Quel pays surprenant la France ! Si la peine de mort est abolie dans notre pays, il n'en est pas de même du ridicule. La Gauche, les associations et les médias s'en sont donnés à coeur joie pour se payer la tête des Français, et tout cela pour quoi ? Pour apprendre ni plus ni moins que la justice avait bien fait son travail en se basant sur une vérité bien dérangeante pour la Morale à la française.
Inutile de revenir sur ce feuilleton pitoyable dans lequel tout le monde a manipulé tout le monde, à commencer par la malhonnêteté des médias qui n'est plus à démontrer et qui rappelle étrangement l'affaire Méric que j'avais déjà dénoncée sur mon blog, pour m'attarder plus sérieusement sur le rôle de la Gauche dont la situation actuelle rappellerait à s'y méprendre le célèbre tableau de Géricault "Le Radeau de la Méduse".
Si la police a manqué de discernement dans cette affaire, comme on nous le ressasse tant, il en est beaucoup d'autres qui devraient se sentir visés. Quant à l'école qui doit, selon la formule en vogue, servir de sanctuaire pour sauver les apparences d'une morale bien défaillante, il serait temps de l'étendre à bien d'autres domaines. Car si sa modeste mission était au moins de faire en sorte d'éviter de fabriquer des illettrés et des chômeurs, je me contenterais bien volontiers de ce vocable.
Mais revenons à la Gauche. Tous se sont battus pour que François Hollande accède au poste suprême. Cette majorité présidentielle, qui devrait soutenir le président de la République pour ne former qu'un seul bloc autour de sa personne, ressemble davantage à une mare aux canards qu'à une sorte de "FRONT REPUBLICAIN", terme à la mode. C'est pourquoi, si certains ne sont plus d'accord avec ses décisions, il leur reste une alternative : DEMISSIONNER. Mais peut-être que le goût du pouvoir passe-t-il au-dessus de certaines convictions politiques !
Pour être plus précis dans mes propos, on pourra relever quelques exemples. Ainsi, M. Mélenchon qui se permet d'exiger, à quel titre je vous le demande, la démission de M. Valls, lui qui fut incapable de battre le FN, alors que, en son temps, même le roi disait "Nous voulons". J'observe par ailleurs que ce monsieur est beaucoup plus à l'aise sur les plateaux télévisés, où il fait un malheur en dénigrant régulièrement François Hollande, que de réussir à renvoyer dans ses foyers Mme Le Pen au nom des principes républicains. Et que dire de M. Harlem Désir qui s'oppose aux décisions du chef de l'Etat. Son départ du PS ne serait pas une grande perte pour la France compte tenu de l'opinion que j'ai à son égard. Quant aux Verts qui s'accrochent désespérément au pouvoir comme des huîtres à leurs rochers après avoir obtenu, grâce aux magouilles législatives, pardon, grâce à un "accord" PS/EELV, un groupe à l'Assemblée Nationale et des postes au gouvernement, leur reconnaissance envers le PS fait peine à voir. Je n'oublierai pas non plus le Parti communiste dont sa préoccupation première est de sauvegarder le peu qui lui reste en s'alliant à la majorité tout en la critiquant vivement. ET LES FRANCAIS DANS TOUT CELA ?
Alors, Mesdames et Messieurs de la Gauche et de l'Extrême gauche qui prétendez tous représenter les plus modestes et la classe ouvrière, utilisez donc vos cordes vocales à bon escient pour faire des vocalises en faveur des millions de chômeurs, retraités et travailleurs pauvres, sans-abris et mal logés qui aimeraient bien participer à ce vaste mouvement de générosité avant que le FN ne vous arrache le peu de crédibilité qu'il vous reste encore. Car le temps presse.
P.S.http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/leonarda-et-le-radeau-de-la-meduse-142885
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Antigones - Dansez devant les banques !
http://www.youtube.com/watch?v=NvI3RGSfrOY
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Personnalisez les tracts de la Marche pour la vie
La Marche pour la vie se déroulera à Paris le 19 janvier 2014.
En province, vous pouvez désormais personnaliser les tracts et les faire imprimer vous-même. Un graphiste se chargera d'ajouter au tract un encart mentionnant le référent local, les horaires des cars et autres informations que vous estimerez nécessaires.
Pour cela, contactez : communication@enmarchepourlavie.fr
http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/ -
L'armée syrienne a libéré les chrétiens assiégés à Sadad
L’Archidiocèse syro-orthodoxe de Homs et Hama, en Syrie, avait lancé un appel au secours aux institutions internationales au nom des chrétiens de Sadad et Hofar, assiégés par des rebelles et des djihadistes. L'armée syrienne a libéré le premier village, qu'elle a trouvé dévasté :
"Les 1 500 syriens : hommes, femmes et enfants, qui étaient encerclés dans le village de Sadad, situé à 70 km à l’est de la ville de Homs, sont désormais libres. L'armée a repris lundi le contrôle de ce village chrétien après plusieurs jours d'âpres combats contre des rebelles et des jihadistes.
En revanche, on est toujours sans nouvelles des dizaines de civils chrétiens assiégés dans le village voisin d’Hofar.
Le prêtre syrien Ziad Hilal s’est rendu ce mardi matin à Sadad, il décrit un village dévasté et des familles traumatisées. « J’ai vu quelques voitures pleines d’enfants, d’hommes et de femmes qui ont vécu ces jours terribles et qui donc ont préféré sortir quelques jours pour rejoindre Homs ou d’autres lieux, et après je ne sais pas s’ils vont revenir ou non ». Le père Ziad, qui était accompagné d’un autre prêtre syro-catholique, déclare avoir rencontré le prêtre du village « jusqu’à hier, ils ont enterré 29 chrétiens du village et il en reste deux d’après lui ».
De nombreux bâtiments ont été détruits ou endommagés, a pu constater le père Ziad Hilal, notamment l’école principale du village et d’autres bâtiments officiels et les quatre églises du village- trois syro-orthodoxe et une syro-catholique - ont été endommagées. « Ils les ont utilisées comme logement et il y avaient des matelas et des couvertures pour les fanatiques, les voyous qui sont venus au village.»
« Ils ont aussi écrit partout, sur les murs des églises, des slogans et ont cassé le Saint-Sacrement dans les quatre autels des églises. » Le père Ziad Hilal indique par ailleurs que ce sont pour l’instant « les Églises qui organisent l’aide humanitaire » en contactant les organisations pour aider les habitants de Sadad."
Louise Tudy -
Un Nobel d’économie pour avoir créé une crise ?
Par Michel Santi
Le Nobel d’économie vient d’être décerné à Eugène Fama, né en 1939, un des pères du monétarisme et de l’idéologie néo-libérale. N’est-ce pas lui qui affirmait péremptoirement « que l’hypothèse des marchés efficients est une affirmation simple qui dit que les prix des titres et des actifs reflètent toutes les informations connues » ?
C’est en effet suite aux travaux d’économistes comme Fama, comme Milton Friedman (1912-2006) – lui aussi Nobel en 1976 -, et comme Burton Malkiel, né en 1932, que les marchés financiers subirent dès le début des années 1980 une authentique transfiguration.
Avec la participation active des plus hauts responsables politiques de l’époque comme Margaret Thatcher et comme Ronald Reagan qui devait même affirmer dans son discours d’investiture, le 20 janvier 1981 : « l’État n’est pas la solution à notre problème, l’État est notre problème » !
Dès cette période, le conservatisme économique et la régression sociale devaient régner en maîtres absolus. Le vide laissé par l’État fut tout naturellement comblé par le développement hyperbolique d’un secteur financier dès lors qualifié d’ »efficient », voire de « parfait ». Cette finance était en effet appelée à rendre tous les services à l’économie. Les marchés seraient une sorte de juge de paix qui remettrait de l’ordre dans les finances des entreprises et des ménages en imprimant tous les pans de l’économie de sa bienveillante efficience. Les adorateurs du marché financier étaient même persuadés que ses prix étaient la résultante d’un équilibre rationnel, et que l’emploi n’était en fait qu’une variable au service de l’optimisation des valorisations boursières. C’est en effet Burton Malkiel – qui, lui, n’est pas encore Nobel ! – qui assurait que « la vraie valeur des marchés triomphera en finalité car la bourse est un mécanisme de précision sur le long terme ».
La dérégulation de nos économies et de la finance nous vient donc évidemment en droite ligne de cette hypothèse du marché efficient. Plus besoin de réglementation ni de garde-fous si le marché est efficient, donc optimal. Inutile de brider une bête qui se régule elle-même par le prix, qui élimine les plus faibles – c’est-à-dire ceux qui ont pris les mauvaises décisions – et qui fait gagner les plus forts.
C’est donc une authentique « sélection naturelle » qui s’opère par des marchés financiers omniscients et infaillibles. Comme cette autorégulation déroule ses effets bénéfiques sur l’économie, la tâche de l’État doit donc se réduire à sa plus simple expression. Hélas, ce rétrécissement du champ d’action de l’État – préalable incontournable à la dérégulation de la finance-, accouche depuis trente ans de crises bancaires et boursières à répétition. Ce laissez-faire ayant essaimé depuis le monde anglo-saxon jusqu’à l’Europe continentale pour ensuite toucher l’Amérique latine et l’Asie, c’est l’ensemble de la planète qui a progressivement été infectée par des bulles spéculatives dont l’implosion fait d’immenses ravages financiers, économiques et bien-sûr humains.
Aujourd’hui, c’est l’ensemble du spectre qui se retrouve contaminé par la financiarisation : l’énergie, l’immobilier, les denrées alimentaires, mais également l’éducation, voire la santé dans certains pays. Toutes les facettes de l’activité économique se retrouvent ainsi enchevêtrées dans une toile complexe tissée par la financiarisation. Voilà par exemple Goldman Sachs qui a investi il y a quelques mois 10 millions de dollars dans les prisons dans l’État de New York, avec les perspectives suivantes : récupérer sa mise si la récidive baisse de 10 %, la doubler si ce taux s’améliore, ou perdre la moitié de sa mise si la criminalité ne s’améliorait pas à New York ! Nos sociétés ont atteint aujourd’hui un tel degré de décadence qu’elles en viennent à déléguer au secteur financier de telles responsabilités, et leurs devoirs les plus élémentaires vis-à-vis de citoyens dans la détresse. Ces « obligations sociales », ou « social impact bonds », démontrent bien que l’obligation morale de la collectivité cède désormais la place aux institutions financières qui lèvent des fonds pour générer des profits, tout en se substituant à l’État.
Dans ce meilleur des mondes où le marché est censé être efficient, les malversations et les escroqueries sont réputées impossibles ! En effet, comme les marchés ne peuvent être efficients en présence de fraude, les actes malhonnêtes ne peuvent tout bonnement plus exister… précisément du fait de l’efficience des marchés ! Pourtant, qui sait que, aujourd’hui en 2013, – en pleine crise européenne et plus de six ans après les subprimes ! -, la nouvelle maxime de Wall Street et de la City est : « I’ll Be Gone, You’ll Be Gone”, soit en français : « je ne serai plus là, vous ne serez plus là » ? Qui signifie clairement que les cataclysmes de demain – inévitables comme conséquence des comportements d’aujourd’hui – ne sont pas le problème des financiers qui ne seront plus ici…et que d’autres devront gérer les problèmes.
En réalité, les abus de la finance sont passés dans nos mœurs. Et en fait, les banquiers et les financiers honnêtes ne sont plus de taille à entrer en compétition avec leurs collègues fraudeurs. C’est simple : une banque qui ne chercherait pas à masquer des pertes, ou à vendre des actifs pourris, ou à blanchir de l’argent, ou à influencer le cours d’un produit dérivé… ne serait plus compétitive et serait vouée à terme à faire faillite, ou à sévèrement décrocher en bourse. Dans la nature, la sélection darwinienne nous apprend que les plus forts survivent aux plus faibles. Dans l’univers de la finance, ce sont les malhonnêtes qui restent, voire qui prospèrent, tandis que sont damnés ceux qui se conforment aux règles du jeu.
Ce rouleau compresseur des escroqueries et des malversations porte un nom, la dynamique de « Gresham », qui fut décrite par George Akerlof, né en 1940 et Nobel d’économie 2001 : « Les transactions malhonnêtes tendent à faire disparaître du marché les transactions honnêtes. Voilà pourquoi le coût lié à la malhonnêteté est supérieur au montant de la tricherie ». Cette dynamique de Gresham – devenue aujourd’hui une dominante dans les marchés financiers – a donc pour conséquence une volatilisation de l’éthique au profit de la fraude, qui devient dès lors endémique. Ceux qui respectent la loi et la morale sont donc appelés à disparaître alors que leurs rivaux peu scrupuleux se maintiennent grâce à des artifices et à des manipulations qui compriment leurs coûts, ou qui gonflent leurs bénéfices. En d’autres termes, aujourd’hui, il devient « trop cher » d’être honnête !
Aujourd’hui, et alors même que le comité Nobel vient de distinguer un personnage dont les travaux ont précisément consisté à sacraliser les marchés, nous devons collectivement prendre conscience que ceux-ci ne créent nulle valeur, qu’ils doivent être subordonnés et placés fermement sous la tutelle de l’économie productive. L’éthique doit faire son retour au sein de la banque et de la finance, car cette crise est d’abord une crise morale ! Le préalable étant de tenter de répondre à la question du Nobel d’économie de 1998, Amartya Sen, né en 1933 : “Comment est-il possible qu’une activité aussi utile, comme la finance, soit devenue si immorale » ?
GestionSuisse.com
http://fortune.fdesouche.com/330647-un-nobel-deconomie-pour-avoir-cree-une-crise#more-330647
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« EuroGendFor » – l’armée privée de l’UE, prête au départ pour la Grèce
Il y a des articles après lecture desquels le lecteur se dit : « Ce n’est pas possible, je m’informe régulièrement et je pense être au courant des actualités la plupart du temps, pourquoi je ne sais rien de cela ? » Le présent article est un tel article. Ceux qui pensent qu’il s’agit dans le contexte d’Euro-Gend-For d’un terme lié à la notion anglaise « gender » – définition artificielle et très à la mode du « genre », du « sexe social » – se trompent.
Le nom est un morceau de magnificence issu du pouvoir d’innovation intellectuelle des Français : au lieu d’une troupe de l’UE de malfrats violents à la Rambo, ou des Bodyguards à la paie de Goldman-Sachs selon le modèle Blackwater, est née une armée privée dénommée « Force de gendarmerie européenne » (FGE). Les Allemands du camp d’Angela Merkel pourraient ainsi détourner sur les Français le « mécontentement » que l’Europe de l’euro, prétendument si amoureuse de la liberté, déclenche dans les pays où elle intervient. Mais cette mascarade se terminera au plus tard à l’arrivée en Grèce.
Cela fermente en Espagne, les protestations publiques augmentent de jour en jour. Tandis que les Allemands recommandent aux Méditerranéens de se lever plus tôt, de prendre moins de vacances et de travailler plus, la colère du peuple grec se décharge dans les rues du pays. Cela fermente et bouillonne partout, les hommes craignent des situations semblables à des guerres civiles déclenchées par la crise dans toute l’Europe. On s’en rend compte au bureau central de l’Union européenne, et depuis longtemps, l’on a pris des mesures correspondantes.
On prépare maintenant pour la première fois l’engagement de l’armée privée de l’UE qui s’apprête à partir pour la Grèce. A peine un Européen connaît cette unité secrète qui répond au nom d’« EuroGendFor ». Le quartier général de cette unité d’intervention spéciale de 3000 hommes se trouve à Vicence en Italie. L’ancienne ministre française de la Défense Alliot-Marie a initié la fondation de cette troupe, après des troubles de plus en plus fréquents sous formes de batailles de rue et de pillages suscités par des adolescents musulmans immigrés en France. « EuroGendFor » est à la fois police, police judiciaire, armée et services secrets. Les compétences de cette unité sont pratiquement illimitées. Elle doit, en coopération étroite avec les militaires européens, garantir la « sécurité en territoires de crise européens ». Sa tâche consiste surtout à réprimer des révoltes. De plus en plus d’Etats membres de l’UE adhèrent à « EuroGendFor ».
La suite sur Comité Valmy
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article2445 -
Droit du sol, droit du sang ? par Louis-Joseph Delanglade
Il a peut-être la fibre littéraire mais historique pas du tout : ce samedi 26, dans sa revue de presse de 8h30 sur France Inter, M. Levaï oppose au droit du sang « notre bon vieux droit du sol révolutionnaire et républicain ». Faux, bien entendu. Qu’on le date de 1515 (arrêt du Parlement de Paris) ou même de 1315 (édit de Louis X le Hutin), le jus soli existe en droit français, sous l’Ancien Régime – même si la notion de nationalité est postérieure. Le Code civil l’abolit au profit du jus sanguinis en 1804 et il faudra attendre 1889 pour que se manifeste la prétendue « générosité » d’une République surtout soucieuse de se pourvoir en soldats. Cela dit, le droit du sol est effectivement aujourd’hui un des grands marqueurs de la gauche idéologique, qui y voit le meilleur moyen de subvertir à terme la nation française.
Ne pas confondre droit du sol et naturalisation. M. Ory, historien et universitaire, choisit de proposer à notre admiration et à notre reconnaissance, dans son « Dictionnaire des étrangers qui ont fait la France », 1112 figures, toutes remarquables. Il précise « que nous sommes depuis deux siècles une vieille terre d’immigration et que toute cette immigration a réellement enrichi la France ». On peut contester la première proposition : la France, au sens que donne M. Ory à ce mot, est une terre d’immigration depuis toujours et nombre d’étrangers de qualité sont venus l’enrichir au cours des siècles précédant la Révolution. Quant à la seconde proposition, on peut se demander si ces étrangers, devenus français par choix, n’ont pas au fond restitué à leur nouvelle « patrie », en devenant ce qu’ils sont devenus, ce qu’ils avaient d’abord reçu d’elle.
On comprend bien que les 1112 de M. Ory n’ont rien à voir avec ces centaines de milliers, ces millions de « nouveaux » Français ou en attente de l’être. Quand l’immigration devient invasion, le problème est d’abord quantitatif : à (faire) croire coûte que coûte qu’un pays de cinquante millions d’habitants peut digérer un apport de quinze millions de personnes en trente ans, c’est le pays lui-même que l’on met en danger de mort. D’autant que ces « étrangers » sont, dans leur majorité, inintégrables et inassimilables, en raison de leur appartenance à une (des) communautés ethno-culturelle(s) bien trop éloignées de nous, appartenance que trop peu remettent en cause, les moyens modernes de communication leur permettant de conserver le contact avec leurs pays d’origine, lesquels, du coup, restent leurs vrais pays et celui de leurs enfants nés en France et bénéficiant du droit du sol. Immigration, naturalisation, droit du sol : la boucle est bouclée.
Sans doute est-il encore possible de contrer le « grand remplacement » dénoncé par M. Camus. S’impose évidemment le réaménagement des modalités d’application du droit du sol (pour tous, pas seulement pour les enfants de clandestins, comme le réclame le très politicien M. Copé). Mais cela ne suffirait pas. Il faudra aussi viser le tarissement, à titre conservatoire, de toute immigration de masse, régulière ou clandestine. Il faudra, enfin, procéder à un examen critique des apports démographiques « extérieurs » de la période post-coloniale.
http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2013/10/27/droit-du-sol-droit-du-sang-par-louis-joseph-delanglade-52067.html -
De 900 à 2300 mosquées en France
Samedi 26 octobre, « On n’est pas couché », France 2 (via Minute)
Alain Finkielkraut déclare :
« En 1983, il y avait 900 lieux de culte musulman en France. Aujourd’hui, il y en a 2300. En Seine-Saint-Denis, il y a aujourd’hui 145 lieux de culte musulman contre 117 lieux de culte catholique. Pour un pays islamophobe, la performance est intéressante. Pendant ce temps-là, dans tous les pays de l’arc arabo-musulman, les chrétiens sont contraints à fuir et les églises sont attaquées ou détruites! »
Michel Janva -
Alain Finkielkraut fait peur au parti remplaciste au pouvoir !
Jean Birnbaum, dans Le Monde, accuse Alain Finkielkraut d’avoir été « contaminé » par votre pensée… Le philosophe va-t-il rejoindre le cercle des « excommuniés » ?
J’espère bien que non. Il est difficile d’excommunier un homme qui a des centaines de milliers de lecteurs. Ce serait les excommunier eux aussi. Ce serait aussi ridicule que de continuer à appeler d’extrême droite un parti qui a pour lui vingt, trente ou quarante pour cent des électeurs. Finkielkraut, avec son intelligence, son courage, son talent, ses origines (et je ne pense pas seulement à son origine culturelle mais à son origine idéologique aussi bien, à son itinéraire), est merveilleusement précieux pour les patriotes parce qu’avec lui les remplacistes, en face, peuvent difficilement faire leur coup habituel du ventre encore fécond et des heures les plus sombres. Les Français se disent à juste titre que si un homme comme lui voit ce qu’il voit et dit ce qu’il dit, c’est qu’il doit bien y avoir quelque chose à voir et à dire, malgré ce qu’affirment quotidiennement Le Monde, France 2, France Culture, Le Nouvel Observateur et les neuf dixièmes des organes de presse, qui estiment, en accord avec la sociologie de cour, qu’il ne se passe rien, que le Grand Remplacement est un pur fantasme, né de l’imagination malade de ce pauvre Camus, le mauvais Camus.
LIRE LA SUITE ICI http://www.bvoltaire.fr/renaudcamus/alain-finkielkraut-fait-peur-au-parti-remplaciste-au-pouvoir,39790
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Affaire Leonarda : quand la NSA vient au secours de François Hollande
Le journal « Le Monde » ne peut rien refuser à l’Elysée.
Allons droit au but : la « découverte », lundi 21 octobre 2013, de l’espionnage de la France – ses entreprises et ses citoyens – par la National Security Agency américaine est tout sauf due au hasard. Elle arrive, bien au contraire, fort à propos pour tenter de faire oublier la calamiteuse affaire Leonarda. Comment un modeste journaliste, votre serviteur, peut-il affirmer de manière aussi péremptoire que l’affaire de la NSA espionnant la France arrive à point nommé pour tenter de faire oublier le désastre Leonarda ?
D’abord, la connaissance de mon métier : le lundi est dans toutes les rédactions de quotidiens un « jour à scoops » destinés à relancer les ventes après la pause du week-end. La nouvelle de la NSA espionnant la France tombait donc à point nommé pour Le Monde. On peut raisonnablement penser que « l’info » était entre les mains du quotidien depuis quelques jours, et qu’il a été décidé de la sortir du marbre (le frigo des journalistes) ce lundi autant pour des raisons commerciales que pour des raisons politiques.
Ensuite, parce qu’il est de notoriété publique que les relations que le Château (l’Elysée) entretient avec le quotidien Le Monde (et ses actionnaires de référence, Matthieu Pigasse et Pierre Bergé) font que le quotidien du soir n’a pas grand-chose à refuser au pouvoir en place, en particulier quand celui-ci est du même bord. Renforcer le scoop (qui n’en est pas un, comme démontré plus bas) en faisant un peu d’agitation (Fabius convoquant l’ambassadeur américain, Ayrault feignant l’indignation), tout cela fleure bon l’indignation d’opérette.
Espionnage par la NSA : une affaire vieille de… quinze ans
Enfin et surtout, parce que ce que l’on feint de découvrir depuis lundi midi en poussant des cris d’orfraie est tout simplement parfaitement connu depuis des années. Il suffit, pour s’en convaincre, de taper le seul mot « Echelon » dans Google. En quatrième position sort un article de Philippe Rivière, paru dans Le Monde diplomatique en… 1999, et expliquant par le menu le fonctionnement du système d’écoutes mis en place par les Etats-Unis en s’appuyant sur ses partenaires (dont la Grande-Bretagne, l’Australie et l’Allemagne).
Que dit Rivière en 1999 ? Il cite Steve Wright, chercheur à la Fondation Omega, une organisation britannique de défense des droits humains, qui explique dans un rapport remis au Parlement européen en… janvier 1998 : « Echelon est principalement dirigé contre des cibles non militaires : gouvernements, organisations et entreprises dans virtuellement tous les pays. (…) Bien que beaucoup d’informations [NDLR : recueillies par le Système] concernent de potentiels terroristes, il s’y produit beaucoup d’intelligence économique, notamment une surveillance intensive de tous les pays participant aux négociations du GATT [NDLR : l'ancêtre de l'OMC, l'Organisation mondiale du commerce]. »
Les États-Unis écoutent la France depuis des années sans en être réellement empêchés
On sait donc depuis quinze ans que les Américains écoutent l’Europe dans les grandes largeurs, et en particulier la France. La différence avec d’autres pays, comme la Grande-Bretagne ou même l’Allemagne, c’est que, ces deux pays participant peu ou prou au programme d’écoutes Echelon et à ses successeurs, les centrales d’espionnage américaines, dont la NSA, partagent une partie des données avec eux. Y compris celles sur… la France, ses entreprises, ses négociations, ses contrats.
Aussi, le bluff de Laurent Fabius, convoquant sine die l’ambassadeur des Etats-Unis, de Jean-Marc Ayrault, en déplacement à l’étranger, estimant que de tels écoutes « d’un pays ami, d’un allié, sont inacceptables », en dit long sur le désarroi de l’exécutif face à la calamiteuse affaire Leonarda. Tous les moyens sont bons pour tenter d’allumer un contre-feu, y compris de se couvrir de ridicule aux yeux de ceux qui savent.
Les malheurs d’Alcatel-Lucent ne sont pas étrangers à ces affaires d’espionnage
Mais la méthode est efficace : lundi soir, au JT de TF1 et de France 2, l’espionnage est bon premier sujet. Forcément, un épisode « inédit » de James Bond en ouverture du Journal télévisé, sans en payer le prix, difficile de résister pour une rédaction correctement dirigée. Résultat : Leonarda, histoire qui est aussi en train de s’étouffer après plusieurs jours de rebondissements, a terminé en troisième titre.
Mais la ficelle est grosse. Normalement, dans les prochains jours, quotidiens et newsmagazines publieront des enquêtes expliquant que tout le monde savait, que le désarroi dans lequel Alcatel-Lucent est plongé depuis plusieurs années – il est des industriels plus dociles que d’autres – n’est pas étranger à tout cela, que les Chinois ne sont pas en reste… ou pas.
Une chose est sûre : le jour où un gouvernement s’attaquera au cœur de ce problème d’espionnage industriel et politique, on n’en entendra normalement pas parler. Si c’est le cas, c’est que la contre-offensive aura échoué.
Jean-Baptiste Giraud, Rédacteur en chef d’economiematin.fr, 21/10/2013
http://www.polemia.com/affaire-leonarda-quand-la-nsa-vient-au-secours-de-francois-hollande/