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Le RF Rouen érige un calvaire pour Pâques
Bravo les jeunes !
Les militants rouennais du mouvement nationaliste Renouveau français ont « érigé un calvaire dans la journée du dimanche de Pâques pour commémorer la résurrection du Christ et pour rappeler aux passants que si la république est laïque, la France, n’en déplaise à l’oligarchie au pouvoir, est catholique.
Face à l’islamisation galopante de la société et face à un laïcisme républicain toujours plus haineux envers les catholiques, c’est un geste fort pour réaffirmer que nous serons toujours présents pour défendre l’identité chrétienne de la France. »Le RF Rouen et la jeunesse au travail ! Le calvaire terminé « Alors que la section bordelaise a restauré un calvaire il y a quelques mois (voir ici), le RF Rouen en érige un ! »
http://www.contre-info.com/le-rf-rouen-erige-un-calvaire-pour-paques
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Va-t-on perdre le droit d’être Français ?
De nombreux Français s’inquiètent des brutales transformations subies par notre pays.
« A-t-on encore le droit d’être Français ? » Telle est la question lancinante posée à la une de Valeurs actuelles cette semaine. Le débat est ancien : les discussions sur la France et son identité se multiplient ces dernières années. C’est le signe incontestable que de nombreux Français s’inquiètent des brutales transformations subies par notre pays, et en viennent même à se demander s’il est encore possible d’être Français.
Ces interrogations sont légitimes : être Français n’est pas seulement une question individuelle. Les identités sont avant tout collectives. Les hommes ne sont pas indépendants les uns des autres et ne peuvent s’accomplir qu’au sein d’une communauté historique donnée. L’appartenance nationale n’est donc pas réductible à la possession d’une carte d’identité, ni même à la manifestation personnelle – aussi sincère soit-elle – d’un attachement au passé de cette nation ou d’un intérêt pour son avenir.
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Les représailles de la communauté pied-noire contre le PS
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Manuel Valls annonce que Twitter est officiellement censuré en France…
voxnr.com: Lors de la sixième édition du FIC ( Forum International de la Cybersécurité), le ministre de l’Intérieur Manuel Valls s’est exprimé en faveur d’un encadrement plus strict des réseaux sociaux sur Internet, et notamment du réseau Twitter.
Pour Manuel Valls, il est plus que jamais temps pour l’état de protéger la liberté d’expression sur Internet, pour autant ce dernier a passé de longues minutes à expliquer à l’audience du forum comment il comptait la réduire.
Faisant divers rapports avec les affaires qui l’impliquent depuis les dernières semaines, notamment avec l’humoriste controversé Dieudonné en rappelant son » refus de la banalisation des discours de haine », il a insisté sur sa volonté de lutter contre la diffusion de messages racistes et antisémites sur la toile.
Twitter est ainsi positionné en exemple : » Grâce à la concertation conduite avec cet opérateur, des engagements de sa part ont pu être obtenus, concernant la suppression des contenus illicites. Twitter a mis en place des techniques permettant de restreindre l’affichage de contenus prohibés dans les seuls pays où ils sont illicites – je pense au contenus xénophobes et discriminatoires, illicites en France, mais pas aux Etats-Unis. »
Manuel Valls aurait ainsi obtenu de Twitter une collaboration avec les autorités françaises, principalement en matière de surveillance : » Twitter s’engage à procéder au gel des données d’enquête sur simple courriel, sans aviser les utilisateurs si les enquêteurs demandent expressément à ce que ces mesures restent confidentielles. » Une mesure qui pourrait faire date pour le réseau puisque ce dernier s’est toujours battu pour refuser ce type d’ordonnance aux États-Unis. Lors de l’affaire WikiLeaks, le réseau avait ainsi obtenu le droit de prévenir les usagers lorsque le FBI saisissait leurs données personnelles, permettant à l’abonné d’anticiper sa défense.
Le ministre a assuré qu’il serait désormais plus facile pour la police d’accéder aux données personnelles : » sur simple réquisition, pour les affaires (…) d’une particulière gravité, qualifiées de » serious crime » ».Mais Twitter sera également chargé de réaliser un premier écrémage sous la forme d’une censure partielle : » le déréférencement des hashtags à succès, mais illicites, quand ils apparaissent dans les » Tendances » de sa page d’accueil » afin de » limiter leur résonance (…) De telles mesures ont déjà été prises à la demande des autorités ou d’associations françaises telles que SOS Homophobie. »
Difficile de concilier l’ensemble des mesures décrites avec la volonté initiale de Manuel Valls de nous présenter la défense de la liberté d’expression. Difficile également de comprendre comment Twitter peut opter pour une collaboration aussi poussée en France quand le réseau s’oppose farouchement à des mesures identiques, voire moins intrusives encore aux États-Unis et un peu partout ailleurs dans le monde.
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TVL : journal du 22 avril
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Roumanie – Un prêtre orthodoxe candidat aux élections européennes pour défendre la Famille contre la culture homosexuelle et mortifère
Roumanie – Iulian Capsali est un prêtre orthodoxe roumain qui sera candidat indépendant aux élections européennes pour défendre la Famille. Il a obtenu suffisamment de signatures pour se présenter. Il se présente comme « le candidat de la famille roumaine » et va faire campagne contre l’avortement, l’idéologie du genre et « la culture homosexuelle ».
Le père Iulian Capsali est parvenu à rassembler plus de 120 000 signatures afin de pouvoir se présenter aux élections européennes de mai 2014. L’Église orthodoxe a largement contribué à cette récolte de signatures. La Roumanie fait partie des sept États membres ( Bulgarie, Chypre, l’Estonie, l’Irlande, Malte et le Royaume-Uni) où des candidats indépendants peuvent se présenter pour les européennes.
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Poutine, l'anti-politiquement correct
Malgré ses défauts, la Russie fait front aujourd'hui contre un Occident qui voudrait lui voir adopter le libéralisme à tout crin qui lui tient lieu désormais de philosophie, sinon de colonne vertébrale. Car Moscou n'entend pas se sacrifier dans une espèce de grand tout mondialisé où son identité, l'Europe en donne aujourd'hui l'exemple, serait condamnée à disparaître.
Le 5 décembre 2013, recevant sur Europe 1 l'ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov, le journaliste Jean-Pierre Elkabbach lui demandait avec sa finesse coutumière : « Quel est finalement l'ennemi actuel de la Russie ? » Question à laquelle le diplomate répondit : « La Russie n'a pas d'ennemis. Mais je crois, si vous voulez, que les adversaires que nous avons tous en commun, ce sont des gens qui défient nos valeurs judéo-chrétiennes, qui veulent imposer leur idéologie par la force. Ce sont les adversaires de la Russie mais aussi de l'Europe tout entière. » Et comme le journaliste lui demandait s'il voulait parler « de tous ceux qui représentent les intégrismes djihadistes, salafistes ? », Alexandre Orlov précisa : « Oui, et tous les intégrismes, de tout ordre, aussi bien musulmans que d'autres. »
Peut-être à cet instant pensait-il aux « Pussy Riots », par exemple, ces militantes appartenant à un groupe de punk-rock féministe russe qui furent condamnées en août 2012 à deux ans d'emprisonnement pour vandalisme et incitation à la haine religieuse, après s'être livrées à une « prière punk » dans une église orthodoxe ?
Nouvelle résistance
Ou bien aux « Femen » qui, en France, ont pu vandaliser impunément, en février 2013, les nouvelles cloches de Notre-Dame de Paris exposées dans la cathédrale, ou qui, le 20 décembre, ont organisé un « avortement de Jésus » dans l'église de la Madeleine ? A cette dernière occasion, le cardinal-archevêque de Paris, Mgr Vingt-Trois, avait regretté le manque de réactions au plus haut niveau de l'Etat, en particulier de la part du ministre de l'Intérieur et des cultes, Manuel Valls...
Aujourd'hui, par un incroyable renversement de situation si l'on songe à ce qu'il en était voilà seulement un quart de siècle, c'est la Russie qui devient le pôle de résistance des valeurs traditionnelles, face à un « Occident » qui les a sacrifiées sur l'autel du politiquement correct.
Bien sûr, tout est loin d'être parfait en Russie. Ainsi, l'avortement y est plus couramment pratiqué qu'en France. Mais les autorités russes tentent de le combattre: alors que F avortement était depuis l'Union soviétique complètement « libéralisé », une loi votée en novembre 2013 interdit ainsi toute publicité en sa faveur, instaure un délai entre la visite chez le médecin et l'acte de mort, d'autres mesures sont proposées, concernant la suppression de sa gratuité dans les cliniques publiques, ou durcissant les conditions dans lesquelles la pilule du lendemain peut être prescrite aux mineures et aux femmes mariées (accord des parents pour les premières et du mari pour les secondes).
Un patriotisme à « contre-sens de l'histoire »
Vladimir Poutine ne mène pas lui-même la vie d'un saint de vitrail, mais il est ferme sur les principes. En septembre 2013, à Novgorod, lors de la 10e réunion du Club Valdaï, qui réunit des hommes politiques russes et étrangers, il critiquait l'excessive « correction politique » de l'Occident, en lui reprochant de rejeter « les principes moraux et toute identité traditionnelle, au 'elle soit nationale, culturelle, religieuse ou même sexuelle... On mène des politiques mettant sur un pied d'égalité les familles nombreuses et les familles homoparentales, la foi en Dieu et la foi en Satan... »
Les réserves du président russe sur le pseudo « mariage » homosexuel et sur l'adoption des enfants par les prétendues « familles homoparentales » sont connues et lui ont valu, par exemple lors des jeux de Sotchi, l'hostilité des médias français. En juin 2013, la Russie a prohibé l'adoption d'enfants russes par les couples de même sexe, russes ou étrangers ; et le 13 février dernier, un décret signé par le premier ministre Medvedev a également interdit l'adoption aux célibataires originaires des pays ayant autorisé les unions entre personnes de même sexe. La Russie se présente ainsi comme l'adversaire résolue des tendances qui prévalent aux Nations-Unies ou au sein de l'Union européenne, et qui tendent, au nom de l'Egalité, à la dissolution de la famille traditionnelle.
L'autre reproche adressé à Vladimir Poutine est son patriotisme, qui le conduit aujourd'hui à répondre à l'appel de la population de Crimée, très majoritairement russe et demandant à réintégrer le giron de mère Russie.
A l'heure où l'élite occidentale rêve de vider les nations de leur substance au bénéfice d'un utopique gouvernement mondial (le nouveau « sens de l'histoire »), et où l'Union européenne, qui apparaît comme la première étape de ce projet, tente de s'étendre au moment même où les peuples qui y sont entrés de longue date, français, britannique, hollandais, lui signifient leur dés-amour, voilà qui ne fait pas bon effet.
Si Poutine est si unanimement critiqué parles adeptes du politiquement correct, c'est parceque la Russie est devenue au temporel, commele Vatican au spirituel, le principal pôle de résistance au monde qu'ils espèrent.
Hervé Bizien monde & vie 9 avril 2014
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Passé Présent N°9 de la note
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Pâques, la trahison et la résurrection
Dans son édition de ce 18 avril, vendredi saint, la feuille la plus répandue parmi les Franciliens prétendait répondre pour le lendemain à la question "que faire à Paris ?" Et elle nous indiquait que le véritable événement se déroulerait place des Abbesses. (1)⇓
Le lieu paraît particulièrement bien choisi.
C'est sur cette colline, en effet, qu'en 1534 Ignace de Loyola et ses sept premiers compagnons prononcèrent leurs vœux incluant le projet de se rendre à Jérusalem pour y convertir les musulmans. Vocation spirituelle de la France, dédicace ancienne de la colline de Montmartre, qu'êtes-vous devenues ?
Si notre société manifestait, en effet, le moindre respect des valeurs fondatrices de notre civilisation elle évoquerait, pendant cette semaine au moins, les récits évangéliques.
Les fidèles des églises chrétiennes les ont, avec plus ou moins d'intensité, relus, réentendus, remémorés pendant cette semaine, et tout au long de la Quarantaine qui l'a précédée. (2)⇓
Or, un aspect de ce drame antique a tourmenté la conscience des croyants pendant des siècles : la trahison d'un des disciples.
Il ne faut pas, pourtant, voir dans cette dénonciation la cause de la condamnation et du supplice de Jésus de Nazareth. (3)⇓
Le dénonciateur, celui que l'on surnomme "l'Iscariote" n'a été qu'un agent, sinon mineur, du moins "fongible" d'un projet bien identifié, dont on ne peut pas le considérer comme l'auteur. Autrefois on soulignait dans les catéchismes élémentaires que sa damnation définitive ne tient pas à son acte, dont il aurait pu se repentir, mais à son suicide. (4)⇓
Sa trahison ne résulte pas d'une quelconque prédestination, elle appartient au champ de sa liberté et de sa responsabilité. Si l'on entre dans les récits évangéliques on découvre que le Maître souligne lui-même, qu'ayant choisi les Douze, il déplore que l'un d'eux se révèle un "démon". La traduction du mot n'est pas indifférente. "Un être démoniaque", ou plutôt un "possédé" sonnerait mieux en français contemporain. Il s'agit d'un homme perverti par une forme de haine, et néanmoins, chose essentielle aux yeux du christianisme, toujours rachetable. Qu'on me permette d'insister, de me référer à ce mystérieux épisode évangélique du "possédé gérasénien". Les lecteurs de Dostoïevski peuvent remarquer qu'il voisine, avec un poème de Pouchkine, en exergue de son grand roman "les Démons", titre traduit justement dans la tradition intellectuelle française par "les Possédés". Tout cela veut dire qu'à nos yeux le dernier des hommes vaut toujours mieux qu'un troupeau de cochons et qu'il reste libre de retrouver la voie juste.
Mais de quelle nature relève, dans le récit de la Passion, cette "possession", à quoi s'identifie sa passion destructrice ?
Une certaine exégèse contemporaine s'emploie curieusement à l'identifier à une cause qui, finalement, l'excuserait peu ou prou, celle des zélotes. On nous affirme ainsi que le surnom "Iscariote", équivaudrait aux "sicaires" c'est-à-dire à ces "dissidents extrémistes" qui entreprirent "d'expulser les Romains et leurs partisans", par la violence "au moyen de l'assassinat."
Cette thèse pourrait se parer de tous les avantages de la séduction, si elle ne souffrait d'un cruel défaut d'anachronisme par rapport à la mort de l'adhérent supposé. On ne trouve d'ailleurs aucune trace d'un tel soupçon dans les évangiles. (5)⇓
L'Écriture et la Tradition assignent, en effet, à cette trahison une cause beaucoup plus simple, vieille comme le monde et les passions humaines : l'appât de l'argent, cette malédiction qui frappe autant les pauvres que les riches.
Oublions donc les traîtres, les assassins et les indifférents. Rappelons en effet aujourd'hui à tous les amis, même agnostiques, même incrédules, le point essentiel, l'événement pascal, la Résurrection.
Elle doit annoncer pour chacun d'entre nous la montée sacrificielle vers l'Absolu, vers la Vérité, vers la vie, dans la liberté.
Désormais, pour toute personne libre et responsable qui se respecte, "plus est en nous", toutes les médiocrités peuvent être effacées, tout le poids du passé disparaît. Cette certitude millénaire a façonné l'âme de nos peuples. Et c'est elle qui donne tout son sens à l'exclamation joyeuse des croyants au temps pascal : "le Christ est ressuscité — Il est vraiment ressuscité."
JG Malliarakis
Apostilles
- Je laisse à mes lecteurs le soin d'en découvrir, sur le site du journal le bon goût et l'opportunité.⇑
- Rappelons à ce sujet que la durée de 40 jours se calque sur celle du début de l'action publique du Christ. Elle évoque la période de 40 ans au Désert. Elle reprend une idée centrale de la foi judéo-chrétienne : la Terre ne sera donnée qu'à un peuple purifié.⇑
- Tout ceci est parfaitement expliqué par les quatre témoignages dont nous disposons. Elle découle de la volonté des autorités politico-religieuses du royaume hérodien de désigner comme bouc émissaire à l'occupant romain "un seul homme pour sauver tout un peuple". Celui-ci ne comprend pas la manœuvre, il "s'en lave les mains", ce que la Mémoire lui reproche depuis deux mille ans. En même temps elles entendaient se débarrasser d'un gêneur dans lequel on commence à voir le restaurateur du Royaume de David. Je me dispense aujourd'hui, par respect, de donner les références scripturaires. Je précise simplement pour le lecteur peu familier de ces aspects historiques que les Actes des Apôtres nous montre les piliers de l'Église naissante identifiant encore l'œuvre messianique à ce projet politique ethnocentrique, alors que les dernières paroles [Mt 28,17] leur disent exactement le contraire, en leur enjoignant de "prêcher toutes les nations" et de les baptiser. ⇑
- Ce geste de désespoir est strictement condamné par la foi chrétienne, qui aujourd'hui n'accepte de l'excuser que comme manifestation dramatique des cas de pathologie mentale incluant ce qu'on appelle aujourd'hui la "dépression nerveuse". Tout en respectant, bien évidemment, les victimes de cette affreuse maladie contemporaine, j'avoue m'interroger sur l'efficacité des traitements "psychologiques" ou pharmaceutiques de ce qu'on l'on devrait avoir le droit de considérer, aussi, comme des "Maladies spirituelles", ce qu'explore Jean-Claude Larchet dans sa "Thérapeutique des maladies spirituelles" (Cerf, 1997). En tout état de cause, dans la culture occidentale, aucun chrétien ne peut en conscience trouver la moindre exemplarité à un cri de désespoir, qui relève au mieux de la pitié.⇑
- On pourra, pour une fois, se référer à l'article de "l'encyclopédie" fantaisiste "Wikipedia" qui fait tant de mal. http://www.insolent.fr/2014/04/paques-la-trahison-et-la-resurrection.html