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  • TV Libertés : édition spéciale sur l'idéologie qui n'existe pas

    Edition du 30 mai 2014. Programme :

    1. Entretien avec Alain de Benoist
    2. Benoît Hamon relance la Ligne Azur
    3. Échec des « ABCD de l'Égalité »
    4. Alliance Vita Versus SOS Homophobie
    5. Le guide de la gay-drague
    6. Les associations LGBT envahissent l'école
    7. Rejet de la pétition « One of Us »
    8. JRE, Manif Pour Tous : la riposte associative
    9. L'actualité en bref
    10. Entretien avec Marion Sigaut

     

    Michel Janva

  • DSK, Anne Sinclair, Israël,… Et si « Welcome to New York » disait vrai ?

    affiche-welcome-to-newyork-mpi
    Le film «Welcome to New York», inspiré de l’affaire DSK, n’en finit pas de faire parler de lui. Alors qu’il est distribué en Espagne, en Allemagne et en Italie, le long métrage d’Abel Ferrara n’est à l’affiche d’aucun cinéma français et c’est un choix délibéré des producteurs ! Depuis le 17 mai, «Welcome to New York» est disponible sur les services de vidéos à la demande pour un tarif unique de 7€. Choisir, pour la France, de s’en remettre uniquement à une diffusion par un circuit alternatif, c’était prendre un sérieux risque.

  • Européennes : "Un électeur qui a voté pour la première fois FN continuera à voter FN"

    Pour Joël Gombin, chercheur spécialiste du FN, "le Front national a pu mobiliser grâce à une ligne claire sur l'Europe et sur l'immigration" au contraire d'une UMP minée par les polémiques. Et fidélise ses électeurs. 
    Marine Le Pen a gagné son pari et pour la première fois, le Front national est arrivé en tête lors d'une élection nationale avec 25% des voix aux élections européennes. Au moins 25 députés d'extrême droite vont prendre place à Strasbourg.
    Pour Joël Gombin, chercheur spécialiste du Front national et membre de l'Observatoire des radicalités politiques de la Fondation Jean-Jaurès, "le Front national a pu mobiliser grâce à une ligne claire sur l'Europe et sur l'immigration", au contraire d'une UMP minée par les polémiques. 
    Mais "c'est une victoire en trompe l'œil pour Marine Le Pen et les souverainistes", incarnés par Florian Philippot. Interview.
    Marine Le Pen et Florian Philippot affirment que le Front national est devenu "le premier parti de France". Est-ce vrai ?
    - Sous l'angle des sciences politiques, le Front national n'est pas le premier parti de France. Il n'est pas le premier parti en nombres militants. Il ne l'est pas non plus parce qu'il n'a pas de poids dans les institutions de la République. Par contre, et c'est indéniable, son poids électoral va en grandissant. C'est ce qu'on remarque pour ces élections européennes. De côté-là, le Front national est arrivé premier.
    Quel est l'intérêt pour le Front national d'affirmer être le "premier parti de France", affiches à l'appui ?
    - C'est avant tout symbolique. Depuis 2011, le Front national est dans une dynamique positive. Il vole de victoire en victoire. Déclarer que l'on est le premier des partis, c'est s'assurer d'abord la mobilisation de ses militants. Cela fait partie aussi de la construction politique, qui est avant tout une guerre de communication. En cela, Marine Le Pen est aidée par les médias et les autres partis politiques. Les médias sont friands de ce genre de slogan. Marine Le Pen l'a bien compris et elle les nourrit volontiers.
    Dans une élection d'habitude défavorable au Front national, comment a-t-il pu arriver à un tel score ?
    - Il faudra un peu de temps pour comprendre tous les ressorts qui ont permis au Front national d'atteindre 25% des voix. On peut tout de même constater une surmobilisation de l'électorat frontiste, qui va plus voter que l'électorat de gauche ou de l'UMP. Et pas seulement pour ce scrutin. Depuis 2011, le Front national n'a jamais délaissé une seule élection, qu'elle soit partielle ou nationale. 
    Au-delà du contexte économique, le Front national a pu mobiliser grâce à une ligne claire sur l'Europe et sur l'immigration. C'était d'autant plus facile que la ligne de l'UMP, miné par les affaires et les polémiques, était floue sur ces questions. Avec une telle position, le Front national a pu embarquer des électeurs décontenancés par les propos des cadres de l'UMP.
    L'électorat du Front national est-il de moins en moins volatile ?
    - L'électeur frontiste est de plus en plus fidèle. Surtout, on constate qu'un électeur qui vote pour la première fois pour le FN, continuera de voter pour ce parti à chaque élection. L'adhésion est de plus en plus forte. Il y a aussi moins d'aller-retour des électeurs entre l'UMP et le FN. De plus en plus, il reste dans le giron de l'extrême droite.
    Marine Le Pen et Florian Philippot affirment que le Front national est devenu "le premier parti de France". Est-ce vrai ?
    - Sous l'angle des sciences politiques, le Front national n'est pas le premier parti de France. Il n'est pas le premier parti en nombres militants. Il ne l'est pas non plus parce qu'il n'a pas de poids dans les institutions de la République. Par contre, et c'est indéniable, son poids électoral va en grandissant. C'est ce qu'on remarque pour ces élections européennes. De côté-là, le Front national est arrivé premier.
    Quel est l'intérêt pour le Front national d'affirmer être le "premier parti de France", affiches à l'appui ?
    - C'est avant tout symbolique. Depuis 2011, le Front national est dans une dynamique positive. Il vole de victoire en victoire. Déclarer que l'on est le premier des partis, c'est s'assurer d'abord la mobilisation de ses militants. Cela fait partie aussi de la construction politique, qui est avant tout une guerre de communication. En cela, Marine Le Pen est aidée par les médias et les autres partis politiques. Les médias sont friands de ce genre de slogan. Marine Le Pen l'a bien compris et elle les nourrit volontiers.
    Dans une élection d'habitude défavorable au Front national, comment a-t-il pu arriver à un tel score ?
    - Il faudra un peu de temps pour comprendre tous les ressorts qui ont permis au Front national d'atteindre 25% des voix. On peut tout de même constater une surmobilisation de l'électorat frontiste, qui va plus voter que l'électorat de gauche ou de l'UMP. Et pas seulement pour ce scrutin. Depuis 2011, le Front national n'a jamais délaissé une seule élection, qu'elle soit partielle ou nationale. 
    Au-delà du contexte économique, le Front national a pu mobiliser grâce à une ligne claire sur l'Europe et sur l'immigration. C'était d'autant plus facile que la ligne de l'UMP, miné par les affaires et les polémiques, était floue sur ces questions. Avec une telle position, le Front national a pu embarquer des électeurs décontenancés par les propos des cadres de l'UMP.
    L'électorat du Front national est-il de moins en moins volatile ?
    - L'électeur frontiste est de plus en plus fidèle. Surtout, on constate qu'un électeur qui vote pour la première fois pour le FN, continuera de voter pour ce parti à chaque élection. L'adhésion est de plus en plus forte. Il y a aussi moins d'aller-retour des électeurs entre l'UMP et le FN. De plus en plus, il reste dans le giron de l'extrême droite.
    Que peut apporter une telle victoire au Front national ?
    - Déjà, son nombre de députés au Parlement européen est quasiment multiplié par dix. Cela va donner de la visibilité à ces cadres. Une visibilité qui sera encore plus grande si le Front national arrive à créer un groupe avec les autres formations populistes et europhobes.
    Ensuite, être au Parlement, c'est avoir de l'argent pour former une petite troupe de salariés au parti. Chaque député pourra embaucher des assistants qui vont être confrontés à des dossiers importants. La stratégie de professionnalisation et restructuration du parti chère à Marine Le Pen va s'accélérer.
    Avec au moins 25 députés européens, le FN va pouvoir attirer des militants de droite mais aussi des cadres en quête de professionnalisation politique. D'où vont-ils venir ? De l'UMP mais aussi des autres formations souverainistes.
    La victoire du Front national est-elle dû à la ligne souverainiste, incarnée par Florian Philippot, ou identitaire, qui sont souvent en confrontation au sein du parti ?
    - Ce qui est certain, c'est que cette élection ne va pas mettre fin au conflit qui existe entre les souverainistes, qui sont sur une ligne anti-euro, les identitaires, très motivés par les thématiques de l'immigration. Néanmoins, Marine Le Pen et Florian Philippot vont profiter de cette victoire pour affirmer leur pouvoir.
    Toutefois, c'est une victoire en trompe l'œil pour Marine Le Pen et les souverainistes. La majorité de l'électorat frontiste a voté en ayant en tête l'immigration, alors que la campagne était centrée sur des propositions souverainistes. L'analyse que fera Marine Le Pen de sa victoire sera peut être fausse.
    Propos recueillis par Paul Laubacher le 25 mai 2014.

    source : Le Nouvel Observateur :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EupEuApEVVgGvEIAAZ.shtml

  • Crise de l'UMP : distorsion entre les sympathisants et les élites

    De Guillaume Bernard dans Le Figarovox :

    "[...] La volonté de recentrage de l'UMP (ou, du moins, de nombre de ses ténors) s'inscrit donc dans une double stratégie: d'une part, en l'arrimant à elle, empêcher le centre de basculer ou de s'allier à la gauche et, d'autre part, assurer sa présence au second tour de la présidentielle en additionnant les voix de la droite et du centre (et ainsi éviter un «21 avril» à l'envers). Cette stratégie qui semble, à première vue, logique présente cependantl'inconvénient de libérer de l'espace à droite (qui sera inéluctablement occupé) et, dans le fond, repose sur l'hypothèse que l'hémorragie des électeurs de droite vers le FN ne s'aggravera pas. Le pari est possible, mais il est d'autant plus risqué que les élections européennes ont démontré que l'abandon de la «ligne Buisson» avait conduit certains électeurs à basculer vers le FN dans la mesure où l'UMP n'entend plus incarner un authentique discours de droite. Pour nombre d'électeurs de droite, le vote FN n'est plus tabou. [...]

    L'UMP ne pourra donc pas faire l'économie d'une réflexion sur la fracture idéologique et stratégique qui la traverse. Plusieurs événements - en particulier le référendum de 2005 sur le Traité établissant une constitution pour l'Europe et la loi Taubira ouvrant le mariage et l'adoption aux couples homosexuels - ont révélé à toute une partie des électeurs de droite que leur idées n'étaient pas partagées par les élus qui étaient sensés les représenter.Cette distorsion entre le peuple de droite et ses élites politiques est d'autant plus profonde qu'elle ne consiste pas en de simples différences de degré dans l'appréciation des questions politiques et sociales, mais en une profonde opposition doctrinale. [...]

    A cette divergence idéologique s'en ajoute une autre d'ordre stratégique. Si les dirigeants de l'UMP sont farouchement hostiles à toute forme de conciliation avec le FN, il y a près de la moitié des sympathisants de cette formation politique qui se montre favorable à des accords au moins locaux. [...]

    Michel Janva

  • Entre Hollande et Taubira, rien ne va plus !

    Les gens qui occupent les palais nationaux montrent qu’ils ne dirigent plus rien, pas même leurs propres troupes.   

    On croyait Christiane Taubira loyale au président Hollande qui l’a maintenue, contre vents et marées – et surtout contre Valls – à la Chancellerie lors du remaniement ministériel. On voyait en elle l’égérie d’un pouvoir dont la seule promesse tenue est l’instauration du mariage homosexuel, qu’elle a préparé, soutenu et fait voter comme on le sait. On pensait enfin qu’il s’agissait d’un symbole fort pour ce qui reste de socialistes en France : son origine guyanaise, sa couleur de peau, sa jeunesse indépendantiste qui affleure toujours à l’occasion, tout cela faisait un ministre de la Justice épatant.

    Patatras ! L’icône de la place Vendôme a reçu un sérieux coup sur les tresses ! Mercredi 28 mai après la classe, la petite Christiane s’est retrouvée convoquée dans le bureau du directeur, pas content, mais pas content du tout ! Il paraît qu’il a piqué une colère noire, ce qui semble peu probable le connaissant, mais surtout qu’il a rappelé à la dame les règles du jeu de la cour de récré parlementaire : l’Assemblée nationale est là pour voter les textes proposés par le gouvernement, pas pour prendre des initiatives par voie d’amendements, surtout en présence d’un ministre qui ne pipe mot.

    En cause, le projet de loi, en cours de discussion, portant réforme du droit pénal. Un projet qui fait couler beaucoup d’encre, dont l’économie générale consiste à réduire le nombre de délinquants en vidant les prisons ; comme toujours à gauche, les mânes du vieil Hugo planent sur des députés plus soucieux d’intégration sociale que de répression du crime. La prison fait le criminel, évitons de l’y mettre, il s’amendera. Pour plus de précision, relire Le dernier jour d’un condamné…

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  • Centres commerciaux : La folie des grandeurs !

    C’est un paradoxe: alors que notre pouvoir d’achat et notre consommation baissent depuis plusieurs années, les ouvertures de centres commerciaux, toujours plus imposants, se multiplient. Nous en avons 750 en France et 50 sont en construction: un record en Europe!

    Même si beaucoup de Français, de plus en plus en nombreux à vivre en périphérie des villes, apprécient d’y faire leurs courses et même de s’y divertir, comment expliquer une telle expansion ? Quelles sont les méthodes de ces machines de guerre du commerce pour vous attirer ? Et, face à eux, comment les petits commerces de centre-ville s’y prennent-ils pour survivre ?

    Partie 1:

    Le 8 avril dernier c’était l’effervescence à Villeneuve-la-Garenne dans le nord de Paris. Un nouveau centre commercial, dénommé Qwartz, était inauguré: 140 boutiques, 25 restaurants et des aires de jeux aussi pour que les familles restent le plus longtemps possible et donc consomment !

    Le propriétaire du centre, un grand groupe immobilier, a investi 300 millions d’euros. Il faut dire que ces temples du commerce, quand ils sont bien pensés et bien gérés, sont très rentables. À Villeneuve-la-Garenne, on mise sur 11 millions de visiteurs par an.

    Pour les commerçants installés dans le centre commercial, c’est la promesse d’une fréquentation beaucoup plus élevée qu’en centre-ville. Mais attention, à force de se multiplier, les centres commerciaux rentrent dans une concurrence féroce et certains d’entre eux pourraient ne pas y survivre. 

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  • Si Juncker prend la tête de la Commission, la Grande-Bretagne quitte l'UE

    Le Premier ministre britannique David Cameron a menacé ses partenaires européens d'une sortie de son pays de l'UE si le Luxembourgeois Jean-Claude Juncker devenait président de la Commission européenne :

    "Une figure des années 80 ne peut pas résoudre les problèmes des cinq prochaines années".

    Juncker, favorable à l'entrée de la Turquie dans l'UE et à la dénaturation du mariage, est le candidat du PPE. 

    Les Pays-Bas, la Suède et la Finlande sont également réticents à cette nomination.

    Michel Janva