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  • VALLS condamne le messager – Le Général Soubelet paiera le prix de la vérité

    Le Général Soubelet aurait dû mentir à la commission de lutte contre l’insécurité de l’assemblée nationale, c’est ce que je comprends des propos du ministre de l’Intérieur tenus à l’occasion des vœux de la Gendarmerie Nationale.

    Désolé, ce n’est pas dans notre culture, Monsieur VALLS

    Décidément ce ministre nous surprend de plus en plus, au point que l’on se demande si nous vivons dans une démocratie, ou si chaque jour nous devons attendre les appréciations, les sentiments, voire les lubies d’un ministre pour connaître la loi ou les règlements en vigueur.

    La grande muette doit se taire, c’est entendu, mais qu’en est-il de la franchise d’un militaire entendu par une commission à l’assemblée nationale. Où doit aller la loyauté ? La réponse est simple, à l’Etat.

    Le militaire doit tout autant sa loyauté au pouvoir législatif qu’au pouvoir exécutif. Généralement, cela ne pose pas de problème, mais il semble bien que Manuel Valls vienne d’introduire une nouvelle notion qui ne va pas rendre les choses simples et surtout va encore accroître la méfiance du peuple envers nos gouvernants.

    Le mensonge doit-il primer ? Désolé, nous ne savons pas faire.

    Si j’en crois Manuel Valls, la prochaine fois qu’un responsable de la gendarmerie sera entendu par une commission de l’assemblée nationale, il ne devra pas dire les choses telles qu’elles sont, mais composer pour plaire à son ministre. J’en veux pour preuve l’extrait de sa déclaration faite à l’occasion des vœux de la gendarmerie aujourd’hui 7 janvier 2014.

    Entendu sur Europe 1 :

    —— avec heu la garde des sceaux, nous avons souhaité tourner la page des débats et des polémiques stériles qui ont été entretenues. Opposer la justice aux forces de l’ordre est extrêmement contre productif. La garde des sceaux et moi-même, je veux le dire ici, travaillons dans le même esprit de confiance réciproque et je demande ici, à l’ensemble des forces de l’ordre de s’engager, de poursuivre le travail dans le même état d’esprit et vous comprendrez que je souligne ici avec force qu’aujourd’hui, je ne tolèrerai aucun manquement à cette ligne de conduite la loyauté et l’engagement sont des éléments tout à fait indispensables Et je compte évidemment sur vous. ——-

    Les choses sont claires, vous n’avez pas à rapporter aux députés le résultat de votre travail, vous ne devez pas leur communiquer les chiffres et données qui sont en votre possession sinon, c’est à moi que vous aurez affaire. Je ne tolérerai aucun manquement à cette ligne de conduite.

    Tout aussi clairement, les gendarmes ne peuvent faire connaître leur état d’esprit, sont interdit de toute communication. Le moral des gendarmes est devenu un secret d’Etat. Va-t-on laisser, en 2014, la gendarmerie revenir au 19ème siècle, où on leur demandait même de rester célibataire pour qu’ils restent disponibles et où il leur fallait une autorisation pour se marier, car la fiancée devait avoir certains revenus pour que le dit pandore n’ait pas le souci d’élever une famille. On a vu que le code de déontologie a interdit à tout gendarme d’utiliser Internet pour parler de son métier et cela c’est bien à Manuel Valls qu’on le doit. Une manie probablement de vouloir ainsi faire taire les gens qui le contredisent. Cela peut aller loin ainsi.

    Clairement et d’une mauvaise foi scandaleuse, le ministre interpelle le Général Soubelet comme s’il avait fait une communication à la presse. Non le Général Soubelet a été entendu officiellement par une commission parlementaire qui fait une enquête sur la lutte contre l’insécurité.

    C’est votre ami, le président et les membres de la commission qui ont décidé de la publicité de l’intervention du directeur de l’emploi de la Gendarmerie Nationale. Il reste des gens qui ont une haute considération des citoyens, il ne faut pas désespérer.

    C’est à eux qu’il faut vous en prendre et leur dire que vous ne tolérerez aucun manquement. Mais vous leur ferez quoi au fait, rien. Il est plus facile de s’en prendre à un militaire qui dans tous les cas n’a fait que son devoir et est admiré pour cela par 100 000 gendarmes.

    Ces gendarmes vous attendaient sur de sujets difficiles, mais vous avez reculé devant l’obstacle. Nous on compare simplement le courage entre deux hommes.

    Ne négligez pas l’estime et la confiance que les Français ont en leur gendarmes.

    A moins que tout cela soit beaucoup plus compliqué qu’il n’y paraît, je commence à avoir des doutes, en fait .

    jmestries ( lagrognegend@gmail.com) - Armee-media.com

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?VALLS-condamne-le-messager-Le

  • Le sauvetage de l'euro va coûter 69 milliards à la France d'ici 2015

    Dans le pacte de stabilité qui va être transmis à Bruxelles, Bercy explique que les mesures prises pour aider les pays en difficulté de la zone euro pèseront pour 68,7 milliards d'euros d'ici à 2015. Ce montant devrait toutefois constituer un plafond.
    Porter secours à ses voisins a un prix. La France a ainsi participé aux différents mécanismes de sauvetage permettant de préserver l'intégrité de la zone euro, alourdissant sa dette en conséquence.
    Le programme de stabilité qui va être transmis à Bruxelles, le 17 avril dernier, chiffre le poids de ces aides sur les finances publiques françaises à 62,5 milliards d'euros d'endettement pour 2013, soit 3 points de PIB.
    Dans le détail, sur ces 62,5 milliards, 11,4 milliards sont liés à des prêts bilatéraux accordés par la France à la Grèce, dans le cadre du premier plan de sauvetage du pays méditerranéen , en mars 2010. 38 milliards d'euros seront dus aux emprunts du Fonds européens de stabilité financière (FESF), que la France garantit à hauteur de 21,83%.
    Enfin, 13 milliards d'euros seront consacrés à la capitalisation du Mécanisme européen de stabilité (MES), l'autre fonds de secours de la zone euro.
    Et l'année prochaine, l'ardoise va encore s'alourdir: les montants engagés par la France représenteront 68,7 milliards d'euros.
    43 milliards d'euros pour la Grèce seule 
    Mais ce dernier chiffre n'augmentera plus ensuite. En effet, le FESF n'émettra plus aucune dette, étant désormais remplacé par le MES. Quant à ce dernier fonds, les États membres ne doivent comptabiliser dans leurs comptes publics que l'argent qu'ils ont mis en jeu pour le doter en fonds propres. Or la France assumera, dès 2014, sa part entière dans le capital, soit 16,3 milliards sur les 80 milliards d'euros.
    Le pacte de stabilité prévoit même que l'endettement de la France dû au soutien financier de la zone euro diminue ensuite, en 2016, à 67,5 milliards d'euros.
    Le document table, en effet, sur les premiers remboursements de l'Irlande et du Portugal, à partir de 2015. Mais cette dernière hypothèse semble désormais à oublier: le 12 avril dernier , les ministres des Finances de l'Union européenne ont donné leur feu vert à un allongement des prêts accordés aux deux pays. Ce qui va ainsi reporter le versement de leurs premiers remboursements. 
    Par ailleurs, sur un total de 68,7 milliards d'euros, la Grèce représente à elle seule 43 milliards d'euros (11,4 milliards de prêts bilatéraux et 31,6 milliards de prêts du FESF garantis par la France). Un chiffre que BFMBusiness.com avait révélé dès novembre dernier.
     

  • La Marche pour la vie, c’était aussi la marche pour la France

    L’enjeu pour notre pays n’est pas seulement moral, ou « sociétal ». Il est démographique. La nature a horreur du vide.

    « Libre d’être contre l’IVG », pouvait-on lire sur la première banderole. Oui, sera-t-on encore libre demain d’être contre l’IVG ?

    C’est la question que posait hier au gouvernement, entre Denfert-Rochereau et les Invalides, l’immense cortège de la « Marche pour la vie ». Ils étaient 45.000 selon les organisateurs, 16.000 selon la police… Entre 200 et 300 d’après i-télé. Les mensonges, c’est comme tout, il faut rester quand même dans la modération, sinon on finit par saloper le boulot. [...]

    Gabrielle Cluzel - La suite sur Boulevard Voltaire

  • Les oublis de M. Hollande

    La conférence de presse de François Hollande était un retour au discours politique après une semaine d’émotions, d’indignations et de vaudeville, toutes choses qui n’étaient guère à l’honneur d’une République qui semble en avoir oublié jusqu’à la notion, faute de le pratiquer souvent… Mais il est trop vrai que M. Hollande n’est sans doute pas, en ces heures délicates, l’homme de la situation, et il me rappelait le président Albert Lebrun, celui-là même qui avait, bien malgré lui, enterré la IIIe République : pourtant sympathique et honnête, les événements l’avaient submergé sans qu’il n’y puisse rien… De Gaulle, le rencontrant après-guerre, avait jugé d’une phrase la situation : « Au fond, comme chef de l’Etat, deux choses lui avaient manqué : qu’il fût un chef ; qu’il y eût un Etat.» La formule reste terriblement actuelle…
    Bien sûr, le locataire présent du palais de l’Elysée a fait quelques annonces qui confirment sa logique qualifiée de social-démocrate ou de libéral-démocrate, selon les observateurs, et a déçu autant la Gauche qu’il a déstabilisé la Droite, pratiquant ainsi la vieille stratégie du « diviser pour mieux régner » qui reste toujours une arme redoutable pour qui sait la manier. Bien sûr, il a évoqué une possible réforme de simplification territoriale qui, en définitive, pourrait bien reprendre les grandes idées développées dans le projet Balladur, comme le redécoupage du territoire de métropole en 15 régions au lieu de 22 actuellement, et, donc, le retour de Nantes en Bretagne à cette occasion, ce qui serait, en cette année de commémoration de la duchesse Anne de Bretagne, un bel hommage à son combat de défense de l’autonomie et des libertés bretonnes. Bien sûr, il a évoqué la relance du couple franco-allemand… Mais, il donne plus, en fait, l’impression d’être le « bon gouverneur » d’une province soumise mais encore fière, que le président d’un Etat souverain et susceptible de faire des choix géopolitiques qui lui soient propres : d’ailleurs, les institutions de l’Union européenne ont souligné avec insistance qu’elles étaient satisfaites du bon élève Hollande depuis qu’il a parlé le langage que « l’Europe libérale voulait entendre… » Il n’est pas sûr que le pays de France, « ce cher et vieux pays » chanté dans l’histoire par le général de Gaulle mais aussi par les rois capétiens depuis Philippe-Auguste, en soit satisfait, lui…
    Mais il est des sujets que le président n’a pas abordés et qui, pourtant, auraient mérité quelques bonnes phrases et quelques vraies annonces et justes propositions ; des sujets qui, en définitive, sont des révélateurs (y compris a contrario quand ils sont négligés…) de la volonté de puissance, non pas au sens agressif mais fondateur du terme, et de la longue vue que l’on doit avoir pour mener une politique efficace sur le temps long au-delà des simples échéances électorales :
    Un. La question démographique, au lendemain de l’annonce d’une baisse, pour la 2ème année consécutive, du taux de fécondité en France, repassé sous la barre symbolique des 2 enfants par femme en âge de procréer, et du plus faible accroissement naturel depuis une douzaine d’années : cette tendance est sans doute la conséquence d’une politique entamée sous le gouvernement Fillon, au moment de la réforme des retraites, et qui, de plus en plus, remet en cause les avancées qui avaient été faites depuis les années 1930 en faveur des familles et en particulier des mères de famille nombreuse… Or, permettre aux familles de prospérer dans de bonnes conditions, c’est assurer une meilleure intégration de leurs enfants dans la société et pérenniser un système de retraites par répartition qui, malgré ses nombreux défauts, reste le moins inéquitable des systèmes…
    Deux. La question de l’Outre-mer français et de ses potentialités gigantesques, aujourd’hui négligées à tort : la présence de la France sur tous les continents et dans tous les océans est une chance formidable qu’il serait absurde et même criminel de laisser filer en d’autres mains. Encore faut-il rompre avec un certain repli métropolitain et européen qui domine dans notre société, et engager une véritable réflexion sur les moyens d’accorder sa juste place à l’Outre-mer dans les institutions et dans les politiques nationales ; en finir aussi avec une « économie de la rente » là où il faudrait promouvoir l’audace pour mettre en place des projets d’énergies renouvelables appropriées aux lieux considérés, qu’elles soient solaire, houlomotrice ou éolienne, et des politiques de préservation et de valorisation des richesses de la biodiversité, par exemple.
    Trois. La question des mers : grâce à ses 5.500 kilomètres de littoraux métropolitains et à ses territoires ultramarins, la France possède la 2ème Zone économique exclusive du monde, aujourd’hui sous-valorisée. Là encore, il y a une véritable politique de la Mer à développer, entre préservation environnementale, en particulier des zones de frai, et exploitation mesurée des ressources halieutiques, énergétiques et sous-marines… Or, la Marine française est aujourd’hui délaissée par l’Etat, qu’elle soit militaire ou marchande, au risque, là encore, de voir d’autres puissances s’approprier nos propres espaces maritimes, faute que nous puissions les protéger de leurs appétits. Pourtant, relancer une industrie navale digne de ce nom serait l’occasion de pérenniser l’activité de construction navale de nos ports et d’améliorer encore notre expertise en ce domaine dans lequel la France est considérée comme fort crédible, et cela à juste titre !
    En oubliant ces trois thèmes qui devraient être majeurs dans l’esprit de nos gouvernants, M. Hollande a confirmé, à ses dépens, la formule du général de Gaulle : mais il faudra bien un jour, aussi, et au-delà de la seule personne du président, poser la question de l’Etat susceptible « d’être et de durer, de décider et d’agir ». Car, accuser M. Hollande de tous les maux serait risquer de ne pas voir les responsabilités historiques et politiques d’une République qui néglige trop souvent le pays et ses citoyens quand, dans le même temps, elle n’est plus que le paravent d’une oligarchie oublieuse des devoirs politiques de l’Etat…
    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1118:les-oublis-de-m-hollande&catid=48:2014&Itemid=59

  • Du 9/11 à Dieudonné: l’alignement parfait

    Tribune de Byblos

    Quel est le dénominateur commun entre les événements du 11 Septembre 2001, la liquidation de Kadhafi, la guerre en Syrie ou le lynchage de Dieudonné? Réponse : l’alignement parfait, uniforme et zélé des médias sur la narrative du pouvoir. En un peu plus d’une décennie, de Washington à Paris, nous avons ainsi assisté à l’incorporation, à l’assimilation complète des médias «qui font l’opinion» par la machinerie du Système. La servitude est totale, consentie, et les voix discordantes sont combattues avec une rage d’autant plus haineuse que les arguments et/ou la raison font défaut, que le mensonge à propager est gros. Avec l’affaire Dieudonné, on a pour la première fois invoqué «l’atteinte à la cohésion nationale» pour justifier la censure. C’est une étape significative dans l’avènement de cette société de l’obéissance en devenir, où «cohésion» rime avec nivellement, avec soumission.

    Du contrôle de l’opinion à celui de la contestation
    La machine à écraser les différences, à niveler les opinions, est désormais bien rôdée : mobilisation générale des serviteurs-en-chef de tous les JT et grands titres «qui font l’opinion»; uniformité parfaite du discours; dramatisation à outrance des événements; déformation des faits et mensonges; isolement et attaque en meute des éventuels contradicteurs. Plus la couleuvre à faire avaler est grosse, plus la mobilisation doit être bruyante, hystérique, assourdissante pour empêcher toute nuance, forcer l’alignement.

    Dans l’affaire Dieudonné, la machine a été saisissante d’efficacité. En quelques semaines, l’humoriste n’était plus qu’un simple «antisémite» déversant un «discours de haine» contraire «aux valeurs de la République», sa quenelle n’étant même, diagrammes et graphiques à l’appui, qu’un «salut nazi inversé». Du gros, du lourd donc, du définitivement incontestable.
    Dans son «arrêt Minority Report», le Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative française, a même puisé dans des cas vieux de 80 ans pour justifier la réintroduction de la censure et, surtout, a invoqué pour la première fois la notion «d’atteinte à la cohésion nationale».
    Peut-on imaginer concept plus dangereux juridiquement parlant que celui «d’atteinte à la cohésion nationale» pour justifier une interdiction? En faisant jurisprudence, cet arrêt éminemment politique du Conseil d’Etat ouvre désormais toutes les portes au pouvoir pour faire interdire ou censurer artistes, militants ou même partis, pourquoi pas, qui menaceraient donc la «cohésion nationale».
    Désormais, ce n’est plus seulement le contrôle de l’opinion que le Système vise, mais celui de la contestation avec, en ligne de mire notamment, la liberté encore offerte sur Internet.
    Le patron de l’Express, Christophe Barbier, a donné le ton : «Ca se régule, aussi, internet. Entre nous, les Chinois, ils y arrivent bien. Si les dictatures y arrivent, il faut que les démocraties fassent l’effort, aussi, de faire respecter la loi sur internet, sinon, ce sera dictature ou dictature
    L’argument fait froid dans le dos.

    De la critique d’Israël au conspirationnisme
    Comme nous l’avions relevé dans notre précédente brève, d’aucuns appellent déjà à l’interdiction de l’antisionisme radical, c’est-à-dire l’interdiction de la critique d’Israël, qui serait la source de l’antisémitisme moderne donc.

    Mais sur France2, l’écrivain Marc Edouard Nabe a déjà désigné la prochaine cible en estimant que le problème de fond, c’était finalement…. le «conspirationnisme».
    Ecoutons-le : «Le fléau aujourd’hui, le vrai fléau, c’est le conspirationnisme… C’est-à-dire la transformation de la vision du monde. C’est-à-dire la fausser à la base pour que les gens et les naïfs puissent s’y perdre et reconsidérer tous les évènements de la réalité. C’est un travail néfaste et satanique sur la vérité.»
    La boucle est bouclée.
    Remettre en cause la version officielle des évènements, la narrative, est en effet le dernier «fléau», le dernier «travail néfaste et satanique» que le Système devra tôt ou tard juguler pour préserver SA narrative, SA vérité sur les événements de SA réalité.

    L’essence totalitaire du Système
    La dérive se confirme et s’accélère donc.
    Pervertie jusqu’à la nausée, la démocratie libérale dans sa version ultime n’est plus qu’un faux-nez du Système dont l’essence est résolument totalitaire. Comme nous l’écrivions en citation dans notre essai «Pourquoi notre Hyper-Titanic va couler», «l’avènement de la société libérale interdit en effet l’alternative. Les divergences de pures formes, qui opposent ce que l’on nomme les «sensibilités politiques», se discutent à l’intérieur du statuquo qu’elle [la société libérale] impose. C’est à cela que se réduit l’opposition. Dans une société qui prétend pourvoir de manière satisfaisante aux besoins du plus grand nombre, l’opposition n’a en effet plus aucune raison d’être, elle est même une menace pour la collectivité
    Le débat peut donc être singé à l’intérieur du cadre fixé par le Système, par exemple dans l’opposition gauche-droite traditionnelle, étant entendu qu’en l’espèce, «la gauche» est devenue un sous-programme de la droite pour gruger les pauvres et endormir les idéalistes.
    Il n’y a désormais plus qu’un parti possible, celui du Système, une seule vérité, celle du Système, une seule vertu, celle du Système.
    Le Monde, Le Figaro, L’Express, Le Nouvel Obs ou Libé ne nous disent plus autre chose.

    PS : heureusement, il y a des discours de haine licites

    Les seules contestations que le Système tolère encore est celles qui, comme les «sensibilités politiques», s’inscrivent dans le cadre qu’il fixe. Vous pouvez donc déverser un discours de haine contre Dieudonné, en appelant même à son exécution physique, le Système vous regardera avec bienveillance.
    Le militantisme par le cul, type Femen, est aussi très tendance, et vous pouvez donc déverser votre discours de haine sans dommage sur la communauté catholique en profanant des lieux saints, le Système vous regardera avec bienveillance, car la déconstruction du message religieux sert ses objectifs nihilistes.
    Vous pouvez bien évidemment déverser votre discours de haine sur la communauté musulmane, le Système vous regardera avec bienveillance, car la déconstruction du message religieux sert ses objectifs nihilistes.
    Vous pouvez déverser votre discours de haine sur le judaïsme…, enfin…, non…, finalement ça…, ça va pas être possible.
    Mais vous pouvez déverser votre discours de haine sur les conspirationnistes, sur ceux qui incitent à «reconsidérer les évènements d’une réalité» tronquée, le Système vous regardera avec bienveillance puisque vous participerez à l’affirmation de SA narrative.

    http://www.entrefilets.com/de_911_a_dieudonne_l_alignement_parfait.html#sthash.1fUH0iRe.dpuf

    Source  http://reseauinternational.net/2014/01/20/du-911-a-dieudonne-lalignement-parfait/

    http://www.altermedia.info/france-belgique/

  • Paternités à vendre pour régulariser des immigrés illégaux

    Belgique – C’est la nouvelle tendance pour obtenir un titre de séjour. Des jeunes femmes immigrées en situation illégale cherchent à faire reconnaître leur enfant par un homme belge, généralement âgé, afin de se procurer des papiers.

    Ces paternités dites « blanches » ou « de papier » sont en plein essor, permettant à des ressortissants étrangers d’obtenir frauduleusement un titre de séjour. « Tout le monde peut reconnaître un enfant qui n’est pas le sien, la seule condition pour ce faire étant que la mère soit d’accord », explique Els Cleemput, porte-parole de la secrétaire d’Etat à l’Asile et à l’Immigration. Il suffit de se rendre à l’état civil et de se déclarer père, quel que soit l’âge de l’enfant. Aucune preuve n’est réclamée à ce stade.

    Selon l’Office des étrangers, les cas les plus fréquents concernent de jeunes mères résidant dans un centre d’accueil pour demandeurs d’asile et qui savent qu’elles vont être rapatriées.  Elles achètent alors un papa belge (ou européen) à leur progéniture, explique un rapport du collège des procureurs généraux, qui ne précise pas d’où vient l’argent.

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