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  • Gender et pédophilie : les preuves accablantes d’un programme maçonnique et satanique – par Laurent Glauzy

    [Article de Laurent Glauzy en exclusivité pour Contre-info. L'auteur dédicacera ses livres samedi à Paris.]

    Unisex, ouvrage publié en Italie, en 2014, par les répugnantes Enrica Perucchietti, écrivain diplômé de philosophie de la faculté de Turin, et Gianluca Marletta, anthropologue, atteste d’une dangereuse dérive culturelle, sociale et spirituelle, allant vers une légitimation de la pédophilie.

    Cet objectif a pour ambition secrète de créer un homme nouveau, privé d’identité. Pour ne pas alerter l’opinion, les médias tentent de garder le silence sur les réelles intentions soi-disant égalitaristes de cette manipulation dictatoriale, tandis que le pouvoir politico-financier fait à coups de millions dollars la promotion du gender.

    Les défenseurs d’un tel projet, satanique, fondé sur de présupposés pseudo-scientifiques, argumentent que l’identité sexuelle provient d’une perception subjective notamment culturelle. L’idéologie du gender nie les différences biologiques et sexuelles entre l’homme et la femme. L’individu pourrait ainsi choisir son sexe. Il s’agit d’une « réattribution » sexuelle.

    Opérer les enfants pour le plaisir des pédophiles

    De plus, ce dogme reconnaît les orientations sexuelles, telles l’homosexualité, la bissexualité et la pédophilie, mises au même rang que l’hétérosexualité. Le bras militant de ce procédé culturel est constitué par les mouvements gay et homosexuels, cachant en arrière-boutique des groupes pédophiles comme Nambla (Association nord-américaine pour l’amour entre les hommes et les jeunes garçons). Des fleuves de financements publics et privés, sont attribués à ces lobbies à la solde des Illuminati, pour éradiquer la nature même de l’homme.

    Selon le psychologue et sexologue néo-zélandais John William Money (1921-2006), père officiel du gender, « l’identité sexuelle est substantiellement un produit de la société, elle est donc souple et malléable dès la naissance. » Le rêve de ce pervers s’articulait sur une forme de « démocratie sexuelle » dans laquelle chaque type de rapport sexuel, y compris la pédophilie, était promu et légalisé !

    Money avance : « La pédophilie et l’éphébophilie (amour des adolescents) ne sont pas plus un choix volontaire que d’être gaucher ou daltonien. » Au paroxysme de sa folie, cette psychiatrie prévoit une intervention chirurgicale pour des enfants ayant des pénis peu développés. La vision perverse de Money devient tristement réelle : après cinquante années durant lesquelles la pédophilie a toujours été considérée comme une maladie, aujourd’hui cette perversion revêt l’aspect d’une « orientation sexuelle » respectable.

    Cette légalisation de la sauvagerie est dénoncée aux États-Unis par la puissante American Family Association, organisation fondée en 1977 par le pasteur méthodiste, Donald Ellis Wildmon. Entre autres actions, l’American Family Association boycotte des entreprises qui subventionnent le lobby homosexuel.

    Dans la cinquième édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders) de juillet 2013, remplaçant la quatrième édition de 1993, le désir sexuel des enfants est décrit comme « une orientation comme les autres ».

    La Repubblica du 9 février 2014 a publié une enquête d’Ipsos visant à banaliser la pédophilie en présentant qu’un Italien sur 3 considère comme acceptable le sexe avec des mineurs. Une telle propagande cherche à faire croire à la masse inculte qu’une grande partie des Italiens accepte la pédophilie.

    Détruire la famille

    La destruction de la famille, la plus ancienne institution, est l’objectif des Illuminati qui, pour ce faire, envisagent donc de passer par l’éducation. Dans cette perspective, la religion est le premier rempart à abattre : « Les gens qui croient dans les Ecritures n’ont pas le droit d’endoctriner leurs enfants avec leurs croyances religieuses, parce que nous, l’Etat, les préparons pour l’année 2000, lorsque nous ferons partie d’une société mondiale à laquelle leurs enfants ne pourront tout simplement pas s’adapter. » (Sénateur Peter Hoagland du Nebraska, 1980)

    Si dans Le Nouveau testament de Satan (1770), Adam Weishaupt, fondateur des Illuminati, prônait la destruction de la famille et des nations, l’ouvrage TheCity of Man : A Declaration on World Democracy (La ville de l’homme : discours sur la Démocratie Mondiale), édité en 1940 par The Viking Press, entreprise appartenant à l’empire Rockefeller et qui fut retiré subitement des bibliothèques après trois éditions en trois mois, mentionne : « Ce Nouvel ordre exige un remodelage de la famille, des associations éducatives, du voisinage et de l’église sous la direction d’une nouvelle religion… La religion universelle de la démocratie. »

    Et, David Spangler, franc-maçon et principal philosophe du mouvement New Age, directeur d’un projet des Nations Unies, l’Initiative Planétaire, définit la nature de ce Nouvel ordre : « Personne n’entrera dans le Nouvel ordre mondial à moins qu’il ou elle ne fasse le serment de vénérer Satan. Personne ne fera parti du Nouvel Age sans avoir reçu une initiation luciférienne. »

    En Italie, les descendants des Carbonari travaillent contre la famille pour l’avènement de la prochaine dictature. À Venise, des inspecteurs seront chargés de surveiller les enseignants et de corriger le cas échéant les expressions retenues comme « discriminatoires ». Un tel projet, organisé par l’Académie de la cité lagunaire vise à « promouvoir une éducation sortant des stéréotypes des genres. » Il est prévu pour les professeurs1 un parcours de formation articulé autour de six rencontres pendant lesquelles « les maîtres pourront se libérer des préjugés liés à l’identité ». Les maîtres d’école maternelle et élémentaire de Venise, devront s’habituer à la présence dans leur classe de deux tuteurs qui dirigeront leur « rééducation » sur des thèmes relatifs au gender et l’orientation sexuelle »2.

    Des communes italiennes ont d’ailleurs modifié leurs formulaires administratifs : les termes « père » et « mère » ont été substitués par les expressions « géniteur 1 », « géniteur 2 » pour désigner les éléments d’un couple. Tout cela, sous prétexte de ne pas opérer de discrimination, un argument bien fallacieux ne bernant que les plus idiots. Car, la démocratie – qui n’est pas une fin en soi, mais un moyen pour renverser le trône et l’autel – montre son vrai visage en accomplissant les plans de ces maîtres satanistes. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) intervient aussi dans ce sens.

    L’OMS aux ordres de la perversion

    Dans le document Standards pour l’Education sexuelle en Europe émis par le Bureau régional pour l’Europe de l’OMS prescrit pour les enfants :

    - de 0 à 4 ans, « l’apprentissage et le plaisir en jouant avec son corps : la masturbation de la première enfance. (…) Il s’agit de l’âge idéal pour la découverte du corps et des organes génitaux », pour « exprimer des besoins, des désirs en jouant par exemple au docteur ». C’est aussi, selon l’OMS, l’âge idéal pour « consolider l’identité du genre ».

    - de 4 à 6 ans, « la masturbation » et l’amour « avec des personnes du même sexe ».

    - de 6 à 9 ans, « la connaissance des droits sexuels des garçons et des filles ».

    - de 9 à 12 ans, apprentissage de la « reproduction, de la planification familiale, des différentes formes de contraception et des conséquences des rapports sexuels non protégés ».

    Changement de sexe

    John Money exposait que l’on pouvait suivre la croissance d’un enfant avant le développement de tous les organes sexuels. Lorsqu’un adolescent jouait à la poupée ou mettait les vêtements de sa sœur, le psychologue néo-zélandais préconisait de bloquer par des médicaments la puberté inadéquate et d’orienter le jeune sujet vers une autre puberté en fonction du sexe qu’il aurait « choisi ».

    L’industrie du divertissement joue un rôle fondamental pour créer l’homme nouveau. Les média (cinéma, télévision, radio, etc.) sont l’instrument principal de la propagande. La télévision offre toujours plus de spectacles, de reality show, de feuilletons sans fin sur la thématique de l’idéologie du genre. Cette anesthésie s’opère par le biais de l’industrie de Hollywood et des dessins animés comme avec Walt Disney qui, par des sociétés de production intermédiaire comme Touchstone, Miramax, est la plus grande entreprise de pornographie au monde. Derrière l’Illuminati Walt Disney, Franc-maçon du 32e degré, qui promouvait le cannibalisme, se cachent des activités liés à la production de snuff movies, films réels tournées pendant le viol et la mise à mort d’enfants3.

    C’est dans cette même logique que les Illuminati se servent d’« artistes » à l’instar du chanteur homosexuel et blasphémateur (et en odeur de satanisme pour certains) Rufus Wainwright, défenseur du commerce des enfants par l’intermédiaire des mères porteuses. Il est marié avec son ami et manageur Jorn Weisbrodt, depuis qu’Obama a aboli le Defense of Marriage Act (loi de Défense du mariage) en 2013. Cependant, cette union contrenature et anti-dieu n’a pas empêché Rufus d’avoir un enfant avec Lorca Cohen ! Dans ses concerts, il habille en femme Jésus sur la Croix, et chante que le Messie est gay.

    Pour son émancipation, un enfant a besoin d’un père et d’une mère. Et, il ne fait aucun doute que la destruction de ce schéma entraînera celle de la famille, comme le voulait l’organisation théosophique et maçonnique de la Lucifer Trust d’Helena Blavatsky qui prônait dès 1922, année de sa fondation, la destruction de l’humanité. Fondé en 1932, le mouvement de la Bonne volonté mondiale, une des filiales de la Lucifer Trust (devenue Lucy Trust, pour plus de discrétion), est représentée à l’ONU. C’est cette entité supra-gouvernementale dont les Illuminati d’Adam Weishaupt (financé par Amschel Rothschild), annonçaient l’idée dans le cadre de leur dictature mondiale.

    Cette réalité est bien la photocopie du monde décrit dans le roman de science fiction Le Nouveau monde d’Aldous Huxley, édité en 19324. Le frère d’Aldous Huxley, Sir Julian Sorell Huxley, (1887-1975) fut le premier directeur de l’UNESCO et fonda en 1961 le World Wildlife Foundation5, association mondialiste de « sauvegarde » de la nature chapeautée par la Lucifer Trust ! Décidément, le monde est bien régi par une logique satanique, comme le démontre le gender.

    Laurent Glauzy

    http://www.contre-info.com/gender-et-pedophilie-les-preuves-accablantes-dun-programme-maconnique-et-satanique-par-laurent-glauzy#more-31727

    1 Cette mainmise de l’enseignement, également opéré par l’Unesco pour pervertir l’éducation publique, apparaît dans une série de neuf volumes, intitulés Toward World Understanding (Vers l’entente mondiale) qui projette d’instruire des enseignants de la maternelle et du primaire sur l’art subtil de la préparation des élèves pour le jour où leur loyauté première sera dévolue à un gouvernement mondial. Le programme est tout à fait précis. L’enseignant se doit de commencer par éliminer tous les mots et toutes les phrases, les descriptions, les photos, les cartes, le matériels utilisé en classe ou les méthodes pédagogiques qui conduiraient les élèves à exprimer un sentiment de loyauté envers leur pays. L’Unesco expose que ce schéma est engendré par l’« étroit esprit de famille ». Dans ce cas, l’enfant doit être traité avec une abondante dose de contre-propagande dès son plus jeune âge. Le livret V, à la page 9, informe l’enseignant : « L’école maternelle ou infantile a un rôle important à jouer dans l’éducation de l’enfant. Non seulement, elle peut corriger la plupart des erreurs de la formation à domicile, mais elle peut aussi préparer l’enfant à l’adhésion, vers l’âge de sept ans, à un groupe du même âge et aux mêmes habitudes, la première d’une longue série d’identifications sociales qu’il devra pratiquer sur le chemin de l’adhésion à la société mondiale. » Le système éducatif, qui fut auparavant un succès de par la qualité de son enseignement, a été changé en un système consacré à former les enfants à devenir de serviles ressources humaines, pour être utilisées par les Illuminati. En 2000, le Scottish Executive a publié une liste de documents d’éducation sexuelle, recommandée pour les enfants de cinq à quatorze ans. La liste comportait la publication Taking Sex Seriously : Practical Sex Education Activities for Young People (1994), qui encourageait les enfants à participer à des jeux de rôle, en jouant les homosexuels refoulés, et à discuter des activités sexuelles telles que le doigté anal et la pénétration.

    2 Il giornale d’Italia du 1/11/13 dans l’article La lobby gay anche nelle scuole : maestri controllati (Le lobby gay aussi dans les écoles).

    3 Robin de Ruiter, Die Köder des Satanskultes, Durach, Pro Fide Catholica, 2004, p. 13 in Laurent Glauzy, Illuminati de l’industrie rock à Walt Disney, les arcanes du satanisme, La Maison du Salat, 2012, p. 36.

    4 Aldous Huxley (1894-1963), professeur au M.I.T. (Massachussetts Institute of Technology) de Boston. Homme de la synarchie globale. Neveu de Thomas Huxley (un des fondateur de la Table ronde) frère de Sir Julian Huxley (premier directeur de l’Unesco et président de l’Eugenetics Society). Aldous fut membre de la Fabian Society [qui soutint la révolution bolchévique de 1917 avec les Rothschild et les Rockefeller] et de la Golden Dawn, expérimenta l’usage des drogues hallucinogènes, et décrivit ses visions dans deux essais apologétiques Les portes de la perception (1954), Le Ciel et l’enfer(1956). Son œuvre la plus populaire reste Le Nouveau monde (1932).

    5 Le WWF fut fondé avec le Prince Bernhard de Hollande, adhérant à la secte élitiste satanique du Bohemian Club et dont les frais d’adhésion sont de 25.000 dollars. En juillet 2000, le journaliste texan Alex Jones pénétra cette secte avec une caméra cachée, se faisant passer pour l’équipe de Bush, et filma des mises en scène imitant des crimes rituels. Etranges occupations pour l’élite politique et financière de notre monde.

  • Olivier Delamarche : « La Chine suit le même chemin que le Japon des années 90 »

  • François 1er (1494 - 1547) Le dernier roi-chevalier

    François, comte d'Angoulême, cousin et gendre du roi Louis XII, succède à celui-ci sur le trône de France le 1er janvier 1515, sous le nom de François 1er.

    Le nouveau roi est grand (plus de deux mètres), affligé d'un visage ingrat, mais élégant et «portant beau». Cultivé et brave mais fantasque et moyennement intelligent, il engage le pays dans de folles aventures militaires contre son rival Charles Quint. Il conserve néanmoins à la France les acquis de ses prédécesseurs, la Picardie, la Bourgogne et le nord de la Navarre.

    Peu affecté par ses déboires militaires, il développe une vie de cour brillante, inspirée des fastes de l'Italie. Sous son long règne de 32 ans s'épanouit la première Renaissance française. Mais il laisse à sa mort un royaume agité par de nombreux ferments de révolte (religion, impôts...). Marie Desclaux.

    Triple bonheur

    Jean d'Angoulême, grand-père du futur roi, est le fils cadet de Louis d'Orléans et Valentine Visconti. La famille de celle-ci sera plus tard évincée de la direction de Milan, en Lombardie, par la famille rivale des Sforza, ce qui offrira au roi de France un motif d'intervention en Italie.

    Jean d'Angoulême est détenu en Angleterre ainsi que son frère, le poète Charles d'Orléans, pendant 32 ans, à la suite de la défaite d'Azincourt. Enfin libre, il s'entoure à Cognac de poètes et d'érudits. Son fils Charles de Valois-Orléans, comte d'Angoulême, participe à la «Guerre folle» en 1485 contre le roi Charles VIII et la régente Anne de Beaujeu. Il rentre dans le rang suite à son mariage avec Louise de Savoie, nièce de la régente. Il a 38 ans et son épouse 12 à peine.

    Le couple a une fille, Marguerite, future reine de Navarre et grand-mère d'Henri IV, le 11 avril 1492, puis François, le 12 septembre 1494. Sa mère lui donne le jour sous un arbre de son parc, dans son château de Cognac. Son prénom lui vient de son parrain, François de La Rochefoucauld (dans cette seigneurie de l'Angoumois, l'aîné porte encore et toujours le même prénom).

    L'inconstant Charles d'Angoulême est d'autant plus heureux que le même jour, ses deux maîtresses habituelles donnent également naissance à un enfant ! Mais son bonheur est de courte durée car il meurt un an plus tard.

    Veuve à 19 ans, Louise prend le parti de rester chaste pour se consacrer à l'éducation de ses enfants et en particulier de son fils, qu'elle idolâtre. Le trio restera jusqu'à la fin passionnément uni.

    En 1498, l'accession au trône de Louis XII, qui n'a pas d'enfant mâle, rapproche François du trône. Pour consolider ses chances, Louise négocie son mariage avec Claude de France, la fille aînée du roi et d'Anne de Bretagne malgré l'hostilité de cette dernière au mariage.

    La mort d'Anne, le 9 janvier 1514, lève le dernier obstacle au mariage qui est célébré avec discrétion dès le 18 mai suivant. Boîteuse et sans grâce, Claude donnera sept enfants à son royal époux mais ne saura guère le séduire. Sa bonté lui vaudra toutefois l'affection du peuple et une prune, la reine-claude, perpétue son souvenir.

    Louis XII, qui n'a pas renoncé à avoir un fils, se remarie peu après avec une sœur du roi d'Angleterre Henri VIII mais la mort le surprend le 1er janvier 1515, faisant ipso facto de François d'Angoulême le nouveau roi de France.

    Il a 19 ans. Il est sacré à Reims le 25 janvier suivant, le jour de la Saint Paul, et fait son entrée solennelle à Paris le 15 février de la même année, arborant son emblème, la salamandre, et sa devise : Nutrisco et extinguo («Je nourris et j'éteins»).

    Un début de règne triomphal

    François 1er inaugure son règne en confiant l'amirauté de Guyenne et de Bretagne à La Trémoille, fidèle de Louis XII, et en octroyant le maréchalat aux sires de Lautrec et de La Palice. Comme connétable et chef des armées, il désigne le duc Charles III de Bourbon, cousin de sa mère et puissant féodal, au demeurant excellent capitaine.

    Il confie par ailleurs la charge de chancelier (chef du gouvernement) à un proche de sa mère, Antoine Duprat, premier président du parlement de Paris. Devenu veuf, il entrera dans les ordres, deviendra archevêque de Sens et obtiendra la barrette de cardinal en 1527.

    D'emblée, le jeune et fougueux souverain relance les guerres d'Italie en faisant valoir ses droits sur le Milanais, hérités de Valentine Visconti. Le duché de Milan est tombé entre les mains de Maximilien Sforza, fils du condottiere (chef de guerre) Ludovic le More. Le duc est allié au pape Léon X, à l'empereur Maximilien de Habsbourg et aux cantons suisses représentés par le cardinal de Sion, Mathias Schiner.

    Le 13 septembre 1515, il écrase les Suisses dans la plaine du Pô, à Marignan. Cette bataille se solde par 16000 morts, ce qui fait d’elle la plus meurtrière depuis l’Antiquité. Le soir de la victoire, le jeune roi, amoureux des romans de chevalerie, se serait fait adouber selon l'ancienne coutume par le chevalier Bayard, l'un des héros de la journée.

    Le retentissement de la bataille est immense dans l'opinion. Il conduit le pape Léon X à reconnaître en François 1er le légitime duc de Milan, de Parme et de Plaisance ! Les deux signataires concluent par ailleurs un concordat important à Bologne le 18 août 1516. Il régira les relations entre la France et le Saint-Siège jusqu'en 1790.

    Par le traité de Noyon, le même mois, Charles d'Espagne, petit-fils de l'empereur Maximilien de Habsbourg, obtient de conserver le royaume de Naples en échange d'un tribut à la France. Le 29 novembre 1516, à Fribourg, les cantons suisses et la France concluent une «paix perpétuelle». Ces derniers se mettent même au service des rois de France jusqu'à la Révolution française. Enfin, par le traité de Cambrai, le 11 mars 1517, la France et les Habsbourg concluent une alliance défensive contre les Turcs.

    Après d'aussi bons débuts, le roi entame, province par province, le traditionnel «tour de France» avec la Cour, au total 3 à 4.000 personnes. Chaque ville organise une entrée solennelle. Entre deux voyages, le roi réside dans l'un ou l'autre de ses châteaux du Val de Loire, avec une préférence pour Amboise. Le 28 février 1518, à Amboise justement, la reine Claude met au monde son premier enfant, un garçon prénommé François.

    Un roi amoureux de la guerre

    La situation se corse avec la mort de l'empereur allemand Maximilien 1er de Habsbourg, le 12 janvier 1519. Le choix de son successeur dépend des sept Grands Électeurs de la Diète de Francfort. Grisé par ses premiers succès, François 1er se porte candidat à l’empire d’Allemagne contre le favori, Charles, petit-fils de Maximilien 1er de Habsbourg. Les deux rivaux dépensent de l’argent sans compter pour séduire les grands électeurs allemands.

    Au final, le 28 juin 1519, Charles est élu à l'unanimité et devient pour l'Histoire Charles V ou Charles-Quint. Par le biais de mirobolants héritages, il se trouve être le souverain des États autrichiens, bourguignons et espagnols, ainsi que des colonies espagnoles d’outre-mer, en plein essor depuis l’exploration du Nouveau Monde par Christophe Colomb un quart de siècle plus tôt.

    La guerre ne tarde pas à éclater entre l’empereur et le roi de France. Elle se corse de querelles religieuses car, pendant que les deux souverains s'occupaient de leur élection, Martin Luther diffusait en Allemagne et au-delà une nouvelle religion, le protestantisme. Charles-Quint et François 1er rêvent d’asseoir leur domination sur l’Italie, riche, belle et divisée.

    Désireux de nouer une coalition contre l’empereur, François 1er rencontre près de Calais, le 7 juin 1520, le roi d’Angleterre Henri VIII. Malgré le faste de ce «Camp du Drap d'Or», la rencontre tourne au fiasco et Henri VIII s’allie finalement avec l’empereur et le pape contre le roi de France.

    La guerre menace à nouveau entre l'empereur et le roi de France. Le premier revendique la Bourgogne et conteste la souveraineté de François 1er sur le Milanais. Celui-ci est placé sous la garde du maréchal Odet de Foix, seigneur de Lautrec, médiocre capitaine qui ne doit sa promotion qu'à la protection de Françoise de Châteaubriant, maîtresse du roi. Lautrec pénètre avec ses troupes sur les territoires pontificaux, ce qui permet au pape Léon X de rendre publique son alliance avec Charles Quint ! Le 19 août 1521, les Milanais chassent la garnison française...

    À l'ouest, en Navarre, une offensive d'Henri d'Albret, désireux de récupérer sa couronne de Navarre, est repoussée par les Espagnols. Enfin, au nord, l'offensive de Robert de la Marck, seigneur de Sedan, sur le Luxembourg est de même repoussée par les Impériaux qui menacent d'envahir la France. Et le roi d'Angleterre conclut l'alliance de Bruges avec l'empereur le 23 août 1521.

    Pour ne rien arranger, le roi est trahi par le connétable Charles III de Bourbon dont il a malencontreusement saisi les immenses domaines. Charles, ayant rejoint Charles Quint, va devenir le meilleur de ses capitaines.

    L'armée royale se concentre à Lyon au printemps 1523, puis passe les Alpes sous le commandement de l'amiral de Bonnivet et vient mettre le siège devant Milan au moment, en septembre 1523, où le connétable Charles de Bourbon fait défection. Le siège s'éternise et au printemps suivant, les Français doivent se replier dans la confusion. Bayard trouve la mort sur le chemin...

    En juillet 1524, l'invasion menace plus que jamais. Tandis que les Anglais menacent d'entrer en Normandie et Charles Quint en Bourgogne, Charles de Bourbon envahit la Provence. Le roi est par ailleurs affecté par la mort de la reine Claude, à Blois, le 26 juillet 1524.

    Mais une révolte des paysans inspirée par la Réforme luthérienne oblige Charles Quint à revenir en Allemagne cependant que Charles de Bourbon piétine devant Marseille et, harcelé par l'armée d'Anne de Montmorency, doit se retirer.

    Plutôt que de se satisfaire de cette heureuse issue, François 1er décide de reprendre l'offensive dans le Milanais. Il met le siège devant Pavie, la «bien remparée». Dans la nuit du 23 au 24 février 1525, une attaque du connétable de Bourbon et des Impériaux aboutit à un désastre total. Le roi lui-même est capturé et ses meilleurs capitaines tués. Ainsi le maréchal de La Palice, l'amiral de Bonnivet, son oncle René de Savoie, Bussy d'Amboise ou encore Louis de La Trémoille. «De toutes choses ne m'est demeuré que l'honneur, et la vie qui est sauve», écrit François 1er à sa mère Louise de Savoie, qui va gouverner en son absence.

    En captivité à Madrid, il se voit réclamer par l'empereur l'Artois, la Flandre et la Bourgogne. Henri VIII veut pour sa part rien moins que les anciens fiefs des Plantagenêts et Charles de Bourbon la Provence érigée en royaume indépendant ! Le roi, bien sûr, refuse. Sa mère, installée à Lyon et assistée par le chancelier Duprat, assure tant bien que mal la régence. Elle arrive à détacher Henri VIII de l'alliance avec Charles Quint, lequel voit ressurgir en Hongrie la menace turque.

    À l'intérieur, le mécontentement gronde. Les parlementaires manifestent leur opposition au concordat de Bologne et s'en prennent également à quelques penseurs proches de la Réforme, qu'ils menacent de procès, tels Lefèvre d'Étaples et Guillaume de Briçonnet, évêque de Meaux. Le roi tente mais en vain de ramener le calme de sa prison de Madrid.

    La paix est enfin signée le 14 janvier 1526. François 1er concède la cession de la Bourgogne, promesse qu'il se hâtera de renier sitôt sa liberté assurée, et le renoncement à ses droits sur le Milanais. Charles de Bourbon est rétabli dans ses droits mais cette promesse aussi ne sera pas tenue. En gage de bonne exécution du traité, les deux fils aînés du roi, François (10 ans) et Henri, (8 ans, futur Henri II), sont livrés en otage à l'empereur. L'échange a lieu sur la Bidassoa, dans le pays basque. Par ailleurs, François 1er obtient la main d'Éléonore d'Autriche, sœur de Charles Quint.

    Mûri par les échecs et les malheurs, François 1er hisse Anne de Montmorency à la fonction de grand maître de l'armée. Philippe Chabot, seigneur de Brion, devient Amiral de France.

    En juin 1526, les états de Bourgogne refusent d'être cédés à l'empereur et François 1er saute sur l'occasion pour contester le traité de Madrid. Peaufinant sa riposte, il noue une nouvelle coalition, la ligue de Cognac, avec Milan, Venise et le pape. Mais il ne fait rien pour empêcher l'invasion des États pontificaux et la mise à sac de Rome par les lansquenets du connétable de Bourbon.

    Le roi d'Angleterre Henri VIII a besoin d'aide pour divorcer de Catherine d'Aragon, tante de Charles Quint, et épouser sa maîtresse Anne Boleyn. Il se rapproche de François 1er. Ce dernier en profite pour relancer la guerre en Italie. C'est un nouveau désastre. Le maréchal de Lautrec meurt avec les deux tiers de ses troupes, du fait du choléra, en tentant de marcher sur Naples. Le comte de Saint-Pol est capturé le 21 juin 1529 en tentant de reprendre Gênes. Mais Charles Quint n'est pas plus heureux. Il est menacé sur ses arrières par les princes luthériens mais aussi par les Turcs qui assaillent Vienne.

    La paix s'impose à tous. Elle est négociée par Louise de Savoie et Marguerite d'Autriche à Cambrai, enfin signée le 5 août 1529, et pour cela appelée «paix des Dames».

    Elle permet à François 1er de retrouver enfin ses deux fils. Ceux-ci franchissent les Pyrénées le 1er juillet 1530. Ils ne sont pas seuls mais accompagnés par Éléonore d'Autriche, veuve du roi du Portugal Manuel 1er et promise en secondes noces à leur royal père. Celui-ci, il est vrai, porte davantage d'intérêt à sa nouvelle favorite, Anne d'Heilly, demoiselle de Pisseleu, qui a succédé dans son cœur à Françoise de Châteaubriant et restera à ses côtés jusqu'à sa mort.

    Le difficile chemin de la paix

    En 1531, les frères du Bellay négocient une alliance entre le roi de France et les protestants allemands de la Ligue de Smalkade.

    Très tôt, François 1er songe à une entente avec le sultan Soliman le Magnifique pour prendre en tenaille l'empire de Charles Quint. Il mène les négociations par l'intermédiaire d'un transfuge espagnol, Antonio Rincon. Dans le même temps, il prend langue avec le pacha d'Alger.

    Une ambassade turque reçue à Châtellerault en 1535 négocie les «capitulations» avec Jean de La Forêt, lequel se rend aussi à Constantinople et à Alger où il demande au sultan et au pacha de monter des expéditions contre les alliés italiens de Charles Quint, Gênes et Naples. Les Capitulations offrent aux navires français le monopole du commerce avec les Ottomans et confient au roi la protection des Lieux Saints et des chrétiens d’Orient. Elles resteront en vigueur jusqu’à la fin du XIXe siècle.

    La mort du dernier duc de Milan, François-Marie Sforza, en novembre 1535, convainc François 1er de reprendre les hostilités en Italie. Mais il a désormais du mal à trouver des alliés sur place. L'amiral Philippe Chabot envahit la Savoie. Charles Quint riposte en mettant à sac la Provence.

    La mort suspecte du dauphin

    Le 10 août 1536, le dauphin François meurt subitement, sans doute pour avoir bu glacé après une partie de jeu de paume endiablée. On soupçonne un empoisonnement par un espion à la solde de Charles Quint. Un serviteur italien, Sebastiano de Montecuculli, est jugé, condamné et exécuté dans un déchaînement de violence populaire en octobre 1536.

    Le cadet Henri devient le nouveau dauphin. Avec lui monte l'étoile d'Anne de Montmorency, qui l'a initié à l'art militaire et est devenu son ami mais endure l'hostilité de la duchesse d'Étampes, maîtresse du roi. Il devient connétable en 1538 et évince son rival l'amiral Philippe Chabot, seigneur de Brion. Celui-ci est condamné pour malversation le 8 février 1541, privé de ses biens et emprisonné à Vincennes.

    Le nouveau connétable Anne de Montmorency convainc le roi de se rapprocher de son rival, Charles Quint. On en vient à une nouvelle trêve, conclue à Nice en juin 1538 sous l'égide du pape Paul III. Le 14 juillet 1538, à Aigues-Mortes, François 1er et Charles Quint jouent la réconciliation. Celle-ci paraît complète quand, durant l'hiver 1539-1540, l'empereur débarque à Bayonne et traverse la France en vue d'aller réprimer une rébellion à Gand.

    Mais François 1er, qui n'a pas renoncé au Milanais, ne tarde pas à reprendre les hostilités. Le 4 juillet 1541, son ambassadeur Rincon, en route pour Constantinople, est assassiné par des soldats impériaux près de Pavie. À la suite de quoi le roi déclare la guerre le 12 juillet 1542. Ce revirement consacre la disgrâce de Montmorency, privé de ses charges à la grande satisfaction de la duchesse d'Étampes, et le retour de l'amiral Chabot. Le chancelier Poyet, homme-lige de Montmorency (et rédacteur de l'ordonnance de Villers-Cotterets) va à son tour en prison, victime de la vindicte du roi.

    Charles Quint s'allie avec Henri VIII contre François 1er. Tandis que Charles Quint intervient en Champagne, l'armée française pénètre en Italie et vainc les Impériaux à Cérisoles le 11 avril 1544. Les combattants, épuisés, consentent à la paix de Crépy-en-Laonnois le 18 septembre 1544.

    Le 7 juin 1546, quelques mois avant sa mort, François 1er fait également la paix avec l'Anglais Henri VIII à Ardres. Il laisse le royaume dans une paix précaire.

    La France au XVIe siècle

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    Cette carte montre l'extension territoriale de la France sous les règnes de François 1er, Henri II et Henri IV.

    La Couronne récupère la Bretagne et les apanages du connétable, Calais et les Trois-Évêchés, ainsi que le Béarn...

    Un État moderne et centralisé

    François 1er, quand il n'est pas à la guerre, aime prendre du bon temps au milieu de sa cour et des belles femmes, de château en château. Avec lui, la Renaissance, mouvement artistique et intellectuel né en Italie, prend son essor en France.

    Mais le roi, poussé par les nécessités financières et administratives, réforme aussi les institutions nationales et renforce l'État. Avec le concours de sa mère, Louise de Savoie, le roi réduit à merci ses derniers grands vassaux, dont le connétable de Bourbon. Il amorce dès lors la centralisation administrative du royaume. Le centre en est la Cour, autrement dit l'ensemble des personnes qui vivent dans l'intimité du souverain : serviteurs, vassaux, officiers... Au total 5000 à 6000 personnes qui accompagnent le souverain dans ses incessants voyages de château en château.

    «Empereur en son royaume», François 1er renforce son autorité sur l'administration. «Ci veut le roi, ci veut la loi» et «Car tel est notre bon plaisir» sont des formules inédites qui en attestent. Délaissant la noblesse d'épée, il s'appuie pour gouverner sur la noblesse de robe, des magistrats anoblis. François 1er multiplie les fonctions de service et les offices, tous confiés à des nobles : Grand Écuyer, Grand Chambellan, Connétable, Grand Amiral.... Ces serviteurs et officiers constituent la Maison du roi et le servent avec dévouement, ce qui n'exclut pas (au contraire) la corruption et les détournements de fonds. En manière d'avertissement, le roi fait juger et pendre son ancien intendant des finances, Jacques de Beaune, baron de Semblançay.

    Soucieux de son confort et du prestige de la couronne, François 1er fait embellir ou construire une bonne douzaine de châteaux, dont Blois et surtout Chambord. Il modernise aussi son administration et subdivise son Conseil en services spécialisés avec à leur tête des ministres et des Secrétaires d’État.

    Toujours à l'initiative du chancelier Duprat, le roi, en manque d'argent, recourt à des expédients financiers. Il inaugure en 1522 les premiers emprunts publics et commence à vendre les charges d’officiers ou fonctionnaires, d’où l’attrait que conserve jusqu’à nos jours, en France, la fonction publique.

    François 1er invente la dette publique... et la loterie

    Menacé sur plusieurs fronts, François 1er a besoin en premier lieu d'argent. En septembre 1522, pour financer la guerre à venir, il instaure le système de la dette publique. Il lance un emprunt de 200.000 livres auprès des Parisiens, garanti sur les recettes de l'Hôtel de ville et rémunéré par une rente perpétuelle (très avantageuse) de 8,33% par an.

    Quelques années plus tard, le 21 mai 1539, encore une fois à court d'argent, il introduit dans son royaume la loterie, une invention florentine. Ce sont des innovations dont ses successeurs, jusqu'à nos jours, sauront se souvenir.

    De retour de sa captivité de Madrid, en 1526, le roi découvre un peuple appauvri et des finances publiques en déficit.

    Ses financiers font tout ce qu'ils peuvent pour collecter les sommes requises par les guerres et les dépenses de la cour. Comme ils sont responsables sur leurs deniers de la levée des impôts, ils ne se privent pas pour en détourner une partie au passage. L'indignation grandit dans le peuple contre ces financiers compétents mais prévaricateurs. François 1er décide de faire un exemple. Jacques de Beaune, seigneur de Semblançay et vicomte de Tours, passe donc en procès le 9 août 1527. Il est pendu trois jours plus tard à Montfaucon, comme un vulgaire roturier, et ses biens sont confisqués.

    À Lyon, sa ville de résidence favorite, dont il a songé à faire sa capitale, la paix de Cambrai réduit beaucoup de monde au chômage, en conséquence de quoi une grande révolte (la «Grande Rebeyne») éclate le 25 avril 1529.

    Le roi entreprend un nouveau voyage à travers le pays, avec la cour, pour se sortir de ses soucis. Il prépare l'intégration de la Bretagne au domaine royal. Il se passionne aussi pour les explorations ultramarines, avec son ami, l'amateur dieppois Jean Ango. C'est ainsi que Jacques Cartier découvre le Canada.

    François 1er accueille à Marseille, le 8 octobre 1533, la petite Catherine de Médicis, nièce du pape Clément VII, promise à son fils Henri, futur Henri II. Il met la main au passage sur le comté de Montbéliard.

    Mais la fin de son voyage est gâchée par «l'affaire des placards», à Blois, point culminant des premières tensions entre calvinistes et catholiques.

    Le français, langue de l'administration

    Parmi les grandes réformes à l'actif du roi figure l’ordonnance de Villers-Cotterêts, signée le 10 août 1539. Elle institue l'état civil (enregistrement obligatoire des naissances, mariages et décès par les curés) ; elle exige par ailleurs que tous les actes légaux et notariés soient désormais rédigés en français et non plus seulement en latin, la langue des élites.

    Tensions religieuses

    Dans les années qui ont suivi la prédication de Luther, les idées de la Réforme se sont introduites en France, sans toutefois déboucher systématiquement sur une rupture avec l'Église catholique.

    C'est ainsi que l'évêque de Meaux Guillaume II Briçonnet, neveu du financier Semblançay, préconise le retour à une conduite plus évangélique.

    Un «cercle de Meaux» se forme autour de lui, pour discuter de l'Évangile et moraliser le clergé. Il a les encouragements de Marguerite de Navarre, la propre sœur du roi, qui accueille dans son château de Nérac les membres du Cercle, parmi lesquels Lefèvre d'Étaples. En 1533, Marguerite, qui a aussi un réel talent littéraire, publie anonymement un poème mystique : Le miroir de l'âme pécheresse. Au plus fort de la crise ouverte par Luther, toutes ces bonnes intentions sentent le soufre.

    François 1er freine autant qu'il le peut les attaques du Parlement et de la Sorbonne, mais sa patience est mise à l'épreuve par la mutilation d'une statue de la Vierge, à Paris, rue du Roi-de-Sicile, le 31 mai 1528, par un fanatique.

    Marguerite de Navarre fuit la cour et s'établit à Pau et Nérac en 1542. Elle écrit un pendant au Décaméron de Boccace : L'Heptaméron, qui est publié anonymement en 1559.

    Triste fin de règne

    Dans ses dernières années, François 1er, malade, a la douleur de voir le Dauphin Henri s'éloigner de lui. Dans le royaume, répression, révoltes et massacres témoignent des malheurs du peuple.

    En 1544, L'Institution de la religion chrétienne de Jean Calvin est brûlée publiquement sur ordre de la Sorbonne. La répression s'accentue : 40 bûchers à La Rochelle et 5 à Meaux en 1546, 18 en 1547...

    Le cardinal Guillaume du Bellay étant mort en 1543, les Vaudois, adeptes d'une innocente secte évangélique des Alpes, ne bénéficient plus de sa protection. Le baron d'Oppède Jean Maynier, premier président du parlement de Provence, attaque ces «Pauvres du Christ» dont les terres jouxtent opportunément les siennes. Entre le 13 et le 23 avril 1545, 2700 personnes sont massacrées.

    La répression frappe également l'imprimeur Étienne Dolet qui s'était réfugié à Lyon. Il est brûlé place Maubert le 3 août 1546. Le groupe de Meaux est quant à lui liquidé le 8 septembre 1546 avec l'arrestation de 60 de membres. 14 sont condamnés au bûcher.

    La révolte gronde qui plus est dans le royaume accablé d'impôts. L'Ouest se rebelle en 1542 contre un édit sur la gabelle. Le roi lui-même se rend à La Rochelle le 31 décembre 1542 pour recueillir la reddition des rebelles.

    En 1548, dans l'année qui suit la mort de François 1er, la révolte s'étend à Bordeaux, qui est durement châtiée par l'armée de Montmorency.

    Bibliographie

    Pour qui s'intéresse à ce règne charnière de l'Histoire de France, je recommande la biographie complète et passionnante de Sylvie Le Clech : François 1er (Tallandier, 2006).http://www.herodote.net/Francois_1er_1494_1547_-synthese-198.php

  • Farida Belghoul dénonce l’enfumage de l’UMPS


    Farida Belghoul face à des députés du PS et de... par ERTV

  • Pompe aspirante

    Lu ici :

    "la police parisienne a réussi a démanteler un réseau d'immigrés clandestins qui se faisaient passer pour des malades afin de bénéficier d'un titre de séjour provisoire et de médicaments remboursés par la Sécurité sociale.

    Les immigrés concernés prétendaient souffrir d'une grave maladie, incurable dans leur pays natal, afin de pouvoir rester en France et d'utiliser les services sociaux. Les fraudeurs ont donc utilisé à chaque fois un vrai malade qui a ainsi passé des dizaines d'examens médicaux en présentant à chaque fois un dossier rempli sous une nouvelle identité, correspondant au nom d'un clandestin. Les fraudeurs faisaient payer leurs services 3.000 euros, tandis que les médicaments étaient revendus au marché noir."

    Michel Janva

  • Myret Zaki répond à nos questions en vue d'une potentielle nouvelle conférence avec Etienne Chouard

  • «Français de souche» : Denis Tillinac répond à Aymeric Caron

    FIGAROVOX - Invité dans l'émission On n'est pas couché pour présenter son livre, Du bonheur d'être réac, l'écrivain Denis Tillinac a été traité de «vieux con» par Laurent Ruquier et violemment pris à partie par le chroniqueur Aymeric Caron. Il lui répond en exclusivité pour FigaroVox.
    FIGAROVOX. - Invité dans l'émission de Laurent Ruquier ce samedi pour présenter votre nouvel essai, Du bonheur d'être réac, vous vous êtes heurté à un Aymeric Caron particulièrement agressif. Avez-vous été surpris par l'hostilité du plateau à votre égard ?
    Denis Tillinac. - Un écrivain classé à droite ne peut s'attendre à de la bienveillance sur une chaîne publique surtout lorsque la gauche est au pouvoir. Passe encore d'être traité de «vieux con» par l'animateur pour un passage de mon livre où j'ironise sur l'obligation de parité des listes aux municipales. Mais la haine d'un intervenant, ces amalgames vicieux, son manichéisme brutal, le choix même des mots visant à occulter le sens et l'esprit de mon livre trahissent une accointance avec les procédés de la propagande des régimes totalitaires. Ça fait un peu froid dans le dos. On n'aimerait pas que cet idéologue ait des pouvoirs de justice ou de police.

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  • Conférence de Renaud Camus, le 8 mars à Colmar, sur le Grand Remplacement à l’invitation du cercle Eugène Ricklin

    Dans le cadre du cycle de conférences du Cercle Eugène Ricklin, nous aurons le plaisir de recevoir, pour la troisième édition, Renaud Camus le Samedi 8 Mars 2014.
L’auteur du “Changement de Peuple" abordera les aspects du Grand Remplacement et donc du changement de peuple, de civilisation qui est en train de se produire sous nos yeux.

La conférence aura lieu à Colmar à 20 heures dans le quartier de la Gare.
PAF : 5 euros.
Renseignements et inscriptions : alsace@bloc-identitaire.com

Comme Renaud Camus le dit si bien "Révoltez-vous, nom de Dieu !"

  • Faits & Documents n°372 du 1er au 15 mars 2014 – Portrait : Pierre Bergé

     

    Le nouveau numéro de Faits & Documents du 1er au 15 mars 2014 vient de paraître, avec (entre autres) le portrait de l’homme d’affaires Pierre Bergé.

     

    À 82 ans, le cofondateur de la maison Yves Saint Laurent est l’archétype français de la « gauche caviar ». Producteur d’ailleurs de caviar, propriétaire d’une maison de vente aux enchères, actionnaire du Monde et bientôt du Nouvel observateur, fondateur du mensuel homosexuel Têtu, président du Sidaction, cet homosexuel plus que militant n’est classé pourtant qu’à la 349e place des grandes fortunes françaises, avec « seulement » 120 millions d’euros (classement Challenges 2013). Une aimable plaisanterie lorsqu’on sait que la seule vente d’une partie de ses collections d’objets d’art (non inclus dans l’assiette de l’ISF) a rapporté à ce mitterrandien de stricte observance la bagatelle de 373,5 millions (habilement reversés à la Fondation PB-YSL). Le 13 janvier, il était interrogé au Supplément de Canal + : « La sexualité a une place très importante dans votre vie. Vous dites à l’envie que vous avez construit la maison Saint Laurent autour de votre… bite. Vous confirmez ? » L’intéressé répondit, avec un éclat de rire typique de la morgue des parvenus : « Je ne confirme pas. Je ne suis pas sûr que ce soit autour… » Tout dans la finesse…

     

     

     

    Faits & Documents n°372 du 1er au 15 décembre 2013 - Portrait : Pierre Bergé

    Faits & Documents n°372 du 1er au 15 décembre 2013 – Portrait : Pierre Bergé

     

    « Comment décrire la nomenklatura homosexuelle sans évoquer Pierre Bergé, giscardien dans l’année 70, puis barriste, mitterrandien et, enfin, chiraquien. Cet homme à l’affût de toutes les occasions rêvait dans sa jeunesse de conquérir Paris. »
    Sophie Coignard et Marie-Thérèse Guichard, Les Bonnes fréquentations (1997).

     

    « Je suis un « mafieux ». Et je ne crois qu’à ça. Je ne crois qu’aux amis dont on est sûr, qu’on s’est choisi et c’est fini. C’est pour toujours. Et on les défend, bien sûr. […] Être « clanique », cela ne veut pas dire faire des mauvais coups ensemble, cela ne veut pas dire passer des armes ici ou du fric là. Cela veut tout simplement dire que les gens se sont retrouvés. Alors, comme toujours dans les « clans », tout le monde n’est pas blanc-bleu : certains peuvent avoir une bonne influence et d’autres une mauvaise – pas toujours, mais cela peut arriver. »
    Pierre Bergé dans François Mitterrand et ses proches (1996).

     

    « Fais en sorte que l’idée d’humanité excède en toi celle de toute autre communauté. Fais-toi citoyen du monde autant qu’il est possible. Les États, en d’autres termes, comptent moins que le destin de l’humanité. Lorsqu’ils deviennent des obstacles au progrès de la paix, les États doivent s’effacer devant la loi commune […] ou bien la défense invétérée, obscurantiste des « nations ». Ou bien la décision résolue d’assumer des paris raisonnables dont pourrait sortir le progrès de l’humanité. […] Non à ce qui nous enracine, oui à ce qui nous libère de nos racines ; non à ce qui nous rend tributaire d’une concrète, trop concrète communauté, oui à ce qui nous inscrit dans un espace symbolique plus abstrait. L’Europe est un de ces espaces. Si je suis européen, c’est parce que l’Europe nous éloigne de l’obscure magie des racines, des terroirs et des appartenances trop simples. »
    Pierre Bergé, Liberté, j’écris ton nom (1991).

     

    « Les racines, dit Pierre Bergé, ont de l’importance dans son amitié avec l’ancien président [NDA : Mitterrand] : « Il était charentais comme moi, nous étions tous deux du même pays, moi d’Oléron et lui de Jarnac. Nous sommes saintongeais. »
    Pierre Bergé, rapporté par Stéphane Trano dans Mitterrand, Les amis d’abord.

     

    « Ses colères carabinées sont aussi spectaculaires que les soufflés du Récamier, dont il est client. En 1962 déjà, lorsque William Klein filme les débuts de la maison de couture, il montre un jeune Pierre bourré d’impatience et de tics, croisement de Rascar Capac (la momie du temple du soleil de Tintin) et de Louis De Funès. »
    Libération (25 février 2009).

     

    « Les morsures de ce natif du Scorpion sont très venimeuses. »
    Challenges (2 octobre 2008).

     

    « Le dimanche a des relents étranges. Ce fut pendant des siècles le « jour du seigneur ». Il ne fallait pas travailler pour mieux se consacrer à Dieu et mieux prier ? En un mot, la conception même du dimanche (…)

     

    Lire la suite : abonnez-vous à Faits & Documents, Lettre d’informations confidentielles d’Emmanuel Ratier – Abonnements France métropolitaine : 78 euros / an. Abonnements étranger et outre mer : 93 euros / an.

    En savoir plus : www.faitsetdocuments.com

    http://fr.novopress.info/158543/faits-documents-n372-du-1er-au-15-mars-2014-portrait-pierre-berge/#more-158543

  • Famille : Frédéric Pichon dénonce les duperies de l'UMP

    De Frédéric Pichon sur Nouvelles de France :

    "Un an après la formidable mobilisation contre la loi sur le mariage unisexe, l’heure de vérité a sonné : les pontes de l’UMP qui paradaient en tête de cortège, une fois la loi votée, n’ont pas tardé à jeter les masques. Les duperies de Jean François Copé dont Stéphane Bern révélait qu’il était, en privé, favorable au mariage gay, ne trompent plus personne.

    Même la fiabilité des têtes de file réputées les plus sincères apparaît pour le moins limitée.

    Hervé Mariton s’empressait, une fois la loi votée, d’indiquer qu’il marierait dans sa commune (tout en ayant l’indécence de participer aux universités d’été de la Manif pour Tous dont une partie des thèmes portait sur la clause de conscience) les couples unisexes, tout comme Henri Guaino se cachant derrière la loi républicaine.

    En définitive, moins voyante lors des Manifs pour Tous, à la différence de Marion, Bruno Gollnisch ou Gilbert Collard, mis à l’écart par un cordon sanitaire, tels des pestiférés, pour ne pas approcher les élus de la droite dite « républicaine », Marine Le Pen est présidente de la seule grande formation politique à solliciter l’abrogation de la loi Taubira.

    L’adoubement à peine masqué de NKM par Nicolas Sarkozy laisse augurer l’échec de la ligne Buisson ainsi que les tentatives iréniques de Sens commun d’infléchir l’UMP dans une perspective de « défense des valeurs ».

    Pire, le débat sur « la théorie du genre qui n’existe pas », fait ressortir l’immense responsabilité de l’UMP, quand elle était au pouvoir, pour la promouvoir via le ministre de l’Éducation de l’époque, Luc Chatel, ou des organismes tels que la HALDE créée en 2004 sous un gouvernement UMP.

    Les critiques du jeune Guillaume Peltier contre le choix de NKM comme chef de file de la droite parisienne firent rapidement l’objet d’un rappel à l’ordre brutal de ceux-là même dont il aurait pu espérer un soutien : Mariton et Guaino.

    Foin d’école buissonnière, de guainoiseries ou de maritonnades, cette génération qui s’est levée l’année dernière et qui a soif d’engagement politique se rabat désormais sur des listes que l’on peut qualifier de « communautaires » ou monothématiques comme la liste Beigbeder à Paris ou Versailles Famille Avenir à Versailles.

    Si la légitimité de ces démarches n’est pas sujette à caution dans la mesure où elles mettent en relief l’imposture de cette gigantesque arnaque électorale qui s’appelle l’UMP, elles risquent d’enfermer ce combat dans une case, dans un quant à soi de cathos, par les cathos pour les cathos. [Lire la suite]

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html