur environnement et de se resédentariser, surtout chez les jeunes. Là où nous intervenons, nous insistons pour que les 18 à 30 ans restent chez eux.
Et cela fonctionne ?
Mais oui ! Dès que vous amenez de l'eau, une aide sanitaire, l'éducation, tout redevient possible ! D'après les statistiques demandées à des instituts spécialisés ou réalisées par nous-mêmes, je peux affirmer que, dans certaines zones du Sahel où nous travaillons - le nord du Mali et une partie du Burkina -, nous avons réduit les problèmes d'émigration. Chez les jeunes, elle se situait entre 8 et 10%. En dix ans, nous l'avons fait chuter à 2%. Evidemment, je ne parle que des micro-chantiers où nous nous nous trouvons. A l'échelle de L'Afrique, c'est une goutte d'eau. Mais cela ouvre les horizons d'une nouvelle politique migratoire.
Et où partaient ces Africains ?
Surtout vers l'Europe. Les migrations internes à l'Afrique sont rares dans les pays du Sahel. À 95%, ils partent d'abord vers les grandes villes, puis vers les pays francophones : un peu au Canada ... et évidemment en France.
Action Sahel fêtera ses trente ans en 2009. Comment avez-vous fondé cette association ?
J'ai été pilote professionnel. Comme commandant de bord, j'ai volé pas mal en Afrique et je fus co-organisateur de seize assistances aériennes du Paris-Dakar. C'est là, en 1977, qu'avec d'autres pilotes nous avons pu constater la réalité de la vie quotidienne dans les oasis du Sahara et dans les villages de brousse du Sahel. Nous avons décidé de fonder Action Sahel peu après pour trouver des solutions efficaces et durables aux problèmes de sous-développement.« Les Pères blancs nous aident à nous implanter en brousse »
Comment aidez-vous les Africains?
Nous allons à la rencontre des villageois du Sahel- dont le PIB annuel est inférieur à 650 euros - et du Sahara, un peu moins pauvre. Nous allons rencontrer les chefs de village et nous leur demandons quels sont leurs besoins - qui sont toujours les mêmes : l'eau, avant tout. L'eau existe, mais à soixante ou quatre-vingts mètres de profondeur, il faut faire des forages, très onéreux. Ensuite, nous faisons tout ce que nous pouvons, en brousse, pour améliorer la santé : nous créons des centres, formons du personnel - des matrones, qui aident aux accouchements, des infirmières, des médecins. Le dernier grand volet est celui de l'éducation. Nous créons des écoles et formons des professeurs en finançant leurs études.
Comment payez-vous tout cela ?
Dès que nous connaissons les besoins, nous mettons au point un devis avec les chefs du village, le préfet ou le haut-commissaire, selon les États, et, pour terminer, nous négocions avec les ministres concernés. En fonction Ce ce devis, nous budgétisons et nous allons chercher l'argent. Quand nous l'avons obtenu, nos partenaires sur place lancent les travaux et contrôlent le bon fonctionnement des chantiers. Ce sont eux qui nous envoient la facture et c'est Action Sahel qui paie, directement, les entrepreneurs ..
Pour éviter la corruption et les détournements?
Exactement. Cela évite de perdre l'argent des donateurs dans les sables du Sahel...
Qui vous aide ?
Nous travaillons avec l'un des plus grands « clubs-service » internationaux, le Lion's Club, très bien implanté dans les villes africaines, et avec les Pères blancs, qui nous aident à nous implanter en brousse. Ce sont eux qui nous indiquent les cas les plus urgents ou les plus nécessiteux.
Nous pouvons également compter sur les ambassades des pays du Sahel en France et les administrations africaines sur place, qui abondent dans notre sens : ils ne veulent pas que la jeunesse abandonne leur pays, car sans les nouvelles générations, il n'y a pas d'espoir de développement !
J'étais invité l'an dernier à l'investiture du président sénégalais Abdoulaye Wade, qui venait d'être réélu, et ce fut tout un chapitre de son discours : les Africains veulent garder leur jeunesse et la former sur place, ils en ont besoin ! Tant pis pour les personnalités de gauche qui, en France, se donnent bonne conscience ou basent leur fonds de commerce sur la misère de ces gens.
Quel est le bilan d'Action Sahel ?
Huit centres de santé, deux centres antidiabétique, dont un à Ouagadougou, tout neuf, avec les dialyses et tour le nécessaire ... Nous avons réhabilité un ancien hôpital à Bamako avec plus de cent lits. Nous faisons également des campagnes de vaccinations.
Nous achetons les vaccins en France et, avec un médecin, une infirmière et moi qui - suis aussi ancien médecin -, nous nous installons et nous faisons jusqu'à 2 000 vaccins en deux jours. Et depuis trente ans, nous formons des ingénieurs agronomes, des enseignants, des médecins. des professionnels en tout genre.
Que vous formez sur place ?
Soit sur place, soit ils viennent en France et s'engagent par écrit à retourner chez eux à la fin de leurs études, sinon, nous ne payons pas ! Je sais que mes propos peuvent heurter certaines personnes mais c'est là-bas qu'on a besoin d'eux, pas ici.
Vous menez également des projets d'irrigation ?
Nous avons financé 43 forages, plus trois systèmes d'irrigation d'eau. Dans la ville de Kita, au Mali, nous refaisons tout le système d'irrigation de cette ville qui manque d'eau. Pour tout dire, l'eau il y en a, mais il fallait aller la chercher en profondeur. Mais maintenant, nous en sommes à installer des bornes fontaines dans les rues après avoir mené les travaux d'irrigation pour arroser les jardins et amener l'eau courante. Nous avons aussi construit une usine électrique, avec l'aide d'EDF International. Et huit écoles. Nous renouvelons également les cheptels de chèvres. Une chèvre coûte cinq euros. Nous en achetons deux cents ou trois cents et nous renouvelons leur cheptel.
Si je me réfère à notre dernier bilan, nous avons financé en Afrique pour six millions et demi d'euros de travaux. En valeur d'usage, c'est comme si nous avions investi en France 25 millions d'euros. Au niveau africain, ce sont des budgets énormes. Même si, par rapport aux besoins, ce n'est rien.
Qui fait les travaux ?
Uniquement des Africains. Ainsi, non seulement nous leur apportons les technologies, mais en outre, nous leur donnons du travail.
Les Etat africains vous financent-ils ?
Non. Ils nous aident au plan administratif, ne nous posent pas de problème de douanes, nous pouvons voyager avec notre avion, on met des véhicules à notre disposition, ils sont très amicaux, mais, ils n'ont pas d'argent à investir.
Quels sont vos projets?
Une nouvelle école au Burkina, avec une dizaine de classes, à raison de 30 à 40 élèves par classe. Deux nouvelles écoles au Mali et d'autres encore au Sénégal. Nous voulons également lancer huit centres de santé au Burkina et électrifier plusieurs villages du Sahel. C'est indispensable pour donner aux Africains les moyens de voler de leurs propres ailes.
Propos recueillis par Gabriel Giauque Le Choc du Mois Septembre 2008
Contacts : Action Sahel, 36, avenue de l'Europe, 78160 Marly-le-Roi. Tél. ,01 39 58 09 70.
Site : www.actionsahel.org
Adresse électronique : abt@adionsahel.orgLien permanent Catégories : actualité, anti-national, entretiens et videos, immigration, international, l'emploi, social 0 commentaire -
La démocratie fait-elle élire des malades ? (arch 2010)
Ceci est une vieille question puisque Platon écrivait déjà : « Ceux qui veulent le pouvoir ne le méritent pas, et ceux qui le mériteraient n'en veulent pas ».
De façon pragmatique on va étudier les différents présidents français de la Vème République. De Gaulle au début n'est pas arrivé au pouvoir dans un processus démocratique puisque c'est l'appel du dix-huit juin et la guerre d'Algérie qui l'ont mis au pouvoir. Quant à Pompidou il a été nommé sur le tard ; ce sont les circonstances qui l'ont amené à faire de la politique. Il n'était en rien un assoiffé de pouvoir et ne dégageait rien de maladif. C'est à sa mort que les fauves de la politique ont été lâchés. Giscard qui avait une bonne formation intellectuelle avait par moments des bouffées délirantes de mégalomanie. Mitterrand était un pervers qui n'existait que pour le pouvoir. Quant à Chirac, il aurait tué père et mère pour devenir Président de la République. Raymond Barre avait déclaré : « pour être président de la république, il faut être capable d'utiliser tous les moyens et avoir une mentalité de tueur ».
L'Histoire s'est encore accélérée puisqu'avec Sarkozy, on a l'archétype du malade qui toute sa vie n'a pensé, vécu que pour devenir Président de la République. On retrouve cela chez Copé. Il y est arrivé. Cela a-t-il au moins guéri tous ses complexes liés à l'enfance. Rien n'est moins sûr. Le peuple français a toujours fait preuve de beaucoup d'indulgence et de naïveté envers les dirigeants qu'il a élus.
Elire des malades, cela vient-il des campagnes électorales où on demande à un candidat de faire toutes les clowneries possibles : montrer sa femme à l'envi, ses enfants, se montrer en caleçon... Les exhibitionnistes s'y donnent à cœur-joie. Le narcissisme s'étale, en veux-tu en voilà.
Depuis Maastricht, 90 % des décisions se prennent à Bruxelles, le reste à l'ONU, à l'OMC, au FMI, à la BCE, dans les sièges des multinationales, à Washington,... Sarkozy veut donner l'impression au peuple français et à lui-même qu'il dirige la France et même le monde. Il va ainsi tordre le cou au problème de la pédophilie, changer l'enseignement scolaire, contrôler l'équipe de France de football,... Dans le fond, il ne lui reste vraiment que les enterrements où à chaque fois il fait un captage d'émotion et d'honneur en faveur de sa personne. Il peut aussi jouer au directeur du Tour de France debout dans une voiture officielle !
Être président de la République Française ne lui suffit pas puisque cet affamé de reconnaissance perpétuelle a passé ses vacances aux Etats-Unis pour ainsi être invité par le président américain dans sa résidence privée.
En France, il humilie tous ses ministres en les prenant par la main pour les réunions internationales. Pour Sarkozy, le vrai pouvoir est celui d'humilier.
Enfin le MEDEF peut quand même se réjouir d'avoir un représentant de ses intérêts à l'Elysée. La Bourse en a décidé ainsi.
Oriana Fallacci qui avait fréquenté les chefs d'Etats ne voyait en eux que des couillons comme les autres qui avaient gagné à la loterie.
Patrice GROS-SUAUDEAU -
Comment réagir aux dissolutions et aux intimidations ?
Retrouvez cet article sur http://www.boulevardhitler.com/bhitler/2013/07/comment-reagir-aux-dissolutions-et-aux-intimidations/
Avant de commencer, je tiens à préciser que les propos suivants n’engagent que moi. Mon seul lien avec Boulevard Hitler est celui de proposer des articles qu’ils décident de publier, ou non, selon leurs envies ou l’actualité. Par ailleurs, je ne suis pas un cadre de l’Œuvre française, ni des Jeunesses Nationalistes. C’est donc en homme libre que je m’exprime ici. Je m’excuse d’avance auprès des journalopes qui auraient voulu faire le rapprochement Œuvre française = Boulevard Hitler = bête immonde = Bobardour-sur-Glane = blablabla, etc. Vous n’aurez pas ce plaisir !
Manu Valls, ministre de l’Intérieur (mais on ne sait pas de quel pays) est catégorique : la haine ne passera pas ! Et quand Manu tape du poing sur la table, ça cogne dur ! Enfin… seulement quand il tape sur les nationalistes. Pour ce qui est de faire régner l’ordre, c’est plus compliqué.
Mais il faut le comprendre Manu, il n’a pas le choix. On ne peut pas faire venir des millions d’Africains et de Maghrébins en France et tenter d’instaurer l’ordre en même temps. C’est comme si vous essayiez de vider le contenu d’une bouteille tout en la remplissant, ça n’a pas de sens. Alors, il faut que Manu bande ses muscles et joue la comédie pour sauver la face. S’en prendre aux nationalistes, ça ne lui coûte pas grand-chose, à part son honneur. Mais ça, il n’en a cure. L’intéressé l’a déjà perdu il y a bien longtemps…
C’est donc dans un élan de désespoir aveugle que la dissolution de l’Œuvre française et des Jeunesses Nationales a été prononcée le 24 juillet dernier. Un recours a été logiquement engagé pour contrer cette décision arbitraire. Concernant le fond, les raisons diffèrent. Si l’on tient compte du discours prononcé par Manu (digne d’un documenteur sur l’Holocauste), c’est à cause du wacisme !
Pour ce qui est de la véritable raison, il s’agit bien entendu d’un aveu de faiblesse d’un système qui vient de mouiller sa petite culotte.
Maintenant que les faits sont replacés dans leur contexte, revenons à la question principale : comment réagir aux dissolutions et aux intimidations ?
Pour cela, imaginons notre combat politique comme un combat de boxe. L’ennemi est en face de nous et vient de nous donner un coup. Soit. Quelle est la bonne réaction ?
La première réaction (et la plus naturelle) est de tenir compte de ce coup. Il faut le noter, mais il ne faut ni le minimiser, ni l’amplifier. Notre visage est égratigné par un crochet et ignorer ce fait par orgueil ou inconscience serait une erreur. Le but est surtout de résoudre notre problématique et de vite passer à l’étape suivante. Pour ne plus devoir subir cet affront à l’avenir, la seule question qui doit hanter notre esprit à ce moment-là doit être : comment l’ennemi a réussi à placer son coup ?
Notons tout d’abord que ce ne sont pas les seuls mouvements nationalistes concernés par cette mesure ces derniers temps. Des groupes nettement plus tièdes tels que 3ème voie et les JNR ont eux aussi goûté à la Vallseuse pour des raisons fallacieuses. Officiellement, tout est parti du poing serré d’Esteban qui a terminé sa course dans le visage d’un opposant politique. Ajoutez à cela une bonne dose de surexposition médiatique saupoudrée de gauchisme primaire et vous obtenez une bonne vieille merde bien-pensante. Dans les faits (c’est avéré depuis grâce aux caméras de surveillance), la crasse qui entoure la CNT et les “antifas” a agressé un groupe inférieur en nombre alors que ce dernier refusait toute bagarre. Comme n’importe qui d’autre à sa place, Esteban a choisi de ne pas tendre l’autre joue et s’est donc défendu contre un bourgeois de Sciences-Po venu donner des leçons de lutte des classes. Puisque les faits démontrent clairement une légitime défense et que les analyses sérieuses nous poussent à dire que les JNR n’étaient clairement pas la division Das Reich tant annoncée, destinée à effrayer le citoyen moyen, pourquoi cette dissolution ?
La raison est simple : quand le système veut profiter d’un évènement pour asseoir sa domination, il n’hésite pas. Il faut oublier le principe erroné selon lequel nos dirigeants seraient doués d’empathie et de bienveillance. L’ennemi est une lâche sous-pute et nous devons le traiter ainsi.
Nous pouvons aussi en déduire deux choses primordiales : il ne sert à rien de vouloir revêtir l’habit du moine mi-assumé, mi-gêné, puisque les conséquences sont les mêmes, à savoir la dissolution. Le système se fout de savoir si votre portrait d’Adolf est caché dans votre chaumière ou s’il trône fièrement dans votre salon. Une fois que vous êtes dans le viseur, l’Engeance tire, point final. Alors, plaçons fièrement le Führer à la vue de tous, cela nous évitera au moins les querelles et les migraines. Deuxième conclusion qui découle de la première, cette quête éternelle de respectabilité que l’on nous fait miroiter depuis tant d’années ne fonctionne pas. Pire, elle nous divise et nous fait mettre un pied dans un engrenage dangereux. Pour la petite analogie rigolote, dîtes-vous que si l’on commence par valider les faits historiques de la Seconde Guerre mondiale, on finit par compter les kippas avant de s’endormir dans le lit de Collard.
Concernant l’’Œuvre française et les Jeunesses Nationalistes, analysons les évènements antérieurs à cette dissolution (je rappelle qu’un recours en référé est engagé, NDLR). Pour le coup, il se trouve que Flamby n’a rien à se mettre sous la dent comme prétexte bidon pour justifier son excès de zèle. Certes, les cadres dynamiques démontrent leur force et leur courage dans des ACP (Actions Coup de Poing, NDLR) gargantuesques, mais de là à faire croire aux masses qu’ils sont d’effroyables égorgeurs d’enfants orphelins, le compte n’y est pas. Et les dernières photos du salut olympique d’Alexandre Gabriac, censé incarner à lui tout seul la fameuse bête immonde, ne prennent plus.
C’est la petite bête qu’immonde, qu’immonde…
La bête n’effraie plus personne, pas même la ménagère de moins de cinquante ans. Le concept pourri a été trop usé par la caste journalistique et le système est pris à son propre piège. En plus de défier fièrement le système, les jeunes garçons et les jeunes filles concernés poussent le bouchon jusqu’à arborer de magnifiques sourires pétris de malice et de jovialité. Malgré les reportages mélangés à des procès à charge, diaboliquement orchestrés et détournés, la sympathie et l’envie des militants crèvent l’écran. L’effet boule de neige est enclenché, les adhésions idéologiques et matérielles s’enchaînent, et le système découvre, avec ses gros yeux globuleux et ébahis, qu’un couteau menace sa gorge putréfiée. Il n’a pas le choix, il doit risquer de prononcer une dissolution injuste, au risque d’accroître la colère populaire. Mais l’injustice, c’est sa spécialité…
Ne nous y trompons pas, ce n’est pas la raison ni l’assurance qui le pousse à agir ainsi, mais la peur. La peur de voir cet élan formidable lui arracher ses racines pourries, dans un processus exponentiel d’adhésion à la cause nationaliste. Il n’est pas confiant dans ses gestes, il tremble. Il vient d’abattre la dernière carte qui lui restait dans ses mains et frémit à l’idée d’affronter le retour de son pernicieux boomerang.
Action et… réaction !
Retour sur le ring. N’oublions pas, nous venons de prendre un coup et nous en savons plus désormais sur sa provenance. Mais je dois vous confesser quelque chose avant de poursuivre… ce combat n’est pas véritablement un combat de boxe. À la fin, il n’y aura aucun arbitre pour lever le poing du vainqueur et aucune femme aimante pour consoler le vaincu. Non. À la fin de ce combat, il n’y aura qu’un seul vainqueur… et un mort. Ce sera soit la fin de notre existence en tant que peuple, soit la fin de la pourriture cosmopolite. C’est une raison de plus pour placer toutes nos forces dans ce combat. Puisqu’il en va de nôtre vie, nous avons le devoir d’y engager toute notre énergie et notre cœur !
La meilleure défense, c’est l’attaque !
Qu’on se le dise, nous n’allons pas passer toute notre vie à prendre des coups sans broncher. Pas question non plus de s’adonner à la pleurniche. Certes, il faut éviter les embuscades ennemies et s’adapter aux offensives, mais il faut aussi et surtout savoir prendre l’initiative et ne pas se laisser abattre. Vous allez me dire que c’est facile de dire ça quand on est un chroniqueur qui n’est pas en charge d’un mouvement vieux de plusieurs décennies et menacé par les balles ennemies. Vous n’avez pas tort. Je ne peux mesurer à quel point il peut être démoralisant, par exemple, pour un chef de section, d’être confronté à la dissolution d’un mouvement dans lequel il a placé tous ces espoirs. Et pourtant, il va bien falloir remonter la pente.
Ils peuvent promulguer toutes les lois et tous les décrets qu’ils veulent, cela ne changera rien à notre détermination. Apprenons à apprécier la sueur qui découle de nos efforts, car elle est le gage de notre réussite. Pour chaque coup porté à notre encontre, rendons la pareille en décuplant nos forces.
“On ne dissout pas l’Œuvre française, ni les Jeunesses Nationalistes, pas plus qu’on ne peut dissoudre la France ou les Français. Car ce ne sont pas des partis, des syndicats d’intérêts avec leurs belles permanences, leurs créances, leurs employés, leurs prébendes, leurs mandats… ce sont des mouvements qui prennent leur origine dans la France, c’est le souffle de vie de cette Patrie irrévocable, qui s’incarne en chacun de nous. Un mouvement ne s’arrête pas, c’est son essence même.”
Nous n’allons pas lâcher prise parce qu’une boulette de papier tamponnée du sceau dégoûtant de la raie publique nous l’ordonne. Une dissolution ? Oui, celle du gouvernement ! Et si une association venait encore à tomber, une centaine d’autres verraient le jour. La beauté de notre idéal est capable de terrasser n’importe quel concurrent, aussi perfide et belliqueux soit-il. Il suffit d’étendre notre sphère d’influence, de soutenir nos camarades, de mobiliser nos troupes, de structurer nos attaques et surtout de garder confiance. Rien ne peut écraser une armée de soldats politiques courageux, sûrs de leurs convictions.
Pierre Petrus http://pierrepetrus.wordpress.com/
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Vincent REYNOUARD invité de RIVAROL