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La loi Taubira n'est pas entrée dans les moeurs : elle divise toujours
Selon un sondage BVA, pour «Le Parisien»-«Aujourd'hui en France» et itélé, les Français restent très partagés sur la loi Taubira. Huit mois après son adoption définitive, loin d’être entrée dans les mœurs, cette loi inique continue de partager très nettement les Français.
48 % des Français y sont plutôt favorables tandis que 50 % sont plutôt opposés.
Voilà une raison supplémentaire d'exiger l'abrogation de cette loi.
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Dossier pauvreté: trois articles du journal "Le Monde"
I
Plus d'un million de bénéficiaires des Restos du cœur
Deux semaines après le lancement de la 29e campagne hivernale, le million de bénéficiaires de l'aide des Restos du cœur a été franchi, a indiqué jeudi 19 décembre le président de l'association, Olivier Berthe, précisant qu'une « hausse de 5 % du nombre de bénéficiaires par rapport à la fin de la campagne 2012-2013 » a été observée.
Un chiffre auquel s'attendait l'association, créée par Coluche en 1985. Après 965 000 personnes aidées et 130 millions de repas servis lors de l'hiver 2012-2013, elle avait déjà, le 25 novembre, la « quasi-certitude » que le seuil symbolique du million de bénéficiaires serait atteint. « Ce que nous craignions l'an dernier se produit », a déploré M. Berthe.
Pour faire face à la hausse de personnes demandeuses, les Restos du cœur ont obtenu du ministre de l'agriculture, Stéphane Le Foll, l'assurance pour « la fin de l'année » d'une exonération fiscale pour les dons du secteur agricole.
« BESOIN D'ENCORE PLUS D'ARGENT »
Les bénéficiaires « sont essentiellement des personnes seules, des jeunes ou des retraités », venus « s'inscrire dès le lancement de la campagne », explique M. Berthe, qui s'appuie sur le témoignage des bénévoles de l'association.
Si Les Restos du cœur ont « assez d'approvisionnements pour démarrer la campagne », ils comptent toutefois « beaucoup sur la générosité des gens » pour tenir jusqu'en mars. « D'année en année, les Restos du cœur ont besoin d'encore plus d'argent. »
A cela s'ajoute le « besoin de nouveaux bénévoles pour accueillir ces nouveaux bénéficiaires ». L'association s'appuie actuellement sur 66 000 bénévoles présents dans quelque 2 000 centres où sont distribués conserves, pâtes, yaourts et autres denrées.II
Six millions d’adultes victimes d’"insécurité alimentaire
C'est la France des frigos vides. Celle des produits discount et des petits paniers, celle aussi qui peine à frapper aux portes des associations caritatives pour se faire aider. Alors que s'ouvre lundi 25 novembre la 29e campagne des Restos du cœur, qui risque cette année d'atteindre le chiffre record de 1 million de personnes accueillies, de plus en plus de familles vivent en « insécurité alimentaire ».
De ces ménages qui doivent faire des restrictions telles qu'ils n'ont plus accès en quantité mais surtout en qualité aux aliments pour satisfaire leurs besoins nutritionnels et leurs préférences alimentaires, on sait peu de chose. En France, contrairement aux Etats-Unis, la notion est encore mal connue et souvent confondue avec l'absence ou l'insuffisance de sécurité des aliments. La tentation est aussi facile de restreindre cette population à celle des 3, 5 millions de bénéficiaires de l'aide alimentaire.
Pourtant, de l'avis de Nicole Darmon, directrice de recherche à l'Institut national de la recherche agronomique (INRA), qui a étudié les comportements alimentaires des personnes défavorisées, 12,2 % des adultes appartiendraient à un foyer en « situation d'insécurité alimentaire pour raisons financières », soit plus de 6 millions de personnes, un chiffre bien supérieur à la population qui a recours à l'aide alimentaire.
LES FEMMES OU LES PERSONNES SEULES SOUVENT VISÉES
« Ce phénomène, même s'il est trois fois plus fréquent parmi les ménages défavorisés, ne se résume pas à la pauvreté monétaire, explique Mme Darmon. On estime ainsi que 22 % des personnes qui vivent en dessous du seuil de pauvreté sont en situation d'insécurité alimentaire. Bien que plus faible, cette proportion atteint près de 8 % parmi les personnes vivant au-dessus de ce seuil. »
Plus jeunes que la moyenne de la population, plus souvent des femmes ou des personnes seules, les victimes de la précarité alimentaire sont aussi celles qui ont les déséquilibres nutritifs les plus importants. Elles consomment ainsi encore moins de fruits et de légumes que les plus pauvres mais aussi beaucoup plus de produits sucrés et de plats cuisinés, alors que les plus modestes se tournent plutôt vers les féculents raffinés (pâtes, riz, pain…).
« On peut être pauvre mais ne pas être dans une insatisfaction alimentaire, souligne Mme Darmon. L'assiette peut être remplie de féculents, mais le fait de faire de vrais repas, de se mettre à table, n'engendre pas la même frustration. En revanche, le “snacking”, les repas simplifiés, consommés dans un contexte d'isolement, entraînent une alimentation déstructurée, source d'insatisfaction et de carence. »
UNE POPULATION EN MARGE DE LA DISTRIBUTION ALIMENTAIRE
Par isolement, par manque d'information ou par pudeur… une grande part de cette population se tient souvent en marge de la distribution alimentaire. Ainsi Laurent Leroy, 50 ans, ouvrier au chômage depuis quatre ans à la suite d'un licenciement économique, a essayé pendant longtemps de « faire avec ». Au fur et à mesure de la baisse de ses indemnités chômage, la question de l'alimentation pour cet habitant de Montdidier (Somme) se résumait à une équation simple : « Manger ce que je pouvais m'acheter », en gros des conserves à bas prix, avalées sans plaisir, sur un coin de table. Et de temps en temps de la viande.
Il y a quelques mois, en fin de droits, « au fond du trou », avec 485 euros mensuels, il s'est finalement décidé à demander de l'aide à la Croix-Rouge, qui lui distribue deux fois par mois un colis de nourriture. Pour utiliser au mieux les 80 euros mensuels qu'il consacre à son alimentation, il suit aussi un atelier cuisine proposé par l'association caritative une fois par mois. « J'ai retrouvé le goût de la cuisine, des repas équilibrés, même si je dois tout calculer », explique Laurent Leroy qui, chaque matin, traque les rabais et promotions dans son supermarché et rêve de manger des huîtres, « une envie qui remonte à 2007, quand [il] travaillait encore ».
Au Secours populaire, c'est un peu indirectement que l'association caritative a touché du doigt l'existence de ces « invisibles », pour qui les repas ont un goût de plus en plus amer. « L'année dernière, raconte Jean-Louis Callens, secrétaire national chargé de l'aide alimentaire, nous avons constaté deux phénomènes inquiétants. Au niveau national, le nombre de personnes qui recevait des colis alimentaires avait augmenté de 13,2 %. Parallèlement, nous accusions une baisse de 8 % de nos donateurs fidèles, un socle fait d'ouvriers ou d'employés qui donnaient entre 50 et 100 euros par an. »
« L'ALIMENTATION EST DEVENUE UNE VARIABLE D'AJUSTEMENT »
L'association a alors mené une enquête pour comprendre les raisons de ce désengagement. « Une grande partie de ces contributeurs modestes était en but à des difficultés, à la suite d'une perte d'emploi ou d'une mise à la retraite. A notre grande surprise, nous avons découvert des situations très difficiles, avec des gens qui rognaient de plus en plus leur budget alimentation et qui ne voulaient pas se retrouver de l'autre côté de la barrière, en quelque sorte, et demander à bénéficier d'une aide alimentaire. » Pour le seul département du Nord-Pas-de-Calais, 1 600 anciens donateurs en difficulté ont finalement accepté un coup de pouce, après l'intervention de l'association caritative.
Pour Gaëtan Lassale, chargé de mission à l'Observatoire pauvreté-nutrition-alimentation (Opnalim), une initiative lancée il y a un an par la Fédération des banques alimentaires pour encourager la réflexion et les recherches sur les conséquences de la pauvreté sur la nutrition, « l'alimentation est devenue une variable d'ajustement dans le budget familial, à tel point que le thème de l'insécurité alimentaire autrefois apanage des pays pauvres du Sud, touche désormais les pays riches du Nord ». Un constat corroboré par l'enquête de l'Insee, parue en juillet, sur les comportements de consommation en 2011. A la question : « Si vos ressources actuelles augmentaient de 10 %, que feriez-vous en priorité avec cet argent ? », 16 % des ménages modestes ont répondu qu'ils consacreraient leur argent à l'alimentation contre 11 % en 2005.III
La pauvreté se durcit en France
La pauvreté s'est durci en France ces dix dernières années selon un rapport du Secours catholique.
L'intensité de la pauvreté est de plus en plus forte. C'est une des conclusions de l'étude annuelle du Secours catholique sur la pauvreté, qui se penche cette année sur l'évolution de celle-ci en dix ans. Le nombre de personnes sous le seuil de pauvreté – correspondant à 60 % du niveau de vie médian, soit 964 euros – a augmenté de près de 10 % en dix ans selon l'Insee, atteignant le chiffre de 8 millions. Les personnes en situation de très grande pauvreté, soit 40 % du niveau de vie médian, étaient un peu plus de 2 millions en France en 2009.
LES FAMILLES MONO-PARENTALES PLUS TOUCHÉES
Dans son étude, le Secours catholique se concentre sur les personnes pauvres ayant fréquenté leurs centres, qu'il considère comme "un échantillon représentatif des personnes en difficulté". "Le nombre de personnes en grande pauvreté (...) ne cesse de s'accroître, tout simplement parce qu'il y en a qui tombent dans la pauvreté et qu'il y en a très peu qui en sortent", a déclaré sur RTL François Soulage, le président de l'association.
Il constate notamment une augmentation du nombre de femmes accueillies. Cette évolution s'explique, selon eux, par le nombre croissant de familles monoparentales touchées par la pauvreté, dont les mères sont le plus souvent cheffes de famille, ainsi que par le difficile retour à l'emploi des femmes de 55 à 65 ans.
Les familles monoparentales ont représenté en 2011 30 % des familles rencontrées dans les centres, alors qu'elles ne sont que 9 % parmi les ménages français en général. La situation est confirmée par la situation des enfants accueillis, dont la moitié vivent au sein d'une famille mono-parentale.
DES DÉPENSES OBLIGATOIRES DE PLUS EN PLUS IMPORTANTES
La situation des familles étudiée par le Secours catholique montre une augmentation importante des dépenses incompressibles. Les loyers et les prix de l'énergie ont augmenté de manière plus importante que les revenus de ces personnes et que l'indexation des prestations sociales, leur faisant subir une inflation plus importante que pour le reste de la population. "Nous pensons qu'il faut impérativement augmenter les minimas sociaux. Les minimas sociaux, c'est le moyen pour des personnes de vivre décemment et d'avoir une chance de retrouver une situation normale et un emploi", a affirmé M. Soulage.
L'augmentation de ces dépenses a également augmenter les impayés constatés. En effet, 60 % des ménages déclarent au Secours catholique faire face à des impayés, concernant dans 40 % des cas le loyer, puis le gaz, l'électricité ou les combustibles. -
La culture du déchet
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Erdogan, tête de Turc ?
Les islamistes turcs, quelles que soient leurs sensibilités respectives, démontrent piteusement qu’ils sont aussi des hommes comme les autres.
Istamboul, c’est pas cool. Certes, les empires byzantin et ottoman n’étaient pas forcément connus pour leur rectitude morale, mais la corruption étant un travers universel, se riant des âges et des latitudes, le régime kémaliste n’était pas toujours propre non plus. Et le nôtre guère moins. Là, en Turquie, ça sent la grande lessive. Dix ministres débarqués d’un coup, d’un seul… Et pas des moindres, puisque ceux de l’Intérieur, de l’Économie et de l’Environnement font partie de la charrette.
Certains ne sont même pas directement coupables de malversations, sachant que ce sont leurs enfants qui ont été pris la main dans le pot de confiture, façon progéniture à la Fabius. En Turquie, ça suffit pour pousser le père à la démission ; ici, non…
Du coup, les manifestations se multiplient pour exiger que le Premier ministre, Recep Tayyip Erdoğan, prenne lui aussi la porte. Au fait, ces affaires de corruption, quelles sont-elles ? Principalement des trafics avec l’Iran consistant à contourner l’embargo international.
Et c’est là que Recep Tayyip Erdoğan aura trébuché. Depuis plus de dix ans, sa politique intérieure lui a assuré une popularité hors du commun. Armée remise au pas et croissance économique à deux chiffres. Certes, de nombreux journalistes mis en prison, surtout dans la foulée du fameux procès Ergenekon à l’occasion duquel, de 2007 à 2009, furent condamnés de nombreux parlementaires, intellectuels et généraux, accusés d’avoir comploté contre l’État turc au sein de ce que l’on peut tenir pour équivalent local des anciens réseaux Gladio en Italie. Soit une nébuleuse d’extrême droite, inféodée aux USA, et chargée par ces derniers de servir de « cinquième colonne » en cas d’affrontement avec la défunte URSS. Il est parfois des fantômes du passé qui ressurgissent.
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TVA, SMIC, prestations, timbre… ce qui change au 1er janvier 2014
Hausse de la TVA, revalorisation du SMIC, tabac et timbres plus chers, validité de la carte d’identité plus longue : tour d’horizon des principaux changements qui interviendront début janvier 2014.
Le taux normal de TVA passe au 1er janvier 2014 de 19,6% à 20%, le taux intermédiaire de 7% à 10% (hôtellerie, restauration, transports …). – AFPTVA : le taux normal passe de 19,6% à 20%, le taux intermédiaire de 7% à 10% (hôtellerie, restauration, transports …). Pas de changement pour le taux réduit (5,5%). Pour les tickets de cinéma, la TVA baissera de 7 à 5,5%, comme les livres et les spectacles vivants. Pour les centres équestres, elle augmente de 7 à 20% pour se conformer à la réglementation européenne.
RETRAITE : les pensions complémentaires du privé (Agirc et Arrco) seront versées chaque mois et non plus chaque trimestre. Les cotisations acquittées par les entreprises et les salariés, augmentent, ainsi que celles du régime général de base. Les majorations de pension des retraités ayant eu au moins trois enfants sont désormais soumises à l’impôt.
QUOTIENT FAMILIAL : le plafond de ce dispositif réduisant l’impôt des familles en fonction du nombre d’enfants et des revenus baisse de 2.000 à 1.500 euros par demi-part.
RSA : le revenu de solidarité active « socle » augmente de 1,3% à 499 euros pour une personne seule, 749 euros avec un enfant.
PRESTATIONS FAMILIALES : les plafonds d’attribution pour les prestations familiales (allocation rentrée scolaire, prestation d’accueil du jeune enfant…) augmentent de 1,9%.
FONCTIONNAIRES : abrogation de la journée de carence, non indemnisée en cas d’arrêt maladie. En outre, les fonctionnaires les moins bien payés (catégorie C, 47% des agents) bénéficient d’un coup de pouce (au 1er février) de 4,6 euros à quelque 46 euros mensuels.
TEMPS PARTIELS : la durée minimale des temps partiels passe à 24 heures hebdomadaires (pour les contrats en cours, les entreprises ont jusqu’au 1er janvier 2016 pour se conformer).
EMPLOI – UNION EUROPENNE : les Bulgares et Roumains sont désormais libres de venir travailler en France, au nom du principe de la libre circulation des travailleurs européens. Ces deux pays sont membres de l’UE depuis 2007.
TIMBRE : les plus courants vont coûter 3 centimes de plus. La lettre verte passe à 0,61 euro et la lettre prioritaire à 0,66 euro.
TABAC :à partir du 13 janvier et non du 6 comme prévu initialement , le paquet de cigarettes augmente de 20 centimes, portant le plus onéreux à 7 euros. Le tabac à rouler grimpe de 50 centimes.
BOISSONS ENERGISANTES : une taxe (1 euro par litre) entre en vigueur.
ÉNERGIE : Les factures d’électricité devraient augmenter d’environ 2%, en raison d’une hausse de la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), une taxe sur la facture d’électricité. En outre, les tarifs TTC de l’énergie vont répercuter les variations de TVA. Le gaz et l’électricité passent ainsi de 19,6 à 20%. Les abonnements restent au taux de 5,5%.
ENVIRONNEMENT : chacun pourra faire mesurer l’exposition aux ondes électromagnétiques dans les habitations et lieux publics. Il suffira d’en faire la demande à l’Agence nationale des fréquences.
TRANSPORTS EN COMMUN : les tarifs sont majorés de 3% en Ile-de-France. Deux exceptions : le ticket à l’unité reste à 1,70 euro et le pass mensuel Navigo des zones 1-5 est maintenu à 113,20 euros.
Pour en savoir plusPOLICE : policiers et gendarmes disposent d’un nouveau code de déontologie, qui préconise le vouvoiement, encadre les contrôles d’identité, la palpation des suspects, et prévoit que les forces de l’ordre portent sur leur uniforme un numéro permettant de les identifier.
CARTE D’IDENTITÉ : sa validité passe de 10 à 15 ans, sauf pour les mineurs.
JUSTICE : suppression du timbre fiscal à 35 euros. Depuis octobre 2011, il devait être acquitté par tout justiciable (sauf les éligibles à l’aide juridictionnelle) désirant saisir la justice pour un problème civil, commercial, prud’homal, social, rural ou la justice administrative.
JEUX : c’est désormais la chaîne privée TF1, et non plus France 2, qui retransmet les tirages du Loto (en direct) et d’Euro Millions (en différé).
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UN PEUPLE PEU CONNU : LES SARMATES
Un extraordinaire tumulus livre leurs secrets
Jean Pierinot
Ex: http://metamag.fr
Un tumulus Sarmate fouillé cet été dans les steppes de l'Oural, au sud de la Russie, a révélé un magnifique et rarissime trésor. Les objets trouvés dans le monticule devraient apporter de nombreuses informations sur une période peu connue de cette culture nomade qui a prospéré sur la steppe eurasienne au cours du 1er millénaire avant JC. L'étude archéologique de ce remarquable tombeau antique, appelé aussi kurgan, a été réalisée par l'expédition de l'Institut d'Archéologie (Académie Russe des Sciences), dirigé par le professeur Leonid T. Yablonsky.
Peuple établi du IVème s. avant J.-C. au IIIème s. après J.-C. dans la plaine qui borde au Nord la mer Noire, de part et d'autre du Don, nomades guerriers, excellents cavaliers, les Sarmates ont harcelé l'Empire romain en Dacie et tout au long du Danube. Ils ont été ensuite submergés à leur tour par les Goths, puis, au IVème s., par les Huns. Proches des Scythes, ils ont laissé des sépultures princières, les kourganes, qui ont livré de remarquables objets d'orfèvrerie, rehaussés de pierres de couleurs, témoignant d'un puissant style animalier.
L'absence de langue écrite.
Les peuples nomades n'avaient pas de langage écrite, aussi les scientifiques n'ont pu apprendre à connaitre leur culture et leurs traditions qu'à travers les données archéologiques. Les kurgans qui sont dispersés à travers les steppes contiennent beaucoup de reliques Scythes et Sarmates. Alors que les nomades avaient des échanges avec la perse achéménide et les civilisations grecques, ils ont su préserver leur propre culture. Cette année, les archéologues ont fouillé la partie orientale du monticule 1 du Kurgan à Filippovka dans la région d'Orenbourg. Cette partie faisait environ 5 m de haut et 50 m de long; elle avait été laissée inexplorée par l'expédition précédente, il y a plus de 20 ans.
L'objectif était de terminer l'étude de ce monument extraordinaire, entré dans les annales de la culture mondiale avec la découverte de 26 statuettes de cerfs "en or". Un autre défi majeur pour les archéologues était d'assurer la préservation de ce patrimoine culturel unique qui fait face à un grand nombre de menaces imminentes, avec le vol comme problème majeur. Un passage souterrain près de l'entrée a été la première zone explorée cette saison. Un énorme chaudron de bronze d'un diamètre de 102 cm y a été découvert. Ses poignées ont été façonnées dans les traditions du style animalier scythe-Siberien avec une image de deux griffons, bec à bec.
Dans la zone du monticule Est, une chambre funéraire intacte a été découverte mesurant environ 4x5m et 4m de profondeur. Au fond de la chambre, plusieurs couches stratifiées de débris ont été fouillées pour révéler du mobilier funéraire exceptionnellement riche et varié, accompagnant un squelette humain. Le matériel associé à l'enterrement semblait appartenir à une femme, étant donné que la tombe contenait ce qui est considéré comme des objets typiquement féminins et des bijoux. Cependant, l'examen ostéologique initial de la morphologie du squelette a révélé que l'occupant serait un homme, bien que l'analyse ADN doit encore être effectuée.
Le mobilier funéraire.
Un petit coffre en osier qui pourrait être une trousse de toilette a été trouvé près du crâne. Il était rempli à ras bord avec des objets tels qu'un récipient en argent coulé avec un couvercle, un pectoral en or, une boîte en bois, des cages, des verres, des flacons de toilette en faïence et argent, des pochettes en cuir, et des dents de chevaux qui contenaient des pigments rouges.
Non loin de là, reposait un grand miroir d'argent avec des animaux stylisés dorés sur la poignée, une décoration en relief sur le dos et l'image d'un aigle au centre, entouré d'un cortège de six taureaux ailés. Les vêtements étaient décorés de plusieurs plaques, représentant des fleurs, des rosaces et une panthère bondissant sur le dos d'un saïga (antilope).
Il y avait également 395 pièces recouvertes de feuilles d'or et cousues sur la culotte, la chemise et le foulard. Il portait un châle avec une frange et une chaîne d'or; et les manches de la chemise étaient agrémentées de perles multicolores, formant un motif géométrique complexe.
Deux boucles d'or décorées à certaines endroits d'émail cloisonné ont été trouvées dans la zone de l'os temporal.
Du matériel de tatouage .
Les archéologues ont également découvert des équipements utilisés dans l'art du tatouage, dont deux palettes de pierre à mélange et des aiguilles en fer recouvertes d'or, ainsi que des cuillères en os utilisées pour mélanger les peintures et des stylos décorés avec des animaux.
Cette fouille constitue une percée majeure dans l'étude de la mystérieuse culture Sarmate du début de l'âge du fer.
Le roi Arthur était-il un cavalier sarmate et les mythes arthuriens ont-ils une origine dans le Caucase ?
(source : agencebretagnepresse)
L’actualité récente en Géorgie a mis les projecteurs sur la République indépendante d’Ossétie (Indépendance proclamée en 1991). Les Ossètes comme les Bretons d’ailleurs, ont des origines ancrées dans la fin de l’Empire romain. Les Ossètes descendent des fameux Alains, ou plutôt de ceux qui sont restés et ne sont pas partis piller l’Empire au Ve siècle.
Les Sarmates en Bretagne insulaire
Ces peuplades qui parlent une langue iranienne apparaissent dans le bas-Empire romain sous le nom de Sarmates quand ils sont alliés ou federati et de Scythes quand ils sont ennemis. Envahisseurs, ils sont connus sous le nom d’Alains alliés des Vandales.
La cavalerie sarmate-alain très appréciée des Romains était quasiment invincible. Elle était appelée cavalerie [1], du nom de leur cuirasse d’écailles, la cataphracte.
Depuis 175, les Sarmates devaient fournir à Rome 5000 cavaliers, pour la plupart envoyés en Bretagne (insulaire) à la frontière nord. Les Sarmates de Bretagne auraient été commandés à la fin du IIe siècle par Lucius Artorius Castus qui serait le roi Arthur historique (1), du moins le premier, car il semblerait que le roi Arthur soit un personnage composé de plusieurs figures historiques. Lucius Artorius ayant vécu 200 ans plus tôt que le roi breton qui rallia les Brito-Romains contre les envahisseurs saxons.
D’après Léon Fleuriot, c’est Artorius Castus, préfet de la VIe légion, qui aurait aussi maté la révolte armoricaine de 184. Une intervention en Gaule que rapporte bien la légende dans la première version écrite, celle de Geoffroy de Monmouth.
C’est cette cavalerie sarmate-alain qui aurait apporté d’Asie le symbole du dragon en Grande-Bretagne. Rien de plus normal pour des cavaliers aux cuirasses écaillées de se battre derrière des enseignes d’un monstre écaillé. Le dragon rouge du roi Arthur, dit justement « Pendragon » comme le roi Uther. Le dragon rouge apparaît aussi dans les prophéties de Merlin. Un dragon que l’on retrouve aujourd’hui jusque sur le drapeau du Pays de Galles.
Les Alains en Armorique
Les Sarmates-Alains, révoltés contre Rome, ont pillé le nord de la Gaule de 407 à 409. Après avoir traversé la Loire en 408, le consul Aetius leur donnera l’Armorique pour qu’ils les laissent tranquilles. Un peu comme le roi de France cinq siècles plus tard donnera la Normandie aux Vikings de Rollon.
Avec à leur tête un chef du nom de Goar, les Alains se divisent en plusieurs bandent et pillent l’Armorique. C’est encore eux, redevenus des mercenaires au service de l’empire qui vont réprimer la dernière révolte armoricaine dite des Bagaudes (bagad = bande en gaulois et en breton moderne) en 445-448 à une époque où justement les Bretons commencent à arriver de Grande-Bretagne puisque les dernières légions la quittent en 441.
Certaines s’établiront juste de l’autre côté de la Manche puisque le mot Léon dérive justement de « légion » et Trégor de tri-cohortes. Voir à ce sujet le Guide des drapeaux bretons et celtes de Divi Kervella et Mikaël Bodloré-Penlaez, qui vient de sortir en librairie. Les symboles héraldiques du Haut-Léon et du Trégor semblent avoir justement hérité du dragon.
Certains linguistes pensaient que les patronymes Alain ou Alan seraient tout simplement des gens descendant d’Alains établis en Gaule mais le vieux breton a un terme alan pour le cerf et cette origine semble plus vraisemblable. Des Alains se sont surtout installes en Île-de-France, en Aquitaine, en Lusitanie (Portugal) autour de Carthagène en Vandalousie qui deviendra Andalousie. Le nom de Tiffauge, célèbre pour son Barbe Bleu viendrait du nom d’une des bandes de barbares alliés aux Alains, les Taïfales, établis dans cette région au Ve siècle. Le nom de l’Aunis viendrait aussi d’Alains.
Les mythes arthuriens d’origine alanique ?
Dans leur livre De la Scythie à Camelot, Covington Scott Littleton, professeur d’anthropologie à Los Angeles et Linda Ann Malcor, docteur en folklore et mythologie, ont remis en cause l’origine celtique du cycle arthurien.
Pour eux, le cour de cet ensemble fut apporté entre le IIe et le Ve siècle par des cavaliers alains-sarmates.
La culture des Ossètes, les cousins contemporains des Alains, possède des récits qui ressembleraient aux aventures d’Arthur et des chevaliers de la Table ronde. On y raconte notamment la saga du héros Batraz et de sa bande, les Narts. Dans cette histoire il est, entre autres, question d’épée magique qui serait l’équivalent d’Excalibur et de coupe sacrée, le Graal donc, la coupe du Wasamonga que l’on retrouve sur l’emblème moderne de l’État d’Ossétie du Sud avec un triskell qui est par contre universel et pré-cetique puisque sur des monuments mégalithiques comme à Newgrange en Irlande. Il semblerait que les échanges de mythes aient eu lieu dans les deux sens.
(1) rapprochement fait pour la première fois par Zimmer, Heinrichen 1890, repris par Kemp Malone en 1925.
Sources : – C. Scott Littleton, Linda A. Malcor, From Scythia to Camelot, New-York ; Oxon, 1994 (rééd. 2000).
- X. Loriot, Un mythe historiographique : l’expédition d’Artorius Castus contre les Armoricains, Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 1997.
- Guide des drapeaux bretons et celtes, D. Kervella et M. Bodloré-Penlaez. Éd. Yoran Embanner, 2008.
- Les Origines de la Bretagne, Léon Fleuriot. Payot, 1980 (nombr. rééd.).
Notes
[1] cataphractaire
http://vouloir.hautetfort.com/archive/2013/11/27/temp-8461f169dea7829a1fe447a4951dcf11-5232386.html -
Hollande reçoit ses ordres du CRIF !
Les présidents et les gouvernements changent mais c’est toujours le Conseil représentatif des institutions juives de France qui donne ses ordres. Que le locataire de l’Elysée s’appelle Jacques, Nicolas ou François, rien jamais ne varie. Le 16 décembre au soir le chef de l’Etat recevait en grande pompe les dirigeants du CRIF qui soufflait ses septante bougies. « Je tenais à vous accueillir pour le 70e anniversaire du CRIF. Le 60e anniversaire c’était Jacques Chirac, nous verrons bien qui sera là pour le 80ème anniversaire. C’est une bonne tradition que de pouvoir, ici à l’Élysée, renouveler le pacte de confiance qui existe entre la République et le CRIF » a déclaré François Hollande plus obséquieux et soumis que jamais. Le mot “pacte” est important car si la séparation de l’Eglise et de l’Etat est effective depuis décembre 1905, la République et la synagogue (mais aussi les loges) sont très étroitement imbriquées. « Le CRIF, c’est une histoire. Une longue histoire, qui remonte à 1943, au plus profond de la Shoah » a pleurniché celui qui nous sert de président de la République, évoquant « la souffrance exceptionnelle » des juifs qui sont les seuls à avoir souffert dans l’histoire sans jamais faire souffrir personne, comme les Palestiniens sont bien payés pour le savoir. Seule la douleur juive est indicible ; elle est unique et ne saurait être comparée à toutes les autres. Même la passion et la mort du Christ au Golgotha ne sauraient rivaliser avec la Shoah, c’est pourquoi il fallait en toute hâte déplacer le carmel d’Auschwitz et enlever la grande croix érigée en ce lieu où Dieu s’est tu. Voilà la vulgate à laquelle il nous faut adhérer.
« Le CRIF, c’est une institution originale. Ce n’est pas l’État qui a encouragé, ni décidé la naissance du CRIF. Ce sont les Juifs qui se sont organisés eux-mêmes, qui ont choisi leurs représentants. C’est ce qui explique sans doute la liberté qui a toujours été la vôtre, encore aujourd’hui Monsieur le Président (Cukierman), car quand vous avez des choses à dire, vous les dites et vous les dites librement, franchement, sincèrement, et nous vous écoutons » a déclamé Hollande. Au moins là les choses sont claires. On sait qui dirige dans ce pays. L’allégeance absolue du CRIF à l’entité sioniste ne gêne pas du tout le concubin de Valérie Trierweiler. « Je sais la solidarité du CRIF avec l’État d’Israël. Et je veux y revenir, parce qu’elle ne pose pas problème. Parce que cette solidarité est légitime, et vous n’avez pas à vous en justifier. » D’autant que le chef de l’Etat, qui se moque éperdument des intérêts de la France, défend vigoureusement ceux de l’entité sioniste, notamment dans le dossier iranien : « nous maintiendrons notre vigilance, parce que pour nous, il n’est pas question que l’Iran puisse accéder, d’une manière ou d’une autre, à l’arme nucléaire ».
Cerise sur le gâteau, Hollande, dans ce discours sirupeux, appelle les Français à la délation et s’en prend à l’humoriste Dieudonné : « Contre l’antisémitisme, la Garde des Sceaux, le ministre de l’Intérieur, sont entièrement mobilisés. Vous savez qu’ils ne laissent rien passer. L’antisémitisme, nous l’avons tous dit, ce n’est pas l’affaire de la communauté juive, c’est l’affaire de tous les Français. C’est pourquoi j’invite tous ceux qui sont victimes d’actes racistes, d’une manière générale, mais d’actes ou de propos antisémites, à ne rien tolérer et à s’adresser à la police, à la justice, parce que les coupables doivent répondre de ces actes et doivent être identifiés et sanctionnés. De même, nous agissons, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, pour que sur internet — on en a parlé souvent — nous puissions là-encore éviter la tranquillité de l’anonymat qui permet de dire des choses innommables sans être retrouvé. J’ai demandé au gouvernement d’y veiller tout particulièrement et de lutter contre le sarcasme ou ceux qui se prétendent humoristes et qui ne sont que des antisémites patentés que nous devons également combattre. » Va-t-on à nouveau interdire les spectacles de Dieudonné ? Criminaliser le geste de la quenelle que la LICRA assimile de manière délirante à « un salut nazi inversé » ? […]
RIVAROL,
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Aymeric Chauprade pour la souveraineté, l'identité, la vie
C'est le contenu de son message de Noël, accessible sur son carnet de bord. Nous le reproduisons volontiers.
"Joyeux Noël !
L’année 2013 nous a prouvé, grâce à la formidable ampleur du combat français contre la destruction du mariage, grâce à la magnifique résistance russe contre le nihilisme occidental, grâce à la divine surprise espagnole de restriction de l’avortement, que le camp de la vie pouvait reprendre du terrain sur le camp de la mort.
Parce qu’une souveraineté privée de son substrat identitaire, vidée de sa civilisation, au service du matérialisme et de la haine de Dieu ne serait que néant, je formule le vœu qu’en 2014, les Français se mobilisent pour défendre la souveraineté, l’identité et la vie.
Les sujets essentiels ne sont pas dans les enjeux matériels mais dans la conception de l’homme et du monde."
Ce message clair et porteur d'espoir, qui rejoint les préoccupations de votre blog préféré, est tout à l'honneur de son auteur. Nous espérons qu'il est la preuve que le FN n'a pas basculé dans le camp de la culture de mort. Les électeurs catholiques conséquents, comme tous les électeurs ayant à cœur la vie, vie des personnes, vie des familles, vie des petites républiques et vie des patries, seront particulièrement vigilants aux prises de position officielles de ce parti - comme des autres d'ailleurs - sur ces sujets essentiels.
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L’avortement ne fait plus recette, ni à Paris, ni à Madrid !
Le ministre espagnol de la Justice, Alberto Ruiz Gallardon, a défendu ce vendredi son projet de loi qui prévoit de restreindre les possibilités d’avorter en Espagne, affirmant être « convaincu que cette initiative aura une suite » ailleurs en Europe.
<:section>« Nous avons rédigé la première loi qui reflète l’opinion majoritaire des citoyens européens », affirme Alberto Ruiz Gallardon dans un entretien publié par le journal conservateur espagnol ABC. « Je suis convaincu que cette initiative aura une suite dans d’autres parlements d’autres nations européennes », poursuit le ministre du gouvernement conservateur de Mariano Rajoy.
Le gouvernement a adopté en Conseil des ministres vendredi ce projet de loi qui scandalise les mouvements féministes et les mouvements de gauche.
Ce texte devrait être adopté au Parlement où le Parti populaire au pouvoir a la majorité, annulant de fait la loi de 2010 autorisant l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse et jusqu’à 22 semaines en cas de malformation du fœtus.