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  • Mélenchon veut faire une pause, et pense que Marine Le Pen « va y arriver »

    Le leader du Parti de gauche annonce qu’il veut prendre, provisoirement, ses distances avec la vie politique. En 2017, Marine Le Pen « a une chance » et « va y arriver », dit-il.

    Jean-Luc Mélenchon se faisait très discret depuis plusieurs semaines. En mars dernier, il disait sur RTL à quel point il était « épuisé » par la vie politique. « Là j’ai besoin de dormir, de ne rien faire, de bayer aux corneilles », annonce-t-il mardi au site Hexagones.fr, nouveau site d’information. « À un moment, il faut s’arrêter de courir », précise l’eurodéputé. Ce dernier veut que « le niveau de pression sur (lui) baisse. Ça fait cinq ans que ça dure et ce n’est pas bon. »

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  • Israël / Palestine : La guerre secrète du Mossad

    Le Mossad est l’un des services secrets les plus redoutés de la planète. Depuis 40 ans, ses commandos d’élite traquent les « ennemis d’Israël », où qu’ils se cachent dans le monde, et ils les éliminent de façon spectaculaire.

    Partie 1:

    Pour la première fois, plusieurs agents racontent de l’intérieur ces opérations dignes de « Mission impossible ». Choix de la cible, conception du plan et exécution, ils révèlent les dessous de ces actions à haut risques physiques, politiques et diplomatiques.

    Plongée au cœur de trois « opérations spéciales » décidées au plus haut niveau de l’état. Tunis, 1988 : exécution par balles d’Abu Jihad, le numéro 2 de l’OLP et bras droit de Yasser Arafat. Amman, 1997: empoisonnement de Khaled Mechaal, cadre emblématique du Hamas, réfugié en Jordanie. Dubaï 2010: élimination de Mahmoud Al Mabhouh, pourvoyeur d’armes pour la bande de Gaza, dans sa chambre d’hôtel, presque sous l’œil des caméras de surveillance.

    Les proches des cibles palestiniennes, parties prenantes ou témoins des drames, livrent également leurs témoignages. Regards croisés sur une guerre qui ne dit pas son nom, une guerre presque invisible, qui éclaire aussi l’histoire récente du Proche Orient.

    Partie 2:
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    http://fortune.fdesouche.com/

  • Israël / Palestine : La guerre secrète du Mossad

    Le Mossad est l’un des services secrets les plus redoutés de la planète. Depuis 40 ans, ses commandos d’élite traquent les « ennemis d’Israël », où qu’ils se cachent dans le monde, et ils les éliminent de façon spectaculaire.

    Partie 1:

    Pour la première fois, plusieurs agents racontent de l’intérieur ces opérations dignes de « Mission impossible ». Choix de la cible, conception du plan et exécution, ils révèlent les dessous de ces actions à haut risques physiques, politiques et diplomatiques.

    Plongée au cœur de trois « opérations spéciales » décidées au plus haut niveau de l’état. Tunis, 1988 : exécution par balles d’Abu Jihad, le numéro 2 de l’OLP et bras droit de Yasser Arafat. Amman, 1997: empoisonnement de Khaled Mechaal, cadre emblématique du Hamas, réfugié en Jordanie. Dubaï 2010: élimination de Mahmoud Al Mabhouh, pourvoyeur d’armes pour la bande de Gaza, dans sa chambre d’hôtel, presque sous l’œil des caméras de surveillance.

    Les proches des cibles palestiniennes, parties prenantes ou témoins des drames, livrent également leurs témoignages. Regards croisés sur une guerre qui ne dit pas son nom, une guerre presque invisible, qui éclaire aussi l’histoire récente du Proche Orient.

    Partie 2:
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    http://fortune.fdesouche.com/

  • Expulsion des émeutiers

    Interrogé par Valeurs actuelles sur les émeutes de ce wek-end, le député UMP Guillaume Larrivé demande :

    "Au plan opérationnel, la difficulté du préfet de Police à maintenir l’ordre public à Paris est plus qu’une maladresse. Je ne comprends pas qu’il y ait eu à Barbès aussi peu d’interpellations. Des instructions doivent être données par la hiérarchie préfectorale, en temps réel, aux forces de l’ordre. Le dispositif policier doit être adapté en conséquence.

    Au plan juridique, des mesures administratives et judiciaires d’une grande fermeté doivent être prises. S’il apparaît que des étrangers ont participé aux émeutes, il appartient au ministère de l’Intérieur de préparer sans délai des mesures d’expulsion pour trouble à l’ordre publicChristiane Taubira, le garde des Sceaux, doit quant à elle sortir de son silence passif. Elle doit prendre une circulaire de politique pénale demandant au parquet de requérir des peines de prison ferme ou d’interdiction du territoire contre les émeutiers."

    Michel Janva

  • L’UMP, un mort vivant : après, le Front national ? Un Mai 68 « de droite » ? Par Guillaume Faye

    Inutile de revenir sur l’autodestruction de l’UMP et ses détails sans intérêt, qui allient magouilles financières, détournements de fonds, combats des vieux chefs, avidité des jeunes chefs, opacité, programme politique invisible et déficient, qui part dans tous les sens. Une comédie digne de Feydeau.

    Pourtant, face au pouvoir socialiste dévalué, l’UMP avait un boulevard. Mais, quand on ne possède ni talent ni idées claires, et surtout ni honnêteté civique, rien n’est possible. La plupart des dirigeants de l’UMP ne sont pas au niveau de ce que devrait être un parti de gouvernement, surtout face à la situation catastrophique de la France. Ce sont despoliticiens (et non pas des politiques), au niveau de ceux des IIIe et IVe républiques moribondes ; ceux que De Gaulle avait voulu balayer. Et dire, paradoxe tragi-comique, que bien des caciques de l’UMP se réclament du ”gaullisme” …

    La chance extraordinaire de la gauche au pouvoir est d’avoir en face d’elle des pieds nickelés dans un panier de crabe. Jamais on n’avait vu cette configuration : un gouvernement et une majorité au pouvoir en plein naufrage face à un parti d’opposition lui aussi en train de sombrer. Évidemment, tout le monde se demande : est-ce que le FN va tirer les marrons du feu ?

     

    Symptôme très intéressant : Le Figaro, qui avait toujours été un soutien assez solide de l’UMP, publie ce billet assassin d’Ivan Rioufol  sous le titre« En finir avec l’UMP » (11/07/2014) «  Ne pas compter sur l’UMP pour apporter la contradiction. Les soupçons sur les détournements de fonds liés à l’affaire Bygmalion, ajoutés aux dernières révélations sur les gaspillages dans la gestion du parti achèvent de décrédibiliser l’opposition qui était déjà en panne d’idées. Voir ses dirigeants s’écharper dans de sordides règlements de comptes révèle la petitesse de leurs intérêts. Il ne reste plus à l’UMP et à ses caciques qu’à disparaître. La refondation de la droite est une urgence. Elle l’oblige à ravaler son mépris pour les ”populistes” qui avaient vu juste ». Autrement dit : la véritable opposition, le véritable recours ne seraient-il pas le Front national ? Poser cette hypothèse, de la part d’un journaliste phare du Figaro, qui n’a jamais marqué la moindre connivence avec les idées de l’ ”extrême droite” en dit long sur la dédiabolisation du nouveau FN de Marine Le Pen et sa légitimation.

    Bien entendu, le FN se frotte les mains de cette décomposition de l’UMP. Le ” centre ” aussi : mais, hélas pour lui, la planète centriste, UDI et Modem confondus, est un petit astre noir, sans le moindre éclat. Ce ventre mou est illisible : où est le programme ? Où est la stratégie ? De plus les personnalités des Bayrou, Borloo, Morin et consorts s’apparentent aussi à celles de politiciens rad-socs combinards, maniant la langue de coton, totalement déconnectés des enjeux et des attentes du peuple. Inexistants. Avant d’aborder la question du FN comme recours principal, examinons trois autres hypothèses :

    La première est celle d’une refondation de l’UMP, avec changement de dénomination (encore une…) autour de Nicolas Sarkozy élu à sa tête, s’employant à nettoyer les écuries d’Augias, et se présentant à la présidentielle de 2017. Problème : même populaire chez les militants UMP, Sarkozy est plombé. Comme une fausse vierge. En France un ancien président battu qui fait son retour est très handicapé, ce que Giscard avait compris. Seconde hypothèse, pas incompatible avec la première : l’UMP explose entre centristes et droitiers, avec plusieurs nouveaux partis à la clé. Chacun dirigés par un cacique ou un quadra, avec sa clientèle. MM. Juppé et Fillon s’agitent beaucoup sur ce scénario, comme bien d’autres petit bras. Troisième hypothèse : la recomposition et le renouveau du PS ? Monteboug et Valls, candidats à la succession de Hollande, ne sont que des  brasseurs de phrases impuissants. Mais tout de même, une possibilité existe…Les Français sont si pusillanimes…

    Il est peu probable que l’UMP n’éclate pas. Le signe de son agonie est la colère des militants et surtout leur hémorragie : de 370.000 adhérents en 2007, il est passé à 143.000 aujourd’hui, en baisse constante. La cote de Sarkozy s’érode lentement. Il n’est pas du tout évident qu’il gagne les primaires de la droite pour la présidentielle, s’il s’y présente. Surtout que le poids des ”affaires” contre lui continue. Les jeunes loups de l’UMP ont jusqu’en 2017 pour se refaire une santé. Bien sûr, on a le temps, d’ici 2017 ; beaucoup d’eau peut couler sous les ponts.

    Pour reprendre l’analyse d’un autre article de ce blog, le Front national bénéficie d’un avantage en quelque sorte ”négatif” : sa force de captation des électeurs UMP et de gauche déçus plus encore que sa dynamique propre. Le FN prospère sur l’effondrement conjoint de la majorité et de l’opposition institutionnelles. Lorsque l’UMP aura définitivement sombré, le FN pourra alors vraiment devenir le « premier parti de France » ; il se prévaut de cette qualité aujourd’hui avec imprudence : il n’est que le premier parti en nombre de suffrages exprimés aux européennes, ce qui n’est pas la même chose et ce qui est très fragile. C’est un slogan, plus qu’une réalité politique. Sous notre régime, le ”premier parti de France” est celui qui réussit à avoir le plus de députés à l’Assemblée nationale, point final.

    En revanche, ses faiblesses sont les suivantes : 1) l’impossibilité d’une alliance électorale avec une autre formation, sauf minuscule et marginale, avec des débris issus de l’UMP ; 2) la faible perspective d’un ralliement de leaders issus de la droite d’une UMP éclatée ; 3) une insuffisance professionnelle de cadres pouvant occuper des fonctions électives et gouvernementales de manière déterminante et efficace ; 4) un programme dont le volet économique est impraticable et qui ne rompt pas avec le mal français de l’économie administrée, corporatiste, fonctionnarisée et étatiste.  Seule solution pour réduire le chômage.

    Pour engranger un maximum de voix dans la France profonde, qui est son vivier, le FN ne devrait pas seulement amender ce programme économique qui n’est plus crédible auprès de l’électorat populaire, mais se concentrer sur quatre thématiques centrales :1) l’immigration, le communautarisme, l’islamisation, la laïcité, avec le souci non seulement de stopper mais d’inverser les flux migratoires ; 2) la restauration de l’Éducation nationale ; 3) le rétablissement de la sécurité et de la dissuasion pénale ; 4) un discours contre l’actuelle Union européenne crédible et argumenté et non pas l’extrémisme de ses actuelles positions, qui rend sceptique la France profonde ; 5) un discours contre l’économie socialisée et corporatiste, première cause de la stagnation et du chômage.

    Quoi qu’il en soit, bien malin qui peut prédire ce qui va se passer d’ici 2017. Dans tous les domaines, la situation empire. Des forces nouvelles peuvent surgir. Nous sommes en face d’un champ de ruines. Comme le suggère André Bercoff dans son roman de politique-fiction estival publié par Valeurs Actuelles, un ”Mai 68 de droite”, impliquant des forces en colère issues de la société civile, est parfaitement envisageable. Une chose est sûre : comme toujours en France, c’est du chaos qu’émergent les solutions. Cela s’appelle la révolution, puisque toute réforme est impossible.

    Guillaume Faye

    http://fr.novopress.info/172583/lump-mort-vivant-apres-front-national-mai-68-droite-guillaume-faye/#more-172583

  • Pourquoi la construction européenne génère-t-elle des sceptiques ?

    Alors même que l’Union européenne semble avoir définitivement pris le pas sur la souveraineté des États, les oppositions nationales ne faiblissent pas pour autant. Au cours de ce reportage de reinformation.tv, 4 députés « eurosceptiques » issus de 4 pays différents (Angleterre, France, Belgique, Italie) prennent la parole :

    • Jill Seymour (UKIP) est anglaise et député européen depuis cette année.
    • Gerolf Annemans est Belge et président du Vlaams Belang. Cette année il a été élu député européen pour la première fois.
    • Mario Borghezio est député européen depuis 2004 et membre de la Ligue du Nord, en Italie.
    • Bruno Gollnisch (FN) est français et député européen depuis 25 ans.

     

  • Impuissants, incapables, menteurs

    L’histoire ne prend pas de vacances. Aux portes de l’Europe, les manipulations, provocations et autres  combats entre « milices » en  Ukraine  restent une source d’inquiétude, tandis que  les conséquences des menées atlanto-américaines  au Proche-Orient ces dernières décennies ne cessent  de déployer leurs effets  pervers et sanglants. En Syrie, la rébellion menée majoritairement par les  djihadistes,  soutenus jusqu’à il y a  peu  par les occidentaux, ne semble plus capable de renverser le régime de Bachar el-Assad, élu officiellement  président  pour un troisième mandat la semaine dernière.  Mais une large fraction du pays est toujours sous la domination des terroristes islamistes. En Libye,  l’élimination du clan Kadhafi  voulue par Washington, Londres et le trio infernal Sarkozy-Juppé-BHL,  a précipité le pays dans le chaos  et l’anarchie.  Nouvelle illustration de cet état de fait,  depuis une semaine les combats font rage autour de l’aéroport de Tripoli entre les milices de Zeitan, alliées au général Khalifa Haftar, et les milices islamistes de la Cellule des opérations des révolutionnaires de Libye.

     En Irak, le torrent de sang déclenché par l’agression yankee  de mars 2003 ayant  conduit à l’élimination du régime baasiste de Saddam Hussein ne semble pas prêt de se tarir.  Si la population irakienne, dans son ensemble, paye au prix fort la destruction du régime nationaliste, les chrétiens d’Irak  sont clairement une communauté en voie d’éradication totale. «  Avant l’invasion américaine de 2003 rappelle Le Monde,  plus d’un million de chrétiens vivaient en Irak, dont plus de 600 000 à Bagdad, 60 000 à Mossoul, mais également dans la ville pétrolière de Kirkouk (dans le nord) et dans la cité méridionale de Bassora. La population chrétienne de Mossoul était estimée à 5 000 (douze fois moins qu’il y a dix ans, NDLR) avant la prise de la cité par les djihadistes » de  l’Etat islamique (EI)  le mois dernier.

     Des chrétiens d’Irak aujourd’hui « persécutés », «chassés», «forcés d’abandonner leurs foyers sans pouvoir emporter quoi que ce soit avec eux» (pape François) , auxquels  les fous d’Allah « ont ordonné (…)  de se convertir à l’islam, soit de payer l’impôt spécial de la  djizya ,faute de quoi ils seraient tués s’ils restaient dans le  califat ».

     « Des habitants sunnites de Mossoul, bravant leur peur de s’exprimer, ont signifié dimancheleur solidarité avec les chrétiens et affiché leurs distances vis-à-vis de l’EI. Des responsables des villes saintes chiites de Kerbala et Najaf, accueillant déjà de très nombreux réfugiés chiites, ont déclaré que les portes de leurs cités étaient ouvertes aux chrétiens ».

     Quant à l’opération Rocher Puissant  menée actuellement par Tsahal contre la bande de Gaza,  visant à réduire fortement les capacités opérationnelles,  militaires du Hamas, elle s’est d’ores et déjà soldée par plus de  cinq cent mort Palestiniens, dont des femmes et des enfants, et d’un civil et d’une quinzaines de soldats Israéliens. En 2009,  le Front National  avait dénoncé l’offensive militaire de l’Etat hébreu baptisée Plomb durci. Le vice-président du FN Florian Philippot a souligné  de nouveau ce matin sur France 2  qu’ « il faut immédiatement qu’Israël cesse son offensive, il y a un drame social, humain,  humanitaire à Gaza », rappelant plus largement que « la solution (au conflit israélo-palestinien)  à terme doit être équilibrée entre deux Etats ».

     Comme nous  le notions la semaine dernière sur ce blogue, comme le disent depuis des années Bruno Gollnisch et les dirigeants du FN, comme l’a souligné de nouveau Florian Philippot, l’importation du  conflit israélo-palestinien sur notre sol  découle largement d’une  « immigration de masse non assimilée ».  Il réagissait ici  aux  nouvelles violences commises en marge des manifestations pro-palestiniennes  interdites de Barbés samedi et deSarcelles dimanche -ville dans laquelle des commerces juifs ont été mis  à sac parce qu’appartenant à des juifs.

     Si selon l’adage bien connu les sociétés multiculturelles sont des sociétés multiconflictuelles, le vice-président du Front a relevé que la «détestable » « communautarisation de la société » « est encouragée par l’UMP et le PS ». « Mais je pense que (lesdites émeutes pro-palestiniennes, NDLR)  sont  très largement un prétexte pourdéfier  l’ordre républicain ». « Il y a un an, c’était Trappes qui prenait feu. Il suffit qu’un match de foot ne donne pas le résultat escompté et nous avons une émeute. Qu’une arrestation soit jugée un peu trop brutale et on a une émeute. Qu’il y ait une course-poursuite avec la police dans un quartier et on a une émeute ».

      Car les condamnations rituelles et  unanimes de la clase politicienne, de l’UMP au Front de Gauche, le déplacement à Sarcelles ce matin du ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuvene peuvent camoufler la nécessité  de  «mettre au pouvoir en France un pouvoir fort qui rétablisse l’ordre républicain, qui lutte contre le laxisme, le communautarisme, ce poison, l’immigration de masse parce que celui qui ne voit pas le lien… ».

     Le lien,  les Français l’ont fait,  s’il en était besoin,  en regardant les images des  émeutes en question.  Au-delà de l’empathie que nos compatriotes  peuvent  avoir –ou non- avec les gazaouis sous les bombes, ils constatent que cette solidarité avec les « frères palestiniens »  exprimée dans nos rues, dans des manifs très majoritairement à composante  arabo-musulmane permet aussi de mesurer la transformation du visage de notre pays,   lababélisation de quartiers entiers de nos villes.

     C’est le moment qu’a choisi le Premier ministre  Manuel Valls, qui dévisse dans les sondages,  pour se plonger avec délectation et une bonne dose  d’inculture ou de mensonge  dans l’esprit de repentance , à l’occasion  de sa commémoration hier du soixante-douzième anniversaire de la  rafle du Vel’ d’Hiv’.

     Comme l’ont fait avant lui Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande, M. Valls, osant parler au nom de tous les Français,  a ainsi affirmé que «  le déshonneur de la France, c’est d’avoir été complice de l’occupant, d’avoir envoyé des hommes, des femmes et des enfants vers la mort parce qu’ils étaient juifs ».

     Un discours indigne guère éloigné de celui  d’un Chirac –à qui il a rendu hommage hier-  ou de François Hollande il y a deux ans au même endroit , qui affirmait lui aussi  que  la rafle du Vel d’Hiv avait été commise «par la France ». Il s’était alors attiré   les foudres du député gaulliste Henri Guaino pour qui la France était alors  à Londres et non à Vichy,  lui même a son tour alors  sévèrement  remis à sa place  par les dirigeants (sarkozystes) du  Crif

     Comment est-il possible constate Bruno Gollnisch  que MM. Chirac, Sarkozy, Hollande et Valls ignorent de bonne foi  les raisons pour lesquelles  Charles de Gaulle et  François  Mitterrand  ont refusé de commémorer cette rafle, estimant  qu’elle  n’était pas de la responsabilité de la France ?

     La vérité consiste à  rappeler que  le gouvernement de Vichy  ne gouvernait  pas  la zone occupée et que les arrestations furent  ordonnées à la police française  par  le général Oberg, commandant la place de Paris, les agents récalcitrants s’exposant à être fusillé en cas de désobéissance. Oberg exigeait la rafle de 25 000 juifs étrangers réfugiés sur notre sol, mais  il n’en obtint que la moitié car  plusieurs milliers de familles ont  été sauvées   par des policiers parisiens  qui les ont  fait disparaître  des fichiers – en l’occurrence des listes de juifs étrangers établies  en octobre 1940 sur demande allemande- ou les ont  prévenues dans la nuit.

     L’historien franco-israélien Alain Michel le notait  sur le site du magazine  Marianne en juillet 2012, dans un article pointant les sept (grossières) erreurs du discours de François Hollande sur la rafle du Vel d’Hiv,  «ce ne sont pas seulement les Justes et les héros anonymes qui ont sauvé les trois quarts des Juifs de France, mais aussi l’action et les choix politiques du gouvernement de Vichy ». C’est le gouvernement du Maréchal Pétain  « qui, en tentant de protéger les Juifs français (et en abandonnant à leur sort les Juifs d’origine étrangère), a considérablement ralenti la machine de destruction allemande (voir les historiens Léon Poliakov et Raul Hilberg) ». C’est la France qui accueillit le plus grand nombre de réfugiés de confession juive, et c’est  en France qu’ils  échappèrent en plus grand nombre à la déportation.

     Cette volonté  de tordre le cou à la réalité,  d’instrumentaliser également  l’histoire  à des fins  partisanes, ne  contribue pas peu, elle aussi, à retirer tout crédit aux  gouvernements UMPS,  impuissants et incapables, et à démonétiser  encore plus leur(s) parole(s).  

    http://gollnisch.com/2014/07/21/impuissants-incapables-menteurs/

  • A. Douguine: union économique eurasienne, alliance UE/Russie, hégémonisme américain

    Entretien avec Alexandre Douguine
    Sur l'Union économique eurasienne, sur la nécessité d'une alliance UE/Russie, sur l'hégémonisme américain en Europe
    Propos recueillis par Bernard Tomaschitz
    Professeur Douguine, le 1 janvier 2015, l'Union Economique Eurasienne deviendra une réalité. Quel potentiel détient cette nouvelle organisation internationale?

    AD: L'histoire nous enseigne que toute forme d'intégration économique précède une unification politique et surtout géopolitique. C'est là la thèse principale du théoricien de l'économie allemand, Friedrich List, impulseur du Zollverein (de l'Union douanière) allemand dans la première moitié du 19ème siècle. Le dépassement du "petit-étatisme" allemand et la création d'un espace économique unitaire, qui, plus tard, en vient à s'unifier, est toujours, aujourd'hui, un modèle efficace que cherchent à suivre bon nombre de pays. La création de l'Union Economique Eurasienne entraînera à son tour un processus de convergence politique. Si nous posons nos regards sur l'exemple allemand, nous pouvons dire que l'unification du pays a été un succès complet: l'Empire allemand s'est développé très rapidement et est devenu la principale puissance économique européenne. Si nous portons nos regards sur l'Union Economique Eurasienne, on peut s'attendre à un développement analogue. L'espace économique eurasien s'harmonisera et déploiera toute sa force. Les potentialités sont gigantesques.
    Toutefois, après le putsch de Kiev, l'Ukraine n'y adhèrera pas. Que signifie cette non-adhésion pour l'Union Economique Eurasienne? Sera-t-elle dès lors incomplète?
    AD: Sans l'Est et le Sud de l'Ukraine, cette union économique sera effectivement incomplète. Je suis d'accord avec vous.
    Pourquoi l'Est et le Sud?

    AD: Pour la constitution d'une Union Economique Eurasienne, les parties économiquement les plus importantes de l'Ukraine se situent effectivement dans l'Est et le Sud du pays. Il y a toutefois un fait dont il faut tenir compte: l'Ukraine, en tant qu'Etat, a cessé d'exister dans ses frontières anciennes.
    Que voulez-vous dire?
    AD: Nous avons aujourd'hui deux entités sur le territoire de l'Ukraine, dont les frontières passent exactement entre les grandes sphères d'influence géopolitique. L'Est et le Sud s'orientent vers la Russie, l'Ouest s'oriente nettement vers l'Europe. Ainsi, les choses sont dans l'ordre et personne ne conteste ces faits géopolitiques. Je pars personnellement du principe que nous n'attendrons pas longtemps, avant de voir ce Sud et cet Est ukrainiens, la "nouvelle Russie", faire définitivement sécession et s'intégrer dans l'espace économique eurasien. L'Ouest, lui, se tournera vers l'Union Européenne et s'intégrera au système de Bruxelles. L'Etat ukrainien, avec ses contradictions internes, cessera pratiquement d'exister. Dès ce moment, la situation politique s'apaisera.
    Si, outre le Kazakhstan, d'autres Etats centrasiatiques adhèrent à l'Union Economique Eurasienne et que tous entretiennent de bonnes relations avec la Chine, un puissant bloc eurasien continental verra le jour: ce sera un défi géopolitique considérable pour les Etats-Unis, plus considérable encore que ne le fut jamais l'URSS…
    AD: Non. Je ne crois pas que l'on puisse comparer les deux situations. Nous n'aurons plus affaire à deux blocs idéologiquement opposés comme dans l'après-guerre. L'idéologie ne joue aucun rôle dans la formation de cette Union Economique Eurasienne. Au contraire: pour l'Europe occidentale, cet immense espace économique sera un partenaire stratégique très attirant. L'Europe est en mesure d'offrir tout ce dont la Russie a besoin et, en échange, la Russie dispose de toutes les matières premières, dont l'Europe a besoin. Les deux partenaires se complètent parfaitement, profiteraient à merveille d'une alliance stratégique.
    A Bruxelles, en revanche, on voit les choses de manière bien différente… On y voit Moscou et les efforts de convergence eurasiens comme une "menace". On utilise un vocabulaire qui rappelle furieusement la Guerre froide…
    AD: Pour que l'alliance stratégique, que je viens d'esquisser, puisse fonctionner, l'Europe doit d'abord s'auto-libérer.
    Se libérer de quoi?
    AD: De la domination américaine. L'UE actuelle est bel et bien dominée par Washington. D'un point de vue historique, c'est intéressant: les Européens ont commencé par coloniser le continent américain et, aujourd'hui, par une sorte de retour de manivelle, les Américains colonisent l'Europe. Pour que l'Europe puisse récupérer ses marges de manœuvre, elle doit se libérer de l'hégémonisme américain. Le continent européen doit retrouver un sens de l'identité européenne, de manière à ce qu'il puisse agir en toute autonomie, en faveur de ses propres intérêts. Si les Européens se libèrent de la tutelle américaine, ils reconnaîtront bien vite que la Russie est leur partenaire stratégique naturel.
    La crise ukrainienne et les sanctions contre la Russie, auxquelles participent aussi l'UE, révèlent combien l'Europe est sous l'influence de Washington. Pensez-vous vraiment que l'UE est capable de s'émanciper des Etats-Unis sur le plan de la défense et de la sécurité?
    AD: Absolument. Aujourd'hui, l'Europe se comporte comme si elle était une entreprise américaine en franchise. Les sanctions contre la Russie ne correspondent en aucune façon aux intérêts économiques et stratégiques de l'Europe. Les sphères économiques européennes le savent bien car elles ne cessent de protester contre cette politique des sanctions. Cependant, une grande partie de l'élite politique européenne est absolument inféodée aux Etats-Unis. Pour elle, la voix de Washington est plus importante à écouter que les plaintes de ses propres ressortissants. Il est intéressant de noter aussi que la grande majorité des Européens, au contraire de l'élite politique, est critique à l'égard des Etats-Unis et est, dans le fond, pro-européenne au meilleur sens du terme. Une confrontation politique adviendra en Europe, c'est quasi préprogrammé. Ce sera une sorte de révolution. Il suffit d'attendre.
    En mai, le traité sur les livraisons de gaz entre la Russie et la Chine a été conclu: ce traité prévoit que les factures seront établies en roubles ou en renminbi. Peut-on dès lors prévoir la fin de l'hégémonie du dollar, si cet exemple est suivi par d'autres?
    AD: Par cet accord, la Russie et la Chine cherchent de concert à imposer un ordre mondial multipolaire. Ce sera une multipolarité en tous domaines: économique, stratégique, militaire, politique et idéologique. En Occident, on croit toujours à la pérennité d'un modèle unipolaire, dominé par les Etats-Unis. L'accord sino-russe de mai dernier marque cependant la fin de ce modèle prisé à l'Ouest. Quelle en sera la conséquence? Les Etats-Unis deviendront une puissance régionale et ne seront plus une puissance globale. Mais la Russie et la Chine, elles aussi, demeureront des puissances régionales, de même que l'Europe qui se sera libérée. Le monde multipolaire de demain sera un monde de puissances régionales. L'architecture du monde en sera changée.

    (Entretien paru dans zur Zeit, Vienne, n°27-28/2014; http://www.zurzeit.at ).

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/07/15/a-douguine-union-economique-eurasienne-alliance-ue-russie-hegemonisme-ameri.html

  • Les condamnations dérisoires des casseurs de la manifestation pro-palestienne interdite

    Trois peines de prison avec sursis et une relaxe ont été prononcées ce soir par le tribunal correctionnel de Paris lors des premiers procès en lien avec la manifestation pro-palestinienne interdite samedi dans la capitale, théâtre de violents débordements.

    La peine la plus lourde, 10 mois avec sursis, a été prononcée contre un ingénieur de 33 ans, reconnu coupable de rébellion et de participation à un attroupement malgré les sommations de se disperser. L’homme, un père de famille au casier judiciaire vierge, qui comparaissait vêtu notamment d’une veste de costume beige, a été qualifié de « meneur » par le procureur de la République, qui avait requis six mois de prison ferme et un mandat de dépôt.La chambre 23-2 du tribunal correctionnel a prononcé la non-inscription de sa condamnation au casier judiciaire.

    Un autre homme, informaticien de 33 ans et père de trois enfants, a écopé de 4 mois de prison avec sursis pour les mêmes délits ainsi que celui de dissimulation de son visage lors de la manifestation. Il a également été condamné à verser 1.150 euros à un policier, blessé à la suite de son interpellation. Le procureur avait requis quatre mois de prison ferme, avec mandat de dépôt, à son encontre.

    Devant la chambre 23-1 du tribunal correctionnel, une femme de 31 ans résidant à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) a été condamnée à six mois de prison avec sursis et 105 heures de travaux d’intérêt général, notamment pour violences sur les forces de l’ordre, en l’occurrence un jet de bombe lacrymogène.
    Enfin, un prévenu, arrêté place de la Bastille alors que la manifestation avait lieu à Barbès, dans un autre quartier de la capitale, a été relaxé des faits de rébellion qui lui étaient reprochés.

    Les quatre prévenus étaient jugés en comparution immédiate, une procédure accélérée. Sept autres personnes placées en garde à vue devaient être jugées mardi, toujours en comparution immédiate, pour des violences à l’encontre des forces de l’ordre lors de cette manifestation. Tout le monde pourra reconnaître la relative clémence de ces jugements en comparaison des 9 mois de prison ferme d’Anne-Sophie Lecrère ou du traitement des opposants au mariage homosexuel. Ce n’est pas tout de prôner la fermeté, encore faut-il s’en donner les moyens !

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