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  • Le Planning familial de Bordeaux confronté à "une nouvelle attaque" : L’AF propose une cellule de soutien psychologique

    La gauche indignée par quelques autocollants sur les locaux du planning familial

    Il a suffi de quelques autocollants de l’Action Française sur les locaux du planning familial à Bordeaux pour que la machine à s’indigner se mette en marche. 

    A peine le communiqué de presse envoyé par une des bénévoles de l’association promouvant l’avortement (Anne Carraretto, également délégué de la CGT), médias et femmes politiques rivalisaient « d’émotion » et « d’appel à la mobilisation ».

    En cause, des autocollants hostiles à la GPA (Gestation pour autrui) et à la PMA (procréation médicalement assisté) portant le sigle de l’Action Française, mouvement royaliste possédant une section assez active sur Bordeaux.

    Stéphanie Brossard (France Bleu Gironde) et Laurie Bosdecher (Sud-Ouest) ont donc pris leur plume pour dénoncer « une attaque » et médiatiser un événement qui n’en demandait pas tant. Pour l’ancien ministre et élu bordelais Michèle Delaunay, c’est même « l’obscurantisme qui gagne du terrain » !

    Bien entendu, personne ne demande aux mêmes personnes de s’indigner quand des activistes de gauche dégradent des monuments et librairies catholiques sur Bordeaux, ou quand le local du Front national est victime de ces mêmes agissements, sans que la presse locale ne s’en émeuve.

    Les Bordelais aimeraient surtout voir les hommes politiques s’alarmer de la très forte augmentation des agressions contre les personnes (+22,08% en Gironde), préoccupation nettement plus importante pour nombre d’entre eux.

    Addendum 16/05/2014 à 14h06 : Dans un communiqué de presse, les responsables bordelais de l’Action Française nient être les auteurs de ces actes « Cette action commise dans la nuit du 15 au 16 mai 2014 nous choque profondément. Notre engagement citoyen ne saurait souffrir de davantage de provocations de la part de certains groupuscules réactionnaires ! Nous tenons donc à démentir formellement notre présence sur les lieux (…) Nous proposons donc une cellule de soutien psychologique aux bénévoles du Planning Familial ainsi qu’à tous les Bordelais traumatisés par cet événement » !

    Infos Bordeaux

    Les valeureuses militantes du Planning Familial découvrant l’horreur. (Photo Sud-Ouest) - "On ne va pas baisser la garde", ont témoigné ce vendredi matin les bénévoles de l’association qui vont déposer plainte contre cette nouvelle attaque.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Le-Planning-familial-de-Bordeaux

  • Si l’on cessait de crier haro sur les laboratoires pharmaceutiques ?

    Tous les dirigeants de laboratoires pharmaceutiques ne sont pas des Bernard Madoff en puissance.   

    Après trois ans d’enquête, les magistrats instructeurs ont notifié la fin de leurs investigations dans le volet principal de l’affaire du Mediator. Le Ministère public devrait rendre son réquisitoire définitif avant les vacances d’été… et un procès se tiendra en principe au premier semestre 2015. La Justice suit donc son cours et le nouveau président du laboratoire pharmaceutique Servier, après le décès de son fondateur, a confirmé que le groupe « assumera (ses) responsabilités »… si responsabilités il y a !

    Pour les médias, et donc pour une grande partie de l’opinion publique, la cause est entendue. Forcément entendue. Avant même les résultats connus de ces investigations et plus encore que la Justice ait tranché. Pourtant, prévient le nouveau patron de Servier le « dossier est très complexe parce qu’il est scientifique et on regarde souvent le passé avec les yeux d’aujourd’hui. »

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  • Un pour tous, tous pour un ? (Partie 1 : l’OTAN et ses garanties en trompe-l’œil)

    Conséquence immédiate de la crise en Ukraine : la « défense collective » a le vent en poupe. L’un des mythes les plus soigneusement entretenus des relations transatlantiques et, par là même, l’un des tabous les plus persistants de la défense européenne, le concept d’assistance militaire mutuelle a été propulsé sur le devant de la scène. Il serait donc temps de le regarder d’un peu plus près.

    D’abord le mythe. Celui qui entoure le fameuxArticle 5 du Traité de Washington de l’Alliance atlantique, lequel article serait la transcription juridique de ce que l’on appelle communément le parapluie des Etats-Unis. Sauf que c’est un parapluie à trous, dès l’origine. Lors des négociations dudit traité, le contenu du dénommé pledge (promesse) faisait l’objet d’âpres controverses. Les Européens auraient souhaité un engagement automatique de la part de l’Amérique (comme celui du traité de Bruxelles entre la France, le Royaume-Uni, les Pays-Bas, Le Luxembourg et la Belgique). Mais l’Amérique, elle, n’avait nullement l’intention de s’engager de la même manière. D’où la formule alambiquée de l’Article 5, selon laquelle, en cas d’agression, les parties « conviennent que chacune d’elles assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d’accord avec les autres parties, telle action qu’elle jugera nécessaire ». 

    Ironie de l’histoire, la première fois que l’Article 5 a été invoqué, c’était pour marquer la solidarité des Européens à l’égard des Etats-Unis en septembre 2001, suite aux attentats terroristes. Mais, du même coup, les restrictions implantées dans l’Article 5 sont apparues au grand jour. Comme l’explique la fiche de l’OTAN : en vertu du Traité « chaque Allié examinera l’assistance qu’il devrait apporter ». « Les Alliés peuvent apporter toute forme d’aide qu’ils jugent appropriée face à la situation. Cette aide, qui n’est pas nécessairement militaire, dépend des ressources matérielles de chaque pays. Chaque membre détermine les modalités de sa contribution ». Et si ce n’était pas suffisamment clair, le texte répète que « Il s’agit d’une obligation individuelle pour chaque Allié et il appartient à chacun d’eux de déterminer ce qu’il juge nécessaire dans ces circonstances particulières ».La voilà, la version OTAN de la fameuse défense mutuelle.

    La question se pose tout de suite : pourquoi les uns et les autres tiennent alors à perpétuer le mythe ? Pour l’Amérique, cela va de soi, son parapluie fictif lui assure une influence et un droit de regard formidables. D’où la mise en avant des gestes de « réassurance » de sa part. Les motifs des Européens sont un tantinet plus compliqués. Les euro-atlantistes surjouent la défense collective de l’OTAN parce qu’ils espèrent ainsi justifier la primauté de l’Alliance, et se mettre donc dans les bonnes grâces de l’Oncle Sam. Les « euro-gaullistes » y trouvaient leur compte pour un moment, lorsqu’il fallait d’un côté faire place à la PSDC (politique de sécurité et de défense de l’UE, lancée sous condition de se limiter à la gestion des crises), de l’autre essayer d’éviter que l’OTAN soit entraînée dans les aventures guerrières des Etats-Unis.

    Surtout, pour l’écrasante majorité, c’est une manière commode de se dédouaner de leurs responsabilités. Faire croire (et feindre de croire) à un hypothétique parapluie américain, c’est le meilleur moyen pour justifier le sous-investissement en matière de défense. Ainsi que pour se débarrasser du fardeau psychologique (pour les pacifistes) et politique (pour les atlantistes) de ce qui serait une défense véritablement militaire et véritablement indépendante. Ce n’est pas évident de penser sa propre défense, d’en assumer la responsabilité, et de réfléchir en termes d’autonomie et de puissance. Surtout quand on en a perdu l’habitude depuis un bon bout de temps…

    Sauf qu’il faudrait, pour légitimer l’abdication, que le soi-disant parapluie US/OTAN fonctionne de manière crédible. Ce qui se vérifie surtout dans des situations de crise.* Or, jusqu’ici, la prestation de l’Alliance non seulement n’a pas convaincu les sceptiques, mais aussi et surtout elle a profondément frustré l’aile la plus atlantiste. Pour Ian Brzezinski, de l’Atlantic Council« la réponse de l’OTAN à l’invasion de l’Ukraine a été décevante », et elle a aggravé les inquiétudes concernant d’une part « la capacité de l’OTAN à agir de manière décisive », de l’autre « l’engagement des Etats-Unis ».

    D’après le New York Times « L’Europe de l’Est s’inquiète de la capacité de l’OTAN à freiner la Russie ». Des doutes se font entendre, notamment de la part de responsables atlantistes, quant à la capacité et la volonté de l’Alliance à faire autre chose que des gestes largement symboliques. Ces fidèles des fidèles se lamentent, réclament des bases permanentes, et annoncent que « si l’OTAN ne réagit pas avec force, alors l’OTAN est morte ». Reste à voir si, une fois la crise passée, cette expérience grandeur nature sera suffisante pour ouvrir la voie vers l’exploration d’autres options en matière de défense collective ou, au contraire, elle sera occultée et réinterprétée pour justifier un engagement encore plus ferme en faveur de l’US/OTAN et ses garanties fictives.

    Hajnalka VINCZE

    * Pour ce qui est de son volet dissuasion nucléaire élargie, il a été discrédité dès la perte du monopole nucléaire US. Comme le Général De Gaulle l’avait noté en 1963 : « Du fait que les Russes ont, eux aussi, maintenant, de quoi détruire l’univers et notamment le nouveau continent, il est tout naturel que l’Amérique voit dans sa propre survie, l’objectif principal d’un conflit éventuel et n’envisage le moment, le degré, les modalités de son intervention nucléaire pour la défense d’autres régions, en particulier de l’Europe, qu’en fonction de cette nécessité naturelle et primordiale ». Il s’agit là de la difficulté inhérente à toute idée de dissuasion élargie. Dans son livre La paix des illusions (la grande stratégie américaine depuis 1940 jusqu’à nos jours), Christopher Layne résume bien l’absurdité de la dissuasion assurée par un tiers dans l’ère atomique : en réalité, pour une puissance nucléaire « il vaut mieux de voir ses alliés conquis que son propre territoire anéanti ».  A moins de prétendre le contraire (et surtout d’en persuader à la fois les alliés et les adversaires potentiels), il ne peut tout simplement pas y avoir de dissuasion élargie.

    http://theatrum-belli.org/

  • Perspectives continentales

    À quelques jours du scrutin européen du 25 mai, la campagne électorale patine encore. Elle ne durera donc guère. Mais les états-majors parisiens des partis politiques, gros ou petits, se sont rués sur la composition de leurs listes. Ils se sont partagé les sièges et attribués les prébendes correspondantes, dont ils ne feront rien. Car on attend toujours leurs propositions concrètes et leurs perspectives pour faire effectivement évoluer les institutions. Ils s'en moquent.

    Soulignons avant tout que les institutions de l'Union européenne, telle que celle-ci fut définie par l'accord signé à Maastricht en 1991, demeurent encore essentiellement focalisées sur les convergences économiques et les réglementations correspondantes.

    Qui, cependant, peut ignorer aujourd'hui la montée de périls plus graves encore que la faiblesse, dommageable, des taux de croissance. Les dangers matériels auxquels nous sommes confrontés peuvent se mesurer à la hausse vertigineuse des budgets militaires et des forces terroristes de toutes les puissances qui encerclent l'Europe occidentale, alors que celle-ci reste tributaire de la seule protection des États-Unis.

    Principale puissance économique du monde, l'Europe reste un nain militaire et sécuritaire, ce qui en fera une proie de plus en tentante pour tous les envahisseurs.

    Or, non seulement, depuis l'échec du projet de Communauté européenne de défense en 1954, aucune alternative ne lui a vraiment été substituée mais :

    1° la fantomatique "Union de l'Europe occidentale" mentionnée dans les traités de Maastricht en 1991 puis d'Amsterdam en 1997 a purement et simplement disparu.

    2° les industries d'armement non seulement ne coordonnent pas leurs efforts mais elles tendent trop souvent à encourager une rivalité permanente entre les micro-"états-nations".

    3° les budgets militaires des deux ou trois états qui évoquaient, avec plus ou moins de sérieux, encore il y a 20 ans, une défense européenne de l'Europe, diminuent d'année en année, particulièrement celui de la France, à la grande inquiétude de leurs état-major.

     4° l'OTAN, seule structure actuellement cohérente de défense du continent attend toujours l'organisation de son pilier européen.

    De cela personne n'ose parler.

    Enfin, tournant résolument le dos à l'identité même du continent, à son éthique judéo-chrétienne comme à son héritage gréco-latin nos dirigeants multiplient les initiatives décadentielles.

    Observons aussi que les électeurs hexagonaux n'ont pratiquement reçu aucune information quant aux véritables enjeux de leur vote lequel doit notamment conduire à la désignation du président de la Commission européenne.

    Le 15 mai par exemple l'unique débat entre les têtes de listes continentales n'était diffusé entre Dunkerque et Perpignan que sur Arte. Cette chaîne comptait en 2013 une part d'audience de 2 %. Autant dire que le grand public hexagonal n'en a reçu aucun écho. Et le 22 mai la grosse chaîne étatique France 2, avec la connivence du CSA, bloquera, pour l'unique et dernière confrontation médiatisée, la participation des vrais chefs de files, Schulz pour les socialistes, Verhofstadt pour les centristes. Les autres participants du très court débat bruxellois du 15 mai, Juncker pour la droite, Tsipras pour les marxistes, Keller pour les verts resteront, eux aussi, hors antenne.

    Les projections de résultats actuellement disponibles donnent, au moment où nous écrivons, une légère avancée au conservateur Juncker, proche d'Angela Merkel. Il s'agit du dernier des héritiers du traité de Rome. Notons qu'il s'exprime en français, comme Barroso lui-même, auquel l'usage impeccable de la langue de Molière n'a cependant jamais permis de s'adresser aux Français. Certains verront peut-être en lui le moins mauvais parmi les chevaux présents sur le champ de course. On peut le considérer comme celui qui tendrait à commettre le moins de folies. Hélas, faut-il s'en étonner ? non seulement il ne fait guère rêver mais il apparaît comme l'homme du passé.

    En 2009 son groupe intitulé "parti populaire européen", héritier de la vielle démocratie chrétienne, était représenté en France par le glorieux Daul. Il comptait 265 élus. Ils sont devenus 275 fin 2013 au fil des adjonctions d'élus des nouveaux États-Membres. En face les 184 socialistes ont atteint l'étiage de 194. Avec les sondages dont on disposait le 29 avril, il était crédité de 217 contre 208 socialistes, bien courte avance. Mais une autre projection d'ensemble, effectuée le 12 mai, donnait respectivement 221 eurodéputés à la droite, et à nouveau 194 pour les sociaux-démocrates.

    Quel que soit le résultat du 25 mai, on peut prédire que l'on assistera à un rapprochement "centriste" et à la marginalisation des pays à fort contingent contestataire.

    Alors que le centre droit disposait en 2009 d'une avancée de 81 sièges sur les socialistes, le Conseil des États nomma José Manuel Barroso à la tête de la commission, Martin Schulz devenant président du parlement. Le grignotage de cette majorité relative conduira peut-être même au retournement de cette situation. Mais avec quel effet ? Si un social démocrate devait prendre les rênes de l'exécutif à Bruxelles il se verrait entravé dans ses rêves socialistes par une assemblée.

    Car même avec l'appoint

    1° des "Verts", – de plus en plus rouges, mais moins nombreux – 

    2° et des néo-communistes qui remontent lentement la pente,

    - la gauche n'y disposera pas d'une majorité absolue. Les autres groupes conservateurs et libéraux serviront alors sans doute d'appoint pour bloquer les directives les plus extravagantes.

    Au total, par conséquent, il risque bel et bien de se dégager une perspective renforcée de ce que nos cousins germains appellent depuis octobre 2013 la "groko", große Koalition. Par le passé, et dans la pratique depuis 1979, celle-ci a plus ou moins fonctionné de façon informelle. Désormais elle rapprocherait bien plus encore un centre droit prêt à d'énormes concessions et une gauche continentale plus cohérente qu'on ne le croit ordinairement.

    Pas très réjouissant pensera-t-on ? La seule consolation resterait, malgré tout, qu'une telle alliance socialo-conservatrice se révélerait moins destructrice que les socialistes et même les soi-disant conservateurs français au détriment de leur propre pays.

    C'est en France en effet que notre république souveraine inflige à ses ressortissants les impôts les plus lourds et les contraintes étatiques les plus élevées, les monopoles les plus pénalisants, les pompes aspirantes d'une immigration non désirée les plus attractives du monde, le laxisme culturel, la déconstruction de l'ordre naturel et les survivances marxistes parmi les plus néfastes de la planète.

    Il restera donc aux Français à se guérir eux-mêmes s'ils souhaitent ne pas devenir durablement une lanterne rouge de l'Europe.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

  • Entretien avec Gabriele Adinolfi par Meta TV

    Partie 1:

    Partie 2

    Partie 3

    Partie 4

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Discrimination positive: Même les américains n’en veulent plus

    La France a quelques 50 ans de retard pour imposer dans des « lois civiques » à la française, un avancement des gens de couleurs et autres minorités incluant quotas et discriminations positives raciales ou sexuelles. Ce racisme à rebours consistant à favoriser les défavorisés , quitte à punir les méritants, semble avoir enfin vécu dans le pays qui a inventé cette aberration, les Usa.

    La Cour suprême des États-Unis a validé une loi du Michigan interdisant la discrimination positive dans l'enseignement supérieur, un coup porté à ces mesures héritées du mouvement pour les droits civiques des années 1960. Une décision essentielle, un tournant dont nos médias n’ont pas beaucoup parlé. La plus haute juridiction du pays a jugé conforme à la Constitution cette loi qui interdit la prise en considération de la race ou du sexe pour les admissions à l'université. Dans une décision, rendue par six juges contre deux, un neuvième s'étant récusé, elle a renversé un arrêt d'une cour d'appel qui avait invalidé un article de la Constitution de l'Etat , estimant que les électeurs avaient parfaitement le droit de changer leur Constitution pour interdire à leurs universités une telle discrimination positive en faveur des minorités.

    Après avoir fixé l'an dernier des limites à l'usage des quotas raciaux à l'Université du Texas, la Cour suprême confirme cette fois l'interdiction par la loi de toute préférence raciale à l'admission des universités de l'Etat. Cet amendement à la constitution de l'État interdit aux universités publiques, aux écoles et aux recruteurs pour emplois publics de « discriminer ou d'accorder un traitement préférentiel à tout individu ou groupe en fonction de la race, du sexe, de la couleur de peau, de l'ethnie ou de l'origine » . Le Michigan était soutenu devant la Cour suprême par les États de l'Arizona, de l'Alabama, Géorgie, Oklahoma et Virginie occidentale. Les médias progressistes américains n’ont pas hésité à parler du retour de la ségrégation sudiste et de la revanche de George Wallace, ancien gouverneur de l’Alabama.

    Le concept de discrimination positive est né de la lutte pour les droits civiques dans les années 1960. Toutefois, les quotas ethniques furent remis en cause dès 1978 par une décision de la Cour suprême, l'arrêt Bakke, qui enjoignait les universités à promouvoir la diversité, mais sans la chiffrer de façon formelle. Depuis, huit états ont interdit la discrimination positive pour les procédures d'admission universitaires. C'est le cas du Texas depuis 1997 , de la Californie ( 1998 ) ou de la Floride ( 2001 ) . Les établissements les plus sélectifs de ces Etats ont connu une chute sensible du nombre d'étudiant noirs et hispaniques. A l'université de Michigan Ann Arbor, le nombre de Noirs a baissé de 33% depuis 2006, alors que les inscriptions augmentaient de 10%. En 1991, la Californie comptait 36 % d’Hispaniques en âge d'entrer à l’université, et cette minorité représentait 23 % des effectifs de l’université de Berkeley. Vingt ans plus tard, et alors que la communauté avait grossi (49 % d’Hispaniques en âge d'entrer à l’université), le campus de Berkeley n’en comptait plus que 11 %. Soit une chute de 38 points. Entre les deux dates, un fait : en 1998, l’Etat a interdit toute discrimination positive dans les procédures d'admission universitaires. « Les chiffres ne mentent pas », conclut Sonia Sotomayor juge hispanique et progressiste

    Les chiffres certes ne mentent pas, mais pourquoi une telle chute quand des quotas ne sont plus imposés ? racisme ou inégalités sociales, ethniques ou raciales. Voila la vraie question…. La poser est une chose, y répondre en toute liberté d’opinion n’est pas totalement possible en France comme différentes études sur ce sujet totalement diabolisées le prouvent. Lorsqu’un des plus grands biologistes du XXème siècle, le Prix Nobel James Watson, nota que les peuples descendant des Africains présentaient un QI moyen inférieur à celui des Européens ou des Asiatiques de l’Est, il a été condamné par les mass-médias et les éléments de l’élite scientifique l’ont forcé à se retirer de son poste de président du laboratoire de Cold Spring Harbor. Le cas de Watson n’est pas unique. Il n’est pas le dernier d’une longue lignée d’universitaires qui ont été mis au pilori et ont été diffamés. Le décompte détaillé est donné par Hunt. Les autres sont le Prix Nobel William Shockley, Hans Eysenck, Linda Gottfredson, Richard Lynn, Richard Herrnstein, Charles Murray, Christopher Brand, Glayde Whitney, Helmuth Nyborg et Tatu Vanhanen.

    Dénoncer le racisme au nom de la morale est une chose, interdire tout débat scientifique sur les races et imposer des tabous en est une autre.

    Jean Bonnevey

    source : http://metamag.fr/metamag-2042-Discrimination-positive.html

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuppFFkkVpGRWkGbTR.shtml

  • Histoire et idéologie

    En ces temps de repentance, il est agréable et salutaire de relire quelques textes qui permettent aux Français de garder une tête bien faite et de ne pas devenir des flagellants du cortège antinational. « Oui, Messieurs, nous pouvons encore admirer aujourd’hui le siècle de Louis XIV et la monarchie des Bourbons : le plus grand règne de notre histoire. Ce serait, à mon avis, le signe d’une décadence infaillible dans les esprits et dans les caractères que cette singulière manie de dénigrer tout le passé de la France, si elle pouvait devenir générale. Ce serait déposer, je ne dis pas même tout sentiment de justice, mais tout sentiment national, de ne trouver rien de bon ni de grand parmi nous, qu’à partir d’une certaine date ; et, parce qu’un autre courant de faits et d’idées a traversé notre histoire depuis soixante ans, de ne remonter la série des siècles que le mépris sur les lèvres et la haine dans le coeur. La France a un passé dont elle n’a pas à rougir. »

    Mgr FREPPEL

    Bossuet et l’éloquence sacrée au XVIIe siècle, 1893 (Cours d’éloquence sacrée fait à la Sorbonne pendant les années 1855-1856 et 1856-1857)

    Après ces propos, le professeur de Sorbonne, qui avait cité Bossuet – « l’État monarchique et héréditaire est le plus naturel, le plus durable et le plus conforme à la volonté de Dieu » – se lança dans un éloge du siècle de Louis XIV et de la maison de France et il commença par dénoncer en termes clairs et vifs un défaut révolutionnaire qui n’a fait qu’empirer : "dénigrer tout le passé de la France". L’idéologie a tué le respect du passé et Mgr Freppel condamne ce vice comme une « décadence » intellectuelle et morale (« dans les esprits et dans les caractères »). La France, oui, mais la France de la Liberté, du droit des peuples, née en 1789 ; la France, oui, mais celle des droits de l’homme, enfant de Mai 68. 

    Et de rougir de la France royale, et de rougir de l’aventure coloniale, et de rougir de l’épopée des croisades. Ils battent leur coulpe pour l’esclavage, pour l’Inquisition, bientôt pour la cause des femmes sous le règne de Dagobert. Un confusionnisme embrume les cerveaux.

    Notons que ce défaut "de gauche" est partagé par une certaine "droite" qui se croit traditionnelle et dispense à travers l’histoire bons points, avertissements ou même zéros de conduite à Louis XV pour ses aventures galantes, à François Ier pour avoir traité avec l’Empire ottoman. Lisons les historiens turcs : le grand Turc s’est fait rouler par le Roi Très Chrétien.

    Nous n’opposerons pas la France de Maurras à celle de Jaurès, la France de Bossuet à celle de Voltaire, la France de Corneille à celle de Hugo, la France de Charette à celle de Hoche. Nous dirons avec un grand poète qui aimait son pays : « France, mère des arts, des armes et des lois »…

    Dans ce vers où la plénitude de pensée égale la vigueur de l’expression, dans cette magnifique sentence, Joachim du Bellay ramasse tout le respect, l’amour, la gratitude d’un homme bien né envers son pays : la France est notre mère parce que nous sommes nés dans sa civilisation. Les arts, en français classique, ne désignent pas particulièrement les beaux-arts mais toutes les activités manuelles (arts et métiers, arts libéraux). Une civilisation, c’est d’abord l’agriculture, le commerce et l’industrie, et toute l’activité de l’esprit qui les fait naître, grandir, prospérer, des simples techniques aux plus hautes spéculations. Mais on ne peut travailler, prier, penser, méditer, contempler que dans une société respectée. La France est donc mère des armes. Mais comme un peuple hautement civilisé ne croit pas à la raison du plus fort mais place la force au service de la raison, la France est mère des lois, des lois justes, les seules lois qui méritent ce nom, celles qui sont contraires à l’ordre naturel étant des règlements administratifs arbitraires qui usurpent le beau nom de lois. Quand les arts fleurissent sous la protection des armes et sous l’arbitrage des lois, on est en civilisation. Nous n’y sommes point.

    Gérard Baudin L’Action Française 2000 n° 2749 – du 12 au 18 juin 2008

  • Les fractures internes à l'UMP ne cessent de se réaffirmer

    Guillaume Bernard écrit sur le Figarovox :

    "Depuis la défaite de Nicolas Sarkozy à la dernière présidentielle et la campagne interne de l'automne 2012, le bateau UMP tangue dangereusement. La sévère défaite de la gauche aux municipales (et, par contrecoup, la victoire décuplée de la droite) a, un temps, laissé croire à une accalmie. Mais, outre les querelles de personnes et leurs tactiques de positionnement en prévision de 2017, ce sont les fractures internes à la droite qui ne cessent de se réaffirmer.

    La déclaration d'Henri Guaino affirmant qu'il ne voterait pas pour la liste UMP dans la région Ile-de-France lors des prochaines élections européennes en est l'un des révélateurs. La dureté des propos à son égard tenus par Alain Juppé, soutenu par Jean-François Copé, lui intimant quasiment l'ordre de rentrer dans le rang ou de quitter le parti, révèle le malaise de cette formation politique:réunir une pluralité de sensibilités permet de capter différents segments électoraux, mais peut également conduire à une implosion lorsque les divergences sont trop profondes. Pour l'heure, l'UMP table, principalement, sur le rejet de l'Exécutif national socialiste et, subsidiairement, sur une dose d'intimidation intellectuelle (il n'y aurait pas d'autre Europe possible que l'actuelle UE) pour résister à la désertion d'une partie de ses électeurs vers l'abstention ou le FN.

    Toutefois, même si ses résultats aux prochaines européennes devaient être satisfaisants, cela ne fera pas disparaître la triple fracture que connaît l'UMP; celle-ci est d'ordresociologique, idéologique et stratégique. Sociologiquement parlant, ladistorsion entre les électeurs et les éluss'est explicitement manifestée, l'année dernière, à l'occasion de la contestation de la loi Taubira ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels.Effarée, toute une partie de la droite s'est rendue compte qu'elle était représentée par un personnel politique qui ne partageait pas ses idées. Mais, l'évolution des mœurs et les questions de bioéthique ne sont pas les seuls sujets pour lesquels il existe une divergence profonde entre le «peuple de droite» et son élite politique. En 2005, le non (majoritairement de droite) l'avait emporté lors du référendum sur le TCE(Traité établissant une constitution pour l'Europe) alors que le Congrès avait voté, par anticipation, la révision de la constitution que la ratification de ce traité aurait rendue nécessaire et que, par la suite, le traité de Lisbonne l'a, pour l'essentiel, repris.

    Henri Guaino affiche d'autant plus volontiers ses positions souverainistes qu'il sait pouvoir compter sur l'oreille attentive d'une large part des sympathisants de l'UMP. [...] 

    Les dirigeants de l'UMP se retrouvent donc confrontés à ce que j'ai proposé d'appeler le «mouvement dextrogyre».[...] Les idées de droite, qui jusqu'à présent avaient été comprimées par le sinistrisme, se redéployent, regagnent du terrain et repoussent vers la gauche les idées qui occupaient son espace politique.Qu'ils l'approuvent ou non, le mouvement dextrogyre met les hommes politiques classés à droite devant une alternative: droitiser leurs programmes pour se maintenir sur leur créneau électoral ou accepter de glisser sur leur gauche s'ils entendent maintenir leur discours (dont les idées sont, en partie au moins, issues de la gauche). La «ligne Buisson» consiste dans la première option ; un éventuel retour de Nicolas Sarkozy au centre-droit incarnerait la seconde. Il semblerait que, peut-être à son corps défendant, Henri Guaino fasse partie de ceux qui, à l'UMP, se «buissonnisent».

    En tout cas, les organisations partisanes classées à droite sont idéologiquement composites. Pourront-elles longtemps faire l'économie d'une réorganisation sur la base de positionnements idéologiques clairement identifiés?"

    Michel Janva