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  • Mais c’est quoi, être « républicain », à la fin ?

    Républicains, l'UMP, le PS et l'extrême gauche ? C'est une plaisanterie ?
    En dépit du taux d’abstention record que viennent d’enregistrer les élections municipales – 38,6 % – et qui a porté le FN dans un nombre également record de villes dès ce premier tour, la droite et la gauche brament à l’unisson. Selon le Premier ministre, les abstentionnistes seraient animés « d’inquiétudes, voire de doutes » ; Brice Hortefeux y voit « de la lassitude, du mécontentement ». Pour Jean-François Copé, c’est « la colère » qui est responsable du vote FN ; et tous en choeur en appellent au vote républicain pour « tout faire pour empêcher le FN de conquérir des villes », clame le porte-parole du PS David Assouline. Rien de moins.
    Mais c’est quoi, être républicain, à la fin ? Être contre la monarchie ? Que les royalistes se lèvent ! S’opposer aux communautarismes religieux, ethniques, sociaux, culturels, sexuels ou politiques ? Que l’UMPS et l’extrême gauche restent assis !
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  • Olivier Delamarche : « 2 millions d’Espagnols dans la rue pour réclamer un peu de dignité »

  • Le FN dispose peut-être d'une réserve de voix et pourrait encore progresser

    Guillaume Bernard décrypte pour le Figarovox les résultats du premier tour des municipales. Extraits :

    "[...] [D]eux phénomènes convergent pour expliquer la progression du FN: d'une part, la défiance de plus en plus grande des électeurs vis-à-vis des élites, en particulier politiques (qui se traduit notamment par l'abstention) et, d'autre part, la progression des idées du FN: «dédiabolisation», crédibilisation de son discours (en particulier à cause de la différenciation peu nette, sur un certain nombre de sujets importants, comme le multiculturalisme ou la construction européenne, entre la droite et la gauche). La progression du FN est d'autant plus significative que son électorat de prédilection, l'électorat populaire, est normalement celui qui s'abstient le plus: par conséquent, soit il s'est extrêmement mobilisé, soit le FN dispose peut-être d'une réserve de voix et pourrait encore progresser (si tant est que certains de ses électeurs du premier tour ne s'en détourne au second).

    Traduit-elle une adhésion profonde au programme du FN ou un vote de protestation ?

    Il est assez difficile de démêler ce qui relève de la protestation et ce qui appartient à l'adhésion. Elles sont, en fait, intimement liées : le vote FN peut (mais pas nécessairement) commencer par être l'expression d'un rejet des autres partis politiques pour, ensuite, se transformer en une adhésion. Au sein de l'électorat FN, la progression de l'adhésion est, ces dernières années, certaine : si seulement la moitié des électeurs du FN il y a encore quelques années souhaitaient vraiment l'arrivée au pouvoir de son candidat à la présidentielle, ils sont maintenant une écrasante majorité (plus de 85 % semble-t-il). Quand il vote pour le FN, l'électeur ne se détourne plus seulement des autres partis qu'il entend sanctionner, il fait un choix positif (du moins sur certains thèmes : l'immigration, l'insécurité, la construction européenne).

    De manière générale, il est certain que le vote aux extrêmes est plus protestataire que celui qui se porte sur les partis modérés puisqu'il s'appuie sur le rejet des «sortants». Cela dit, est-il vraiment crédible de penser que les électeurs qui votent pour un parti libéral ont attentivement lu Adam Smith ou que ceux qui se prononcent pour les sociaux-démocrates ont une vision précise de l'œuvre de John Maynard Keynes? Ainsi, l'opposition entre vote protestataire et vote d'adhésion mérite-t-elle d'être très fortement relativisée. Dans tous les courants d'opinion, la plupart des électeurs adhèrent, même de manière quelque peu imprécise, à quelques grands principes. Pour le FN, c'est le protectionnisme et la préférence nationale. [...]

    Tous ces éléments conduisent à penser que l'on s'oriente donc vers une recomposition du système partisan: de bipolaire il est en train de devenir tripolaire (gauche, droite, FN). La force du FN c'est qu'il est capable de réunir des électorats venant de droite et gauche (pour ce dernier souvent passé d'abord par l'abstention) ; sa faiblesse, c'est que son électorat est, en partie, volatil. Il semblerait que si l'ensemble des personnes qui ont déjà voté, une fois, pour le FN, celui-ci pourrait atteindre le tiers des suffrages. En tout cas, si, dans quelque temps, la progression du FN empêchait de constituer une majorité parlementaire et que cela rende nécessaire la constitution d'un gouvernement de grande coalition à l'allemande, cela ne pourrait que provoquer une recomposition des organisations partisanes elles-mêmes.

    Le PS semble avoir définitivement l'électorat populaire. En 2007, Nicolas Sarkozy avait su capter une partie de ces électeurs en déshérence. Aujourd'hui l'UMP doit-il partir à la reconquête de cet électorat, quitte à chasser sur les terres du FN, ou bien l'abandonner pour une ligne plus centriste et consensuelle (incarnée par exemple par Alain Juppé)?

    Sans le dire explicitement, vous mettez sur le tapis la question de la légitimité de ce qu'il est convenu d'appeler la «ligne Buisson». Disons-le sans détour: celle-ci n'est pas décriée pour des raisons électorales car elle a permis, en 2007, la victoire de Nicolas Sarkozy et a empêché, en 2012, l'hémorragie. Elle est, en fait, attaquée pour des raisons idéologiques: pour tous ceux qui ont adopté (consciemment ou non) l'idéologie de gauche, elle est une anomalie, presqu'une hérésie face au sens inéluctable de l'histoire qui voudrait que les idées de droite disparaissent totalement. Or, la ligne Buisson a conduit une partie de la droite qui, pendant deux siècles avait été colonisée par les idées de gauche, à penser de nouveau avec certains des concepts de droite. Elle est une des manifestations de ce que j'ai proposé d'appeler, notamment dans vos colonnes, le «mouvement dextrogyre»: la pression idéologique et la poussée électorale viennent, désormais, par la droite. Les attaques contre la ligne Buisson viennent donc surtout de ceux qui sont électoralement positionnés à droite mais qui ne sont pas (ou peu) doctrinalement de droite.

    Mais, cela n'empêche pas l'UMP de se trouver devant une alternative assez cruciale pour son avenir: soit accepter la droitisation de son discours pour se maintenir sur son créneau électoral, soit consentir de glisser sur sa gauche et laisser, sur sa droite, un espace politique qui sera inéluctablement occupé par d'autres. [...]"

    Michel Janva

  • Niort : les électeurs ont sanctionné le militantisme LGBT

    Le maire sortant PS de Niort, Geneviève Gaillard, a été éliminé dès le premier tour, récoltant seulement 20,35% des suffrages. Elle avait fait mettre des drapeaux LGTB sur le fronton de la mairie en février dernier. Geneviève Gaillard, n'assumant pas sa défaite, a accusé... Ségolène Royal, présidente du Conseil Régional.

    L'UDI a remporté la mairie dès le premier tour avec 54,31% des suffrages.

    Niort était une ville de gauche depuis 1957. Geneviève Gaillard est la fille du député PS René Gaillard, qui avait été maire de Niort en 1971 et 1985. Niort avait voté à plus de 64% pour Hollande en 2012. C'est dire l'ampleur de la claque pour le PS.

    Michel Janva

  • L'interprétation

    « Les philosophes n'ont fait qu'interpréter le monde de différentes manières, ce qui importe c'est de le transformer » (Marx). « Il n'y a pas de faits, il n'y a que des interprétations » (Nietzsche).
    Ces deux citations montrent à quel point la philosophie est liée à l'interprétation. Quand Marx propose de transformer le monde, il se réfère à une interprétation du monde qu'il veut changer. On ne peut donc sortir de l'interprétation.
    Pourtant, il existe des domaines où l'interprétation serait inexistante comme les mathématiques ou les sciences dites « exactes ». On comprend la démonstration d'un théorème en suivant les chaînes de raison. Il n'y a pas de place à l'interprétation.
    La physique cherche à expliquer le monde par des lois ou des relations mathématiques établies par l'expérience. L'interprétation se trouve donc à mi-chemin entre l'opinion et la science. Feyerabend verra dans la Science aussi une interprétation du monde.
    Les domaines du savoir humain où l'interprétation est omniprésente sont la littérature, les « sciences humaines » (économie, droit, sociologie, psychologie, histoire), la politique... L'interprétation devient même infinie.
    Interpréter, c'est donner le sens puisque l'homme est un animal qui veut du sens. Le sens de l'Histoire peut être la lutte des classes, la lutte des nations, la raison se constituant comme l'expose Hegel ou le choc des civilisations... en psychanalyse, on interprète les rêves. L'interprétation des textes (sacrés ou non) s'appelle l'herméneutique.
    L'herméneutique
    L'herméneutique est donc l'étude des textes sacrés à l'origine. Elle a pris un sens plus large pour désigner toute interprétation d'un texte. Les juifs et les protestants pratiquent plus l'herméneutique des textes sacrés que les catholiques. Ils ont un rapport direct aux textes à la différence des catholiques qui se réfèrent à l'enseignement de l’Église. Les musulmans veulent aussi toujours revenir au Coran.
    Pour Paul Feyerabend, aucun domaine n'échappe à l'interprétation, même la science soi-disant objective. Dilthey distinguera expliquer et interpréter. Pour lui, les sciences de la nature cherchent à expliquer. Les « sciences humaines » interprètent pour comprendre.
    En sociologie, on retrouve la différence d'approche entre Durkheim et Max Weber. Pour Durkheim, la sociologie se trouve au même plan que les sciences de la nature avec des lois « objectives ». Les faits sociaux sont des choses à expliquer. Max Weber cherche à comprendre les faits sociaux à partir de la subjectivité des individus. On ne peut comprendre qu'en interprétant le sens que les individus donnent à leur action. « Nous appelons sociologie une science qui se propose de comprendre par interprétation l'action sociale et par là d'expliquer causalement son déroulement et ses effets ». (Max Weber)
    Ricœur verra dans l'herméneutique une interaction entre l'auteur et le lecteur. Ce qu'a écrit l'auteur n'est pas figé et toute lecture est une interprétation liée aux attentes, aux croyances, au final à la subjectivité du lecteur. Le lecteur peut même dépasser ce que l'auteur a voulu dire. L'écrit a une portée ontologique à la différence de la parole qui est furtive et liée aux circonstances.
    Un domaine où l'interprétation est sans limite est la poésie. Le poète pour Platon est un interprète des dieux. Il donne le sens ; il est aussi un interprète de la nature, du monde et des hommes.
    L'œuvre d'art n'existe que par son interprétation. Elle est un moment du passé interprété dans notre moment présent.
    L'interprétation des rêves
    La psychologie fait sans cesse appel à l'interprétation et particulièrement la psychanalyse. Le rêve par exemple révèle l'inconscient. « Tout le psychique étouffé apparaît dans le rêve ». Avant le rêve relevait de l'ordre du délire insignifiant. Comme de donner une signification au lapsus, on interprète le rêve. Il est la réalisation d'un désir refoulé. Les « idées latentes du rêve » sont cachées par la censure qui existe aussi dans le sommeil. Les désirs sont masqués. Pour la psychanalyse, tout a une signification dans le rêve puisqu'il traduit l'inconscient.
    Tout a aussi une symbolique. Le roi et la reine représentent les parents. Les enfants sont représentés par de petits animaux. L'organe sexuel de l'homme a une multiplicité de symboles : serpents, poissons, tiges, parapluies, ... Cette symbolisation déguise le désir. Freud dans son livre « L'interprétation des rêves » donne plusieurs analyses de rêves qui n'ont pas tous une signification sexuelle. Une mère rêve que sa fille est morte (alors qu'elle l'aime). C'est pour Freud une réminiscence de son désir d'avorter avant la naissance de sa fille.
    Nietzsche
    Le sens qu'a donné Nietzsche est que le monde n'a pas de sens, ce qu'on peut appeler le nihilisme. Pourtant le philosophe n'a fait qu'interpréter le monde. Dans sa généalogie de la morale, les valeurs bien et mal sont liées à leur généalogie. La morale, celle des faibles s'imposant par leur nombre, est fondée sur le ressentiment, comme l'impuissant qui prône la chasteté.
    Nietzsche interprète le monde de façon bipolaire entre les forts et les faibles. Il est dans ce domaine un psychologue et un sociologue hors pair.
    L'homme veut du sens et selon le philosophe « un sens quelconque vaut mieux que pas de sens du tout ».
    Il explique ainsi l'idéal ascétique comme si l'homme avait à racheter une faute. L'homme donc trouve un sens à sa souffrance.
    Pour Nietzsche, l'homme se sauvera lorsqu'il acceptera l'absence de sens. Ce que l'on appelle le nihilisme actif qui le différencie du nihilisme passif : « Nihiliste est l'homme qui juge que le monde tel qu 'il est ne devrait pas être et que le monde tel qu 'il devrait être n 'existe pas. De ce fait l'existence (agir, souffrir, vouloir, sentir) n'a aucun sens : de ce fait le pathos du « en vain » est le pathos nihiliste, et une inconséquence du nihiliste. ».
    Pour Platon, les sens étaient les interprètes des phénomènes. Dans la philosophie médiévale, l'interprétation était l'exégèse de la Bible.
    De cette vision antique ou religieuse on est passé à une interprétation des textes quelconques ou même plus généralement à celle de toute action sociale (ou individuelle comme le fera la psychologie). La psychanalyse interprétera même notre inconscient. L'interprétation est liée à l'essence de l'homme. L'homme veut donner un sens à tout objet, au monde qui l'entoure et à tout acte.
    Patrice GROS-SUAUDEAU

  • La liste nationaliste de Vénissieux qualifiée

     

    La liste nationaliste conduite à Vénissieux par Yvan Benedetti et Alexandre Gabriac s’est qualifiée dimanche pour le second tour avec 11,49% des suffrages.

    venissieux-fait-frontElle est arrivée dimanche soir en 4e position derrière celles de la maire sortante PCF (30,72%), du candidat de l’union de la droite (22,03%) et du PS (15,79%).

    Yvan Benedetti avait été élu conseiller municipal FN de Vénissieux en 2008, tout comme M. Gabriac, conseiller régional de Rhône-Alpes.

    «Ce score est une énorme surprise pour nos adversaires», a déclaré M. Gabriac à l’AFP. «C’est une énorme satisfaction que de glisser une certaine quenelle à ce système», a-t-il ajouté. «Le score de notre liste mais aussi celui de l’abstention montrent un dégoût des Français pour le système politique actuel», a-t-il encore déclaré.

    Source: La Flamme

  • Les hirondelles FN annoncent le printemps ( article actualisé)

    « Les sondages c’est comme le parfum, il faut les humer mais ne pas les boire » aimait à dire l’ex Premier ministre israélien Shimon Péres. Une distance et une prudence à conserver vis-à-vis des enquêtes d’opinion qui se sont vérifiées dimanche puisque médias et politologues n’ont pas su prévoir les deux enseignements majeurs de ce premier tour des élections municipales. Ceux-ci ont été énoncés par Jean-Marc Ayrault lui-même hier soir, lors de sa déclaration officielle : l’ampleur de l’abstention et la très forte poussée du FN. Bien sûr, la claque administrée à la gauche hier avait été logiquement anticipée par tous les observateurs au regard de l’impopularité record de la politique gouvernementale.

    Certes, Paris confirme sa différence, en permettant à Anne Hidalgo, en ballottage favorable, d’espérer succéder à M. Delanoë. Elle est distancée par NKM de trois points au premier tour, laquelle fait un meilleur score que prévu. Mais cette dernière ne devrait pas être en mesure de l’emporter dimanche prochain, dans les arrondissements décisifs des XIIe et XIVe. Et nous voyons mal les 6% d’électeurs FN de la capitale se précipiter à son secours…

    Mais ailleurs, le désaveu est terrible pour le PS, ses alliés communistes et Verts dont les scores de premier tour, notamment ceux enregistrés par les maires sortants, s’effondrent par rapport à 2008. Symbole, après 60 ans de gouvernance de la gauche, Niort a basculé à droite, la capacité du PS à conserver Strasbourg et Toulouse, conquises en 2008, est tout sauf évidente, elle risque aussi de perdre Amiens, Angers, Reims, Saint-Etienne, Laval…

    Si plusieurs ténors de l’UMP ont été réélus dés le premier tour -Edouard Philippe Au Havre, Alain Juppé à Bordeaux, Xavier Bertrand à Saint-Quentin, Jean-François Copé à Meaux, François Baroin à Troyes…-c’est bien la vague nationale, la vague bleu Marine qui a déferlé bien au delà de ce qu’indiquait les sondages, qui a surpris le microcosme.

    Dans la deuxième ville de France, à Marseille, véritable coup de tonnerre, les listes FN conduites par Stéphane Ravier (en tête dans le 7éme secteur où il se présentait avec plus de 32% de suffrages) devancent nettement celles du socialiste Patrick Mennucci, avec environ 22% des suffrages contre 20% au PS.

    Victoire emblématique à Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), où les corrompus sont balayés dès le premier tour avec l’élection du Secrétaire général du FN, Steeve Briois (50,26%). Les listes patriotiques arrivent en tête à Béziers (Hérault), où le journaliste indépendant Robert Ménard, soutenu par le FN et DLR de M. Dupont-Aignan, enregistre 45% des suffrages ; à Saint-Gilles (Gard), avec le député et candidat RBM Gilbert Collard qui a totalisé 42,6% des suffrages; à Fréjus (Var) avec David Rachline qui passe la barre des 40% ; à Tarascon (Bouches-du-Rhône)Valérie Laupies a obtenu plus de 39% des voix .

     Sont aussi en tête avec des scores oscillant entre 32 et 37%, Louis Aliot à Perpignan (Pyrénées Orientales), Florian Philippot à Forbach (Moselle), Julien Sanchez à Beaucaire (Gard), Hervé de Lépinau à Carpentras ( Vaucluse). 

    Dans d’autres villes de plus de 10 000 habitants, le FN est également premier. C’est le cas  à  Brignoles (Var) avec  Laurent Lopez  ( 37,07% des voix), tout comme Marie-Anne Baudoui-Maurel (27,69% des voix) à Digne-les-Bains (Alpes de Haute-Provence), Cyril Nauth (21% des suffrages)  à Mantes-la-Ville (Yvelines), Franck Briffaut (32,04% des voix) à Villers-Cotterêts (Aisne), Fabien Engelmann (30,40%)  à Hayange (Moselle)  et Dominique Martin (31,5% des voix) à Cluses (Haute-Savoie).

    Nos amis cités ici peuvent s’attendre dans les heures qui viennent à une très forte adversité des tenants du Système qui feront tout pour garder leurs fromages…

    Notons encore que dans ce dernier département, où les 12 listes du FN sont toutes qualifiées pour le second tour, seule la victoire du maire sortant à Sorgues dés le premier tour prive la liste FN conduite par Gérard Gérent (plus de 33% des voix) et sur laquelle figurait à la dixième place Marion Maréchal-Le Pen, d’un second tour.

    Comment ne pas  se réjouir également à  Lyon, ville chère au cœur de Bruno Gollnisch,   des très beaux scores réalisés par les listes conduites par Christophe Boudot(13, 78%), au dessus de 10% dans sept arrondissements sur neuf  et atteignant  même plus de 18% dans le VIIIéme  où celui-ci se présentait.

    A Hyères (Var), où Bruno Gollnisch était confronté à deux candidats de droite solidement implantés et bénéficiant de nombreux réseaux clientélistes, le député FN parvient à accrocher un second tour en réunissant près d’un électeur sur cinq (17, 97%). Il se hisse en troisième position derrière le maire sortant Jacques Politi (sans étiquette, divers droite, 27,65%) et le député UMP Jean-Pierre Giran (24,96%), mais devant les candidats de la gauche et de l’UDI.

    Bruno a relevé « qu’en en 2001 nous (le FN, NDLR)  avions fait 11 % et, en 2008, le Front National n’avait pas été en mesure localement de présenter une liste. C’est donc le retour du Front national sur la scène municipale hyéroise. Bien sûr, nous aurions souhaité faire plus… Mais je table sur l’extraordinaire poussée du FN au niveau national pour que ceux qui ont cru à tort contester le système en s’abstenant au premier tour viennent renforcer notre score au second. Car compte tenu du système partiellement proportionnel qui existe, au second tour, nous aurons des élus !».

     Le Front National a d’ores et déjà engrangé 472 conseillers municipaux,  102 conseillers communautaires, et sera présent dans 315 villes au second tour dimanche prochain. Rappelons aussi que le FN récolte les fruits de l’effort remarquable qu’il a conduit pour étendre son implantation. Ainsi, sur les 2000 communes où ces élections étaient marquées par des affrontements entre candidats investis par l’UMP, le PS et leurs partis satellites, le FN était présent d’un plus d’un quart d’entre elles avec 597 listes.

    Marine Le Pen l’a dit dés hier soir sur le plateau de TF1, ce premier tour permet de prime abord de constater que « l’implantation du FN est voulue par les Français », nous assistons à «la fin de la bipolarisation de la vie politique française », « les Français viennent de reprendre leur liberté !». «La vie ne se résume pas à faire gagner la droite ou la gauche, nous voulons défendre les intérêts de nos compatriotes ». Et de préciser encore que le FN, contrairement à une idée mainte fois rabâchée, à tort nous l’avons vu lors des dernières partielles, peut disposer de réserves de voix supplémentaires pour s’imposer au second tour dimanche prochain.

    Les réactions des partis du système ont été à la hauteur de leur désarroi. Jean-François Copé a lancé  un appel solennel duquel il ressort qu’il faut faire battre le FN en ne votant pas pour ses candidats. « Le FN est notre adversaire » a renchéri le député UMP Bruno Lemaire. «Le FN en tête c’est grave » a commenté la vice-présidente de l’UDI Rama Yade. Les ministres Hamon, Peillon, Vallaud-Belkacem, le porte-parole du PS David Assouline, Jean-Marc Ayrault, etc., ont appelé au Front républicain, à « tout faire pour empêcher  le FN de conquérir des villes ».

    Bruno Gollnisch a dit et répété que l’abstention serait la clé de ce scrutin. Et celle-ci a en effet atteint un niveau inégalé pour des élections municipales avec plus de 38%, encore en forte hausse par rapport à 2008 (33,46 %) et 2001 (33,5%).

    Une abstention qui répond à une certaine logique puisque les Français considèrent que l’Etat au sens large n’a plus les moyens de peser sur le cours des choses, tant il est vrai que les transferts de souveraineté opérée vis-à-vis de Bruxelles sont importants. Constat auquel s’ajoute le sentiment que les hommes politiques se désintéressent de leur sort, voire sont corrompus et malhonnêtes.

    Une grève du vote qui a plus touché les sympathisants du PS que ceux de l’UMP, très forte aussi dans les quartiers pluriels qui ont manifesté leur défiance vis-à-vis de la gauche. Nous le constatons de manière emblématique à Marseille mais aussi dans plusieurs villes d’Ile-de-France. Emmanuel Rivière, directeur du département opinion de TNS-Sofres, expliquait sur LCI qu’il s’agit d’ «une abstention sociologique des catégories populaires et des jeunes (…) et d’une abstention politique avec une très forte abstention dans les bastions de gauche».

    Une gauche qui paye  non seulement son incapacité à endiguer la crise sociale et économique, mais aussi les avancées sociétales dont elle s’enorgueillit, qui passent mal également auprès de cet électorat, tout comme les gesticulations médiatiques et les croisades de Manuel Valls de ces derniers mois…

    Les politologues ont insisté depuis le début de la campagne sur la notion d’«abstention différentielle ». «L’enjeu est de savoir qui (de la droite ou de la gauche) en souffrira le plus », analysait en mars Dominique Reynié, professeur à Sciences Po. Il est significatif que les villes qui ont le plus voté sont principalement situées dans le Sud-Est, là où les listes FN-RBM ont réalisé quelques-uns de leurs meilleurs résultats.

    A l’évidence l’électorat FN s’est mobilisé plus que les autres, conscient de l’enjeu, de la possibilité d’avoir des élus. Comme aime à la dire Bruno Gollnishch, on ne va pas au cinéma quand on passe toujours le même film, et là, le changement était bien à la clé ! Si nos compatriotes, les nombreux abstentionnistes déçus par l’UMPS, arrivent à s’en convaincre de manière encore plus massive, les bonnes nouvelles pour la France et les Français devraient se poursuivre dimanche prochain et aux élections européennes. Puissent les hirondelles FN annoncer la fin de l’hiver mondialiste !

    http://gollnisch.com/2014/03/24/les-hirondelles-fn-annoncent-printemps/

  • Au Royaume-Uni, des hôpitaux chauffés avec des corps d’enfants avortés ou morts-nés…

    Le glauque n’a plus de limites : au Royaume-Uni, au moins 15 500 corps d’enfants avortés ou mort-nés ont été traités comme des déchets cliniques et incinérés ces deux dernières années, dont des milliers pour chauffer 27 hôpitaux et cliniques, résume The Telegraph, suite aux révélations du magazine Dispatches diffusé ce soir par Channel4.
    Inutile de préciser que leurs parents n’ont pas été consultés.
    Dimanche soir, le ministère de la Santé a émis une interdiction immédiate de cette pratique « totalement inacceptable » selon les termes du ministre de la Santé, le Dr Dan Poulter.

    Les gens peuvent en effet encore être choqués mais gageons que, si rien ne change, dans quelques années, tout le monde l’acceptera. Sous des prétextes utilitaristes, écologiques, et avec une conception matérialiste de l’humain, le pire est possible.
    D’ailleurs, si avec l’avortement, on considère déjà que les embryons ne sont que des amas de cellules, on n’est pas loin d’une telle suite logique.

    Source NDF

    http://www.contre-info.com/