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Vendredi 7 mars : conférence sur "La loi numérique sur le renseignement" par Gaël Lacharme
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Le soir du 9 Novembre
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L'État, sciemment, n'assure plus la sécurité de ses citoyens
Laurent Obertone, auteur de La France orange mécanique, paru en janvier 2013, décrit dans Figarovox :
"Le succès de la France Orange mécanique, paru en janvier 2013, n'y a rien changé. 200 viols, 2000 agressions, 13.000 vols, en France, tous les jours, selon les chiffres de l'Observatoire national de la délinquance. Ces chiffres se sont aggravés depuis, pendant que nos médias et nos politiques s'interrogeaient gravement sur le mariage pour tous, sur le genre, sur l'affaire Gayet, sur les viols commis... en Inde.
Personne ne semble se préoccuper du délitement de la cohésion sociale, de l'ultraviolence impunie, et surtout de l'indifférence réservée aux victimes. Pire que le mépris.
[...] Résultat: 100.000 peines de prison non-effectuées chaque année. La seule solution, purement idéologique: vider les prisons. Aménager les peines. Autant dire insulter les victimes et décider de ne plus appliquer la loi. L'État, sciemment, n'assure plus la sécurité de ses citoyens. Le plus sacré de ses devoirs. Complices, les médias font croire que Valls, chef de la police, peut lutter contre l'insécurité, quand Taubira, qui a le mérite de ne faire aucun mystère de son idéologie, est réellement aux manettes, puisque c'est la justice le problème, non la police. Assistez donc aux audiences: jamais une infraction, même aggravée, n'est punie par la moitié de ce que prévoit le Code pénal. Quand aux condamnés, ceux qui effectuent ne serait-ce que la moitié de leur peine sont des oiseaux rares.
Les prisons? Les détenus ont souvent accès à Internet, à des téléphones, à des produits illégaux. Au nom des droits de l'Homme, on ne les fouille plus, on les laisse jouer à la console ou regarder la télévision en permanence, on les autorise à forniquer lors des parloirs (ce qui a notamment permis le viol d'un enfant de quatre ans par son prisonnier de beau-père, «à l'initiative de sa mère», en février 2010). Alors qu'on ne manque jamais d'argent pour arroser les associations d'aide aux détenus, les pharaoniques projets de réinsertion ou de prisons «ouvertes», on laisse les surveillants aux prises avec un milieu carcéral archi-surpeuplé, épouvantable de vétusté et de violence.
Et on continue de tendre le micro aux dignitaires de la culture de l'excuse (en général sociologues, «experts», hauts-fonctionnaires ou magistrats abonnés aux médias), pour qu'à grands coups de jargon et d'illusions, ils rament toujours plus loin dans l'absurde. Toujours plus loin de la réalité.
Les gens ne sont pas aveugles: ils n'ont plus confiance en la justice, en les médias, ils se méfient de Taubira et de ses «experts», ils se prononcent massivement pour l'application rigoureuse de la loi, contre le laxisme et le multiculturalisme. Ils le font dans les sondages, puisque sur ces thèmes fondamentaux, c'est le seul endroit où on leur demande jamais leur avis. [...] Face au mépris, face aux menaces, face aux injures, face aux diversions, face à la négation de leur réalité, de leur volonté, de leur souveraineté, il reste aux victimes et aux honnêtes citoyens quelque chose d'incontrôlable, quelque chose qui peut tout engendrer aussi bien que tout détruire, quelque chose qu'il serait bon de prendre au sérieux et de devancer. Cette chose s'appelle la colère."
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Il serait souhaitable que Poutine trouve des adversaires dignes de lui…
Entretien avec Renaud Camus
Impossible de ne pas commencer par l’Ukraine : face au concert de protestations qu’a engendré l’intervention de Poutine en Crimée, seule l’Allemagne a eu le réflexe du dialogue… La France aurait-elle aussi perdu sa légendaire diplomatie ?
Aïe aïe aïe… Vous êtes sans pitié… Qu’est-ce que je vais prendre, encore une fois ! Vous me mettez là sur un sujet où la grande majorité des lecteurs de Boulevard Voltaire et moi ne sommes pas du tout du même avis : ce qui ne me dérange pas du tout, mais paraît mettre hors d’eux certains d’entre eux. Il serait peut-être plus prudent de s’en tenir à l’essentiel de mon « message », si j’ose dire : à savoir la nécessité urgente de s’opposer au Grand Remplacement. Ce point fait à peu près consensus entre nous. Et pour le reste… Mais bon…
Par exemple, je n’ai pas d’admiration particulière pour Poutine, et de sympathie moins encore. Cela dit, je suis obligé de reconnaître qu’il joue bien. -
Les Etats-Unis face à l’islam politique - Samedi 8 mars - Université populaire
Université populaire, samedi 8 mars 2014Séance 1 (10h30-12h30)
Dialogue introductif, avec Jean-Paul Chagnollaud, professeur des Universités, directeur de l’iReMMO et de la revue Confluence Méditerranée, et Alain Gresh, journaliste au Monde diplomatique et animateur du blog Nouvelles d’Orient.Séance 2 (14h-16h)
Le tournant de la guerre en Afghanistan, avec Gilles Donrrosoro, professeur en science politique à l’Université Paris I.Séance 3 (16h-18h
Positionnement politique des Etats-Unis face aux gouvernements post révoltes arabes, avec Karim Emile Bitar, directeur de recherche à l’IRIS.notes
Contact et inscription : universite-populaire@iremmo.org Participation : 20 euros pour la journée (12 euros pour les étudiants et les demandeurs d’emploi) ; carte Intégrale 145/90€ Lieu : iReMMO 5, rue Basse des Carmes, 75005 Paris (M° Maubert Mutualité) http://www.voxnr.com/cc/di_antiamerique/EFAFluFZukUHBVVpab.shtml Lien permanent Catégories : actualité, culture et histoire, géopolitique, international, religion 0 commentaire -
Italie : Kyenge laisse une ardoise de 54.000 euros en voyages et restaurants
127.143,64 euros de voyages, d’hôtels et de restaurants : c’est la note laissée à leurs successeurs par l’ancien Premier Ministre italien, Enrico Letta, et les membres de son gouvernement. Près de la moitié sont dus à l’ex-ministre de l’intégration, la fameuse Italo-congolaise Kyenge-Kashetu : 53.895,47 euros d’impayés à elle toute seule (20.000 euros de plus que le Premier Ministre), dont 42.740,74 euros de frais de transport et 11.154,73 euros de nuitées et de repas.
Les factures de Kyenge correspondent notamment à des déplacements à Turin (pour rencontrer les joueurs noirs de l’équipe italienne de football), à la Mostra de Venise, et surtout en Amérique. En septembre, après escale à New York pour un banquet organisé en son honneur (où, on le présume, elle n’avait pas eu à payer sa part), Madame le ministre s’était rendue en Colombie, à Cali, pour « le sommet mondial des descendants d’Africains ». Elle y était la seule personnalité politique, avec le pasteur américain Jessie Jackson. « Les autres participants étaient des maires, des hommes de lettres, des scientifiques, des musiciens et des sportifs ». « Autant de dépenses, commente Il Giornale, qui devront à présent être réglées avec l’argent des Italiens ».
Ces impayés ne représentent qu’une petite partie des dépenses totales du ministre – le reste a déjà été payé. Franco Bechis, dans Libero, souligne que Kyenge a été l’unique membre du gouvernement Letta à présenter des notes de frais pour ses voyages tous les mois, sans exception, jusqu’à la fin janvier.
Même ensuite, alors qu’elle était censée expédier les affaires courantes jusqu’à la prise de fonction du gouvernement Renzi, Kyenge a épuisé jusqu’à la lie tous les privilèges de sa fonction. Letta avait présenté sa démission le 14 février dernier. Le 18 février, Kyenge est encore allée en voiture officielle, escortée de quatre gardes du corps dans une seconde voiture, habiller son élégante personne dans une boutique de haute couture du centre de Rome. Mais elle n’avait pas pris garde qu’il y avait à quelques mètres une manifestation des commerçants et artisans d’Emilie-Romagne, victimes des tremblements de terre de 2012, auxquels le gouvernement italien n’a jamais versé les aides promises. Reconnue, Kyenge a été copieusement huée aux cris de « Honte, honte ».
Et à présent ? Rassurons-nous, quoique finalement exclue du gouvernement Renzi, Kyenge est à l’abri du besoin. Le Parti Démocrate va la recaser comme tête de liste aux prochaines élections européennes. Elle vient aussi de publier un livre intitulé Ho sognato una strada (« J’ai rêvé un chemin »), pour faire penser à l’inévitable I have a dream de Martin Luther King. L’éditeur est Piemme, du groupe Mondadori, le plus important groupe de presse italien, dont le propriétaire n’est autre que Silvio Berlusconi. « Quelqu’un pourrait se demander, écrit avec une fausse naïveté un journaliste, comment l’ex-ministre a trouvé le temps d’écrire un livre pendant qu’elle était membre d’un gouvernement appelé à affronter une situation d’urgence nationale ». Sans parler du temps passé dans l’avion et au restaurant.
Être une icône antiraciste, c’est décidément le bon plan.
Flavien Blanchon pour Novopress
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Les Français financent les innombrables recours des clandestins
Un article paru dans Nice Provence Info s’émeut du tsunami du nombre de demandes d’aides juridictionnelles par les clandestins, sous lesquelles croulent les tribunaux administratifs, et particulièrement celui de Nice proche de la frontière italienne, au détriment forcément des affaires courantes.
Lors d’une audience qui s’est tenue fin janvier, la Présidente de ce Tribunal a déclaré que le contentieux des étrangers, en hausse constante, représentait 41 % de l’ensemble des contentieux sur Nice, allant même jusqu’à parler de « croissance exponentielle », d’autant que cette hausse spectaculaire s’ajoute à celle liée au DALO montant elle aussi « en puissance », a t-elle précisé.
Un rapport de l’IGA (Inspection Générale de l’Administration), titré « L’évolution et la maîtrise des dépenses de contentieux » et mis en ligne à la fin de l’année 2013, indique que les demandes ont augmenté de plus de 25% en 3 ans, et qu’entre 2008 et 2012 les litiges spécifiques aux ressortissants étrangers ont fait doubler les frais des préfectures, passant de 8,5 à 15,6 millions d’euros. Et ce, d’autant plus que ces étrangers peuvent cumuler une dizaine de contentieux les uns à la suite des autres.
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Espionnage de la Manif pour tous : la police des polices saisie
Après les révélations du Figaro sur l'espionnage de La Manif pour tous par une étudiante russe en échange de la promesse de sa naturalisation, le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, demande que l'Inspection générale de la police nationale (IGPN) soit saisie d'une enquête sur cette affaire. La place Beauvau explique :
«Le Figaro rapporte des faits mettant en cause les conditions de déroulement de l'enquête de naturalisation d'une jeune femme russe, conduite par le service de l'information générale du département des Yvelines». «À la demande du ministre, le directeur général de la police nationale saisira l'inspection générale de la police nationale afin de recouper avec la plus grande précision les faits rapportés, qui remontent à septembre 2013». «L'inspection vérifiera les conditions de conduite de l'enquête individuelle de naturalisation".
Des conclusions seront rendues «dans un délai maximal d'un mois».
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Quand l'Europe souffle sur les braises ukrainiennes