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  • Scandale au Parlement Européen : Argent facile, champagne à gogo et autres privilèges

  • La mort des centres commerciaux américains

    Les centres commerciaux, emblématiques du mode de vie américains, ferment leurs portes les uns après les autres aux Etats-Unis.

    Les centres commerciaux font partie intégrante du mode de vie américain depuis la naissance de la société de consommation dans les années 1950. L’Europe a suivi ce modèle 20 ans plus tard. C’est notamment leur adoption par les adolescents, porteurs du nouveau style de vie, qui a fait aux Etats-Unis leur popularité et leur succès.

    Mais le temps des centres commerciaux semble aujourd’hui révolu. Ils ferment un peu partout dans le pays victimes notamment de leur incapacité à s’aligner en terme de prix et de choix sur le commerce électronique.

    On trouve même des sites (deadmalls.comdeathandtaxesmag.com et buzzfeed.com) qui répertorient et publient des photographies de centres commerciaux à l’abandon. Une autre raison pour laquelle les centres commerciaux disparaissent et leur abandon progressif par les adolescents américains.

    Selon la 27ème étude semestrielle du cabinet Piper Jaffray sur le comportement des adolescents américains, leur fréquentation des centres commerciaux a baissé de 30% en dix ans. Ils s’y sont rendus en moyenne 29 fois au cours des douze derniers mois contre 38 fois en 2007. L’étude souligne que les restaurants remplacent de plus en plus les centres commerciaux comme lieu de rendez-vous pour les adolescents américains.

    Il faut dire aussi que l’obsession sécuritaire dans les centres commerciaux, les couvre-feux pour les jeunes et l’agressivité de vigiles de plus en plus nombreux, a aussi contribué à changer les habitudes des adolescents tout comme une évolution de leurs habitudes de consommation.

    Piper Jaffray explique que pour la première fois depuis qu’il réalise son étude, les adolescents américains ont dépensé une part plus importante de leur argent en nourriture et en «événements» qu’en habillement. C’est encore trop tôt pour prolonger cette tendance, mais les adolescents, victimes de la crise et d’une baisse de leur pouvoir d’achat, réduisent peut-être leur dépendance et leur addiction aux marques de vêtements à la mode.

    Slate

    http://fortune.fdesouche.com/337011-la-mort-des-centres-commerciaux-americains#more-337011

  • Les hauts fonctionnaires européens se goinfrent sans retenue

    Français, n'ayez pas la mémoire courte, n'oubliez pas cette vidéo et ces chiffres quand vous irez voter pour les européennes !   

    Tom Staal, animateur hollandais d’une TV sur le Net, s’est rendu aux Parlements européens de Strasbourg et de Bruxelles. Dans ces « augustes » lieux, il filme des réunions sans députés, des cafétérias réservées aux seuls élus, des tapis qui ne peuvent être foulés que par les souliers ou les talons aiguilles des édiles de Bruxelles. Cela, sous la menace d’agents de sécurité essayant de les empêcher de tourner. Chez ces gens-là, on se dit démocrate, mais surtout il ne faudrait pas que le peuple s’en mêle. Le journaliste va plus loin en révélant les passe-droits et les gaspillages que son enquête met en évidence. Pris la main dans le pot de confiture, ces « élites » deviennent irascibles et même violentes, refusant systématiquement de répondre.

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  • Entretien avec Sandrine Picot-Deprez, présidente de l’Alliance Royale.

    L’Alliance Royale est un parti royaliste, qui présente des candidats à toutes les élections depuis environ une dizaine d’années avec des fortunes diverses. Autant le dire tout de suite, l’Action française qui milite contre le régime des partis diviseurs de la nation, s’est toujours refusé d’entrer dans cette voie-là.

    C’est donc avec une perplexité bienveillante que nous observons cette formation tenter de résoudre la quadrature du cercle en entrant dans le jeu républicain pour défendre des idées qui visent à faire chuter la République. Non pas que nous soyons contre les élections par principe : le" par tous les moyens même légaux" de Maurras s’applique aussi au mode électoral, et nous ne négligeons pas à l’occasion de soutenir tel ou tel candidat qui répond à des critères correspondant à nos attentes. Parmi ces candidats, certains d’entre eux sont des royalistes.

    Le seul fait de s’affirmer royaliste ne suffit pas à nos yeux. Notre regard porte aussi sur la nation, les intérêts de la France et le bien commun. Un roi, aussi valeureux et sympathique soit-il, n’ayant pas la capacité de gouverner, nous suffirait d’autant moins qu’une instauration de la monarchie qui n’aurait comme seule perspective que d’accompagner la dégradation du pays sous la férule des sectes mondialistes, nuirait à l’espérance monarchique et nous ferait perdre quelques siècles. L’expérience de l’Alliance Royale nous intéresse néanmoins car elle regroupe des fidèles royalistes qui veulent, envers et contre tous, témoigner de cette fidélité au moment des grandes fêtes républicaines, jouant un peu, ici ou là, mais de façon encore très confidentielle, les trouble-fêtes.

    Or à l’Action française nous aimons les trouble-fêtes. C’est pourquoi nous recevons Sandrine Picot-Deprez, énergique présidente de l’Alliance Royale.

    Quel bilan tirez-vous des dernières élections municipales ? 

    Ces municipales étaient un pari, avec l’élection de cinq d’entre nous c’est notre « Yes we can » ! C’est notre façon de dire :oui les royalistes ne sont pas ces exilés de l’intérieur, étrangers à leur temps et leur mode de gouvernement. Obtenir quelques élus nous permet de rompre le sortilège républicain. L’Alliance royale s’est constituée en appareil politique pour donner une réponse politique à la crise institutionnelle que traverse la France. Elle s’appuie sur un maillage (phase 1) pour ensuite partir à la reconquête et proposer une alternative institutionnelle (phase 2). Quelle meilleure tribune que les élections ? Cette stratégie est conforme au terrain social dans lequel nous recrutons : des hommes en activité professionnelle, stables, formés, qui peuvent apporter leur expertise politique Elles nous donnent des salles, des panneaux, une visibilité médiatique…... Pour prendre un exemple récent, durant notre campagne municipale 40.000 Parisiens du 5°ont reçu dans leur boite aux lettres notre profession de foi royaliste ainsi que les 13 000 habitants de Caudry . Je ne connais pas meilleur vecteur de diffusion que les services de la préfecture républicaine !

    Ne pensez-vous pas que choisir précisément les périodes électorales, qui sont des temps de brouhaha, ne risque pas de rendre encore plus inaudible l’idée royale ? N’est-ce pas contreproductif ? 

    « Contreproductif » dites-vous ? C’est tout l’inverse. Les sondages indiquent qu’il y aurait un vivier de 20% de royalistes en France, or ceux-ci ne considèrent pas encore que le royalisme soit une alternative crédible. Depuis que nous avons des élus, adjoint au maire, élu intercommunal, le regard change : cela nous crédibilise et renforce notre expérience politique Bien entendu les résultats sont à la mesure de nos moyens qui sont ceux d’un parti dissident, sans subvention : la politique est un sport de riches ! Certes les résultats semblent modestes si on porte un regard quantitatif et ce n’est pas à vous que j’apprendrai qu’il n’y a pas de rapport mécanique entre l’efficacité d’une force et le nombre. Je répète que nous ne pouvons pas toujours fournir de matériel de vote (profession de foi et/ou bulletin), ce que explique les scores. En revanche, la mobilisation en amont, pendant la campagne est intense, la cohésion de groupe est renforcée, les équipes tournent à plein régime et c’est l’occasion de riches rencontres. Je prétends qu’une campagne électorale nous fait plus avancer que des dizaines de conférences dans un cercle d’étude car les militants deviennent des acteurs, la dynamique de l’engagement fonctionne à fond et constitue un excellent exercice d’application dans notre cheminement vers la reconquête du pouvoir car nous capitalisons nos résultats par une organisation structurée et cohérente.

    Quelle est votre stratégie pour le prochain scrutin européen et où en êtes-vous de votre préparation ? 

    Je ne vous le cache pas : se présenter aux élections c’est attaquer l’Everest par la face Nord, c’est un lourd travail administratif d’une part et c’est une période un peu saturée médiatiquement. C’est aussi là que nous avons un devoir d’intelligence pour savoir nous faire entendre.

    Nous sommes cependant portés par la passion des Français pour le jeu politique : il suffit d’observer leur surexcitation à l’heure des résultats. Les élections sont ce moment rare où la conscience politique s’aiguise, c’est là qu’explosent nos scores de fréquentation.

    Cette mobilisation ne se réduirait-elle pas à une forme de communication visant à faire connaître l’option royale au plus grand nombre ? 

    Notre stratégie est de rendre l’idée monarchiste crédible c’est pourquoi nous travaillons scrupuleusement nos professions de foi. La campagne européenne nous donne des avantages : en terme de propagande, le CSA nous donne un créneau sous forme de clip sur les chaines nationales, nous aurons des milliers de panneaux à coller. En outre c’est la seule élection à la proportionnelle intégrale. Le bémol étant que nous ne pourrons imprimer les 43 millions de bulletins de vote nécessaires : il seront à télécharger sur notre site. L’Alliance Royale présentera huit listes le 25 mai (tout comme en 2004 et en 2009) malgré la dure contrainte de la parité (paradoxe insupportable dans un pays qui promeut la théorie du genre et qui en même temps impose une rigidité normative sexiste pour décourager les insoumis !) Ce sera pour nous l’occasion de développer notre discours sur les éléments clivants que sont l’euro et cette forfaiture qui s’annonce : le traité transatlantique

    Ne serait-il pas plus opportun de soutenir les listes patriotiques qui, de fait auront plus de chance d’avoir des élus, plutôt que de défendre le royalisme, c’est-à-dire une position institutionnelle hors sujet en la circonstance ? 

    La monarchie que nous prônons sera traditionnelle, décentralisée et ne reposera en aucun cas sur les appareils de partis qui fondent leur légitimité sur la soi-disant « volonté générale » alors pourquoi voulez-vous que nous soutenions une liste républicaine ? Les partis républicains acceptent tous le préalable dialectique révolutionnaire et entrent dans la matrice ….Tous cherchent à légitimer leur position en protestant de leur loyauté et en adoptant les postures républicaines issues de la révolution : laïcisme, droits de l’homme, égalitarisme. Même LMPT surjoue avec ses Mariannes, ses bonnets phrygiens et ses drapeaux européens ! Mais n’oublions que la France a besoin d’un sursaut monarchiste plutôt que de spasmes républicains !

    Propos recueillis par Olivier Perceval - L’AF 2884

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Entretien-avec-Sandrine-Picot

  • Deux affaires, deux libérations d’otages : y a-t-il une relation de cause à effet ?

    Certains ont trouvé une étrange coïncidence : après chaque affaire qui touche l’Elysée, nous avons une libération d’otages importante. C’est ainsi qu’en avril dernier, après l’éclatement de l’affaire Cahuzac, l’Elysée annonce que  la famille Moulin-Fournier, enlevée au Cameroun en février 2013, a été libérée. Le 2 avril, le ministre des finances reconnait détenir de l’argent sur un compte étranger et demande « pardon » au Président de la République d’avoir menti. Le 16 avril, il formule des excuses dans une interview télévisée à BFTM TV. La libération d’otages est annoncée le 19 avril.

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  • Le porno, dernier argument pour vendre l’Europe

    Joseph Daul, le président du Parti populaire européen (PPE), a une façon désopilante de vanter aux jeunes les avantages de l’Union européenne ! L’Union, ce fut d’abord le porno à portée de main !

    On ne se rend pas compte, nous autres, mais dans les années soixante, les films porno français étaient si nuls que pour en voir un bon – interdit en France –, c’était la croix et la bannière. Les jeunes Alsaciens devaient se taper plusieurs heures de queue à la douane de Kehl – la ville frontalière de Strasbourg – pour parfois arriver le film terminé. Et puis, une fois sur deux, se remémore le député européen, il avait oublié son porte-monnaie avec les marks. Quelle poisse, non mais quelle poisse c’était, les frontières, quand, en plus, la monnaie unique n’existait pas !

    « Quand on leur explique les choses comme ça, aux jeunes, ils voient tout de suite à quoi sert l’Europe. »

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  • Chômage : les reprises d’emploi au plus bas depuis 2009

    La publication, chaque trimestre par le ministère du Travail, des résultats de son enquête récurrente sur «les sortants des listes de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi» est l’occasion de constater que ses statistiques mensuelles minorent systématiquement l’ampleur des retours à l’emploi.

    La «faute» en grande partie aux nombreux chômeurs qui se contentent de ne pas pointer lorsqu’ils retrouvent du travail plutôt que de prévenir. De quoi souffler, habituellement, un semblant d’optimisme quand le chômage augmente.

    Mais c’est malheureusement loin d’être l’enseignement essentiel de la dernière édition de cette enquête qui porte sur ce que deviennent les ex-chômeurs sortis du décompte de Pôle emploi en septembre 2013. Ce mois-là, le ministère a dénombré seulement 195.118 chômeurs désinscrits parce qu’ils avaient retrouvé un poste. C’est une mauvaise nouvelle: depuis le début de l’enquête trimestrielle, en juin 2002, c’est seulement la cinquième fois que ce chiffre passe sous les 200.000. La précédente, c’était en décembre 2010, soit près de trois ans avant. Et jusqu’à présent, le plancher des 200.000 n’avait jamais été enfoncé un mois de septembre.

    L’étude accumule les nouvelles inquiétantes sur les difficultés de réinsertion des chômeurs sur le marché du travail.

    Si l’on s’intéresse non pas au nombre absolu mais à la proportion de personnes ayant été désinscrites de Pôle emploi, le constat est encore plus sombre.

    Sur les 451.000 sorties enregistrées, 43,3% seulement ont repris un emploi. Il n’y a qu’en mars 2009 qu’une plus mauvaise performance avait été enregistrée.

    Les autres ont démarré une formation, ont arrêté de chercher un emploi ou ont été radiés à la suite d’une erreur ou d’un oubli.

    L’enquête ajoute à cela un sinistre record: celui du taux de sortie des chômeurs pour reprise d’emploi. Il est descendu en septembre à 3,8%, du jamais-vu depuis le lancement de l’enquête par la Direction de l’animation de la recherche, des études et de la statistique du ministère du Travail (Dares).

    Voilà qui montre s’il en était besoin au nouveau ministre du Travail, François Rebsamen, l’ampleur de la tâche dont il vient d’hériter alors que le président de la République, François Hollande, a annoncé vendredi n’avoir «aucune raison d’être candidat» à un second mandat si le chômage ne baissait pas d’ici à 2017.

    Les Echos

    http://fortune.fdesouche.com/337023-chomage%E2%80%89-les-reprises-demploi-au-plus-bas#more-337023