Démonstration, photos à l’appui, par le journaliste indépendant Olivier Pechter. Cela démontre une fois de plus que ces militantes mangent à tous les râteliers. Reste à savoir dans quel but.
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La France redécouvre la répression
Ce sont des Russes qui, venant en France pour quelques jours, lisant l’actualité française, regardant les journaux télévisés en France, nous parlent clairement de « fascisme inversé ».
Pour ces observateurs venus d’un pays où le patriotisme et la famille, ont conservé leurs valeurs traditionnelles et qui font la solidité de la société russe, il est plus facile de mettre des mots sur ce qui se passe en France depuis les manifestations contre le mariage homosexuel et la loi Taubira. Les observateurs russes sont inquiets sur l’avenir de la France, le pays « des Lumières », un pays qu’ils aiment tant. L’arrestation de David Van Hemelryck ce dimanche 19 janvier semble confirmer les observations de nos alliés russes.
« Le peuple n’est pas interrogé. Après avoir imposé le multiculturalisme comme enseignement, l’État oblige aux petits Français à apprendre la non différence entre une fille et un garçon et prône l’homosexualité et le changement de sexe chez les jeunes enfants. Toutes critiques ou pensées différentes envers ces nouveaux dogmes sont réprimées. »
Valeurs de la famille. Les notions du LGBT sont devenues des lois qui sont enseignées dans les petites écoles. « Ils imposent le mariage homosexuel, interdisent les opposants au mariage pour tous de porter le tee-shirt représentant un papa, une maman avec un enfant ! C’est du fascisme à l’envers ! », dit un juriste russe francophone venu en France pour quelques jours en découvrant l’actualité française. Le même juriste s’est indigné de voir les Français interdits d’exprimer librement leurs pensées sur le changement de société. Pour le gouvernement, l’année 2013-2014 est une année de mobilisation à l’école. Le gouvernement veut s’attaquer aux inégalités dès le plus jeune âge, notamment aux inégalités entre les filles et les garçons. « Parmi les engagements pour faire progresser l’égalité filles-garçons, une expérimentation est prévue à la rentrée dans 275 écoles primaires et près de 700 classes de dix académies : l’ABCD de l’égalité. Cet ABCD, élaboré en partenariat avec le ministère des droits des femmes, est un projet destiné à être développé», peut-on lire sur le projet du gouvernement. Le projet ABCD est le projet du gender pour apprendre une sexualité qui n’est pas apprise dans la famille des enfants. L’enfant va apprendre à l’école qu’il peut changer de sexe et apprendre que les pratiques homosexuelles sont des actes normaux, que la famille ne repose pas sur une maman et sur un papa. Pour l’actuel gouvernement il faut lutter contre les préjugés et les stéréotypes sexistes. Une femme devenant une maman et une épouse et un homme devenant un papa et un mari sont devenus un préjugé et un stéréotype sexiste à bannir. Le site de l’observatoire de la théorie du genre, fondé pour informer les Français de la réécriture de la famille par l’école, dénonce la projection du film, Tomboy primé à la Berlinale en 2011, dans les écoles en France pour introduire le gender (Tomboy a obtenu le Prix du jury aux Teddy Awards, prix récompensant les films traitant de sujets LGBT). Dans un entretien donné en 2011 à TV5, Céline Sciamma avoue avoir réalisé un film militant pour servir la cause du gender en dénonçant le retard de la France dans cette éducation.
Liberté d’expression. Les Veilleurs ou David Van Hemelryck, qui expriment leur position politique de manière pacifiste, sont arrêtés par la police. On découvre la répression. Le cas de David Van Hemelryck est révélateur. La première banderole « Hollande démission » qui a survolé nos plages et campagnes dans le ciel de France a été confisquée et aurait été brûlée. « Dans ce pays, on peut brandir n’importe quel drapeau étranger, mais gare ! Si le votre dérange le gouvernement, il le brûle ! », écrit hollande-demission. La voiture sur laquelle figurait « Hollande démission » a été retirée de la circulation par la police. « Il (Valls) a saisi la voiture Hollande Démission. Sur les ondes de la police iĺ a demande à toutes les unités d’intercepter ce véhicule pourtant inoffensif ! Le gouvernement agit contre la loi. Il brûle et il vole », peut-on aussi lire sur le même. Ce dimanche 19 janvier, David Van Hemelryck, qui s’apprêtait à prendre la parole dans une manifestation, a été arrêté par la police alors qu’il était en train de gonfler un ballon qui aurait eu la forme d’une quenelle. Selon Le Point, David Van Hemelryck, 34 ans, a ensuite été placé en garde à vue pour incitation à la haine raciale au commissariat du IIIe arrondissement. Après avoir appris la libération de David Van Hemelryck, le site hollande-demission invite les Français à la résistance, à obtenir un référendum pour demander au peuple s’il veut continuer avec François Hollande. Le site de David Van Hemelryck publie « Le discours que vous n’aurez pas eu car le gouvernement a décidé de priver de liberté d’expression ceux qui le dérangent trop ». Invité sur LCI le lundi 20 janvier à midi, David Van Hemelryck dit : « Je dénoncerai les dérives autoritaires du gouvernement Hollande, accroché à son luxe malgré les scandales, dans un mépris du peuple qui caractérise François Hollande. » N
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Celui qui incite a la haine c’est celui qui détruit la liberté d’expression
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La dictature de Najat Vallaud-Belkacem
Excité, le ministre de l'Egalité et de la promotion du meurtre de l'enfant à naître, a prononcé un discours sidérant ce soir dans l'enceinte de l'Assemblée nationale :
"[...] Je commencerai donc par évoquer la loi de 1975. Je le dis avec fermeté : ce texte inscrivant la liberté des femmes à disposer de leur corps n’est ni à débattre ni à négocier.
Nous n’accepterons aucun recul. Nous serons déterminés et même intransigeants. Toutes les entraves, toutes les tentatives de remise en cause de ce droit fondamental, toutes les régressions se heurteront à la poigne de l’État de droit."A ceux qui s'abritent derrière la loi Veil pour demander le maintien de la situation de détresse pour avorter, le ministre affirme que cet argument n'était alors que tactique :
"Votre commission des lois a supprimé la référence dans notre législation à la « situation de détresse » qui conditionnait l’accès à l’IVG. C’est une actualisation bienvenue de notre droit et la suppression d’une disposition devenue obsolète et qui, du reste, n’avait été en 1974 qu’une concession accordée dans le cadre de la discussion. Simone Veil elle-même ne l’avait acceptée qu’à contrecœur."
Puis elle menace l'opposition :
"Je vous demande donc de rester dans ce consensus. Je le dis notamment aux quelques députés de l’opposition – je sais que tous ne partagent pas cette position – qui ont déposé des amendements pour que l’IVG ne soit plus remboursée par la Sécurité sociale. [...] Je le répète : restez dans le consensus républicain qui existe depuis 1975 sur ce droit essentiel. Le droit à l’IVG, nous l’avons construit ensemble ; il fait partie de notre patrimoine commun. Il nous faut le préserver, loin des passions inutiles, loin des manœuvres dilatoires. Envoyons un message clair aux femmes qui nous regardent. J’espère que nos débats en seront l’illustration."
Le député Jean-Frédéric Poisson lui a répondu :
"Je pars d’un principe que je défends constamment dans cet hémicycle : celui du respect de la vie depuis la conception. J’observe, d’ailleurs, qu’il s’agit là de la formulation même du premier article de la loi de 1975 à laquelle beaucoup font référence ici depuis tout à l’heure, et sans doute avec juste raison. La majorité socialiste, en tout cas en commission des lois, a décidé de supprimer la notion de « détresse » de la loi actuelle s’agissant de l’accès à l’avortement, en prétendant – c’était d’ailleurs l’un des éléments de notre débat – qu’il ne s’agissait là que d’une modification anodine. En réalité, je ne crois pas du tout qu’elle le soit. [...] Cette suppression fait entrer de plain-pied dans notre législation le droit à l’avortement comme un droit plein et entier, lequel a été décrit tout à l’heure par un certain nombre de nos collègues comme « le droit des femmes à disposer de leur corps ». Cette formule est connue. Visiblement, madame la ministre, vous l’avez faite vôtre – ce qui est évidemment votre droit le plus strict – mais vous avez été aussi alertée, d’une certaine façon, sur un problème de concurrence vis-à-vis du texte concernant l’interdiction de la prostitution dont nous avons débattu voilà quelques semaines. Cette question a été posée dans vos propres rangs et il faut savoir s’il s’agit là d’un principe qui ne souffre pas d’exception ou s’il en souffre. En droit, tout cela n’est pas neutre.
[...] Un rapport de l’IGAS consacré à l’IVG rappelait, en 2010, ce que disait la Haute autorité de santé : « L’IVG demeure un événement souvent difficile à vivre sur le plan psychologique. Cette dimension manque d’éclairage objectif et scientifique ». [...] Les enquêtes d’opinion nous renseignent, quant à elles, sur le fait que beaucoup de femmes éprouvent une souffrance réelle lors de la commission de cet acte, que ce soit par voie médicamenteuse ou chirurgicale. C’est là une réalité. Alors, soit on considère qu’elle ne doit pas être prise en compte et pas traitée, soit on essaie de la prendre en compte. [...]
[...] Nous savons tous, car nous connaissons et rencontrons ces situations, que la pression exercée sur un certain nombre de femmes, parfois par leur employeur, parfois par leur conjoint, parfois par leur famille ou leurs amis – cela n’épargne aucun milieu ni aucun type de personnes ou de convictions, c’est très clair – [...] C’est pourquoi, madame la ministre, non seulement le rétablissement de cette référence fondamentale qu’est la « détresse » est essentiel à la législation en vigueur – même si elle ne me satisfait pas, et c’est pourquoi ce que vous vous apprêtez à faire voter au Parlement sur le délit d’entrave à l’information incluant même la simple information préalable sur les conséquences éventuelles d’un avortement ne relève pas, je crois, du respect de la liberté personnelle."
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21 janvier : anniversaire du régicide
Le 21 janvier 1793, la racaille révolutionnaire, ivre de haine et de rage, assassinait le roi de France, Louis XVI, âgé de 38 ans.
Cet acte sauvage recelait une grande force symbolique : en décapitant celui qui était le père de la nation organique et le sommet de l’Etat monarchique, c’était l’ordre ancien qui était abolit, en profondeur, au profit d’une contre-civilisation qui allait s’instaurer progressivement et inexorablement et dont nous connaissons aujourd’hui une certaine étape.Pour l’anecdote, et contrairement à ce que laissait espérer l’innovation technique que constituait la guillotine, l’exécution du roi martyr fut une boucherie.
Revenons donc à ce triste épisode, au cœur des heures les plus sombres de notre histoire.Craignant un ultime rebondissement si le roi faisait un discours devant la foule, le commandant de la garde nationale donna l’ordre de faire jouer tous les tambours au pied de l’échafaud, qui était d’ailleurs fortement protégé.
Sur la dernière marche cependant, le roi fit un signe impérieux aux tambours qui, surpris, cessèrent de battre, et cria d’une voix tonnante : « je meurs innocent de tous les crimes qu’on m’impute. Je pardonne aux auteurs de ma mort, et je prie Dieu que le sang que vous allez répandre ne retombe jamais sur la France. Et vous, peuple infortuné… »
Déjà, des ordres étaient donnés et les tambours reprenaient.
Un journaliste de l’époque écrivit : « est-ce bien le même homme que je vois bousculé par quatre valets de bourreau, déshabillé de force, dont le tambour étouffe la voix, garrotté à une planche, se débattant encore, et recevant si mal le coup de la guillotine qu’il n’eut pas le col mais l’occiput et la mâchoire horriblement coupés ? »D’après certains témoignages, il fallut s’y reprendre à deux fois pour trancher la tête, tandis que d’autres affirment que le bourreau dut appuyer de tout son poids sur la lame qui avait à peine entamé le crâne – au lieu du cou – afin de détacher la tête…
Le prêtre présent raconta qu’ensuite « le plus jeune des gardes, qui semblait avoir dix-huit ans, saisit immédiatement la tête, et la montra à la populace en faisant le tour de l’échafaud ; il accompagna cette monstrueuse cérémonie des gestes les plus atroces et les plus indécents ».On notera avec inquiétude que l’idéologie républicaine, contre-nature et forgée dans le sang de très nombreux Français, connaît aujourd’hui un certain regain de popularité dans la « mouvance nationale », même si certaines structures comme le Renouveau français y ferraillent inlassablement contre la doctrine mortifère issue des Loges.
Ci-dessous, le beau testament de Louis XVI, rédigé le 25 décembre 1792, envoyé à la Commune de Paris le 21 janvier 1793 :
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La peau du socialisme
« Avec un tel retard à l’allumage, une telle faiblesse syndicale, la partie est loin d’être gagnée ».
La coïncidence a beau être fortuite, elle est révélatrice. Au moment où le président de la République se convertit à la politique de l’offre, le livre de Jean-Louis Servan-Schreiber « Pourquoi les riches ont gagné » (Albin Michel, 154 pages, 14,50 euros) sort en librairie. Et c’est comme si tout un pan de l’idéologie française s’écroulait. Fin du socialisme ! La thèse de l’auteur peut bien prêter à discussion, elle éclaire la révolution accomplie par François Hollande, la nécessité vitale qu’il a éprouvée de renverser la table au bout de dix-huit mois de mandat pour éviter le naufrage.
Sa croisade contre la finance, son combat contre les riches, sa taxe à 75 %, au nom de la réduction des inégalités et de l’équilibre républicain, dans la plus pure tradition socialiste, étaient perdus d’avance. Non seulement il est impossible de faire rendre gorge aux riches dans un monde globalisé sans fiscalité ad hoc, mais une telle ambition est parfaitement contre-productive car les riches ont gagné la partie.
Ils sont les maîtres du monde. Aucun gouvernement ne peut réussir sans eux. C’est eux qui créent la croissance, devenue le plus puissant moteur de lutte contre la pauvreté. Eux qui fabriquent l’emploi, devenu le principal facteur de stabilisation des démocraties. Eux que l’Etat impécunieux appelle au secours dans des secteurs-clés comme l’éducation, la santé, la recherche.
Avec cette grille de lecture, on comprend mieux l’impasse du début du quinquennat : les jacqueries fiscales à répétition organisées par tel ou tel pan du patronat sans que l’opinion s’en émeuve, l’incapacité de M. Hollande à inverser la courbe du chômage à coups d’emplois aidés, l’inquiétante dévitalisation présidentielle qui en a résulté et la nécessité de changer de prisme pour réarmer la fonction. En passant de l’affrontement à la coopération avec les riches, le président fait le pari qu’il regagnera en puissance. Il veut démontrer que les riches n’ont pas complètement gagné la partie, que le politique a encore du pouvoir, mais c’est loin d’être évident.
Les accusations naguère portées contre Nicolas Sarkozy, caricaturé en « président des riches », sont un avertissement. La vigilance d’une partie de la gauche qui reproche au chef de l’Etat d’avoir vendu la peau du socialisme pour un plat de lentilles en est un autre. L’Humanité, qui barrait sa « une », mercredi 15 janvier, d’un « Moi commis du patronat » juste au-dessus de la photo de M. Hollande, ne fait pas de quartier. Le président se prémunit contre les attaques en mettant en avant le donnant-donnant avec le patronat qui signerait la seule conversion à laquelle officiellement il consent : être devenu social-démocrate après avoir été socialiste.
De fait, lui et son gouvernement mettent en place tous les instruments de la régulation, mais avec un tel retard à l’allumage, une telle faiblesse syndicale, que la partie est loin d’être gagnée. Seule l’invocation patriotique, l’appel à l’union pour le redressement national pouvaient masquer dans les mots la victoire par K.-O. du libéralisme.
Françoise Fressoz, Le Monde 18/01/2014
http://www.polemia.com/la-peau-du-socialisme/ -
La Grèce résiste au tout anglais et on lui dit merci !
L’anglophonie triomphante et arrogante de l’Union européenne a connu un –petit- coup d’arrêt à Athènes, la semaine dernière. Le gouvernement grec, qui avait invité un groupe de 65 journalistes européens à le rencontrer, comme cela se fait au début de chaque présidence semestrielle tournante, a choisi de s’exprimer en grec et de fournir une interprétation vers l’anglais et le français.
Et ce, même si la plupart des ministres grecs parlent parfaitement l’anglais, le français ou l’allemand (et parfois les trois). Un retour aux bonnes pratiques, celles qui existaient avant que les eurocrates s’imaginent que les 500 millions d’Européens ont pour langue maternelle l’anglais. [...]
La suite sur Coulisses de Bruxelles
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Christiane Taubira chez le juge
La plainte déposée par Patrick Buisson le 13 novembre contre le garde des Sceaux pour 'prise illégale d'intérêt' vient d'être jugée recevable par la cour d'appel. Un juge d'instruction devrait donc être nommé dans les jours à venir.
Mis en cause par plusieurs plaintes de l'association Anticor, en février et novembre 2010 pour «favoritisme», puis en octobre 2012 pour «détournement de fonds», Patrick Buisson a dénoncé le soutien publiquement apporté par la ministre de la Justice, à l'action judiciaire d'Anticor. L'avocat de Patrick Buisson, Gilles Goldnadel souligne :
«C'est la première fois dans l'histoire de la République qu'un ministre a un pied dans une association partie civile et un pied place Vendôme, et, de surcroît, c'est la première fois qu'un garde des Sceaux affiche aussi ostensiblement son soutien à un plaignant, et son mépris pour un justiciable».
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La Manif Pour Tous assigne en référé suspension le Préfet de Police
"La Manif Pour Tous assigne en référé suspension le Préfet de Police de Paris qui refuse que la manifestation du dimanche 2 février contre la familiphobie se termine place de la Concorde
La Manif Pour Tous invite ses sympathisants à assister à l'audience publique qui aura lieu vendredi 24 janvier à 10h.
Une nouvelle illustration du « deux poids - deux mesure » et un nouveau bras de fer avec la Préfecture de Police.
Le 15 janvier dernier, La Manif Pour Tous a assigné en référé suspension le Préfet de Police de Paris qui s’oppose en effet à l’arrivée de notre manifestation du 2 février sur la place de la Concorde.
La Manif Pour Tous dénonce cette décision injuste. Des organisations syndicales ont pu à plusieurs reprises et encore récemment, en octobre et novembre 2013, dans le cadre de leurs manifestations, se réunir sur cette même place de la Concorde.
Cette nouvelle prise de position destinée à nuire à La Manif Pour Tous s’oppose également aux dernières déclarations du Président de la République qui lors de sa conférence de presse du 14 janvier dernier affirmait que : "la liberté de réunion, de création, d'expression ne sauraient être diminuées, sauf circonstances exceptionnelles !" Il a même précisé que lesdites circonstances exceptionnelles concernaient "les atteintes à la dignité de la personne humaine". Il est donc évident que nous ne sommes pas concernés puisque notre mobilisation a pour objet la défense de la famille, la protection des enfants et la reconnaissance de la filiation père-mère-enfant.
Les intimidations politiques doivent cesser. La Manif Pour Tous indique à ceux de ses sympathisants qui souhaiteraient y assister et la soutenir, que l’audience publique du Tribunal Administratif se tiendra : le vendredi 24 janvier 2014 à 10 heures en salle n°3 du Tribunal Administratif de Paris 7 rue de Jouy - 75004 Paris (Métro : Pont Marie ou Saint Paul)"
Pour cette manifestation du 2 février, LMPT recherche des bénévoles.
Addendum :
"La Manif Pour Tous précise qu'il ne s'agit nullement d'un appel à manifester mais d'une simple invitation pour ses sympathisants et le grand public à venir assister, respectueusement et silencieusement, à une audience publique du Tribunal Administratif de Paris durant laquelle sera examiné le recours formé à l'encontre du Préfet de Police."
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Le débat sur l’IVG revient aujourd’hui à l’Assemblée nationale
PARIS (NOVOpress) - La proposition de certains parlementaires PS de réécrire la loi Veil de 1975 sur l’interruption volontaire de grossesse relance le débat. La refonte viserait à supprimer la référence à la « situation de détresse » de la femme, justifiant le recours à l’IVG, même si elle n’est pas appliquée en pratique — rappelons que plus d’un tiers des françaises ont déjà eu recours à l’avortement. Seconde mesure : l’extension du délit d’entrave à l’IVG au « fait d’empêcher ou de tenter d’empêcher de pratiquer ou de s’informer sur une interruption de grossesse ». Les associations de soutien aux femmes choisissant de garder leur enfant risquent désormais jusqu’à deux ans de prison et 30.000 € d’amende.
Ce débat anime aussi les plateaux télévisés et Roselyne Bachelot, ancienne ministre de François Fillon, a eu l’occasion de prendre farouchement la défense du droit à l’avortement : « Il s’agit, a‑t‑elle dit, d’une liberté imprescriptible, nous l’avons conquise il y a 40 ans, il n’est pas question de revenir sur ce droit ».