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  • Antifas : armés, cagoulés et protégés par l’État

    La manifestation organisée dans le centre de Paris, le 1er mai dernier, pour rendre hommage à Brahim Bouarram a montré une nouvelle fois l’impunité des groupuscules « antifa ». Dans une vidéo tournée et postée par leurs soins, on peut voir des militants de la Ligue des Droits de l’Homme ou du MRAP, nullement gênés de défiler avec des personnes cagoulées et armées de barres de fer !

    Que fait la police direz-vous puisque la loi oblige désormais à apparaître à visage découvert dans les manifestations ? Elle ne fait rien ou plutôt elle encadre les manifestants tout en subissant leur sautes d’humeur puisque des heurts ont éclaté « entre quelques jeunes cagoulés et la police ». Comme à Rennes ou Nantes après la mise à sac des centres-villes par la mouvance « antifa », aucune interpellation n’a été effectuée.

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  • Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? : éloge discret d'une France traditionnelle

    La comédie Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? a déjà dépassé les 5 millions d'entrées et pourrait venir titiller le record de La Grande Vadrouille. Un immense succès populaire qui, selon Alexandre Devecchio sur Figarovox, s'explique par le fait que le film répond aux angoisses identitaires des Français :

    "[...] Le scénario de Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? repose sur la confrontation entre les Verneuil, couple de bon bourgeois cathos, et ses quatre gendres : le premier musulman, le second juif, le troisième asiatique et enfin le dernier bon catholique, mais noir ! Comme Intouchables, autre immense succès populaire, le long métrage de Philippe de Chauveron pourrait être interprété comme la métaphore d'une France vieillissante et rance qui aurait besoin des enfants de l'immigration pour se régénérer.

    [...] Et si, au contraire, le film disait sur le ton de la comédie, ce qu'Eric Zemmour et Alain Finkielkraut ne peuvent plus exprimer sans déclencher les foudres des justiciers auto-proclamés de l'antiracisme ? Et si l'impressionnant succès du film était justement dû à son absence de tabou ? Le réalisateur nie avoir voulu réaliser un film politique. Mais derrière son apparent formatage, Qu'est-ce qu'on fait au bon Dieu ? est peut-être la comédie la plus anticonformiste jamais produite par TF1. Voici pourquoi.

    D'abord, loin du pensum tant redouté, le film laisse la repentance et la victimisation au placard, et se distingue par son absence totale de manichéisme. Cible un peu trop attendue, les cathos ne sont pas les «méchants Français de souche» de l'histoire. Certes, ils en prennent pour leur grade, mais les scénaristes ont l'honnêteté de n'épargner personne et surtout pas les minorités. Dans un festival de vannes décomplexées, les cathos se méfient des juifs, qui méprisent les arabes, qui dénigrent les noirs et tous se moquent des chinois ! Comme le dit le personnage incarné par Ary Abittan, «tout le monde est un peu raciste, au fond …».

    Effet cathartique garanti: comme dans les meilleures pièces de Molière, le spectateur rit du miroir qu'on lui tend. Les Inrockuptibles y voit une manière de «banaliser sinon le racisme, du moins les propos racistes». Et pourtant, en préférant les répliques cash aux leçons de morale, Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ? contribue à désamorcer certaines crispationslà où 30 ans de discours culpabilisateurs n'ont fait que creuser les ressentiments. [...]

    La deuxième bonne surprise du film et probablement l'une des clefs de son succès tient à son patriotisme assumé que certaines critiques ne manqueront pas de trouver désuet, voire réactionnaire. Alors que la plupart des comédies françaises, contaminées par l'esprit Canal, s'emploient à ringardiser une France qui se replierait sur le «village d'autrefois», Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu? apparaît au contraire comme l'éloge discret d'une France traditionnelle et enracinée. Le regard que porte le film sur ses héros, des petits bourgeois de province gaullistes qui aiment la pêche et écoutent Charles Trenet, est parfois amusé, mais toujours bienveillant.

    Autre audace, certaines séquences où le rire le dispute à l'émotion,semblent plaider pour un modèle d'assimilation traditionnel loin de tout cosmopolitisme. Ainsi, le soir de Noël, transcendant leur communauté d'origine, les trois gendres entonnent une Marseillaise enflammée avant de se rendre à la messe de minuit. [...]"

    Michel Janva

  • Elections municipales et européennes de 2014 : la branlée qu'on va leur mettre. (acte II)

    Branlée ? Le terme peut choquer et vous m'en voyez bien conscient. Evoquons alors, même si nous restons dans les mêmes eaux, une déculottée. C'est une déferlante Front National qui a traversé la France lors des dernières municipales, imagée par un chiffre : le Front National a augmenté ses suffrages par rapport à l'échéance précédente de 80%. Or 80%, le lectorat en conviendra, ce n'est guère loin de 100%. C'est ainsi que pour résumer, lors des dernières municipales, le Front National n'a pas été loin de DOUBLER ses résultats. On comprendra dès lors les espoirs de beaucoup tout comme les inquiétudes de certains.
    Le résultat est d'autant plus surprenant que le Front National ne disposait pas d'une grande histoire locale. Il n'a pas les grands réseaux dont disposent et l'Ump et le Parti Socialiste. Le succès prend dès lors l'allure d'un séisme.
    Les élections européennes, même si elles ne sont plus nationales comme de par le passé (une liste par « grande région » désormais contrairement à une liste unique), ne peuvent pour autant être considérées comme locales. En ce sens, le succès pour le Front National a toute chance d'être encore davantage marqué lors des élections qui auront lieu dans moins de rois semaines. Quel terme faudra t-il alors utiliser ? Séisme ? Tsunami ? Ouragan ?
    Les sondages concordent. Le problème n'est plus de savoir si c'est la gauche ou la droite qui va prendre l'ascendant – la gauche est maintenant souterraine et en conséquence on observera à quelle profondeur elle va plonger – mais qui va être proclamé au vu des résultats premier mouvement de France. A ce titre, il faut bien remarquer que la droite ne fait plus recette et qu'une personnalité aussi médiatique que Nkm n'a même pas su profiter de l'impopularité de la gauche en place pour prendre la mairie de Paris. La droite, dont certains ont un peu vite annoncé le succès, ne bénéficie plus aujourd'hui d'un vote d'adhésion.
    Le vote de droite est de plus en plus celui de ceux qui refusent la gauche, et qui, pour l'instant, n'ont pas encore franchi le pas qui, par la suite, les mènera vers le Front National.
    Si Nicolas Sarkozy avait réussi sa présidence, il n'eut pas commencé la campagne électorale des élections présidentielles de 2012 avec un potentiel aussi bas, situé seulement à 40%. Et sa remontée constante durant la campagne ne fut le fait que du peu d'intérêt des Français pour François Hollande. Quant à la lutte pour la présidence de l'Ump, elle a fait deux morts : François Fillon et Jean-François Copé. Aucun des deux, alors que le temps a depuis bien passé, n'a pu revenir à la vie politique.
    Le même choix structurel pour la France effectué par les deux frères amis de la politique française a les conséquences catastrophiques que l'on sait. Et justement cela se perçoit et se sait de plus en plus chez les Français. En ce sens, le Front National n'a même plus l'obligation de briller pour gagner. Les mêmes politiques menées par la droite et la gauche sont tellement détestables que le Front National apparaît comme la seule solution désormais possible pour de plus en plus de Français.
    Quant à l'espoir d'une autre solution, on ne voit pas où, hors Front National, on peut la trouver. Le centre est toujours mou et la maladie de Jean-Louis Borloo risque de conforter François Bayrou pour une nième candidature qui sera une nième défaite. De surcroît, si proche qu'est le centre, aussi bien de l'Ump que du Ps, qu'il ne constituera pas une alternative. Le Front des gauche reste ce qu'il fut dès les origines : un parti petit-bourgeois qui s'adresse aux personnes en difficulté, sans que celles-ci, à juste titre, ne l'écoute : on les comprendra. Les écologistes restent enfermés dans leur dogmatisme et en ce sens, la préférence qu'ils ont accordé à Efa Choly aux dépens de Nicolas Hulot est emblématique. Déconnectés des réalités quotidiennes, ils alternent et vont alterner, « soutien sans participation » et « participation sans soutien ».
    Dans de telles conditions, quand bien même n'aimerait-on pas le Front National, qu'il faudrait néanmoins voter pour lui : c'est maintenant une question de devoir civique et républicain.

    ALain Rebours

    http://www.voxnr.com/cc/a_la_une/EFAAFppyZpYYKsQCmD.shtml

  • Genève : procès contre l'Eglise à l'ONU

    L’Eglise catholique fait face, depuis hier, à un assaut de critiques et d’accusations devant le Comité de l’ONU contre la torture :

    "Pour la deuxième fois en quatre mois, l’Eglise catholique se trouve rattrapée par les affaires de pédophilie et est contrainte de rendre des comptes devant un organe onusien. En janvier dernier, les représentants du Vatican avaient déjà dû s’expliquer devant le Comité de l’ONU sur les droits de l’enfant après la publication d’un rapport accablant.

    Hier, les représentants de l’Eglise catholique ont fait face à unnouvel assaut de critiques et de condamnations, cette fois devant le Comité des Nations Unies contre la torture. Les experts onusiens ont pointé du doigt le manque de réaction et l’absence de mesures pour traiter des cas d’enfants abusés sexuellement par des prêtres. [...]

    Le nonce apostolique auprès de l’ONU, Mgr Silvano Tomasi, a expliqué que les actes commis par des prêtres en dehors du territoire du Vatican ne relevaient pas de la Convention contre la torture ratifiée par le Saint-Siège mais des Etats et des juridictions où les faits ont été commis. [...]"

    Ces accusations sont injustes quand on sait combien l'Eglise a pris ce sujet à coeur et a introduit toute une série de règles strictes pour répondre à ce problème. Aucune autre institution n'en a fait autant.

    Michel Janva