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  • En Bretagne comme ailleurs, le droit de vivre et de travailler au pays!

     Le baromètre BVA publié hier  lundi, enregistre un nouvel écroulement de la cote de bonne opinion  de François Hollande qui  plonge de six points au mois d’octobre. 73% des personnes interrogées affirment ainsi avoir une « mauvaise opinion » du chef de l’Etat, qui devient de  fait le président le plus impopulaire de toute la Ve République. Un pourcentage d’impopularité  similaire est recueilli par   Jean-Marc Ayrault.  Seul Manuel Valls, boosté par sa fermeté en trompe l’œil  sur l’affaire Léonarda surnage,  et gagne même neuf points avec 70% des personnes interrogées  qui disent avoir une bonne opinion du ministre de l’Intérieur. La nouvelle levée de bouclier contre l’impitoyable matraquage fiscal dont  se rend coupable le gouvernement, notamment  pour poursuivre sa politique d’immigration massive et respecter les diktats euromondialistes, ne devrait pas arranger la cote de popularité de l’exécutif. Devant le cri de colère  des 15 millions de possesseurs de plans d’épargne en actions (PEA) et plans d’épargne-logement (PEL) -Bruno Gollnisch avait notamment déclaré qu’il fermerait  son PEA et son PEL pour que » les gaspilleurs des deniers publics  n’aient pas (son) fric »-  le gouvernement  a ajourné (reporté après les élections de 2014?) les  taux de prélèvements sociaux prévus à 15,5%  sur les PEA et PEL.  Ce taux a cependant été maintenu pour les 7 millions de Français possédant des  contrats d’assurance-vie, mesure qui a  officiellement pour but  de combler le déficit de la sécu en rapportant 600 millions d’euros. Soit pratiquement deux fois moins  que ce coûte l’Aide Médicale d’Etat (AME) attribué aux clandestins chaque année dans notre pays…

    Autre épine, et de taille,  dans le pied du gouvernement, la fronde bretonne  contre l’écotaxe dont devront s’acquitter sur les routes nationales les poids lourds -pour  les punir de ne pas prendre l’autoroute?  Jean-Marc Ayrault  réunit aujourd’hui  à Matignon certains  élus bretons sur ce sujet  et les ministres concernés, ceux de l’Agriculture, des Transports et de l’Agro-alimentaire. Mais cette taxe ne sera pas supprimée a averti Stéphane Le Foll  qui espère en tirer  800 millions d’euros d’argent public, notamment pour améliorer le réseau routier;  selon certains calculs elle devrait  rapporter un milliard d’euros par an.

    800 millions d’euros c’est d’ailleurs le montant du contrat passé sous Nicolas Sarkozy  avec la société  italienne Ecomouv, chargée d’installer les portiques sur les routes et de récupérer l’argent. Interrogé par l’AFP, le ministère des Transports  a confirmé qu’il s’agit bien d’une clause du contrat conclu par trois ministres du gouvernement Fillon  en octobre 2011.

    Selon Le Figaro, citant « des  éléments de synthèse alarmants envoyés par la sous-direction de l’information générale (SDIG) de Rennes au ministère de l’Intérieur », cette fronde bretonne « prend des allures de jacquerie généralisée« . « Chacun se prépare donc pour le grand jour, le 2 novembre prochain, avec une nouvelle manifestation à Quimper. Les bonnets rouges et leur symbolique antijacobine, en souvenir de la révolte des Bretons de 1675 contre une nouvelle taxe, sont attendus en nombre, la police craignant violences et débordements ». Outre « les syndicats traditionnels, comme la FNSEA« , « les organisations représentatives des secteurs du transport, du BTP et de l’agroalimentaire, la population commence à adhérer au mouvement, constatent les ex-RG. »

    « La SDIG de Rennes a prévenu Paris que le mouvement pourrait faire tache d’huile dans des régions de France à forte identité, l’Alsace, le Pays basque et même la région niçoise, où quelques irréductibles s’interrogeraient sur la façon de passer à l’action. Ils auraient pris des contacts entre eux. »

    Mais en Bretagne , « l’un des foyers les plus vivaces est la ville de Carhaix (…) Son maire, Christian Troadec (…), très apprécié par les anticapitalistes du NPA, et résolument impliqué dans le mouvement breton, cet électron libre de la gauche alternative appelle ouvertement les salariés de l’agroalimentaire, agriculteurs, marins, élus, syndicats, commerçants, artisans, transporteurs, toutes les populations touchées d’une manière ou d’une autre par la crise, (…) à se rassembler pour dire non au déclin de la Bretagne et par la même occasion à l’écotaxe ».

    «Jusqu’alors, estiment les analystes du SDIG, les syndicats se sont toujours refusés à réunir agriculteurs et pêcheurs, tant le cocktail peut se révéler explosif. Or, s’inquiètent-ils, des représentants de deux corporations se sont entendus le week-end dernier pour agir de front. »

    Pour délégitimer cette fronde, rien de tel que d’y voir la main des extrémistes et Le Figaro de nous expliquer encore que « la colère des Bretons contre l’écotaxe (…) serait attisée notamment par deux groupes identitaires, l’un d’extrême gauche, en marge du mouvement Breizhsistance, l’autre d’extrême droite, sous la bannière de Jeune Bretagne (…), rattaché à l’Adsav (le parti du Peuple breton), qui se fixe pour objectif «la création d’un État indépendant breton». Ses militants ont ouvert une page Facebook intitulée Révolte bretonne. Elle compte déjà 4000 sympathisants. »

    Preuve que  la bête immonde pointe déjà le bout de son museau, «  le site Internet de Jeune Bretagne a laissé en évidence sur sa page d’accueil un appel à venir assister à la conférence en septembre dernier d’un ancien cacique du FN, Jean-Yves Le Gallou, à l’occasion de la publication de son (excellent, NDLR)  livre sur La Tyrannie médiatique. » Horresco referens!

    Il n’empêche que le FN qui certes défend aussi les enracinements régionaux, les particularismes locaux, les  patries charnelles que sont nos provinces,  a toujours rappelle Bruno Gollnisch,    résolument dénoncé les mouvements  indépendantistes qui font  le jeu du mondialisme en tant  qu’alliés  de revers de ceux qui à Bruxelles comme ailleurs,  veulent   abattre les Etats nations.

    « L’impulsion du mouvement (en Bretagne, NDLR)  est locale. Le Front National observe, mais n’a pas prise en Bretagne, où il ne réalise jamais de gros scores», confie un officier de police cité par Le Figaro. Scores frontistes en deçà de la moyenne nationale car  «le poids des valeurs démocrates chrétiennes dans la région» est encore important   avance  comme explication  le politologue Romain Pasquier, directeur de recherche au CNRS et à Sciences-Po Rennes, cité par 20 minutes.

    Mais là aussi, et Marine Le Pen en déplacement samedi à Fougères (Ille-et-Vilaine)  ne nous contredira pas, les choses changent rapidement. Lors de la  présidentielle, elle avait obtenu   13,2 % des suffrages et en juin dernier le FN   avait  franchi la barre des 20% aux législatives  dans certaines petites communes rurales, en Ille-et-Vilaine et dans le Morbihan.

    Géographe,  auteur  des Fractures Françaises, Christophe Guilluy rappelait dans la dernière édition du JDD que « le FN a globalement une marge de progression immense dans tout l’ouest. Et ce parti l’a bien compris. Les représentations de la France d’hier, tout comme la géographie électorale d’hier, sont en train de s’effacer. C’est la conséquence de la reconstruction sociale mais aussi économique des territoires. Aujourd’hui, il y a deux France, celle des métropoles, en phase avec la mondialisation, qui inclut les banlieues, et celle où se redéploient les nouvelles classes populaires. Des zones rurales, des petites villes, des petits villages, certaines zones périurbaines. Cela forme la France périphérique, où progresse le vote FN. Cette fracture touche à présent toutes les régions, y compris la Bretagne« .

    Il relevait déjà dans son ouvrage cité plus haut que  » les milieux populaires sont ceux qui ont été les plus exposés à la mondialisation et au multiculturalisme. Or on ne les a pas armés pour. »  Cette « exposition » là épargne en effet  de moins en moins la Bretagne et les Bretons.

    «  Ce qui vient de se produire en Bretagne est assez représentatif constate encore M Guilluy. Quand une entreprise du centre de la région vient à fermer, c’est le chômage total qui arrive. Dans cette France périphérique qui pèse 60% de la population, les mobilités sociale et résidentielle sont en train de s’effondrer. Compte tenu des logiques foncières et économiques, les gens sont coincés. Et c’est ce qui génère la radicalisation. »

    Autant dire que samedi prochain les anciens, nouveaux et futurs  électeurs frontistes, ouvriers,  paysans, marins-pêcheurs,chefs d’entreprise, artisans, seront nombreux à manifester dans les rues de Quimper pour défendre le droit de vivre et de travailler au pays ».

    http://www.gollnisch.com/2013/10/29/en-bretagne-ailleurs-droit-vivre-travailler-au-pays/

  • Le réveil français est en marche…

    Roland Hélie, Directeur de Synthèse nationale

    Editorial du n°33 de Synthèse nationale

    Amis et camarades lecteurs de Synthèse nationale, c’est avec une nouvelle présentation de notre revue que nous nous retrouvons en cette rentrée 2013. Cette 33e livraison, vous pourrez le constater par vous-même, adopte une maquette sensiblement différente, rajeunie et, espérons-le, encore plus attractive. Mais, rassurez-vous, les motivations et la détermination ne changent pas. Synthèse nationale entend être plus que jamais au cœur du combat pour sauver la France française et l’Europe européenne.

    Il faut dire que si nous avons décidé de renouveler notre présentation, c’est que les lecteurs de notre revue, et ceux du blog correspondant, sont de plus en plus nombreux. Depuis le début de l’année, grâce à la multiplication des manifestations contre la loi Taubira puis, hélas, en raison du climat malsain instauré à la suite de la malheureuse affaire de la rue Caumartin, dite « affaire Méric » que nous avons largement abordée dans notre précédente livraison, l’impact de Synthèse nationale s’est élargi considérablement.

    Mais, en fait, cela n’est pas vraiment surprenant lorsqu’on fait le point sur l’année écoulée…

    Qui aurait en effet imaginé, il y a à peine un an, que des centaines de milliers de Français, voire plus d’un million, allaient, au cours du printemps 2013, descendre plusieurs fois dans les rues pour s’opposer à une décision gouvernementale qui remet en question la nature même de la famille, cellule de base de notre société ?

    Qui aurait aussi imaginé qu’en quelques semaines, entre le mois de juin et le mois de juillet, le gouvernement socialiste, prenant prétexte d’une manipulation politico médiatique digne de celle de Carpentras, au début des années 90, dévoilerait sa véritable nature liberticide en procédant à la dissolution de plusieurs mouvements et associations patriotiques et nationalistes ?

    Ces différents événements prouvent, s’il en était encore besoin, que l’instinct de survie et la combativité de notre peuple ne sont pas encore tout à fait anesthésiés. N’en déplaise à l’hyperclasse mondialiste qui aimerait tant voir la France, comme d’ailleurs toutes les autres nations, disparaître au profit d’un monde uniformisé et standardisé dans lequel les Humains ne seraient plus que des consommateurs dociles, totalement déracinés et privés de toutes identités, y compris sexuelles (avec l’intrusion de la théorie dite « du genre » à l’école), et juste bons à enrichir les comptes des actionnaires des multinationales apatrides.

    En effet, qu’il s’agisse des manifs contre la loi Taubira sur le mariage homosexuel, qu’il s’agisse des manifs qui se multiplient à la suite de telle ou telle agression de commerçants ou de simple citoyens (comme cet été à Montpellier ou à Nice…), par des racailles venues souvent d’ailleurs, qu’il s’agisse de réactions socio-professionnelles ou autres face à telle ou telle mesure, souvent accablante, contre les entreprises ou les simples contribuables, tout cela relève de la prise de conscience par bon nombre de nos compatriotes de graves problèmes qui, jusqu’à présent, les effleuraient à peine. Il reste encore beaucoup de travail à faire mais force est de reconnaître que les Français se réveillent, de plus en plus nombreux, en colère et partout les nationalistes sont à leurs côtés afin de refuser les diktats du Système et proposer les réponses alternatives qui sont les nôtres au mondialisme destructeur des peuples et des nations.

    Dans ce contexte, Synthèse nationale entend contribuer le plus possible à la radicalisation des revendications. Au-delà de la lutte légitime contre la loi Taubira, il y a le combat pour la défense de notre identité. Au-delà de la dénonciation compréhensible de la montée en flèche de l’insécurité, il y a la lutte contre l’inversion des valeurs et la nécessité de rétablir une Justice au service des honnêtes gens. Au-delà de la lutte contre le fiscalisme, il y a l’urgence de relancer une véritable politique économique au service de notre nation et non pas de la spéculation boursière mondiale. Nous sommes engagés dans un combat final. Si le mondialisme, sous toutes ses formes, triomphe, il en sera définitivement terminé de notre existence en tant que Français et Européens libres de choisir notre destin. Le grand brassage que l’on nous impose aboutira forcément à « un grand remplacement » de populations pour reprendre l’expression si chère à l’écrivain Renaud Camus,

    Chaque peuple et chaque race ont leurs particularités, bonnes ou mauvaises. Et c’est justement  parce que dans 100 ans nous voulons que nos descendants puissent encore continuer à parler de « peuples » et de races » au pluriel que nous nous battons aujourd’hui contre le rouleau compresseur mondialiste. Et cela, les tenants du pouvoir ne peuvent le tolérer. Voilà pourquoi ils multiplient les actes répressifs contre la résistance patriotique. Un jour, on jette en prison des jeunes gens dont le seul tort est de s’être défendus alors qu’ils étaient agressés par une bande de nervis intitulés pompeusement « antifas ». Le lendemain, on dissout des organisations politiques ayant pignons sur rue depuis parfois fort longtemps pour des motifs tous aussi fallacieux les uns que les autres. Un autre jour, on ferme un bar associatif parisien, Le Local, où se retrouvent régulièrement des militants nationalistes et dans lequel jamais aucun incident n’a été à déplorer. Puis, pour couronner le tout, dès le début septembre, on interdit les manifestations prévues pour défendre les libertés publiques qui on le voit, n’ont jamais été autant menacées. Pour légitimer ces interdictions, la Préfecture de Police invoque le risque de troubles de l’ordre public en raison de contremanifestations annoncées par ses supplétifs de circonstance que sont les antifas. La France socialo-mondialiste du quatuor infernal Hollande-Ayrault-Valls-Taubira n’est pas à une hypocrisie près dès lors qu’il s’agit de défendre les intérêts de Wall street . Sa conception de la « liberté » n’a rien à envier à celle des pires régimes marxistes.

    A chaque occasion, que ce soit grâce à notre revue, à notre blog d’informations quotidiennes, lors de nos colloques et réunions, par nos campagnes militantes, nos manifestations ou nos journées annuelles du 11 novembre, nous serons toujours là, aux-côtés de ceux qui se battent, pour contribuer à l’avènement d’un ordre nouveau, nationaliste, populaire, social et identitaire, seule solution salvatrice pour notre nation et pour notre civilisation. Oui le réveil français est bel et bien en marche…

    Synthèse nationale n°33 Septembre – octobre 2013

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    Source Article  http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2013/10/28/titrele-reveil-francais-est-en-marche-de-la-note-5207386.html

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Jean-Claude Rolinat participera à la 7e Journée de Synthèse nationale le lundi 11 novembre à Rungis…

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  • La publicité élément clé de l’idéologie dominante (5/5)

    E) La publicité, une désinformation ludique au service de l’idéologie dominante
    C’est une désinformation cool au service d’une idéologie dure.
    E.1. L’idéologie publicitaire ne se contente pas de véhiculer trois messages subliminaux qui renvoient à l’idéologie dominante :
    1) L’idée qu’il serait socialement et moralement légitime de céder à ses envies (devenues besoins pour la circonstance) ; c’est une reformulation de l’antienne libérale : les vices privés font les vertus publiques. Valorisation aussi de la « liberté » réduite à la consommation. Ex. « Obéis à ta soif », pub de Sprite. La thématique de l’envie est une constante du discours publicitaire (« Avec le TGV cédez à l’envie de partir plus souvent »). Le sur-emploi des termes « envie » et « passion » est d’ailleurs significatif du discours publicitaire.
    Car la publicité joue non pas sur le registre des besoins, qui sont atteignables et donc limités, mais sur celui des envies et des passions, qui sont compulsives et sans limites.
    2) L’idée que toutes les questions existentielles seraient solubles dans l’achat et la vente d’un produit ou d’un service sur le marché (et donc implicitement que tout ce qui est gratuit n’a pas de valeur) ; et que c’est l’achat commercial qui permet d’exister (cf. la publicité : « En Devernois, je suis moi » ou « Elle assure en Rodier »). A contrario, une journée sans achat est considérée comme pauvre ou inutile, car les loisirs ont été assimilés aux achats (le « temps libre » comme le « sport » ne sont pas gratuits !).
    3) La publicité instille une néoténie permanente, car elle vise en permanence à abaisser le seuil psychologique à partir duquel on préfère renoncer à l’ancien pour acheter du neuf. Elle prétend donc en permanence que tout ce qui arrive de nouveau est mieux ou meilleur et que cela reflèterait une normalité.
    Ces caractéristiques rejoignent les fondements intellectuels de l’idéologie dominante :
    l’individualisme narcissique, mesure de toute chose (la société « moitrinaire », disait Léon Daudet !) et le dépassement voire la destruction des communautés naturelles ;
    le culte du progrès infini (nouveau = mieux) ;
    la réduction égalitaire de l’homme à l’avoir et non plus à l’être.
    E.2. La publicité nous montre surtout un monde inaccessible : celui de la mondialisation heureuse (pour paraphraser DSK) : c’est la vitrine de la mondialisation, destinée à appâter le chaland.
    E.2.1. La publicité a pour mission de faire désirer ce que nous n’avons pas et de nous faire mépriser ce dont nous jouissons déjà, comme l’écrit Serge Latouche (Bon pour la casse, 2012). Le publicitaire Frédéric Beigbeder déclare « Dans mon métier personne ne désire votre bonheur parce que les gens heureux ne consomment pas » (S. Latouche, op. cit., page 23). « Ce système fragile perdure seulement par le culte de l’envie », d’après Jacques Séguéla (S. Latouche, op. cit., page 23).
    La publicité sert à créer en permanence de l’obsolescence psychologique. Les publicitaires américains cités par V. Packard se définissaient déjà comme des « marchands de mécontentement » : « Ce qui fait la grandeur de ce pays, c’est la création de besoins et de désirs, la création du dégoût pour tout ce qui est vieux et démodé » (op. cit., page 25). C’est la fonction de ce que l’on appelle la mode de véhiculer cette obsolescence. A côté, bien sûr, de l’obsolescence programmée des produits. La peur de la panne fatale est aussi un profond soutien publicitaire (on préfère acheter un nouveau produit pour ne pas avoir à faire face à une panne).
    Vance Packard identifiait pour sa part différents moyens de provoquer l’obsolescence psychologique :
    - rendre le public conscient de la mode (Packard prend l’exemple de la création d’une mode vestimentaire masculine qui n’existait pas auparavant aux Etats-Unis) ;
    - la changer fréquemment (notamment un simple changement de couleur des produits comme dans le cas de l’automobile) ;
    - rendre les gens honteux des biens qu’ils possèdent déjà ;
    - surmonter le sentiment de culpabilité d’acheter des biens inutiles ou superfétatoires (ex. un véhicule surpuissant pour l’usage qu’on en fera : on justifie cela par la « sécurité » supérieure qu’il offrirait).
    D’où l’utilisation systématique d’images renvoyant à un type idéalisé, qui jouent un rôle central dans la publicité : le top model, le nouveau mâle, les symboles de la richesse, la nostalgie d’un monde rural disparu, la famille unie et heureuse, etc., associés à un produit ou une marque.
    C’est notamment un ressort majeur de la vente des « produits de beauté » ou des « régimes amaigrissants» : on persuade le consommateur qu’il ne correspond pas aux canons de la beauté ou de la santé, afin de l’amener à acheter des produits censés le faire entrer dans cette « norme » (en fait, des mannequins anorexiques !…). Ernest Dichter, conseil en publicité cité par V. Packard, déclarait « aux femmes ne vendez pas des souliers ; vendez-leur de jolis pieds » (op. cit., page 35).
    Il en va de même des images publicitaires reposant sur la nostalgie d’un passé révolu (ex. pub Ricoré mettant en scène une famille au complet, avec grands-parents, petit-déjeunant dans une ferme, image d’une France blanche et rurale révolue).
    La publicité crée la frustration en vendant un monde qui n’existe plus (et qui est au surplus justement détruit par le système marchand et la modernité) ou qui est hors la portée de la majorité de la population (le monde du luxe et de la jet-set), comme les médias nous vendent de l’info recadrée qui ne correspond pas au monde réel.
    E.2.2. Ce faisant la publicité nous montre donc la mondialisation heureuse. Elle nous montre en permanence des gens heureux de consommer (c’est-à-dire rendus heureux par la consommation au sein du marché mondial). Dans la publicité tout le monde arbore le sourire de circonstance, équivalent publicitaire du « happy end » des films américains.
    La publicité, en surfant sur la diversité, contribue aussi à la présenter comme une normalité heureuse : c’est l’équivalent commercial de « l’immigration est une chance pour la France ». Elle met ainsi toujours en scène des familles métissées évidemment heureuses et joviales.
    Elle produit donc une dissonance cognitive majeure avec la population, qui subit de plein fouet les conséquences de la mondialisation économique et de l’idéologie libre-échangiste : désindustrialisation, précarité, chômage, baisse de statut social, baisse de revenus, sans parler du taux de divorce ou de la consommation d’antidépresseurs et des victimes de l’insécurité, etc.
    Mais c’est justement cette dissonance cognitive qui produit le résultat escompté : pousser à l’achat compulsif.
     La création de la frustration comme ressort de la consommation repose, bien sûr, aussi sur l’analyse des différents besoins humains selon la pyramide de Maslow : besoins physiologiques, de sécurité, d’appartenance, d’estime de soi, d’accomplissement. Exemples :
    - le désir de reconnaissance mimétique : en possédant ce produit je serai (beau, riche, heureux, souriant, aimé et admiré) comme les personnages du spot publicitaire. Ce levier est aussi à l’origine des phénomènes de mode : il faut acheter du nouveau pour « rester dans le coup » et faire comme tout le monde (« A quoi allez-vous ressembler cet été ? », publicité La Redoute de juin 2013) ;
    - ou, au contraire, le désir de se distinguer (vecteur de la publicité des produits de luxe notamment) ou de puissance (posséder une machine puissante et rapide, les « sports extrêmes »), mais qui est un levier plus restreint (mais économiquement très rentable dans le secteur du luxe) ;
    - l’appétit sexuel (de jolies filles sont associées à la promotion des voitures, donc, si j’achète cette voiture je serai un séducteur à mon tour) ; voir aussi l’association des déodorants masculins (ex. Rexona) à des images d’hommes virils, comme des joueurs de rugby (si j’utilise ce déodorant je serai viril : ce qui est un comble puisque le déodorant était plutôt un produit de beauté féminin à l’origine).
    Sur ce plan la publicité est donc démagogique par construction ; elle s’efforce de capitaliser sur certains mauvais penchants humains, qui sont autant de ressorts de l’idéologie dominante (comme l’envie est un puissant ressort de l’égalitarisme) pour nous faire croire que la solution au mal-être occidental réside dans l’acte d’achat.
    E.3. La publicité met en scène l’idéologie dominante sur un mode ludique
    La publicité est beaucoup plus ludique que les médias ou la classe politique. La publicité est donc une désinformation et une rééducation ludique. Comme vecteur idéologique, un spot publicitaire sera toujours plus drôle et donc plus séduisant que David Pujadas au Journal de 20 heures !
    La publicité nous présente ainsi l’idéologie dominante sous un jour attrayant (cool), ce qui est précieux au moment même où la coupure entre le peuple autochtone et l’oligarchie ne cesse de s’approfondir. C’est d’autant plus précieux que l’idéologie dominante prétend faire violence à la société. La publicité est d’autant plus dangereuse qu’elle se veut une coercition séduisante. Et même si elle instille la frustration elle remplit toujours son office, qui est de pousser à l’achat compulsif.
    Il est donc difficile de lutter contre l’idéologie publicitaire dans le cadre du système économique mondialisé actuel, puisque son efficacité se nourrit justement du décalage entre le monde virtuel et le monde réel.
    Quelques exemples de cette présentation cool d’une idéologie dure :
    1)   la valorisation du mode de vie américain, c’est-à-dire la tendance la plus ancienne de la publicité (très nombreuses références visuelles à l’Amérique dans les publicités ; voir notamment le drapeau américain très largement utilisé, et dans une moindre mesure le drapeau anglais) comme image symbolique de la société mondialisée (melting pot). Se rattache à cette tendance l’utilisation de mots ou d’expressions en langue anglaise/américaine (ex. publicité Renault : « Découvrez le concept-car Initiale Paris au salon de Francfort, participez au jeu French Touch et réservez vos places pour les World Series by Renault »). Voir aussi l’omniprésence de la musique anglo-saxonne dans les spots publicitaires.
    Voir aussi la promotion d’un style relax, cool, censé être celui des Etats-Unis (voir, par exemple, le slogan de McDonald’s : « Venez comme vous êtes ») par opposition aux contraintes rances de la Vieille Europe.
    2)  La promotion du communautarisme : en particulier vis-à-vis de la clientèle musulmane qui est effectivement en croissance numérique. Par exemple, cette année, Yoplait a offert le calendrier du mois de ramadan qui n’est rien d’autre que le calendrier des horaires des cinq prières quotidiennes et obligatoires que doit observer tout musulman.
    On n’oubliera pas non plus le développement des publicités spécifiques aux populations d’origine africaine ou antillaise (pub dite « ethnique » en novlangue).
    Il ne faut pas oublier que les modes de consommation sont aussi un vecteur identitaire, en particulier les modes vestimentaires qui sont visibles par essence. Notamment parce que les marques ont consciemment investi le champ identitaire. L’orientation publicitaire sur le style adolescent/cool a d’ailleurs un positionnement afro-américain à l’origine, puis est devenue le signe de reconnaissance de la culture des « banlieues » : en fait la chasse au style cool a été une chasse commerciale au « black » au début (cette clientèle achetant des produits de marque chers pour affirmer son statut social).
    D’où la promotion d’un look masculin black des ghettos et banlieues mais pas uniquement. Ainsi la médiatisation de la mort de Clément Méric a permis de mettre en lumière que certaines marques de vêtements (Fred Perry, Ben Sherman, Londsdale) étaient signe d’appartenance pour des mouvements extrémistes de gauche ou droite ou bien skinhead !
    Les messages publicitaires répétés ont ainsi contribué à l’émergence d’une identité jeune internationale (portrait-robot du « jeune » : jeans, sweatshirt avec logos sportifs ou chemise ouverte, casquette à l’endroit ou non, chaussures de sport de marque non lacées, sac à dos, coca-cola, consommation de sucreries, portable, écouteurs [à la différence des années 1960/1970 on ne joue plus de la guitare : on écoute de la musique fabriquée et donc vendue]).
    3)  la modification de l’image de l’homme et de la femme :
    - la promotion du travail féminin et la dévalorisation de la femme au foyer (la « femme active » par opposition à la féminité-maternité ou à la femme objet, cible des féministes), l’émaciation comme idéal de beauté (voir TV Lobotomie) ;
    - la mise en scène des pères avec moins d’image d’autorité et plus de fragilité (par exemple un père maladroit, ce qui permet de mettre l’accent sur la facilité d’utilisation d’un produit). L’agence V Omnicum classe ainsi l’image des pères dans la publicité (cf. Les Echos du 11 juin 2012) :
    -père complice (Ikéa, McDonald’s, Volkswagen…) ;-papa gamin (Renault Shop, magasins Buts, Herta…) ;
    -papa moderne (Canalsat, Renault Scenic…) ;
    -papa protecteur (Société Générale…) ;
    -papa modèle : limité au luxe (ex. Azzaro) ;
    -papa conservateur (Crédit Mutuel…).
    Ces deux dernières catégories sont en diminution dans la représentation publicitaire.
    Voir aussi les catalogues de jouets « dégenrés » : les petits garçons jouent à la poupée, comme dans le catalogue de Noël 2012 des magasins U ou de La Grande Récré (LeMonde.fr du 14/12/2012). On notera que les catalogues de jouets ont fait l’objet d’une attention particulière de la part des associations féministes depuis des années (LeFigaro.fr du 5/11/2012), ce qui tend à montrer que cette évolution publicitaire n’est pas spontanée et ne répond pas à la demande des parents comme le prétendent ces magasins.
    Voir aussi la nouvelle figure de la masculinité dans la publicité (l’homme sans cravate et mal rasé nouvel archétype masculin dans la publicité, sauf chez Armani !).
    4)  la déconstruction /provocation des valeurs morales traditionnelles. C’est un genre risqué (ex. Benetton) mais toujours tentant car il constitue une excellente « accroche ». La publicité de Benetton mise en scène par le photographe Oliviero Toscani est intéressante car c’est une des premières à ne pas parler des produits, mais seulement à promouvoir une marque pour elle-même, dans un style provoquant (mère noire allaitant un bébé blanc en 1989, prêtre et none s’embrassant en 1992, séropositif sur son lit de mort en forme de pietà 1992, tatouage HIV Positive sur des corps nus en 1993, etc.). A noter que ce style provocateur a fini par se retourner contre la marque (notamment en se mettant à dos les associations de défense des malades du sida) ; voir aussi la campagne d’affichage dans le métro du site Internet Gleeden, « premier site de rencontres extra-conjugales » en 2011.
    E.4. Comme désinformation cool, la publicité peut même se permettre d’anticiper sur l’idéologie ou du moins sa mise en pratique sociale. Car la publicité ne reflète pas la société : elle sert au contraire à la formater.
    Mercedes Erra, présidente de l’agence de publicité BETC Euro-RSCG, déclarait que « les publicitaires testent auprès des femmes la représentation qu’elles ont d’elles-mêmes … La publicité montre les aspirations des femmes et non la réalité de leur vie » (LeFigaro.fr du 29/2/2008). La publicité diffuse donc un modèle auquel les consommateurs sont incités à adhérer : elle sert alors à formater les consommateurs plutôt que de traduire leurs attentes. Comme il se trouve que ce modèle de consommation renvoie aux non-valeurs de l’idéologie dominante, celle-ci se trouve amplifiée en retour.
    - On l’a vu par exemple avec la promotion du créneau homosexuel dans la publicité (cf. publicité Diesel représentant deux marins s’embrassant, publicité Renault mettant en scène un mariage homosexuel, le positionnement de Nike en faveur des athlètes faisant leur coming out : ex. « Nous admirons le courage de Jason Collins et nous sommes fiers qu’il soit un athlète Nike », ce qui permet de capitaliser une image de tolérance car « un joueur gay est une mine d’or marketing », selon Mark Cuban, propriétaire de l’équipe de basket des Mavericks de Dallas (LeFigaro.fr du 30 avril 2013). Voir aussi la publicité Eram (« Comme disent mes deux mamans, la famille c’est sacré » : publicité de 2011, donc bien avant la loi Taubira…) ; publicité de McDonald’s de 2010 conçue par BETC Euro-RSCG ; campagne de Thalys de 2013.
    Il ne faut pas oublier que le ciblage du milieu homosexuel est porteur, ce type de population n’étant pas désargenté. En clair, dans ce domaine la publicité a joué un rôle précurseur en contribuant à normaliser l’homosexualité, anticipant les évolutions législatives.
    - Il en va de même avec la promotion du métissage qui est encore plus ancienne et qui a été lancée bien avant la mise en œuvre du grand remplacement des peuples européens (promotion des couples mixtes, des femmes de couleur, des enfants métis – cf. publicités Orange), de « l’antiracisme » (ex. J.-P. Goude qui déclarait, lors du Bicentenaire de la Révolution de 1789 : « Moi je célèbre la révolution des temps modernes, c’est-à-dire le métissage des genres. La vraie révolution c’est la naissance d’une sonorité mondiale, synthèse plus ou moins bâtarde des rythmes africains » – Identité n° 4, novembre/décembre 1989).
    Car la publicité suppose le découpage de la population en autant de créneaux et segments (ex. segments ethniques) : cf. publicité Baby Life présentant un enfant noir avec des ailes d’ange à côté d’un enfant blanc avec des cornes ; publicité Orangina reposant sur la lambada, spot de la publicité de la CX GTI Turbo Citroën avec Grace Jones (publicité J.-P. Goude), publicité Dry de Schweppes de l’agence FCB célébrant « la boisson tropicale et urbaine de l’adolescence émancipée » (Identité n° 4, novembre/décembre 1989) ; « le 100% pur jus du consommateur nomade », publicité du jus de fruit Tropicana.
     * * *
    Conclusion
    La publicité occupe une place centrale dans le Système occidental contemporain à la fois parce qu’elle est :
    -un instrument de survie du régime économique consumériste ;
    -un levier de diffusion de l’idéologie dominante ;
    -un instrument de formatage de la population ;
    -un moyen de domestication des médias.
    La publicité est trompeuse car, sous le discours et l’image de la diversité cool et branchée et de la mondialisation heureuse, c’est une logique de consolidation économique mondiale qui règne en dessous : ex. la domination croissante des grandes chaînes qui éliminent le commerce indépendant (« tueurs par catégories ») ; la limitation des choix réels (ex. l’élimination des opinions « contraires aux valeurs » de la marque) ; la privatisation des espaces publics ; la délocalisation de la production (et le remplacement de l’emploi industriel par de l’emploi commercial précaire ou intérimaire : le Macjob) ; la fin programmée des magasins multimarques et, au contraire, la prolifération des magasins dédiés à une seule marque ; le formatage des médias (clause de non-dénigrement ou, au contraire, de valorisation) ; la mise au pas des critiques au travers d’une approche offensive du droit d’auteur et du droit des marques.
    La publicité est donc la technique qui sert aujourd’hui en Occident à présenter sous un jour sympathique les intérêts égoïstes de l’oligarchie marchande et financière à ceux qui en sont en réalité les victimes. C’est pourquoi elle est une composante essentielle du système post-démocratique occidental.
    Se libérer de l’emprise publicitaire, qui est de nature totalitaire, est donc aussi nécessaire que de se libérer de l’emprise médiatique. Il est d’ailleurs curieux que l’on tolère les techniques d’ahurisssement publicitaire (en particulier le ciblage des enfants et l’espionnage des communications Internet) alors que, si elles étaient appliquées à des fins politiques, on crierait à la dictature et au Big Brother !
    C’est d’ailleurs pourquoi la défiance à son égard progresse à mesure de l’emprise publicitaire.
    L’étude Publicité et Société de TNS-Sofres parue en octobre 2012 (La Correspondance de la presse du 10 octobre 2012) montre ainsi que 76% des personnes interrogées jugeraient la publicité « envahissante », ou que 65% estiment que la publicité n’incite pas les gens à être plus responsables dans leur vie quotidienne. La même étude réalisée en 2011 montrait que 69% des personnes interrogées déclaraient croire de moins en moins à ce que disent les marques (Les Echos du 3/10/2011).
    Selon l’étude Adyoulike/IFOP, 90% des Français trouvent la publicité sur Internet omniprésente, 84% chronophage et 80% intrusive (La Correspondance de la presse du 1er juillet 2013). Selon la même étude, 85% des personnes interrogées refuseraient que leurs données Internet personnelles soient utilisées à des fins publicitaires.
    Selon un sondage de TNS-Sofres/Australie, il y aurait aujourd’hui trois fois plus de publiphobes (37%) que de publiphiles (Le Monde du 28/9/2011).
    Il y a donc plus que jamais besoin d’une réinformation publicitaire également, en particulier pour se désintoxiquer du processus d’obsolescence psychologique qu’elle génère artificiellement.
     Michel Geoffroy,6e Journée de la réinformation, 26/10/2013
    http://www.polemia.com/polemia-6e-journee-de-la-reinformation-la-publicite-element-cle-de-lideologie-dominante-55/

  • Mariage pour tous : premier divorce entre un couple de même sexe

    INFO FRANCETV INFO. Six mois après l'adoption de la loi ouvrant le mariage aux couples homosexuels, un premier divorce entre deux femmes va être prononcé à Paris. Lire la suite »

  • Policiers et gendarmes : des percepteurs en uniformes…

    Yves Darchicourt

    La Gendarmerie nationale risque de ne plus pouvoir assurer le bon fonctionnement de ses unités, c’est le constat fait par le général Denis Favier (directeur général de la Gendarmerie nationale) devant la Commission de la Défense à l’Assemblée nationale.

    La Gendarmerie peinerait à boucler son budget 2013 et se verrait contrainte de demander le report des paiements des loyers dus aux collectivités locales pour le logement des gendarmes. Par ailleurs, il lui manquerait 16 millions d’euros pour solder ses dépenses d’énergie et ses 30 000 véhicules seraient en passe de manquer de carburant, des véhicules qui sont « poussés » au maximum de leurs possibilités, en moyenne 150 à 200 000 km au compteur voire 300 000. Par contre, si faute d’essence les gendarmes risquent de devoir reprendre la bicyclette pour lutter contre la délinquance nomade, le gouvernement ne rechigne pas à la dépense quand il s’agit de consacrer 70 000€ par radar embarqué sur des véhicules qui eux, on s’en doute, seront toujours amplement fournis en carburant car porteurs de ces petites merveilles technologiques qui ont une utilité limitée à la traque des automobilistes mais qui ont le grand mérite de faire rentrer beaucoup de sous dans le panier percé des caisses de l’Etat.

     

    Signe des temps, c’est sans doute dans cette même optique de rentabilité financière, que le commandant de la CRS autoroutière d’Ile de France a pondu récemment une note de service imposant à chacun de ses hommes un minimum de 3 procès-verbaux électroniques par vacation sous peine de… suspension des repos de fin d’année ! Joyeux Noël ! Menaces sous condition d’un petit gradé en mal d’avancement ou conséquences d’une pression hiérarchique voulue au plus haut niveau pour accentuer le racket des automobilistes ?

    Quoi qu’il en soit les automobilistes vont encore faire les frais de la calamiteuse gestion financière du gouvernement écolo-socialiste qui cherche désespérément de l’argent partout et subir les tracasseries de gendarmes et policiers devenus bien malgré eux des percepteurs en uniforme… sous l’oeil goguenard des truands de tous poils !

    Source Article  http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2013/10/28/policiers-et-gendarmes-des-percepteurs-en-uniformes-5207625.html

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Désintox : le directeur d'Angersmag est chargé de mission pour la mairie PS

    Communiqué de LMPT 49 :

    "Une information circule selon laquelle une jeune fille aurait eu à l'égard de Mme Christiane Taubira, Ministre de la Justice, des paroles insultantes. Cet acte isolé n'est pas représentatif de la mobilisation pacifique des angevins. Éminemment attachés au respect de toutes les personnes, comme ils l'ont démontré depuis près d'un an lors de tous leurs rassemblements, les responsables de La Manif Pour tous 49 condamnent fermement de tels propos contraires à la charte publique et officielle de La Manif Pour tous. S'ils en avaient été directement témoins, ils auraient bien entendu réagit immédiatement et empêchant la tenue de tels propos."

    La question est de savoir si cette injure a été réellement prononcée. Il est permis d'en douter sérieusement. Ce fait a été relaté par Yannick Sourisseau, chargé de mission pour la mairie socialiste d’Angers et directeur du journal AngersMag, le seul papier à en avoir parlé… Témoin objectif, impartial et irréprochable ?...

    L’information est relayée sur le blog de Jean-Yves Lignel, journaliste au Courrier de l’Ouest qui relate:

    « Mon ami Yannick est passé parmi eux. Il a vu une jeune fille d’une dizaine d’années qui agitait une peau de banane. Et la gamine criait : « C’est pour qui la banane ? C’est pour la guenon ! ». »

    Le même journaliste publiait juste avant un panégyrique du Garde des Sceaux très objectif:

    « je n’aurai pas le temps ; pas le temps de vous dire toute l’admiration que j’ai pour vous. Réelle, sincère. »

    Pensez-vous que si un journaliste avait vu une telle scène, il ne se serait pas jeté sur son smartphone pour l’enregistrer, la diffuser et décrédibiliser la Manif Pour Tous ? Pas une seule preuve, pas une photo...

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Casse-toi, contrat de génération perdue !

    Chaque année, 600 000 futurs retraités laissent théoriquement la place à 700 000 jeunes entrants sur le marché du travail. Pour lutter contre le chômage des jeunes (bientôt faudra accoler les trois mots, comme ça : chômage-des-jeunes, ou même chômagedesjeunes), et assurer « la transmission des compétences », le gouvernement a eu une idée géniale.

    Contre trois ans de formation d’un jeune de moins de 26 ans, le vieux de 57 ans ou plus peut laisser son entreprise (faut déjà qu’il en ait une, hein) au jeune et reçoit en contrepartie la somme mirifique de 4 000 euros par an. 4 000 euros, vous avez bien lu, un gros mois de salaire chargé. Mais pour ça, faut embaucher l’jeune en CDI, comme ça il peut bien démarrer dans la vie, et toucher le gros loto appart-bagnole-gonzesse, tout est corrélé.

    Mais comme le PS connaît l’entreprise comme Sophia Aram le public français, ce petit rêve a viré au fiasco.

    Du grand n’importe quoi, qui a fini à la poubelle (moins de 10 000 contrats réels signés, sur les 75 000 attendus, vu le climat de méfiance), comme tous les trucs incitatifs venus de la gauche déconnectée, pour reprendre l’expression de FF (Florian Philippot). Non pas qu’il faille se soumettre à l’ultralibéralisme hardcore (tuer l’Autre et piquer sa place), mais en connaissant un tout petit peu les PME, le fameux tissu économique de la nation, les têtes pensantes socialistes auraient pu s’épargner une énième initiative, qui ajoute encore une couche au millefeuilles économico-administratif.

    En réalité, quand une boîte peut embaucher, elle embauche. Si elle a besoin d’un profil immédiatement rentable, ce sera un senior, plus cher, mais plus efficace. Si elle a le temps, et moins de fric, ce sera un jeune, moins cher, mais à former. Et peut-être plus rentable pour l’entreprise à long terme (vu que le vieux va se tirer ou qu’il va se fatiguer ou même mourir au travail mais ça c’est rare, on n’est pas au Qatar, enfin, pas encore). Alors les 4 000 euros ne sont aucunement incitatifs : c’est même une prime pour ceux qui de toute façon voulaient embaucher un jeune, avec deux trois promesses à la con, et ça ne pèse rien devant les charges d’un CDI sur toute une année, pour les autres. De plus, il semble que sur le terrain, les contrats d’avenir entrent en tampon avec les contrats de génération. On évitera les vannes faciles du type contrats à mettre sur la tête de nos bureaucrates… ou ailleurs.

    En deux mots, le contrat d’avenir essaye de remettre dans le droit chemin du boulot (quand y en a) ceux qui en ont été écartés, et qui touchent des allocs : chômeur (qui engloutit 15,90 euros par jour), bénéficiaire du RSA, mère seule, adulte handicapé. Ou les quatre en même temps, genre la mère seule au chômedu amputée des jambes qui glande devant TF1 en planquant la dope des lascars de la cité dans la chambre du bébé, mais là, c’est moins drôle.

    Ces boulots, étudiés avec la mairie ou le Conseil Général (de fins connaisseurs de l’entreprise en général), sont de l’ordre de 12 ou 24 mois renouvelables, et ils s’étalent sur 26 heures par semaine. Une espèce de gros mi-temps. Le salarié touche toujours ses allocs, avec un complément de salaire pour arriver jusqu’au Smic. Le rêve. L’employeur, lui, est exonéré d’un tas de petites charges. Ce sont donc des emplois subventionnés, directement ou indirectement, et pas moteurs dans le sens d’une création pure : ce sont des emplois impurs. Rien à voir avec un job réseau à 22 ans dans une start-up en sortant de la ruche de Xavier Niel avec des idées plein la tête, ou un boulot de boucher débutant à la Zola où il faut se lever à 5 heures du matin pour trimer sous les ordres d’un artisan armé d’un hachoir qui va pas hésiter à débiter de la côte de Jeune au moindre pet de traviole.

    À ce propos, l’interprofessionnelle des bouchers rappelle que ces derniers offrent toujours 2 à 4 000 primo-emplois à 2 000 euros net par mois, soit de vrais jobs. Malheureusement, ils ne trouvent pas preneurs, comme dans le BTP. On voit même des commerçants faire tourner de vieux bouchers de semaine qui font de grasses piges le dimanche matin, jour de gigot ! On retombe là encore dans le dilemme symbolisé par la guerre Gérard Filoche/Sophie de Menthon : y en a un qui dit que les patrons sont tous des dégueulasses qui broutent sur le dos du pauv’ peuple, et y a la baronne qui réplique que les jeunes ils veulent pus rien foutre et que le système social « confortable » les encourage pas vraiment à se casser le fion dans une entreprise. Un peu comme les Bleus, trop payés, qui se foulent pas en équipe de France.

    En réalité, comme toujours, la situasse est plus complexe, moins binaire : il se trouve que dans notre beau pays de France, la formation est vraiment décalée par rapport à la réalité de l’entreprise. Et si, comme le disent les intellectuels d’Acrimed, l’université ne doit pas former les soldats du capitalisme mais des individus critiques, ben tout le monde sait bien que l’université française a du mal à former des cadres. Et que des étudiants en psycho et sociologie c’est bien, mais va trouver du taf avec les concepts creux à Bourdieu… C’est pourquoi les écoles privées se gavent, malgré des droits d’entrée en hausse, et des perspectives d’embauche floues à 50 % en grandes écoles (sauf pour les ingénieurs). Idem pour l’ANPE devenue Pôle Emploi : l’échec de cette branche est si total, que ce sont les entreprises d’interim qui ont raflé la mise. Échec dans la formation, échec dans le reclassement. Logique.

    Xavier Niel a beau être un des dirigeants de la troïka du Monde, et avoir engraissé sur le désossage de la téléphonie de service public, il sait qu’en matière d’emplois d’avenir, la France est à l’ouest. Et ce ne sont pas des jobs bouche-trou à ramasser les feuilles mortes devant la mairie qui changeront quoi que ce soit. Alors ? Alors on fait quoi ? Eh ben abaissement total des charges pour les toutes petites entreprises, qui ont besoin d’embaucher un jeune (deux c’est déjà beaucoup). Ça concerne les entreprises familiales, les artisans, les commerçants, et ça fait du monde. Celles qui peuvent se le permettre sont hors du coup. Faut aider les pauvres, nom de Dieu ! Pas les riches, comme c’est trop le cas chez nous ! Ce sont les boîtes géantes de plus de 5 000 employés qui se gavent, avec leur panoplie de défiscalisation et leur chantage à l’emploi, sans compter leur appétit subventionnel ! Les dinosaures bouffent tout et ce sont les petits qui morflent.

    99 % de nos entreprises sont des PME (définition : moins de 250 employés), et 80 % des TPE de moins de 10 salariés. C’est dans ces petites structures qu’est l’embauche potentielle, « la » embauche devrait-on dire, mais aussi là qu’est la retenue à cause de charges trop lourdes ! Là que le stagiaire peut être transformé en CDI, ou que l’impact d’un nouvel emploi sur l’augmentation du CA et donc la rentabilité est calculable ! La micro-entreprise c’est la brique de base, la cellule créative de l’économie, où la hiérarchie ne pèse pas trop (à moins que le patron soit vraiment un SS, mais c’est rare, en général c’est plutôt un travailleur forcé de l’Est), où les rapports sont encore humains, avec RTL en fond sonore, où l’on est dans le face-à-face, l’horizontalité comme disent nos experts, là où les conflits se règlent en gueulant un peu, et en évitant DRH et procédures complexes de droit du travail.

    Non pas que le DDT soit une contrainte horrible, mais dans les petites unités de production, c’est l’énergie, le système D, l’intelligence, la vitesse de décision, l’humanisme à l’échelle… humaine, qui doivent courir comme une rivière, débarrassée des blocs de roche que sont les pesanteurs administratives. Au-delà, quand on dépasse les 20, 30 et encore plus les 50 employés, c’est une autre affaire. Laissons les micro-boîtes absorber les talents non-conformes, les profils originaux, les énergies brutes. Sinon la France ira vers un scénario à l’Algérie, où une caste mafieuse s’approprie toutes les richesses, au détriment d’un peuple dont la jeunesse ne voit plus d’avenir chez elle.

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Casse-toi-contrat-de-generation-perdue-20894.html

  • Les Français réprouvent très majoritairement le droit du sol

    Le dernier sondage effectué par l’institut Bva et publié par le journal « Le Parisien » le samedi 26 octobre nous indique les mues psychologiques que connaissent les Français quant au fait immigration.
    Il semble au vu des résultats obtenus que le temps de l’apologie du fait migratoire soit désormais obsolète. Bien évidemment, si l’électorat de droite est bien plus chatouilleux sur le sujet que celui de gauche, il n’en reste pas moins que ce dernier a considérablement évolué durant les trente dernières années. L’époque de l’apologie benoite de l’immigration au sein de l’électorat de gauche qui avait cours lorsqu’au milieu des années 80 sos racisme distillait sa néfaste propagande n’est plus. L’électeur de gauche, face aux faits, a maintenant commencé à infléchir sa trajectoire pour converger progressivement vers les prises de position du Front National. Il faut bien avouer qu’il est bien bien difficile pour un électeur de gauche viscéralement républicain et laïc d’accepter qu’aujourd’hui, au nom du droit à la différence, mosquées soient construites avec de l’argent républicain sur une terre qui, de plus, n’a aucune tradition musulmane. Quelque part aussi, l’électeur de gauche qui met toujours en exergue la notion de tolérance, se rend aujourd’hui bien compte que cette dernière n’est pas toujours solution à tout et que dans bien des cas, c’est la menace voire la sanction qui s’avère efficace.
    Ils sont donc 72%, le cap de 7 sur 10 est donc franchi, les Français qui veulent maintenant une réforme du droit du sol. Et il faut bien reconnaitre que le lieu où l’on nait, n’est pas toujours représentatif de ce que nous sommes. Sans un choix volontaire, à la fois intellectuel et affectif, la naissance « quelque part », ne signifie absolument rien. Et à mon avis il est ridicule de préférer pour un enfant le droit du sol à la nationalité des parents : ce n’est pas parce qu’on est né dans un hôpital ou une clinique localisés sur le territoire français de parents étrangers que l’on a vocation à être naturellement français. Bien au contraire, la nationalité des parents devrait primer et par voie de conséquence être naturellement transmise aux enfants.
    Quant au fait que Jean François Copé ait proposé de déposer un projet de loi sur le sujet, ils sont 76% les Français à y voir une manoeuvre politicienne…

    Gilles Druant http://www.voxnr.com/cc/politique/EFlklyVukplVBouEKC.shtml

  • Bientôt, le Café d’Actualité d’Aix

    Le prochain café d’actualité d’Aix-en-Provence se tiendra le mardi 5 novembre (de 18h45 à 20h30 au Café « Le Festival 1 Cours Mirabeau).

    Le thème convient très bien à un moment où notre pays ne se sent plus gouverné :

    "ETAT. NATION. La crise des institutions".

    Par Hilaire de CRÉMIERS Directeur de « Politique Magazine » et de la Nouvelle Revue Universelle.

    Renseignements : 06-16-69-74-85