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  • Dans un excellent numéro de Politique Magazine...

    Institutions : A la recherche du politique perdu, par Frédéric Rouvillois

    Sans rien connaître à la médecine, chacun sait que l’homme de l’art qui se trouve devant un grand blessé a le choix entre deux options : les cautères, pommades et onguents qui calmeront un peu sa douleur et lui permettront de mourir plus doucement ; ou l’opération lourde, incertaine, risquée, mais qui peut lui sauver la vie.

    Il en va de même dans l’ordre politique. En ce qui concerne la France, on pourrait certes énumérer les nombreuses réformes « faisables », susceptibles d’améliorer le système à la marge - et de lui procurer l’apparence d’une rémission : l’amélioration de la composition du Conseil constitutionnel, la suppression du cumul des mandats, l’introduction de la proportionnelle ou l’abolition de l’article 89-3 qui permet au Congrès de réviser la constitution à tout bout de champ. Autant de réformes techniquement réalisables, sans doute bienvenues - mais strictement capillaires. Dérisoires, au regard de la crise du politique et des menaces qui pèsent sur l’existence même de la France.

    L’état : une dispendieuse fiction [...]

    La suite ici

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Dans-un-excellent-numero-de

  • Etats-Unis/Russie : la guerre est déjà en cours

    Selon Paul Craig Roberts, économiste et journaliste paléoconservateur américain, ancien sous-secrétaire au Trésor dans l’administration Reagan (1981-1982). Il a également été rédacteur en chef adjoint au Wall Street Journal. Il est l’actuel président de l’Institute for Political Economy (Institut des sciences économiques) :

    "[...] Mais si on a la possibilité d’une Guerre froide sans combattre soi-même, on peut la faire durer des années, comme cela a été le cas pour la Guerre froide avec l’Union soviétique. C’est d’ailleurs la Guerre froide qui a engendré le complexe militaro-sécuritaire américain.

    C’est tout au moins une ligne rouge pour Washington. Néanmoins,je ne suis pas certain que l’on puisse attendre de Washington le bons sens d’éviter de transformer l’invasion de l’Ukraine en guerre chaude. Cela dit, il paraît difficile de croire que Washington puisse s’engager dans une guerre chaude contre la Chine et la Russie. Il s’agit là de deux pays vastes et puissants dotés d’armes nucléaires.

    Mais beaucoup de choses difficiles à croire se sont réellement produites. Il arrive souvent que les gouvernements succombent aux sirènes de leur propre propagande. Et il est clair qu’à Washington quelqu’un est persuadé qu’une guerre nucléaire est gagnable, parce que sinon, à quoi bon modifier la doctrine de guerre pour que les armes nucléaires cessent d’être des armes de représailles et deviennent une arme de première frappe ? Pourquoi construire des missiles anti-missiles et les déployer à la frontière de la Russie et sur des navires en mer Noire et en mer de Chine méridionale ?

    Il est certain qu’à Washington, il y a des gens pour croire que les Etats-Unis peuvent gagner une guerre nucléaire. Dans les faits, un article a été publié il y a quelques années dans Foreign Affairs, le magazine de réflexion du Council on Foreign Relations – un aréopage influent d’analystes en stratégie et d’ex-responsables gouvernementaux. Il y était affirmé que les Etats-Unis avaient une telle avance sur la Russie en matière d’armement nucléaire que nous pourrions sans difficulté attaquer la Russie sans risquer de représailles. Il y a des gens qui pensent réellement cela. [...]

    L’un des effets pervers de l’usage brutal de la force par Washington serait que les pays de l’OTAN réalisent qu’ils sont menés vers un conflit par un gouvernement devenu fou, qui prend des risques invraisemblables avec la vie humaine et même avec la planète.

    Ainsi, il se pourrait bien que Poutine parie sur une prise de conscience du danger que représente Washington pour les vivants. Il espère que plus la Russie se montrera pondérée, moins elle adoptera une attitude provocatrice, plus grandes seront les chances que les gouvernements allemand et français réalisent que l’agenda de Washington est funeste pour le genre humain ; plus grandes seront les chances que l’Europe prenne des décisions pour s’affranchir, elle, ses pays et ses peuples, du contrôle de Washington. Dans ce cas, l’empire s’effondrerait.

    Je suis convaincu c’est là que se situe le pari de Poutine. Il n’est pas fou, loin de là, il prend la mesure de la menace d’une guerre, il en a conscience. Et c’est très certainement la raison pour laquelle il a demandé à la Douma d’abroger le droit au déploiement de forces russes en Ukraine. Il tente de dire aux Allemands et aux Français – Vous voyez bien, ce n’est pas moi, ce n’est pas nous.

    J’espère qu’il réussira. Car en fin de compte, l’avenir du monde est suspendu à la question suivante : l’usage de la diplomatie par Poutine prévaudra-t-il sur celui de la force par Washington ?"

    Michel Janva

  • Bruxelles et les Bruxellois : la vérité si je mens,

    Mensonge délibéré ? Absence de professionnalisme ? Fainéantise ? Manque de rigueur? Toujours est il que le 22 juillet a été publié sur le site du magazine Marianne un article signé  du dénommé Kevin Erkeletyan, (« FN : l’Elysée servi sur un plateau ») qui recycle un vieux bobard qui traîne sur la toile, dont nous avons pourtant fait justice depuis de très nombreuses années et de nouveau officiellement à l’occasion de la présidentielle de 2012. M. Erketelyan écrit ainsi  que « le traité transatlantique est l’exemple parfait de l’intelligence politique du Front qui a su adapter sa position sur le sujet à celle de ses adversaires : en 2008, Marine Le Pen et Bruno Gollnisch votaient pour des parties d’un texte qui serait son embryon au Conseil économique transatlantique ; aujourd’hui, le parti fait bloc contre le projet ».

     Pourtant, dans un communiqué officiel publié il ya deux ans sur ce blogue, sur le site du Front National et envoyé comme tel aux centaines de journalistes figurant sur la liste de diffusion du service de presse du FN, Bruno Gollnisch rappelait très clairement que les personnes à l’origine de ce  mensonge « ne savent pas lire ou ils ne comprennent pas ce qu’ils lisent ».

     Les députés frontistes d’alors n’ont pas voté bien sûr « en faveur du grand marché transatlantique ». «  L’un des votes (du FN, NDLR) incriminés porte non pas sur l’ensemble d’un texte (RC6-0209/2008) mais sur un amendement, dont le rôle, comme chacun sait ou devrait savoir, est de modifier le texte initial. L’autre vote porterait sur une autre résolution (B6-0280/2008). Là, c’est pire : cette résolution n’a pas été mise aux voix ».

     Bref, si ceux qui colportent ce bobard « avaient poursuivi un peu leurs recherches, ils auraient constaté que les députés du FN ont toujours, depuis que ce projet a été lancé dans les années 1990, voté contre le marché transatlantique. Comme ils s’opposent à tous les accords de libre-échange que l’Union européenne conclut avec les pays les plus divers. Comme ils ont voté contre l’entrée de la Chine à l’OMC, ou les premières étapes pour intégrer certains pays du sud de la Méditerranée au marché unique européen. En parfaite cohérence et conformité avec les analyses et le programme du Front National que défendMarine Le Pen » concluait Bruno Gollnisch.

    De l’avis général des spécialistes,  le milieu journalistique –qui n’est pas épargné, très loin s’en faut par une baisse assez dramatique du niveau culturel que l’on retrouve chez nos actuelles et futures « élites » – est un milieu très autoréférencé. Formule aimable  pour  dire que beaucoup de journalistes (pas tous), recyclent et reprennent à leur compte sans recul, par conformisme et/ou paresse, des informations glanées ici ou là sous la plume de leurs confrères dans des journaux, sur internet, ou comme chacun sait,  le pire et le médiocre (souvent)  côtoie le  meilleur (parfois).

     S’il fallait une confirmation de la netteté du combat mené par les nationaux Français et leurs amis contre l’euromondialisme, nous la trouvions ces derniers  jours dans la  bouche deFrank-Walter Steinmeier, le ministre allemand des affaires étrangères. Ce dernier, comme les pontes du PS et de l’UMP, en France,  s’est sans surprise félicité de l’élection, avec les voix de gauche, du libéral Jean-Claude Junker comme président de la Commission de Bruxelles (« Merci de ne pas voter pour moi » at-il lancé  dans l’hémicycle à l’adresse de Marine et des députés FN !),  et de celle, avec les voix de droite, du socialiste sectaire, baptisé social-démocrate, Martin Schulz à la présidence du parlement européen.

     Comme le notait dernièrement Bruno ces deux là et leurs écuries respectives font mine de s’opposer un mois tous les cinq ans et s’entendent comme larrons en foire  le reste du temps sur la politique antinationale à mener.

     La priorité énoncée par le très fédéraliste M. Steinmeier (voir l’édition du Monde en date du 9 juillet) est limpide. Il a fustigé   « la résistance des extrémistes et des populistes » qui s’opposent à l’ultra libre échangisme et au projet d’éclatement de nos nations sous les coups de boutoir du  multiculturalisme.

     Vœu à double tranchant pour ses amis politiques, il a prôné l’idée d’«un seuil minimal pour entrer au Parlement européen» afin d’en écarter les affreux. En toute logique il a donc martelé que «lutter contre la xénophobie, le racisme constituera la mission importante de la politique européenne dans les années à venir.» Et ce défenseur ardent des minorités de tous poils de pointer les méchants du doigt: les députés…minoritaires patriotes, souverainistes et nationalistes que le ministre de Mme Merkel  accuse  d’être « ouvertement opposés à la libre circulation et aux droits des minorités. »

     On se souviendra, notons le au passage, que Jean-Claude Juncker avait fait campagne à la présidence de la commission en promettant un « Commissariat à la migration » dans le but d’harmoniser les politiques migratoires des pays membres, alors que nombre d’entre eux sont assaillis par l’immigration clandestine.

     Le cas de l’Italie avec Lampedusa est emblématique, sachant qu’une fois entrée dansl’espace Schengen, les immigrés se précipitent en France où les prestations sociales  sont réputées les plus généreuses…

     Bien sûr les élections étant passées, la promesse de M. Juncker a disparu, au motif a-t-il déclaré,  que cette idée d’harmonisation est « impraticable »… il ne le savait donc pas avant !? Les 25 % d’électeurs Français qui ont voté pour les listes FN en mai dernier n’ont décidemment aucune raison de regretter leur vote !

    http://gollnisch.com/2014/07/25/bruxelles-les-bruxellois-verite-mens/

  • Najat Vallaud-Belkacem propose de punir fiscalement les familles pauvres (archive décembre 2013)

    En début de semaine, je consacrais un billet à Fleur Pellerin. LOL et rigolance mis à part, pour des raisons évidentes d’égalité homme-femme, je me dois donc aujourd’hui de faire un billet sur Najat Vallaud-Belkacem, le porte-parlote du gouvernement qui ne m’a d’ailleurs pas laissé le choix : le ministre des droits des femmes souhaite à nouveau attaquer la réalitéavec le burin de la loi et le marteau de la règlementation afin de rendre la fiscalité plus câline au travail des femmes.

    Peut-être fallait-il faire oublier le débat parlementaire inexistant sur la pénalisation des clients de la prostitution, et tenter de camoufler les vociférations outrées et pourtant argumentées des principaux concernés (tant clients que prestataires de service) ? Peut-être était-il devenu nécessaire d’agiter une nouvelle fois le microcosme parisiano-politicien ou journalistico-médiatique en tentant la résolution d’un problème que personne ne se posait ? Difficile à savoir, tant la stratégie globale du gouvernement et de chacun des ministres semble impénétrable au commun des contribuables. Quoi qu’il en soit, voilà notre effervescente minustre lancée dans un nouveau chantier qui cumule l’avantage de concerner les Femmes, ces créatures éternellement bafouées par la société patriarcale capitaliste mondialisée qui croque du chaton au petit déjeuner, et l’avantage de rejoindre Berny Bercy dans son combat contre l’Hydre Budgétaire en plein choc anaphylactique de simplification. Il y a un autre avantage qui est celui de l’illisibilité complète du charabia proposé, mais on est ici en terrain normal pour la porte-parlote.

    Tout part du constat évident et non-discutable que les femmes sont discriminées, notamment dans l’accès à l’emploi de certaines professions comme grutier, marin pêcheur, égoutier ou informaticien. Et ça tombe bien : en terme d’égalité des droits des femmes, tout le pays réclamait instamment que soit fait quelque chose, avec des actions fermes et décidées, tout plein de leviers à mobiliser, des revalorisations à faire et des interventions concrètes très palpables à base de tangible qui laisse des traces. M’ame Najat a donc décidé de prendre les dispositions nécessaires pour mobiliser son ministère afin d’encourager une prise d’action décisive. Et concrète, bien sûr.

    Ce qui se traduit immédiatement par l’inévitable création d’un GrRrand Service Public de l’Orientation qui a pour ambition de se fixer des objectifs, et notamment de mixité dans les études supérieures. Oui. Elle est cash comme ça, la Najat. Ca ne s’arrête pas là, bien heureusement. Par exemple, pour les pôle « emplois d’avenir », elle explique que son ministère a veillé « aux objectifs sexués » qui sont mis en place, ce qui pourrait vouloir dire qu’il y aura donc des emplois d’avenirs réservés aux femmes pour des raisons de quota, ou ce qui pourrait aussi vouloir dire également que certains objectifs auront un petit zizi et d’autres un petit trilili. Je penche pour la seconde option, bien plus poétique. Il y a bien sûr tout un épais nuage de vapeurs stato-égalitaristes supplémentaires, mais ce ne sont pas celles-là qui m’intéressent ici.

    En fait, de tout le fatras de propositions vaguement articulées entre le désir compulsif d’égalitarisme aplanissant et celui de se faire mousser médiatiquement, la plus choupinette reste sans doute celle qui consiste à adosser cette fumeuse fameuse égalité à la fiscalité. Comme il est à la mode actuellement de faire des réformes à la dynamite devant les micros (et au pinceau triple zéro en coulisse), la minustre s’est donc mis au diapason des autres clowns gouvernementaux en proposant une vaste refonte de l’impôt sur le revenu. C’est certes la troisième ou quatrième depuis le début de l’année, mais après tout, chaque ministre peut bien tenter sa chance. Pourquoi pas elle ?

    S’appuyant sur les palpitantes conclusions du volumineux rapport commandé pour l’occasion, Najat Vallaud-Belkacem propose de revenir sur le principe de l’impôt par foyer fiscal pour en faire un impôt individuel. L’idée du foyer fiscal était de tenir compte des cas, assez fréquents, où l’un des deux conjoints ne travaille pas. Comme cette réalité — où un conjoint (forcément la femme, faible et au foyer) ne travaille pas — est globalement assez intolérable dans une République des Droits de la Femme, la politicienne propose de moduler le quotient familial afin de favoriser les couples ou les deux sont actifs, ou, au contraire, pour réduire les avantages des couples déviants pardon monoactifs. Ceci permet, sans tenter directement dans l’individualisation de l’impôt, de moduler un peu plus la façon dont ils sont calculés et ponctionnés, transformant une usine à gaz déjà violemment tubulurée en usine à gaz égalitariste féministo-compatible dont les subtilités occuperont à n’en pas douter des cohortes de comptables et d’avocats fiscalistes sur les trois prochains millénaires. Et concrètement (puisqu’on nage dans le concret depuis quelques lignes), cela veut dire que les ménages qui n’ont qu’un revenu mais tout autant de bouches à nourrir se retrouveront donc à payer plus d’impôts. Oui, vous avez compris : Najat Vallaud Belkacem s’attaquera ainsi de front à la pauvreté en punissant solidement les familles où un seul des conjoint travaille. Voilà qui va être extrêmement populaire.

    Rassurez-vous, il existe une autre possibilité, comme plafonner l’avantage du quotient conjugal, un peu comme pour le quotient familial. Là encore, on sent nettement l’ajout verruqueux sur le furoncle global de l’imposition en France, ce qui tombe juste à point pour rejoindre le fameux Choc de Simplification dont Berny Les Bons Budgets a la charge. À force de simplifier de la sorte, il est raisonnable de dire qu’absolument plus personne n’y comprendra rien et les redressements fiscaux tous azimuts pourront enfin être parfaitement arbitraires sans la moindre source possible de contestation. On a les chocs de simplification qu’on peut, mais à ce titre, la tâche des inspecteurs sera considérablement simplifiée. Ça tombe bien, c’était le but.

    Vous l’aurez compris en lisant ces élucubrations foutraques pour péronnelles aux hormones mal contrôlées : il ne s’agit pas tant d’égalité devant le droit que d’égalité effective, à la Procuste, où tout ce qui dépasse sera coupé (et il y a toujours quelque chose qui dépasse). Le réel ne s’accommode pas des coups de boutoir du gouvernement ? Le réel s’obstine à trouver plus de femmes dans l’Éducation Nationale et dans les infirmières que dans le BTP ou la marée-chaussée ? Le réel, décidément chafouin, colle plus de femmes au foyer que d’hommes ? Qu’à cela ne tienne, chaque ministre redoublera d’effort pour plier le réel à ses lubies. Et quand ce n’est pas le chômage comme récemment, c’est la fiscalité qu’on tripotera pour aboutir au résultat que l’on cherche.

    Le résultat, bien sûr, ne sera pas là. Les couples continueront obstinément à se répartir les tâches de façon horriblement sexuée, ou, pire, les bricolages fiscaux aidant, la famille traditionnelle partira en quenouille, malgré son historique assez solide prouvant qu’elle est une bonne idée de base. La réalité, on s’en doute, continuera à faire des pieds de nez de moins en moins citoyens, de moins en moins festifs et de plus en plus féroces. Les passionarias du gouvernement s’acharneront donc toujours plus loin dans les froufroutages inutiles et déstructurants. Pendant ce temps, de simplification fiscale, point il n’y aura, et d’amélioration générale de l’économie française, non plus.

    Mais Najat s’en fiche. Elle aura eu ses quarts d’heure de gloire.

    http://h16free.com/2013/12/13/27903-najat-vallaud-belkacem-propose-de-punir-fiscalement-les-familles-pauvres

  • Le grand Kahal : un terrible secret (partie 1/3)

    Texte de don Curzio Nitogilia (Il Gran Kahal, un terribile segretoChiesa Viva, novembre 2013)

    Trad. de l’italien par Laurent Glauzy

    Les auteurs qui ont traité du secret du Kahal ont étudié l’œuvre fondamentale de Jacob Brafmann (1824-1879), Книгу кагала (le livre du Kahal).

    Après de longues recherches, j’ai réussi à trouver une traduction (manuscrite) en langue française ; (l’original en russe se trouve encore au British Museum, ainsi qu’une version en polonais et une en allemand). Jacob Brafmann, Russe d’origine juive, converti à l’orthodoxie à trente-quatre ans, fut nommé professeur d’hébreu auprès d’un séminaire théologique gouvernemental de Minsk. En 1870, il publia en langue russe, à Vilnius, son œuvre Le Livre du Kahal. Les juifs en acquirent quasiment tous les exemplaires et le détruisirent. Toutefois, quelques-uns furent épargnés.

     

    L’encyclopédie juive écrit que « Brafmann attaqua l’organisation juive (Kahal) dans plusieurs périodiques russes, la décrivant comme un État dans l’État, affirmant qu’elle faisait partie d’une conspiration internationale juive. Brafmann publia Le Livre du Kahal, traduction en russe des brouillons de la Kehillah de Minsk… Si bien que Brafmann fut accusé de faux. En réalité, son livre, qui était une traduction suffisamment diligente de documents, a servi à plusieurs études, comme fond historique pour la connaissance de la vie interne de l’hébraïsme russe au XIXe siècle. »[1]

    Le livre du Kahal n’est donc pas un faux. Il est aussi authentique que Les Protocoles des Sages de Sion, comme l’a affirmé Norma Cohn[2], mais il s’agit plutôt « d’une source hébraïque », selon l’avis de l’auteur de l’Encyclopédie juive ! Il existe ensuite une autre œuvre très sérieuse, sorte de reproduction du livre de Brafmann ; il traite de l’étude de Kalixt de Wolski, De la Russie juive[3]. Aussi cette œuvre connut le même sort de celle de Brafmann. Bien heureusement, nous sommes parvenus à nous en procurer un exemplaire. Enfin, Vial, s’inspirant du livre de Wolski, en 1889, écrivit une œuvre intéressante intitulée Le Juif sectaire ou la tolérance talmudique[4]. Ce sont là les trois sources principales. Je citerai cependant, dans le cadre de ce dossier, d’autres études publiées successivement sur le sujet.

    Dans le présent article, dont le but est de faire un peu la lumière sur le mystère du Kahal, sera reprise en priorité l’œuvre de Brafmann, ainsi que d’autres livres, ou articles de grande importance écrits sur ce thème.

    Existe-t-il encore un tribunal juif ?

    Chaque peuple, religion et société a ses lois et ses tribunaux. Le peuple juif ne fait pas exception. Dans l’Ancien testament, il était gouverné par le Sanhedrin. Après la destruction de Jérusalem et la dispersion, privé d’une organisation d’État, a-t-il maintenu sous une forme secrète des tribunaux, successeurs de l’ancien Sanhedrin ? Des sources permettent de l’affirmer. Je citerais, pour commencer, des notes et plusieurs auteurs tels que Mgr Jouin, Léon de Poncins, Hugo Wast (pseudonyme de G. Martinez Zuviria) et Henry Ford. L’existence du Kahal sera, ensuite, confirmée par les auteurs hébreux : Simon Schwarzfuchs et Israel Shahak.

    Mgr Jouin

    Dans la célèbre et prestigieuse Revue internationale des Sociétés secrètes[5], on peut lire un article intéressant sur le Kahal, qui ouvre de vastes horizons et oblige à approfondir ce sujet.

    On y apprend que, pour les Hébreux, le Talmud est la loi, mais pour qui regarde son application, il faut qu’il existe un pouvoir exécutif et judiciaire. Cette organisation appartient à un groupe restreint de magistrats. Le collège souverain de ces juges est le Kahal, qui signifie : assemblée, réunion et communauté.

    Ces institutions remontent aux temps les plus anciens de Moïse[6]. Malgré la dispersion du peuple juif, en 130 ap. J.-C., le Kahal ne perdit ni son influence ni son autorité. Bien que fonctionnant au grand jour, il restait confiné à l’ombre des ghettos et des synagogues. Aujourd’hui comme hier, le Kahal est le régulateur de la vie hébraïque. « Il représente le gouvernement d’une nation sans territoire [ndlr : au moins jusqu’en 1948], mais n’en fut pas moins réel et actif. Il est un État qui se superpose et s’oppose aux États dans lesquels vivent des Juifs[7]. »

    Son dessein est de maintenir intact et isolé le peuple juif dispersé dans le monde, afin qu’il ne fasse pas l’objet de discriminations, et qu’il ne perde pas son identité par l’assimilation. Le but est que le peuple d’Israël exerce une domination absolue sur le monde entier.

    Léon de Poncins et le Kahal

    Ce célèbre auteur français écrit qu’il n’y a aucun doute sur le fait que les Juifs avaient une organisation très disciplinée ; il est quasi impossible à un non-Juif d’en pénétrer les détails les plus secrets, mais ses manifestations extérieures montrent une autorité et un pouvoir occulte inégalables[8]. L’auteur parle aussi de l’existence de la direction centrale d’un pouvoir considérable[9] qu’est le Kahal.

    Hugo Wast et le Kahal

    Gustavo Martinez Zuviria, directeur de la Bibliothèque nationale d’Argentine, ministre de la Justice et de l’Instruction publique, a écrit, en 1954, un livre intéressant sur le Kahal[10], où il expose : « Certains problèmes sont difficiles à résoudre, comme celui du gouvernement interne du peuple hébreu. Il n’y a pas de secret plus tenace. Et comme dans toutes les sociétés secrètes, les initiés ne sont jamais au premier rang. Ainsi, dans le judaïsme, il y a des circoncis de bonne foi, qui ignorent la constitution et jusqu’à l’existence du Kahal, l’autorité qui gouverne dans l’ombre le peuple juif[11]. »

    Être juif ne signifie pas tant professer la religion juive postbiblique, mais faire partie du peuple hébreu ; car le juif appartient à une nation différente de celle où il est accepté, où il vit et prospère. Le Kahal est un « tribunal mystérieux »[12]. Les tribunaux régionaux sont appelés Kehillah. Le Kahal est le tribunal suprême au-dessus du Kehillah. Le grand Kahal, selon notre auteur, siègerait à New York, le « vrai Vatican juif[13] ». Le Kahal est l’expression concrète du Talmud : il juge si les pratiques talmudiques sont observées. Il est le magistère vivant de la synagogue postbiblique, visant ensuite à appliquer la doctrine talmudique aux cas concrets.

    Le Bet-Din, vrai tribunal secret, est également subordonné au Kahal. Le Kahal, le Kehillah et le Bet-Din agissent au sein de la synagogue, qui se sert de ses tribunaux pour gouverner le peuple juif, répandu sur la Terre et accueilli dans l’État d’Israël à partir de 1948.

    [1] Encyclopédie juive, Jérusalem, 1971, vol. IV, coll. 1287-1288.

    [2] N. Cohn, Histoire d’un mythe, Gallimard, Paris, 1967, pp. 58-59.

    [3] Kalixt de Wolski, De la Russie juive, Savine Éditeur, Paris, 1887.

    [4] L. Vial, Le Juif sectaire ou la tolérance talmudique, Fleury, Paris, 1899.

    [5] E. Jouin, R.I.S.S., 5e Le péril judéo-maçonnique, 2e partie, Les actes de la Contre-église I, Discipline de l’impérialisme Juifs, IV, Qahal, dirigé par A. Albrecht, Paris, 1925, p. 89-122.

    [6] Jos 23, 2 et 24, 1

    [7] E. Jouin, Ibid, 1925, p. 90.

    [8] Léon de Poncins, Les forces secrètes de la révolution, éd. Bossard, Paris, 1928, p. 254.

    [9] L. de Poncns, Ibid., p. 255.

    [10] H. Wast, El Kahal, ed. Aldecoa, Burgos, 1954.

    [11] Ibid., p. 24.

    [12] H. Wast, op.cit., p . 43.

    [13] A. Elkann-E. Toaff, Essere ebreo, Bompiani, Milan, 1994, p. 13.

    http://www.contre-info.com/le-grand-kahal-un-terrible-secret-partie-13#more-33869

  • Comment souder entre elles l'Europe et la Russie

    Après quelques mois de délire, nous nous rapprochons des vacances, un moment où les cyber-révolutionnaires quitteront leurs bureaux et n'auront plus autant de temps pour refaire le monde à partir d'un ordinateur. 

    Malgré la chaleur, cet été pourrait être un bon moment pour réfléchir. 

    Le choc des civilisations va aller en vacances avec les ultras pro-russes et les anti-russes, et après la Coupe du Monde on découvrira que rien n’aura changé. 

    Je saisis cette occasion pour récapituler les faits saillants de ma pensée sur Maidan et les perspectives d'avenir. 

    Maidan 

    La révolte contre le gouvernement ukrainien "pro-russe" de Ianoukovitch pour autant qu'elle puisse être considérée comme «other-directed », puise ses racines dans un sentiment populaire de longue date qui ne permet pas une relation simple entre Moscou et Kiev.  

    Le gouvernement des oligarques "pro-russes", en réalité, était composé de gens qui avaient leurs intérêts dans les deux camps , ce qui est aussi le cas du nouveau : le gouvernement "pro-européen" aujourd'hui est l'expression des mêmes oligarques. 

    L'intervention des camarades de Pravy Sektor n'a pas produit la révolte, ni imposé le «nouveau»  gouvernement. Nos camarades, en combattants tels qu’ils sont, sont allés prendre la tête de l'action. S'ils le n'avaient pas fait, le parti l'atlantique l'aurait remporté sur tous les fronts sans plus aucune opposition, même potentielle. 

    Quand les gens descendent dans la rue l'avant-garde révolutionnaire se retrouve à sa tête, ou bien il n'y a pas d'avant-garde. C'est sa tâche et son devoir. 

    Je sais que les comptables, les intellectuels et les gens qui n'ont jamais entendu le sifflement d’une balle ou connu de guerre civile, peuvent penser autrement. 

    Mais ce n'est qu'une vue abstraite de la réalité. Qui a une perception réelle et charnelle des choses sait bien que sur cela, il n'y a pas de débat. 

    En outre, la solidarité avec les combattants est une priorité hiérarchique: quand s'affrontent deux parties, chacune liée à sa tradition historique et politique,  derrière leurs symboles respectifs, seul celui qui n’a pas  de passion ne peut pas ne pas   frémir dans le côté de qui, historiquement, symboliquement et par le mythe, est le sien. Permettre à cela un calcul, bon ou mauvais qu'il soit, trahit un tarissement de l'âme et une détérioration des valeurs. 

    L'implication ne doit non plus assombrir et nous rendre incapables de regarder froidement vers l'avenir.

    Le jeu américain 

    Ce n'est pas exactement celui que l’on croit. 

    Les Etats-Unis n'ont pas besoin d'une épreuve de force parce que leur énorme puissance nucléaire, militaire, financière, et satellitaire, les garde au niveau d’une puissance au-dessus de toutes les autres, et cela pour de nombreuses années, peut-être même pour de nombreuses décennies. 

    Ce que les Américains poursuivent c’est une synarchie multi-polaire basée sur la rivalité et les déséquilibres entre les différents puissances et en même temps sur le « franchising » américain avec toutes ces puissances. 

    Ce que n'aiment pas les Américains c’est la renaissance européenne, qui doit être maintenue sous contrôle strict. 

    En particulier Washington veut éloigner Berlin de Moscou. 

    Il faut comprendre l'idéologie américaine, qui est basée sur la haine du Père (Europe). 

    C'est la seule clé non «matérialiste» de la stratégie américaine qui, pour le reste, se manifeste très brutalement non seulement dans la politique internationale et dans le contrôle des sources d'énergie, mais aussi dans le trafic de drogue, les migrations ethniques , les spéculations boursières et ainsi de suite. 

    Et nous ne parlons pas ici des redoutables armes du climat et de la santé pour ne pas être catalogués comme des fous obsédés du complot par des gens moins avertis.

    Le jeu anglais 

    L'île des spéculateurs et des faiseurs de rois joue sur tous les terrains. 

    En particulier, elle se préoccupe - historiquement elle l’a toujours fait - de casser l'Europe et de rester présente dans l'Hearthland par le Commonwealth. 

    Londres est le sujet le plus subversif de tous. 

    D’après les aveux du Financial Times, c’est la City qui gère l'assaut de la zone euro. C’est toujours la Grande Bretagne qui insiste pour le «bouclier Otan » à l'est. 

    L'accélération de la crise en Ukraine a été causée aussi de la nécessité de récupérer la Pologne dans la sphère d'influence britannique, puisque elle avait basculé vers l'allemande, qui joue l’apaisement à l'est.

    Le jeu allemand 

    Je ne vais pas parler ici du potentiel qui réside dans l'ADN de ce peuple: j'ai mes convictions et je sais que d'autres en ont de différentes; je continue d’alimenter mes espoirs. 

    Ce qui est sûr, cependant, c’est que les marchands et les industriels allemands ne sont pas aussi individualistes que mes compatriotes et les français. 

    Les relations euro-russes nous viennent d’eux et pour l'Allemagne elles sont devenues importantes et incontournables. 

    La politique allemande, quelle que soit la conception culturelle et éthique que l’anime, est inextricablement liée à l'économie et la vie sociale en Allemagne. 

    La locomotive allemande avait conduit l'Europe à un choix pro-Poutine (crise de 2008) et depuis lors, la spéculation financière est partie pour nous déstabiliser, jouant principalement à embarrasser Berlin sur lequel tous les partenaires faibles se sont mis à jurer, en ignorant leurs propres fautes et les responsabilités anglo-américaines dans le déclanchement et dans la gestion de la crise économique et sociale. 

    Le gouvernement allemand n'est évidemment pas un exemple, mais celui-ci n'est pas l'Allemagne tout comme Valls n'est pas la France. Nous devons avoir une perspective qui se base sur les fonctions objectives des peuples, leurs économies, leurs relations historiques. C'est alors seulement que nous pouvons réaliser que l'Europe n'a pas d'avenir, mais moins encore l’ont l'Italie, la France ou la Méditerranée, si les lignes directrices géo-économique de Berlin et éthico-politique de Budapest ne seront pas suivies et renforcées . 

    Mieux encore avec des contributions révolutionnaires. 

    Le jeu russe 

    La Russie fait le sien. 

    Ni d’Europe ni d'Asie, elle est "eurasiatique" d'une manière très particulière et pas du tout exportable. 

    Poutine, comme je l'ai dit à plusieurs reprises, reste l'un des quatre leaders mondiaux intéressants (avec Orban, Assad et Shinzo Abe) ; il est aussi l'ancien directeur des services secrets soviétiques. Il a une culture du pouvoir, et pas seulement du pouvoir, stalinien, ou si vous voulez post-stalinien. 

    C'est aujourd'hui ce qu'il l'était hier. 

    Hier j’acceptais cela et aujourd’hui je le pourrais encore mais dans la mesure où s’arrêteraient ses récentes croisades "anti-nazis" ainsi que ses revendications de «guerre patriotique» accompagnées de propositions répressives, style loi Gayssot, contre ceux qui font du révisionnisme « pro-Axe ». 

    Quant à la realpolitik du Kremlin, les accords avec Israël (avec une ligne rouge établie directement avec Nethanyau), avec la Chine et - comme il vient d’être annoncé - avec l'Arabie Saoudite, ça ne me choque pas en soi. Si je mets l'accent sur ces étapes « choquantes », c’est pour agiter sous les yeux bovins de ceux qui accusent nos camarades ukrainiens  d’être des serviteurs du sionisme, et leur montrer combien ils sont confus et tordus. 

    Ce que je conteste à Poutine aujourd'hui ce sont bien d'autres choses: à savoir  que l'abandon de l’axe Paris-Berlin-Moscou, qui à vrai dire est une faute tout d’abord française, tourne dans un cynisme renouvelé qui a conduit à l'acceptation de la partition de l'Ukraine qui a poussé la bed company sur nos épaules et les nationalistes des deux côtés à être sacrifiés sans aucun soutien réel. Cela ressemble à un ajustement excessif dans la logique de Yalta, qui menace une fois de plus de diviser l'Europe en deux. 

    Une Yalta géo-énergétique pousserait le nord-est de notre patrie commune vers Moscou et le sud-ouest par tous les moyens vers Washington. Dans cette clé de lecture, nous pouvons aisément comprendre les mésaventures de Berlusconi et celles qui menacent aujourd’hui Erdogan.  

    Uni-polarisme ou multi-polarisme 

    Celle-ci semble être la question actuelle. 

    Mon impression c’est que nous avons une vision déformée de ce qui se passe. 

    L'uni-polarisme ne peut avoir aucune étanchéité et je crois que les Américains ne pensent pas du tout à cette hypothèse; le multi-polarisme ne déplait pas aux États-Unis : il est partie prenante dans les stratégies inhérentes aux programmes de la Commission Trilatérale. 

    Je ne vois vraiment rien échapper des mains des États-Unis, qui sont  gagnants sur tous les étages et finalement associés partout un peu avec tout le monde. 

    Le multi-polarisme, si l'Europe n'existe pas en tant que civilisation et aussi comme une puissance, se révélera être une synarchie dans laquelle les différents sujets rivaux parmi eux, seront en fait subordonnés aux Américains. 

    La clé n'est pas là. 

    A mon avis ils en existent deux autres. 

    Une clé est la puissance basée sur l'alliance et la coopération entre l'Europe et la Russie. 

    A cette fin, cependant, il est nécessaire qu'il y ait avant l'Europe. 

    Sinon, le partage des sphères d'influence ne changera pas grand-chose, et certainement pas en mieux. 

    Le deuxième clé est dans l'autonomie, même dans une pulsion animée d’un esprit sur-hommiste : l’autonomie des hommes, des élites, des communautés et des peuples. Et celle-ci prime sur l'autre, car il n'y a pas de formules qui libèrent les hommes ou les peuples qui ne sont pas déjà libres pour nature. 

    En conclusion 

    La fierté ukrainienne n'est pas à marchander. 

    Le nationalisme européen, ou plutôt le nationalisme révolutionnaire européen est essentiel. 

    L'Europe doit se tourner vers l'est; et peut le faire en démarrant, à différents niveaux, de Budapest et de Berlin. 

    La Russie est essentielle pour l'Europe. 

    Mais pour une Europe juste et pas servile. 

    Maidan peut bien équilibrer la « Guerre patriotique » des soviets, afin que nous puissions commencer à raisonner avec les russes, fiers, la tête haute,  pour notre coopération et non seulement pour sortir de l’uni-polarisme (auquel je ne crois pas vraiment), mais aussi pour que le multi-polarisme ne corresponde plus à un système de mafia à hégémonie "mondialiste ". 

    C’est une possibilité. Elle dépend essentiellement de nous et de notre passage mental du rôle des sujets et de cireurs de chaussures (il n'est pas de meilleur maître qui rend moins serviteur un asservi) à celui de cives et de milites. 

    Enfin, comme d’habitude, je repars toujours de là : « Europe. Fascisme. Révolution ». 

    Je suis « resté à cela» parce que j’ai refusé toutes les diversions et je suis entré ainsi dans l'avenir.

    Gabriele Adinolfi

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/07/15/comment-souder-entre-elles-l-europe-et-la-russie-5411362.html