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  • Le PS paie cher sa dénaturation du mariage

    En avril 2013, le démographe Hervé le Bras avait démontré, chiffres à l'appui, que le PS avait fait une erreur électorale énorme avec le "mariage pour tous", notamment en donnant l'exemple de l'Ouest de la France.

    Cette analyse s'est avérée rigoureusement exacte lors du 1er tour des municipales.

    De ce point de vue, le cas de l'ouest du pays, acquis depuis longtemps à la gauche, est emblématique : à Brest, Nantes, Poitiers ou Rennes, villes dont le basculement à gauche, aux municipales de 1977, avait annoncé la victoire de celle-ci à la présidentielle et aux législatives de 1981, les socialistes sont en recul. Autre symbole : à Quimper, le maire sortant, Bernard Poignant, vieil ami de François Hollande et conseiller à l’Élysée, est sur la défensive face à la droite, qui le devance au premier tour.

    Michel Janva

  • « Enquête sur la droite en France Flavien Bertran de Balanda : Se préoccuper du seul intérêt national hors de toute vision partisane »

    Ecrivain, essayiste, journaliste, enseignant-chercheur (Centre de Recherches sur l'Histoire du XIXe siècle, Universités Paris l/Paris IV-Sorbonne), Flavien-Alexandre Bertran de Balanda de Falguière est spécialiste des idées contre-révolutionnaires, et en particulier de Louis de Bonald, à qui il a consacré plusieurs ouvrages et travaux (1).
    Monde et Vie : Les notions politiques de gauche et de droite vous paraissent-elles encore avoir un sens aujourd'hui, ou sont-elles dépassées ? Se différencient-elles ?
    Flavien Bertran de Balanda : Nous connaissons tous l'origine révolutionnaire de ces termes, liés à la géographie des députés de la Constituante. Ils ont donc été forgés dans un contexte précis, rapidement bouleversé, mais auquel ils ont survécu. Par ailleurs, on peut considérer qu'ils ne sont opérants que dans le cadre d'un régime parlementaire, où le principe de bipolarité est inévitable. Du reste, gauche et droite gardent s longtemps une définition assez simpliste, l'une est l'héritière de 89, l'autre demeure synonyme de monarchisme. C'est à la fin du XIXe siècle, avec la consolidation de la IIIe République qui suit l'épisode équivoque de l'« ordre moral » (Broglie, Mac-Mahon), que se crée une droite sinon franchement républicaine, du moins non monarchiste, avec l'échec du comte de Cham-bord et surtout l'apparition du nationalisme et des premières ligues.
    Rappelons que la jeune Action Française n'était pas le moins du monde royaliste. Quant au bonapartisme, qui n'était depuis 1815 qu'une fidélité à l'Empereur mais ne se définit comme idéologie que sous le Second Empire, je ne le considère pas, contrairement à René Rémond, comme une « troisième droite » : son aspect autocratique est largement contrebalancé par ses composantes sociales et méritocratiques. La Libération, enfin, a contraint la droite à se redéfinir face au passé vichyssois, séparant d'un fossé infranchissable droite démocrate et droite dite « extrême », laquelle s'est à son tour recomposée avec la guerre d'Algérie en opposition au gaullisme.
    Depuis la fin du règne mitterrandien, est apparu cependant dans l'opinion un scepticisme croissant quant à la pertinence du clivage binaire, lié à une méfiance envers un personnel politique de plus en plus perçu comme une caste d'énarques corrompus et complices, dont les divergences de façade masqueraient des intérêts et des réseaux de manipulation communs, image en permanence entretenue par une extrême gauche et une extrême droite minoritaires se présentant comme les seules véritables forces d'opposition au système. La solidarité électorale improvisée en 2002 suite aux résultats du premier tour a en quelque sorte confirmé cette idée.
    Cependant, on peut se demander si la présidence de François Hollande n'a pas ravivé cette dichotomie un temps estompée en soulevant des problèmes de société qui devaient inévitablement susciter des prises de positions radicales en fonction de visions du monde opposées. Le débat sur le mariage homosexuel, qui s'élargit aujourd'hui à la question du genre, semble avoir opéré un clivage entre deux France. Mais, de façon inédite, ce dernier est né spontanément de l'opinion, et non de directives politiciennes.
    Vous avez consacré plusieurs ouvrages à Louis de Bonald, qui fut sous la Restauration le principal théoricien du parti ultra et représentait le courant légitimiste que René Rémond, dans sa typologie d'ailleurs sommaire, classait parmi les trois grandes familles des droites, avec l'orléanisme et le bonapartisme. Que reste-t-il aujourd'hui du légitimisme ? Si affaibli soit-il, a-t-il laissé un héritage et des héritiers ?
    Définir le légitimisme implique un choix intellectuel. Au sens strict, la fidélité à la branche aînée des Bourbons demeure une position politique très marginale et souvent dépourvue d'engagement militant, d'autant qu'un nombre croissant de légitimistes s'interrogent quant à la motivation de leur prétendant à prendre le trône. Dans un sens plus large inspiré de René Rémond, même si de nombreux historiens considèrent sa tripartition comme obsolète, il s'agirait davantage d'une posture intellectuelle héritée en effet de l’ultracisme né sous l'éphémère Chambre Introuvable. En ce cas, ce serait moins la droite nationale « officielle », ainsi que l'affirme Rémond, qui en serait l'héritière, qu'une nébuleuse plus vaste dont les mouvements ouvertement traditionalistes et contre-révolutionnaires ne sont qu'une composante.
    Enfin, rappelons qu'historiquement le légitimisme au sens strict n'est pas intrinsèquement hé à la droite, contrairement à l'orléanisme, plus monolithique dans son conservatisme bourgeois ; par réaction contre les valeurs de la Monarchie de Juillet, les légitimistes d'alors ont pu avoir des préoccupations sociales marquées et des prises de position inattendues, en faveur par exemple du suffrage universel. Ce courant prendrait alors une nouvelle définition, celle du refus de l'ordre bourgeois au nom du primat de l'éthique, qui pourrait prendre un sens neuf dans un contexte de mondialisation et de consumérisme triomphant.
    Ce courant légitimiste peut-il apporter sa pierre aujourd'hui à la reconstruction politique des droites, si tant est qu'elle soit possible et souhaitable ?
    L'idée légitimiste part en effet d'une vision fédératrice du monarque, mais qui précisément, au nom d'une cohésion nationale retrouvée et du refus des querelles politiciennes, transcenderait et finalement abolirait les catégories de droite et de gauche. Le succès des conceptions dites de droite ne peut à mon sens se faire que si cette dernière opère un vaste travail de redéfinition identitaire, en cessant de se construire en réaction par rapport à la gauche (j'emploie le terme réaction à dessein, au sens propre comme au sens figuré) pour se préoccuper du seul intérêt national hors de toute vision partisane.
    Par quoi remplacer la droite ?
    Il faudrait d'abord savoir si la droite accepterait d'être remplacée, voire tout simplement de se remettre en question !
    Propos recueillis par Eric Letty monde&vie du 18 mars 2014
    1. Bonald, la Réaction en action, éditions Prolégomènes, 2009, 304 p. Réédition Champ d'Azur, 2010.
    2. Louis de Bonald publiciste ultra, éditions Champ d'Azur, 2010,310 p.
    3. L’Histoire par la Littérature, éditions Champ d'Azur, 2010,112 p.

  • Municipales : victoire sans appel des droites

    Sans hésitation, le grand gagnant des ces élections municipales est le “parti des abstentionnistes” qui arrive en tête. Près de 40 % des 44 millions d’électeurs ont boudé les isoloirs dimanche. Un taux de participation le plus faible jamais enregistré depuis 40 ans. Sinon, ce qu’il faut avant tout retenir de ce premier tour, c’est une victoire de la droite, une forte poussée du FN et une gauche en net recul.

    La France connaît-elle une vague bleu marine ?

    Sans conteste, le Front national a réussi son pari. La majorité de la presse parle d’un succès historique. Marine Le Pen se réjouit « de la fin de la bipolarisation électorale et d’une très forte poussée électorale du FN ». Steeve Briois a été élu dès le premier tour à la municipalité d’Hénin‑Beaumont. Dans plusieurs villes moyennes, un candidat FN sera présent au second tour. Florian Philippot, vice-président du FN, arrive en tête à Forbach. Robert Ménard crée la surprise à Béziers. Louis Aliot, vice-président du FN, se distingue à Perpignan, ainsi que David Rachline à Fréjus ou Philippe Lottiaux à Avignon. A Marseille, Stéphane Ravier devance le candidat du parti socialiste Patrick Mennuci. A noter également la très nette victoire de Jacques Bompard, président de la Ligue du Sud, à Orange, ou encore celle de Nicolas Dupont-Aignan, à Yerres, élu avec plus de 75 % des voix.

    Qu’en est-il des ténors de l’UMP ?

    Jean‑François Copé à Meaux et Alain Juppé à Bordeaux ont été reconduits dans leurs fonctions dès le premier tour avec plus de 60 % des voix. Christian Jacob, porte-parole du groupe UMP à l’Assemblée nationale a été élu avec plus de 70 % des voix dans sa ville de Provins. Xavier Bertrand quant a lui a été réélu à Saint-Quentin, Hervé Mariton à Crest et Laurent Wauquiez au Puy-en-Velay.

    Et la gauche dans tout cela ?

    Michel Sapin, ministre du Travail, se détache du lot en se faisant élire dès le premier tour à Argenton-sur-Creuse. Mais la sanction est sans appel pour le gouvernement. Martine Aubry arrive en tête à Lille avec 34 % des voix mais n’échappe pas au ballotage. Gérard Collomb, quant à lui, devra affronter un deuxième tour à Lyon dimanche prochain. Cependant, la gauche refuse de voir dans ce constat un vote sanction. Martine Aubry rejette la faute sur l’UMP en affirmant que ce recul est imputable à « la droite qui a banalisé les thèmes du FN ».

    Sait-on qui sera maire de Paris ?

    Il est encore trop tôt pour le dire. Anne Hidalgo, qui avait été donnée gagnante dans les sondages avec 37 % des voix arrive en seconde position avec 34,4 % des voix, derrière Nathalie Kosciusko-Morizet. Mais cette dernière risque de ne pas bénéficier d’un réservoir de voix suffisant si elle ne fait pas alliance avec toutes les droites.

    http://fr.novopress.info/160515/municipales-victoire-appel-droites/#more-160515

  • Les menaces du PS

    Le patron des députés socialistes, Bruno Le Roux, s'est fait menaçant :

    "Nous appelons à ce qu'il n'y ait aucun maire Front national demain, de maire supplémentaire, parce que ce sera des larmes pour les habitants de ces communes, parce que l'expérience l'a déjà prouvé".

    L'expérience a prouvé en effet que les socialistes se muent en parti totalitaire et utilisent les structures étatiques (communauté de communes, cantons, conseils général et régional...) pour mettre des batons dans les roues des municipalités qui ne leur plaisent pas.

    Le ministre de la Culture Aurélie Filippetti a lancé lundi un "appel à la vigilance contre la censure" dans les bibliothèques des villes où le Front national l'emporterait.

    "Du point de vue de la culture, c'est extrêmement inquiétant car nous avons pu voir dans un passé récent, dans les villes gérées par le FN, des atteintes à la liberté vis-à-vis des institutions culturelles, dont les bibliothèques".

    Sic. Comme nous l'avons montré récemment à propos des ouvrages de propagande en faveur de l'idéologie du genre, l'intelligentsia de gauche utilise les bibliothèques municipales pour diffuser son idéologie et pervertir les intelligences. Allez chercher les ouvrages d'Eric Zemmour et ceux de Caroline Fourest dans vos bibliothèques, et vous découvrirez qui fait régner la censure.

    Le parti extrémiste n'est pas celui qui est désigné ainsi.

    Michel Janva

  • La gauche morale part en campagne contre le FN

    PARIS (NOVOpress via le Bulletin de réinformation)
    Jeunes socialistes d’un côté, militants de milieux associatifs de l’autre, les voilà partant en croisade aujourd’hui, affublés de tracts, pour sauver la France. Après les manifestations de samedi à Paris contre le racisme et le fascisme pour lutter contre le FN et « la droitisation des esprits », c’est au tour de la province d’être l’objet de la rééducation par la Gauche.

    Leur destination ? Le Sud-Est, Béziers, Fréjus, Saint-Gilles, Brignoles, et le Nord-Pas-de-Calais, pour s’occuper de la vingtaine de villes susceptibles d’être dirigées par le FN. Il faut « rediaboliser le Front national ».

    Eh oui, certains irréductibles Gaulois s’entêtent encore à ne pas jouer le jeu de la démocratie, ou ne pas s’apercevoir que voter FN, c’est mal. Mais ne nous y trompons pas, ces jeunes hussards partent en campagne par, disent-ils, « solidarité ».

    http://fr.novopress.info/

  • Jour de colère Tours

    Photo : On invite ses amis en masse !!!

  • Au Sud, ratatouille pour UMP et PS ?

    Le véritable choc de la soirée, c’est Marseille...
    Sans surprise, Alain Juppé est réélu à Bordeaux dès le premier tour. Mais sa récente alliance en vue de la présidentielle de 2017 avec François Bayrou semble contagieuse, sachant que ce dernier caracole à Pau avec 43 %.
    De son côté, Niort, ville historiquement de gauche depuis soixante ans, passe à l’UMP dès le premier tour avec 53 %. Une petite révolution…
    Mais le véritable choc de la soirée, c’est Marseille, ville éminemment symbolique, dans laquelle le frontiste Stéphane Ravier s’invite au second tour avec 22 %, derrière Jean-Claude Gaudin (38 %), et juste devant le PS (21 %). Situation contraire dans une autre ville tout aussi symbolique, Carpentras, où le FN (34 %) talonne le PS (37 %).
    Voilà qui contredit les Tartarins des sondages, sachant qu’à Tarascon, le même FN est en tête avec 39,24 %. Festival à Avignon, avec le FN qui sort en premier du chapeau : 28,9 %. À Villeneuve-sur-Lot, l’ancien fief du socialiste Jérôme Cahuzac, le PS sauve les meubles avec 28,65 %, mais talonné par le FN (26,01 %).
    À Perpignan, Louis Aliot, vice-président du FN, fait la course en tête avec 34 %. Tout comme David Rachline à Fréjus, avec 40,80 %. Idem pour l’avocat néo-lepéniste Gilbert Collard à Saint-Gilles (42,57 %).
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  • Béziers : Robert Ménard largement en tête au premier tour. Tous les espoirs sont permis !

    Un beau pari en passe d’être gagné !

    Béziers (Hérault) fait partie de ces villes convoitées par Front national. Le très médiatique Robert Ménard soutenu par le Front National, est arrivé loin devant au premier tour devant le candidat UMP Elie Aboud. L’ancien patron de Reporters frontières est crédité de 44,7% des voix selon une estimation actualisée de l’institut CSA..

    Lire ici l’entretien que nous a accordé Robert Ménard.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Beziers-Robert-Menard-largement-en