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  • Dimanche 25 mai 2014 : mobilisez-vous pour la Journée Nationale pour la Vie


    M
    Dimanche 25 mai,
    se tiendra la Journée Nationale pour la Vie qui a lieu chaque année le jour de la fête des mères.

    Cette journée avait été demandée en 2000 par le Pape Jean-Paul II.

    Cette journée est l'occasion de sensibiliser les médias, les politiques et le grand public à l'accueil de la Vie et la grandeur de la maternité.

    Des affiches, tracts, autocollants sont à votre disposition ainsi qu' un livret expliquant ce qu'est cette journée nationale pour la Vie et les actions à mener ce jour là.

    N'hésitez pas à en demander à [email protected]

    Michel Janva

  • Le socialiste marxiste Paul Lensch, théoricien de la Nation comme sujet actif du progrès historique

    Drei Jahre Weltrevolution [Trois ans de Révolution mondiale] : tel était le titre d’une publication due à la plume d’un député social-démocrate (SPD) du Reichstag, Paul Lensch, parue lors de la troisième année de la Grande Guerre. Cette publication constituait le troisième volet d’une trilogie, dont la première partie était sortie de presse en 1915, sous le titre de Die deutsche Sozialdemokratie und der Weltkrieg [La social-démocratie allemande et la Guerre mondiale], et dont la seconde partie, intitulée Die Sozialdemokratie, ihr Ende und ihr Glück [La social-démocratie, sa fin et sa chance], avait été publiée en 1916. Cette trilogie a été suivie, à la fin du conflit, par une autre brochure, dont le titre était Am Ausgang der deutschen Sozialdemokratie [Quand vient la fin de la social-démocratie allemande]. La lecture de cette trilogie et de cette brochure est fascinante, indépendamment du fait qu’il faille toujours étudier en toute autonomie les sources directes, sans passer sous les fourches caudines de la tutelle que veulent exercer les professionnels orwelliens de la correction systématique du passé. L’œuvre de Lensch nous montre comment un marxiste internationaliste devient un socialiste national, tout en conservant son mode d’argumentation de mouture marxiste. Si bien qu’il est possible de le considérer comme un précurseur du mouvement qui s’appelera —ce n’est évidemment pas un hasard— “national-socialiste”.

    Paul Lensch appartenait à l’aile gauche de la SPD, c’est-à-dire à une minorité de la fraction social-démocrate du Reichstag, qui avait pour intention première de refuser de voter les crédits de guerre, qui voulait donner à la gestion allemande de la belligérance une légitimité démocratique. Dans ce contexte toutefois, Lensch va rapidement opérer un changement, comme on pouvait le prévoir pour tout le courant révisionniste de gauche au sein du parti, courant que le politologue Abraham Ascher nommera les “radical imperialists” au sein de la SPD.

    L’argumentation des “révisionnistes de gauche”, dont Lensch, repose sur la théorie de l’impérialisme de Lénine. En réfléchissant à la substance des écrits de Lénine sur l’impérialisme, ce courant de gauche au sein de la SPD allemande en est venu à constater que l’Empire allemand, grâce à l’action politique des socialistes au cours des décennies qui ont précédé 1914, est un Etat progressiste, à la pointe du progrès social. Dans ce contexte, l’Allemagne de Guillaume II a une mission historique, estiment-ils : celle de mener à bien la révolution socialiste contre l’impérialisme mondialiste britannique. Lensch et ses camarades constatent, en partant de leur point de vue léniniste, que le service militaire généralisé, l’obligation de scolarité et les institutions démocratiques allemandes, sanctionnées par le suffrage universel qui permet à tous d’élire les députés du Reichstag, ont émancipé la classe ouvrière allemande bien plus que ses homologues dans le reste du monde. Le progrès a donc, à leurs yeux, été réalisé de manière bien plus complète en Allemagne qu’ailleurs.

    L’émancipation ouvrière, amorcée sous le Reich de Bismarck, amènera la fin de la lutte des classes, comme l’annonce clairement l’émergence de facto d’une communauté populaire de combat, ainsi que l’attestent les événements vécus d’août 1914, où l’on a vu s’opérer la fusion du nationalisme et du socialisme. Ces événements ont nettement prouvé que la social-démocratisation de la vie politique allemande avant 1914 a induit une nationalisation de la classe ouvrière allemande.

    La guerre mondiale, dans cette perspective, correspond bien à ce qu’avait prophétisé Marx, qui voyait en la guerre la sage-femme qui allait accoucher de la révolution, et même de la révolution mondiale. Se souvenant des écrits de Marx dans les années 1840-1850, Lensch et ses amis constate aussi que la guerre mondiale en cours va unir définitivement l’Allemagne et l’Autriche, même si les questions constitutionnelles n’étaient pas encore envisagées ; la guerre allait accoucher d’un Empire grand-allemand et réalisé de la sorte le rêve des révolutionnaires démocratiques de 1848. En outre, toujours selon la même logique tirée des écrits de Marx, la guerre mondiale en cours est la suite normale de la guerre d’unification de 1871.

    Dans la mesure où l’Allemagne de 1914 affronte la Russie tsariste, le rêve de Karl Marx se réalise : une guerre révolutionnaire contre la Russie réactionnaire a enfin commencé! Celle-ci n’avait pas pu encore être détruite, pensent Lensch et ses camarades socialistes de gauche, parce que la situation de l’Allemagne était telle qu’elle devait tenir compte des intérêts russes. La victoire sur la Russie tsariste, pense Lensch, permettra aux socialistes allemands de vaincre l’“Angleterre intérieure”, représentée, à ses yeux, par les Junker prussiens (on s’étonne de constater que la liberté d’expression était largement accordée dans l’Empire allemand, même en pleine guerre!). Les Junker, en effet, veulent conserver un suffrage censitaire en Prusse, ce qui empêche la constitution d’une communauté populaire véritablement démocratique, donc national(ist)e. Vu les fortes positions de la social-démocratie en Allemagne, une victoire allemande dans la guerre en cours signifierait une victoire de la théorie marxiste, surtout vis-à-vis des partis socialites étrangers, dont les orientations politiques et sociales étaient nettement moins déterminées par l’œuvre de Marx. Pour Lensch, l’enjeu historique primordial de la guerre mondiale en cours était la lutte entre une Allemagne socialiste et le libéralisme britannique. Si celui-ci gagne la partie, le capitalisme organisé règnera sur le monde. C’est pourquoi le socialisme qui dépasse la lutte des classes est une forme d’organisation sociale supérieure qui conduira à l’émergence d’une véritable communauté populaire, qui devra rendre impossible le règne du capitalisme total à l’anglaise.

    Au cœur de tous ses écrits, Lensch critique les positions pro-britanniques que prennent bon nombre de sociaux-démocrates. En ce sens, ses textes restent intéressants pour comprendre la critique récurrente de la politique anglaise. Ils méritent d’être encore lus et relus sous cet angle. En avançant ses arguments, Lensch applique avec pertinence à la politique étrangère les catégories conceptuelles forgées par Karl Marx et Friedrich Engels sur la lutte des classes, où l’Angleterre apparaît comme la puissance exploitrice et réactionnaire par excellence,dont l’immense empire doit être conduit à l’effondrement par la guerre mondiale qui, de fait, est une révolution mondiale.

    Quand l’Allemagne perd finalement la partie, Lensch retombe sur les pattes, à sa manière. Il revient à l’anglophilie social-démocrate, qu’il avait pourtant critiquée. Sous la pression de la guerre mondiale, l’Angleterre avait changé, pensait-il. En politique intérieure, elle avait adopté les principes allemands du capitalisme organisé ; elle avait décrété le service militaire obligatoire, qui est d’essence démocratique ; elle était ainsi, à son tour, devenue une puissance progressiste. Malgré ces concessions positives, Lensch développe toutefois, dans son argumentation théorique d’après 1918, un point négatif, sur le plan de sa théorie générale du progrès : la victoire anglaise a certes porté la SPD au pouvoir sans partage, ce qui permettait d’ouvrir sans obstacle la voix au socialisme, mais elle avait simultanément détruit en Allemagne les éléments concrets qui en faisaient un pays totalement progressiste, dans une perspective marxiste. Pour réaliser un véritable socialisme, expliquait Lensch après 1918, il aurait fallu conserver l’armée prussienne-allemande et le gouvernement des fonctionnaires non partisans pour enrayer les tendances ploutocratiques du parlementarisme.

    Les conditions dictées par le Traité de Versailles sanctionnent la victoire du capitalisme réactionnaire, ce qui, pour Lensch, implique, à l’évidence, qu’il faut dorénavant transposer les catégories marxistes de la lutte des classes dans la sphère de la politique internationale, de manière à penser la situation globale de manière féconde. Malgré les résultats contradictoires de la guerre mondiale, Lensch continuait à penser que l’Allemagne conservait son rôle de puissance sociale-révolutionnaire, dont l’importance était capitale, était d’une importance cruciale pour l’histoire future du monde. Elle pouvait d’autant mieux le jouer que la social-démocratie était victorieuse sur le plan intérieur et que la réaction avait été mise hors jeu. La “mascarade monarchique” avait disparu, ce qui rendait plus visible encore la disparition du facteur “réaction”. Pour pouvoir mener à bien cette lutte des classes au niveau international, il fallait d’abord, pensait Lensch, poursuivre la lutte des classes à l’intérieur, c’est-à-dire maintenir à flot cette idée concrète de communauté populaire, comme en août 1914.

    Au fil des arguments avancés par Lensch, on constate, chez lui comme chez d’autres révisionnistes de gauche de l’époque, tel l’Italien Benito Mussolini, que la nation active, finalement, prend la place de la classe ouvrière en tant que sujet agissant du progrès historique. Il convient dès lors de mener une lutte internationale de libération contre le nouvel ordre imposé à Versailles, ce qui revient à poursuivre la guerre qui fut une révolution mondiale et à préparer une deuxième guerre, dès que la lutte des classes sur le front intérieur aura été parachevée sous l’égide d’un socialisme porté par un chef charismatique.

    Paul Lensch fut pendant la “révolution de Novembre”, c’est-à-dire pendant les troubles qui ont immédiatement suivi l’armistice du 11 novembre 1918, l’intermédiaire entre les députés du peuple et l’état-major général des armées. Plus tard, il ne trouva pas de majorité au sein de la SPD pour appuyer ses projets révolutionnaires. En 1922, parce qu’il a coopéré à la neutralisation de la révolte spartakiste, il est exclu de la SPD. Son destin nous oblige toutefois à poser un question importante, dans le contexte du sort que l’on fait subir à la vérité historique en RFA aujourd’hui : n’était-ce qu’une foucade polémique de Crispien, porte-paroles de l’USPD pré-communiste et dissidente de la SPD jugée trop fade, d’avoir utilisé le vocable de “national-socialiste” pour désigner cette SPD majoritaire, après l’élimination du spartakisme? La paternité du vocable ne revient pas à ce Crispien ; le terme a été utilisé pour la première fois en 1897 par les dissidents de la social-démocratie austro-hongroise dans l’espace tchèque (Bohème et Moravie) qui ont nommé leur parti Ceskoslovenska strana narodnescosocialisticka, soit “Parti national-socialiste tchécoslovaque”. En 1903, en réaction à la création de cette formation nationale-socialiste tchécoslovaque, les socialistes allemands de la région des Sudètes fondent un Deutsche Arbeiterpartei , soit un “Parti ouvrier allemand”, qui sera débaptisé en 1918 pour se nommer “Deutsche National-sozialistische Arbeiterpartei” [Parti ouvrier national-socialiste allemand], qui anticipera directement la NSDAP hitlérienne.

    L’itinéraire personnel de Paul Lensch, député socialiste du Reichstag, explique pourquoi les figures de proue du socialisme allemand d’après 1945, tels Kurt Schumacher, qui fut Président de la SPD, ou Johann Plenge, n’ont jamais cessé de dire que l’émergence du national-socialisme n’a été possible qu’à cause de l’existence préalable du socialisme. Il existe donc bel et bien une évolution logique qui partirait du socialisme marxiste pour aboutir au national-socialisme. Cette évolution n’est pas purement dialectique, mais organique. Elle a été rendue possible en Allemagne après 1918, à cause des conditions trop contraingnantes du Traité de Versailles, qui ont obligé l’Allemagne vaincue à suivre une voie propre, particulière, que l’on ne peut comparer à celles des pays voisins.

    Analyser les écrits de Paul Lensch, examiner le développement successif de sa vision politique, nous permet de mieux comprendre aujourd’hui quel a été le contexte idéologique et intellectuel purement socialiste —et marxiste-léniniste— dans lequel a émergé le national-socialisme allemand.

    Josef SCHÜSSLBURNER.

    (article tiré de Junge Freiheit, n°5/1998).

    http://vouloir.hautetfort.com/archive/2014/04/23/paul-lensch.html

  • Entretien avec Aude Mirkovic, spécialiste du droit de la famille

    Priver un enfant de son père (PMA) ou de sa mère (GPA) est une maltraitance !

    Gabrielle Cluzel – Aude Mirkovic, vous êtes porte-parole de l’association « Juristes pour l’enfance ». Que vous inspire le jugement rendu il y a quelques jours par le tribunal de grande instance de Versailles, refusant l’adoption d’un enfant né par PMA à l’étranger par la conjointe de sa mère biologique ?

    Aude Mirkovic – Le tribunal n’a fait qu’appliquer le droit. En effet, l’adoption vise à réparer le fait qu’un enfant a été privé de ses parents biologiques ou de l’un d’eux en le confiant à des parents adoptifs. Au contraire, le priver délibérément de son père pour le rendre adoptable réalise un détournement de l’adoption, ce que la justice française refuse, y compris d’ailleurs lorsque l’adoption est ensuite demandée au sein d’un couple homme/femme. Or, les femmes qui vont en Belgique, en fraude à la loi française, se faire inséminer par un inconnu planifient la conception d’un enfant privé de père, de manière à ce qu’il soit adoptable. Le droit français refuse de valider ce bricolage procréatif qui constitue une grave injustice envers l’enfant.

    GC – On apprend que de telles adoptions ont déjà été prononcées. Doit-on en déduire que, quoi qu’en dise le gouvernement, la PMA pour les femmes est, sinon légale, du moins déjà tolérée en France 

    AM – Les tribunaux qui ont prononcé l’adoption d’un enfant délibérément rendu adoptable se sont rendus complices d’un dévoiement de l’adoption, au mépris du droit. Il est incompréhensible que les procureurs n’aient pas formé de pourvoi devant la Cour de cassation, ce qui manifeste la complicité et la duplicité du gouvernement sur le sujet. Le peuple français refuse que la loi organise la fabrication d’enfants sans père. Le gouvernement craint le peuple et fait mine de reculer sur ce point, mais il attend visiblement d’être mis devant le fait accompli lorsqu’il cautionne le contournement de la loi française à l’étranger

    GC – En refusant l’adoption, est-ce que la justice ne sanctionne pas l’enfant ?

    AM – Au contraire, le seul moyen de protéger les enfants – qui ne sont pas fautifs, les pauvres ! – est de refuser l’adoption demandée. En effet, le préjudice principal infligé à l’enfant est d’avoir été privé délibérément et définitivement de son père. Or, l’adoption par la conjointe de sa mère ne réparera pas cela car elle ne restituera pas son père à l’enfant. Au contraire, faire comme si de rien n’était reviendrait à nier ce préjudice, empêchant d’autres femmes tentées par ces techniques de mesurer le dommage ainsi causé à l’enfant. Prononcer cette adoption serait un encouragement à multiplier le nombre d’enfants délibérément amputés de leur lignée paternelle pour pouvoir être adoptés. La loi multiplie les efforts pour assurer le maintien des liens entre l’enfant et ses deux parents en cas de séparation, surtout avec son père. Ce n’est pas pour permettre, par ailleurs, de fabriquer des enfants sans père.

    GC – Lors de son entrevue avec la délégation LMPT, Laurence Rossignol, secrétaire d’État à la Famille, aurait affirmé ne pas être au courant de la promotion de la GPA faite par des cliniques américaines sur le sol français. Il faudrait peut-être lui offrir une télévision, ou au moins un abonnement à un journal, car les médias ont publié de nombreuses enquêtes sur le sujet, non ?

    AM – Il est effectivement invraisemblable que le ministre de la Famille ignore que des sociétés étrangères viennent en France proposer les services de gestatrices américaines, alors que le gouvernement a été interpellé à ce sujet par des parlementaires, et qu’une plainte, largement médiatisée, a été déposée par notre association et a donné lieu à l’ouverture d’une enquête. Cette prétendue ignorance révèle l’inertie du gouvernement à lutter contre cette pratique, alors qu’elle consiste à acheter à une femme l’abandon de son enfant, c’est-à-dire à acheter un enfant, tout simplement. La circulaire Taubira de janvier dernier, qui ordonne aux greffiers de délivrer les certificats de nationalité française aux enfants nés de ces pratiques, manifestait déjà la complicité du gouvernement. Heureusement, la Cour de cassation refuse de fermer les yeux en cas de recours à la GPA à l’étranger, mais cela n’est pas suffisant : priver délibérément un enfant de son père (PMA) ou de sa mère (GPA) pour le rendre adoptable devrait être sanctionné car c’est une maltraitance à l’égard des enfants concernés. Le fait qu’ils soient ensuite aimés et choyés ne change rien et ne réparera jamais l’injustice qui consiste à les priver de leur père ou de leur mère.

    Entretien réalisé par Gabrielle Cluzel, 4/05/2013

    Source : Boulevard Voltaire.fr

    http://www.polemia.com/entretien-avec-aude-mirkovic-specialiste-du-droit-de-la-famille/

  • Valls, l’Europe et le nationalisme

    Devant les Jeunes socialistes – il y en aurait donc ! –, samedi 3 mai, Manuel Valls a célébré l’Union européenne à laquelle nous devrions la paix. Le premier ministre a assené l’antienne lancée par Mitterrand, « le nationalisme c’est la guerre ». Le sujet est intéressant à l’heure où l’Ukraine, sous les provocations du gouvernement insurrectionnel de Kiev, connaît des désordres préoccupants.

    Mais où sont donc passés les marxistes ?

    L’arme psychologique géniale de l’antifascisme, adoptée par le Komintern en 1935 sur la suggestion de Willy Muentzenberg (1889-1940), a survécu à la chute des fascismes et a survécu à l’URSS. Le produit est d’excellente qualité, d’ailleurs il a crétinisé chez nous les adeptes du matérialisme dialectique, devenus adeptes du moralisme manichéen. Nos gens de gauche se croient toujours plus ou moins marxistes, ce qui fait de la France probablement l’ultime conservatoire en Europe du mythe de la lutte des classes.

    La source des deux guerres mondiales serait les nationalismes, selon le schéma antifasciste dont la dialectique se réduit à l’opposition entre le bien – pardon : le Bien – et le Mal. Ainsi la défunte internationale communiste a exhumé avec succès ce vieil épouvantail levantin de Satan. Et ça marche toujours. Oui, le produit, binaire et simple, est d’excellente qualité…

    Le marxisme a essentiellement tort, mais la grille d’analyse marxiste n’a pas toujours tort. Les soi-disant marxistes auraient certainement raison de considérer que les deux guerres mondiales ont été provoquées par les contradictions du capitalisme. A chaque fois, ce sont les ploutocraties anglo-saxonnes – si on me pardonne le pléonasme – qui ont voulu abattre la puissance continentale montante qu’était l’Allemagne (remember Napoléon…). Tout le reste n’est qu’épiphénomène et littérature à faire pleurer dans les HLM.

    La Ploutocratie veut-elle la Troisième Guerre mondiale ?

    Depuis 2004 au moins, les Américains cherchent à déstabiliser l’Ukraine, berceau et marches de la Russie, en application de leur politique d’endiguement (containment) de ce pays. Cette politique ne vise pas au développement harmonieux et pacifique du monde, mais à la supériorité capitaliste mondiale des Etats-Unis, praedator mundi. Sinon, que feraient les Américains sur le pas de la porte de la Russie, à 8.000 kilomètres de chez-eux ?

    Ne faisons pas comme les soi-disant marxistes et autres lutteurs de classe, ne prenons pas les apparences susceptibles de nous donner des satisfactions morales pour une grille de lecture politique pertinente.

    Ils sont parfois sympathiques, ces Ukrainiens, quand ils abattent la statue de Lénine qui trônait encore à Kiev et se réclament de Stepan Bandera (1909-1959), mais ils sont provoqués dans leur ingénuité par des forces qui se moquent bien d’eux. D’ailleurs, s’ils savaient qui est leur « ami » BHL, avec ses phantasmes de lynchages antifascistes (cf. Kadhafi), ils seraient plus circonspects.

    A l’inverse, les Russes de l’est et du sud de l’Ukraine ont des façons parfois désagréables, en sauvegardant les statues de Vladimir Ilitch, en ressortant quelques drapeaux rouges de la naphtaline, et avec leur slogans… antifascistes ! Mais, sur le terrain de l’antifascisme, ils seront perdants : il y a belle lurette qu’ils en ont perdu la maîtrise et le copyright…

    En définitive, la Ploutocratie traite Poutine comme elle a traité Hitler, en refusant aux peuples continentaux, quand ils gagnent en puissance, leur aire ethnique naturelle. C’était ça, l’affaire des Sudètes ! Au fond, le président Poutine l’a compris, mais sans avoir pris toute la mesure de la perte du copyright. C’est pourquoi je pense qu’il a tort de célébrer en grande pompe, le 9 mai, la fête de la victoire sur le Fascisme, lui qui est devenu pour l’Occident le nouveau fasciste. C’est plutôt une fête pour les Français (8 mai, question de décalage horaire) de l’OTAN !

    Ne laissons pas faire les Etats-Unis et leurs laquais de l’OTAN : il y a danger. Ne devrions-nous pas réclamer un nouveau Munich, cet accord historique si sottement décrié aujourd’hui ? BHL sera contre, mais ce n’est pas ce général germanopratin qui ira à la boucherie de la Troisième Guerre…

     Eric Delcroix, 4/05/2014

    http://www.polemia.com/valls-leurope-et-le-nationalisme/

  • Les dangers de la proposition de loi « Autorité parentale et intérêt de l’enfant »

    Lu ici :

    "Portée par la députée socialiste Marie-Anne Chapdelaine, la proposition de loi « Autorité parentale et intérêt de l’enfant »passe en commission des lois à l’Assemblée nationale le 6 mai à 17h. Elle est organisée en quatre chapitres, dont le cœur est le chapitre 2, visant « à reconnaître la place croissante prise par les tiers, les beaux-parents en particulier, dans l’éducation et la vie quotidienne des enfants ».

    Dans son exposé des motifs, le bilan semble alarmant : 1,5 millions d’enfants (soit plus d’un enfant sur dix) vivent dans 720 000 familles recomposées. En effet, la famille aujourd’hui en France est mise à mal. Cette proposition de loi entend «protéger l’intérêt de l’enfant, pierre angulaire de la présente proposition de loi ». Mais le droit doit-il protéger de toutes ses forces un modèle familial qu’il considère bon pour l’enfant, tout en aidant les familles dans des situations délicates telles que la séparation d’un couple avec des enfants, ou au contraire s’adapter sans cesse à des situations de fait, qui ne concernent qu’une minorité de la population, au risque de mettre à mal l’état de la majorité, ces 9 autres enfants sur 10 ? Souhaitons-nous achever un modèle structurant pour l’enfant, détruire les liens familiaux pour une marche forcée vers la famille sociale plutôt que naturelle ?

    Le chapitre 2 de cette proposition concerne les tiers de la famille. Mais les beaux parents n’ont pas eu besoin d’une loi pour s’investir auprès des enfants de leur conjointIl existe d’ailleurs déjà la délégation volontaire d’autorité parentale, dispositif qui existe depuis 2002 et qui permet aux beaux-parents de partager l’autorité parentale avec les parents. Il est ici proposé un « mandat d’éducation quotidienne », rédigé pour chaque enfant et prenant fin en cas de séparation, menant l’enfant à devoir reconnaître autant d’autorité que ses parents auront de conjoint.

    D’autres dispositions parfaitement scandaleuses sont présentes dans ce texte : ainsi l’article 14 laisse l’opportunité à un juge de préserver le mandat d’un tiers alors mêmes que les parents chercheraient à lui retirer. L’article 10 fait de la famille un contrat modifiable et supprimable à l’envie en refusant d’encadrer le mandat du tiers. L’article 14 fait du sort de l’enfant un élément secondaire de la décision des juges.

    Suite aux grands rassemblements de la Manif pour tous de l’année dernière, le gouvernement entendait le report de son grand projet de loi sur la famille. En effet, il n’est pas question ici de PMA ou de GPA, mais il s’agit d’un premier pas vers la fin de la famille naturelle, tournant dangereux."

    Michel Janva

  • Mensonges de l’AFP …

    Une image vaut souvent plus qu’un discours : voilà la preuve en une courte vidéo des mensonges orduriers disséminés dans les esprits mal informés par la presse alignée !

    En effet, loin d’être un congrès anti-sémite, le Congrès de la Dissidence avait pour invité vedette le sympathique et sémillant Jacob Cohen, une personnalité importante du Mouvement pour la Vérité francophone, issue d’une famille juive et pied noire, qui a reçu une véritable ovation à son arrivée au Congrès de la Dissidence de la part des nombreux manifestants qui scandent : « Jacob ! Jacob ! Jacob ! »

    Rappelons que de nombreuses personnalités juives sont présentes parmi les principaux animateurs du Mouvement pour la Vérité, telles que Jacob Cohen, Ginette Hess-Skandrani, Gilad Atzmon ou encore Wbester Tarpley pour ne citer que les plus célèbres d’entre elles !

    Contrairement aux racontars officiels propagés de manière éhontée par les médias-mensonges, le Mouvement pour la Vérité est un Mouvement qui réunit en son sein des personnalités de toute confession et de toutes couleurs de peau, et il suffit de voir les rassemblements organisés ici ou là pour s’en rendre compte au premier coup d’oeil !

    Le Mouvement pour la Vérité est à des années lumières d’un Mouvement raciste ou anti-sémite : c’est un Mouvement actuel, bigaré, multi-culturel et multi-confessionnel, à des années lumières de l’image colportée par les relais illuminatis, et en aucun cas il ne s’agit d’un Mouvement anti-sémite, comme la vidéo ci-dessus le démontre, bien évidemment.

    Il faut noter que l’AFP a pris soin systématiquement de gommer le nom de Jacob Cohen dans ses conte-rendus pitoyables.
    Source: Mouvida.com

  • L’épatant appel de Farida Belghoul à défiler avec Civitas le 11 mai à 14h30

    Voici le communiqué publié par Farida Belghoul, porte-parole de la Journée de Retrait de l’Ecole (JRE) :

    Sauver la pudeur et l’intégrité des enfants c’est aussi sauver les principes de la France chrétienne. Les JRE et Farida Belghoul seront présents ce dimanche 11 mai dans le défilé en l’honneur de sainte Jeanne d’Arc, avec dédicace à saint Louis, dans les rangs de CIVITAS. Venez nombreux pour bouter la théorie du genre hors de France!

    Rendez-vous dimanche 11 mai à 14h30, place Saint Augustin à Paris.

    http://medias-presse.info/lepatant-appel-de-farida-belghoul-a-defiler-avec-civitas-le-11-mai-a-14h30/9628

  • Nigeria : l’esclavage islamique se poursuit

    Il faut sauver les petites filles de l’école de Chibok. Des petites filles kidnappées par centaines dans une école pour être vendues dans les nouveaux marchés africains aux esclaves, aussi inimaginable que réel et inacceptable. On attend toujours une réaction de Najat Vallaud-Belkacem pour dénoncer la bestialité machiste et obscurantiste du leader de Boko Haram le criminel fanatique Abukabar Shekau qui a provoqué le monde dans une vidéo terrifiante (ci-dessous).  Certes, il est plus facile d’adapter l’école de la république française aux immigrés de banlieues que de défendre le droit d’aller à l’école des filles dans certaines régions du monde. Il est difficile sans doute également de reconnaitre que certains musulmans refusent aux filles le droit à l’instruction et ne leur réservent qu’un avenir servile dans l’anonymat voilé de la soumission totale à l’homme.

     

    Mais le sauvage, qui affirme parler au nom de dieu se revendique ouvertement du prophète pour prétendre épouser des petites filles de 12 ou 9 ans, est une sinistre réalité. Cet islam là, dans le monde d’aujourd’hui, doit être éradiqué qu’il soit dans la jungle de la brousse ou dans les jungles de béton. Abukabar Shekau vend les kidnappées en tant qu’esclave pour un peu plus de 10 euros. Il revendique le droit à l’esclavage.

    L’esclavage pratiqué par l’islam arabe et berbère en Afrique est une réalité, comme l’esclavage pratiqué par les noirs islamisés sur les ethnies hier animistes et aujourd’hui animistes et chrétiennes. Un musulman ne peut réduire un autre musulman en esclavage…. Pour les autres apparemment ça se discute encore en 2014.

    Cet esclavagisme sexiste et religieux est sans doute un défi à la « communauté internationale » et ses prétendues valeurs, comme on n’en a pas vu depuis longtemps. Il est sans doute déjà trop tard pour sauver certaines petites filles mais pas pour faire rendre gorge à l’esclavagiste du Nigeria. Le gouvernement de Lagos parait ne plus en avoir les moyens. Voila une bonne cause pour  les Usa et la France, un  devoir d’ingérence qui, pour une fois, ne se discute pas.

    L’enlèvement massif semble être un tournant. Ces rapts ont suscité une mobilisation des opinions publiques. Les parents enchaînent les manifestations, tandis que les communautés se mobilisent au Nigeria, mais aussi aux États-Unis. Sur les réseaux sociaux, une campagne baptisée Bringbackourgirls (« ramenez nos filles ») prend de l’ampleur. Tous accusent les autorités nigérianes d’être incapables de retrouver les jeunes filles, voire d’avoir tardé à réagir.

    La pression rejaillit d’abord sur le président, Goodluck Jonathan, qui avait décidé une grande offensive militaire contre Boko Haram en mai 2013. En mars, il a  rappelé Aliyu Mohammed Gusau au ministère de la Défense, un ancien général à poigne dont il n’est pas proche. Surtout, le président nigérian a dû se résoudre à faire appel à l’extérieur, en demandant l’aide des États-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France, mais aussi de pays voisins comme le Cameroun et le Tchad.

    Il faut en finir avec Boko Haram pour que le martyre de ces petites filles ne soit pas vain et qu’il soit le dernier.

    Jean Bonnevey

    SourceMetamag.

    http://fr.novopress.info/165675/nigeria-les-esclavagistes-islamistes/#more-165675

  • Conférence Dextra : L'anatomie de la sécurité

    SECURITE OR.jpg

    Nicolas Pralude blogueur sur oragesdacier va nous parler de la sécurité et de la paradoxale insécurité.

    http://www.oragesdacier.info/2014/05/conference-dextra-lanatomie-de-la.html