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  • Alain Juppé ne reviendra pas sur la loi Taubira

    Alain Juppé était l’invité de Ruth Elkrief sur BFM TV hier soir. Sur la loi Taubira, il a déclaré :

    «Je pense qu’il y a dans l’évolution de toute société des étapes. Et aujourd’hui, l’étape du mariage de personnes homosexuelles entre elles est franchie. Et ceux qui racontent qu’on reviendra en arrière et qu’on annulera cette loi racontent des sornettes. On ne le fera pas.»

    «Vous n’abolirez pas la loi Taubira?»

    «Sur le principe du mariage, non».

    «En revanche je suis très ferme en ce qui concerne l’adoption et la parentalité. Vous allez me dire que je vis dans un monde dépassé, mais pour moi un enfant, c’est un homme et une femme et je ne sors pas de cela. C’est la raison pour laquelle, quelles que soient les décisions de la Cour de cassation, la PMA doit pour moi être réservée à des couples hétérosexuels qui ont des problèmes de fertilité.»

    «Et la GPA, c’est la marchandisation du corps humain, vous voyez que ça dépasse les clivages politiques, j’ai vu que Monsieur Jospin et Monsieur Delors avaient signé une pétition contre le marché des bébés, parce que c’est ça qui est en train de se passer! On pourra commander à l’étranger, on pourra se faire fabriquer un bébé contre de l’argent! C’est ça la société que l’on veut? Moi, je dis non.»

    Ruth Elkrief déclare :

    «Christine Boutin qui était chez Olivier Truchot tout à l’heure disait que les candidats de l’opposition qui ne diront pas qu’ils abrogeront la loi Taubira ne pourront pas être élus. Il leur manquera un million de voix, le million de voix de la “Manif pour tous”

    «Vous croyez que je vais me présenter aux Français en cédant aux chantages de tous les lobbys possibles et imaginables? J’ai du respect pour tous ceux qui se battent pour la famille. La famille est un fondement essentiel de notre société et pour prendre un exemple bordelais, j’ai pris sur ma liste à la fois des gens favorables au mariage pour tous et des gens qui y étaient hostiles.»

    «Je crois qu’il faut apaiser le débat. Donc assez de menaces, on peut gagner d’un côté ce qu’on peut perdre de l’autre. Je ne serais pas sensible à ce genre de menaces. Calmons le jeu, apaisons les esprits. Concentrons nous sur les vrais problèmes. (…) Laissons de côté ces débats qui ne concernent finalement que des minorités.»

    Sic. Quant à croire qu'il peut gagner d'un côté ce qu'il risque de perdre de l'autre, c'est un mirage assez commun à l'UMP. Mais c'est un mirage. Surtout avec ses déclarations sur la PMA.

    Michel Janva

  • La Grande guerre : parlons-en

    LebonpsyguerreDepuis plusieurs mois, on rappelle aux Européens sur tous les tons, le centenaire de la guerre de 1914.

    Comme il est de règle désormais, cette "communication" systématique s'inscrit dans le registre de la "mémoire". Elle évoque ainsi les faits en contradiction flagrante avec le respect de la vérité en Histoire.

    Maître incontesté de la Psychologie des foules, Gustave Le Bon au contraire avait cherché dès 1915 à tirer les "enseignements psychologiques de la guerre européenne".

    On y redécouvre, par exemple, un fait longtemps occulté depuis 1918: avant le déclenchement du conflit, et sans avoir besoin de la guerre, l'industrie et la finance allemandes étaient en train de dominer, pacifiquement, le continent européen…

    L'auteur, de plus, s'inscrit en faux face aux explications matérialistes et marxisantes.

    "Derrière les événements dont nous voyons se dérouler le cours, écrit-il ainsi, se trouve  l'immense région des forces immatérielles qui les firent naître. (...) Les phénomènes du monde visible ont leur racine dans un monde invisible où s'élaborent les sentiments et les croyances qui nous mènent. Cette région des causes est la seule dont nous nous proposons d'aborder l'étude. (...) La guerre qui mit tant de peuples aux prises éclata comme un coup de tonnerre dans une Europe pacifiste, bien que condamnée à rester en armes."

    Tout conspirait donc, en dépit de l’autorité de l’auteur, pour que cet écrit soit relégué dans l'oubli des textes maudits, politiquement incorrects.

    POUR COMMANDER LE LIVRE "PSYCHOLOGIE DE LA GUERRE" :
    374 pages ISBN 978-2-84880-19-4  prix 29 euros
    - par internet sur le site des Éditions du Trident
    http://www.editions-du-trident.fr/catalogue#psyguerre 
    -ou par correspondance en adressant un chèque de 29 euros
    aux Éditions du Trident 39 rue du Cherche-Midi 75006 Paris

  • Eduardo Mackenzie répond à Mediapart

     L'article publié par Mediapart le 21 septembre:

    "La Colombie n'est plus un sanctuaire pour les anti-chavistes"

    Il y a quelques jours, deux virulents opposants au gouvernement vénézuélien ont été expulsés pour non-respect de leur obligation de réserve dans le pays d'accueil et remis aux autorités de Caracas. L'ex-président Uribe, représentant de la droite dans sa version la plus militarisée, et complice de longue date des narco-trafiquants (au moins depuis l'époque où il était Directeur de l'Aviation Civile colombienne et bloquait toute tentative de renforcer le contrôle du trafic aérien clandestin) a évidemment sauté sur l'occasion pour mettre en cause la décision de son successeur Santos (récemment réélu grâce entre autres à une fraude massive dans la région Caraïbe, mais la Colombie c'est comme l'UMP entre Copé et Fillon: tout le monde fraude et c'est celui qui fraude le plus qui gagne.) 

    Le signal politique ainsi envoyé est que la Colombie ne veut plus être considérée comme une base arrière inconditionnelle des opposants les plus acharnés du gouvernement vénézuélien. 

    Quelques autres informations en vrac (car on nous dit que "Médiapart c'est aussi l'international", mais finalement pas tant que ça, sauf à recopier des dépêches d'agence):

    Lors de récentes manifestations une soixantaine de personnes ont été arrêtées et détenues à Caracas. L'ONG oppositionnelle Foro Penal Venezolano se préoccupe de leur sort. D'après le décompte publié sur leur site, le nombre total d'opposants actuellement en détention n'est que de 80 (la plupart de ceux qui avaient été appréhendés lors des manifestations violentes d'il y a quelques mois ont été remis en liberté après quelques jours ou quelques semaines). 

    La toute dernière mesure économique prise par le gouvernement Maduro est le regroupement de diverses banques dédiées au financement de projets locaux et à la micro-finance. Si cela peut aider à réduire la fragmentation bureaucratique et le gaspillage c'est une bonne idée, mais il en faudra davantage pour remettre en marche le Vénézuela.

    ... et  la réponse

    Les deux étudiants vénézuéliens expulsés manu militari de Colombie et livrés de façon cruelle et illégale à l’infâme police chaviste, la "Sebin", n’avaient violé aucune "obligation de réserve". Ils ont été extradés parce que la dictature de Maduro l'avait exigé du président colombien Juan Manuel Santos. 

    Celui-ci a lâchement obtempéré en détruisant ainsi la noble tradition colombienne d’octroyer l’asile aux persécutés politiques.

    Cette expulsion a déclenché une vague d’indignation en Colombie. Santos avait le droit, certes, d’expulser ces jeunes anti chavistes (les expulsés furent trois en réalité), mais il n’avait pas le droit de les livrer directement à ses bourreaux.  

    M. Delarche diffame d’ailleurs M. Alvaro Uribe. 

    Dans son article, M. Delarche reprend de façon scandaleuse les calomnies habituelles d’une organisation narcoterroriste. Le sénateur et ancien président de la Colombie, Alvaro Uribe, est le mouton noir et la cible obsessive des FARC et de l’extrême gauche latino-américaine car il  avait mis en déroute les FARC et démantelé les organisations anti-Farc (les soi-disant paramilitaires) pendant ses deux mandats (2002-2010). Le texte de M. Delarche relève de la désinformation.

    Eduardo Mackenzie

    http://www.insolent.fr/2014/09/eduardo-mackenzie-repond-%C3%A0-mediapart.html

  • Les yeux grands ouverts

    La propension de Nicolas Sarkozy à se défausser de ses propres turpitudes en les imputant aux autres ne se dément pas constatait Marine Le Pen ce matin au micro de Bruce Toussaint sur I télé. La présidente du FN réagissait aux propos du mari de Carla Bruni, en meeting à Lambersart dans le Nord hier soir, qui « expliquait », comme le font rituellement tous les dirigeants de son parti depuis deux ans et demi, que la situation lamentable dans laquelle se trouve la France découle du refus de Marine d’appeler à voter pour lui en 2012! Il est déjà loisible de se demander ce que l’élection duchampion de la droite euromondialiste aurait véritablement changé dans le fond, en lieu et place du celle du champion d’une gauche du même tonneau. Nous le rappelions dernièrement, c’est le très bruxellois député UMP Alain Lamassoure, qui confiait au début du mois au Figaro que »Manuel Valls mène la politique que nous aurions dû mener » . Pour le reste, faut-il que M. Sarkozy et son équipe soient à ce point convaincus de la bêtise des Français pour tenter de leur faire oublier qu’ils ont été au pouvoir l’Etat pendant dix ans!

    « Sarkozy revient par la droite » commente Le Figaro ce matin détaillant les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy. En l’espèce la reprise de promesses de la campagne de 2007 et jamais appliquées lorsqu’il était au pouvoir et/ou de points du programme du FN comme laréduction du nombre des fonctionnaires ( il n’a cessé de croitre entre 2007 et 2012 notamment avec la multiplication des entités clientélistes, administratives régionales ), le recours au référendum(le résultat de celui de 2005 fut bafoué par l’UMPS), la fusion des conseils régionaux et généraux (plaidée en vain par Bruno Gollnisch il y a plus de dix ans devant la Commission Balladur)…

    Le porte-parole de la campagne de Nicolas Sarkozy, le député-maire UMP de Tourcoing, Gérald Darmanin, indiquait pour sa part sur RTL ce matin que le président battu de 2012 incarnait désormais une  « droite de progrès« . C’est à dire une droite qui n’est pas celle des « conservateurs » et des « réactionnaires »,  qui a rompu avec la ligne du discours national- patriotique tactiquement imposée par Patrick Buisson en 2012  a-t-il précisé.

    Un progressisme européiste que les Français payent déjà au prix fort.  Le Sarkozy de la gauche,  le Premier ministre Manuel Valls, n’avait pas de mots assez durs pour fustiger la méchante Allemagne devant les députés lors de son discours de politique générale. C’était à prévoir, M.  Valls avait perdu de sa superbe ce début de semaine à Berlin où il a été gentiment humilié  par Angela Merkel.

    Celle-ci a écouté poliment les suppliques du Premier ministre lui demandant des délais et une inflexion de sa politique de rigueur sans y céder en rien. Un brin cruelle, la chancelière allemande s’est même fendue de commentaires ironiques sur la caractère « fascinant » de la politique française en ce moment (joli mot pour caractériser les atteintes répétées au prestige de l’Etat, à la morale élémentaire, à la fonction présidentielle), vantant avec le même petit sourire en coin les réformes « impressionnantes » entamées par le trio Hollande-Valls-Macron…

    Ce qui est pour le coup fascinant et impressionnant, c’est bien le caractère méthodique des attaques contre l’identité européenne par ceux là même qui, normalement, devraient être au premier chef concernés par sa défense. Mais nous savons que l’Europe hors sol voulue par les européistes, tous les présidentiables de l’UMPS, est tout sauf conforme au vraie génie de notre civilisation.

    Nicolas Bay a ainsi justement réagi à l’étude publiée le 18 septembre dernier,  intitulée « Gérer les migrations économiques pour mieux répondre aux besoins du marché du travail« , dans laquelle  » l’OCDE et la Commission Européenne invoquent une fois de plus le prétexte du vieillissement de la population pour justifier l’immigration et le dogme de la libre-circulation des personnes au sein de l’Union Européenne« . Là ou le FN prône « la mise en place d’unepolitique soutenant véritablement la natalité des familles françaises et permettant ainsi d’assurer la solidarité générationnelle ».

    Ainsi, « alors que plus de 8,5 millions de Français vivent sous le seuil de pauvreté, que les difficultés pour se loger et même se soigner touchent un nombre chaque jour plus important de nos compatriotes, les commissaires de Bruxelles semblent donc déterminés à poursuivre une politique d’immigration massive qui n’a  engendré que troubles économiques, sociaux, sécuritaires, et culturels » souligne ce député frontiste.

    C’est aussi dans ce contexte  que la France gronde, se cabre, celle des invisibles, des relégués, des déclassés, la France des cocus du sarkozysme et du  hollandisme,  de la droite et de la gauche bruxelloises qui ont vendu à nos compatriotes les lendemains qui chantent, ceux de lamondialisation heureuse.

    Manuel Valls s’en est inspiré pour son discours de politique générale lors du vote de la confiance (il sera bien incapable d’en tirer les conclusions qui s’imposent), Libération s’en est émue,Marianne y voit une prise de conscience susceptible d’enrayer la progression du FN… La France périphérique -« Le livre qui accuse la gauche » dixit Libé- nouvelle étude du géographe Christophe Guilluy (et de son collaborateur Christophe Noyé) décrit par le menu les conséquences de la mondialisation sur la France d’en basEn clair, du refus et/ou de l’incapacité des partis dits de « gouvernement » de protéger efficacement les Français les plus modestes de ses effets indésirables.

    Le Point l’expliquait également, « pour avoir expliqué comment la logique de ségrégation est à l’oeuvre dans toutes les classes sociales et comment les catégories populaires se sont retrouvées enfermées en dehors des villes, (Christophe Guilluy) est devenu la bête noire d’une partie de la gauche ».

    Dans un chronique diffusée sur Radio Notre-Dame le 23 septembre, Gérard Leclerc notait en effet que « la presse de gauche est sur des charbons ardents, car ce sont les fondamentaux de son idéologie qui sont remis en cause par Christophe Guilluy (…). Le géographe est même comparé au philosophe Michel Onfray, qui après avoir été une des figures phare de la gauche est en passe de devenir un de ses cauchemars. Pensez : Onfray a osé s’en prendre à la théorie du genre, qui, on le sait bien, n’existe pas, et aux ABCD de l’égalité« .

    La bête noire de la gauche et la droite euromondialistes c’est surtout la France d’en bas si l’on suit M. Guilluy dans son raisonnement et tel qu’il le confie dans l’entretien qu’il a accordé au site du Point la semaine dernière.  » Le racisme social fait partie du modèle de pensée dominante. L’idée qu’il faut rééduquer les masses et les remettre dans le droit chemin est très répandue dans la classe politique. Les catégories populaires sont perçues comme l’obstacle qui empêche la mondialisation d’avancer. On considère qu’elles votent mal, qu’elles s’égarent dans la religion – surtout quand il s’agit d‘islam – et que seule une bonne éducation des masses réglera la situation ».

    Des classes populaires » qui, « rejetées à la périphérie » résumait encore Mariannne, « se retrouvent loin des marchés de l’emploi dynamique des grandes métropoles qui sont, elles, pleinement intégrées à la mondialisation. Pour la première fois même, ces classes populaires ne vivent plus là ou se crée la richesse« . L’étude de ce géographe « dessine ainsi un pays coupé en deux. D’un coté, une France qui marche intégrée à l’économie mondialisée. De l’autre, une France périphérique, larguée, regroupant 60 % de la population où se concentrent les fragilités économiques et sociales ».

    Rappelons que dans  son livre précédent, Les Fractures françaises, M. Guilluy proposait déjà une lecture géographique des conséquences de la mondialisation sur la société française, notant que  »les milieux populaires sont ceux qui ont été les plus exposés à la mondialisation et au multiculturalisme. Or on ne les a pas armés pour. « 

    Nous nous étions fait l’écho sur ce blogue, ce livre lui valu d’être sévèrement tancé par lesintellectuels de gôche en ce qu’il validait le discours du FN. Dans un entretien accordé au JDD en 2011, l’auteur indiquait que « les représentations de la France d’hier, tout comme la géographie électorale d’hier, sont en train de s’effacer. C’est la conséquence de la reconstruction sociale mais aussi économique des territoires. Aujourd’hui, il y a deux France, celle des métropoles, en phase avec la mondialisation, qui inclut les banlieues, et celle où se redéploient les nouvelles classes populaires. Des zones rurales, des petites villes, des petits villages, certaines zones périurbaines ». »

    « Cela forme la France périphérique, où progresse le vote FN« . Mais aussi l’abstention (60% aux élections européennes) comme un ultime (?) bras d’honneur désespéré à cette « classe politique hors-sol » qui ne représente plus la France en souffrance.

    « En milieu populaire, la référence gauche-droite n’est plus opérante depuis au moins deux décennies : une tendance encore plus marquée chez les jeunes générations ». Seul le vieillissement du corps électoral permet de « maintenir artificiellement un système électoral peu représentatif, les plus de 60 ans étant en effet ceux qui portent massivement leurs suffrages vers les partis de gouvernement. »

    Il constate aussi que les Français des catégories populaires, dont des Français issus de l’immigration, sacrifiés « sur l’autel d’une mondialisation volontiers communautariste et inégalitaire », ont fui délibérément les quartiers pluriels.

    Le paradis multiculturel vanté par une caste pratiquant la vente forcée -  quartiers « d’avenir » que les bourgeois bien-pensants n’habitent pas, tandis que les bobos de l’est parisien ou du « 9-3″ contournent la « carte scolaire » pour ne pas scolariser leurs enfants avec le petit Mohammed ou le jeune Ababacar- les Français très majoritairement n’en veulent pas pour éviter la cohabitation/ confrontation avec des immigrés constate encore M. Guilluy.

    Bruno Gollnisch l’affirme, l’opposition  patriotique, les  yeux grands ouverts,  saura elle, pour peu que les Français la porte au pouvoir,  en finir avec cette folle politique  de détricotage de notre communauté nationale, de  la France et de son identité.

  • Avertissement au monde : Washington et ses vassaux de l’OTAN et de l’UE sont devenus fous

    Herbert E. Meyer, un dingue qui fut pendant un temps assistant spécial du directeur de la CIA sous l’administration Reagan, a écrit un article appelant à l’assassinat du président russe Vladimir Poutine. Si nous pouvions “le faire partir du Kremlin les deux pieds devant avec un trou derrière la tête, ce serait bien pour nous.“Comme l’illustre très bien ce fou de Meyer, la folie que Washington a déversé sur le monde ne connaît plus de retenue. Jose Manuel Barroso, une marionnette de Washington installée comme président de la Commission, a déformé les propos issus de sa récente conversation téléphonique confidentielle avec le président Poutine en déclarant aux médias que Poutine avait fait des menaces : “Si je veux, je peux prendre Kiev dans deux semaines.”

    De toute évidence, Poutine n’a pas émis de menace. Une menace serait incompatible avec l’approche diplomatique de Poutine face à la menace stratégique que Washington et ses marionnettes de l’OTAN font peser sur la Russie en Ukraine. Représentant permanent de la Russie auprès de l’UE, Vladimir Chizhov, a déclaré que si Barroso maintenait son mensonge, la Russie rendrait public l’enregistrement complet de leur conversation.

    Quiconque est familier avec la disparité entre les armées russes et ukrainiennes sait très bien qu’il faudrait à l’armée russe seulement 14 heures et non 14 jours, pour prendre la totalité de l’Ukraine. Rappelez-vous ce qui s’est passé avec l’armée géorgienne, entraînée et équipée par les Etats-Unis et Israël, lorsque Washington a mis ses stupides marionnettes géorgiennes en Ossétie du Sud. L’armée géorgienne, soutenue par les Etats-Unis et Israël s’est effondrée devant la contre-attaque russe en 5 heures.

    Le mensonge que la marionnette de Washington, Barroso, a fait n’est pas digne d’une personne sérieuse. Mais où y a-t-il en Europe, une personne sérieuse au pouvoir ? Nul part. Les quelques personnes sérieuses sont loin du pouvoir. Considérons le Secrétaire général de l’OTAN, Anders Rasmussen. Il a été premier ministre du Danemark et a vu qu’il pouvait s’élever au-delà du Danemark sur la scène internationale en servant de marionnette pour Washington. En tant que premier ministre, il a fortement soutenu l’invasion illégale de l’Irak par Washington, en déclarant que “nous savons que Saddam Hussein possède des armes de destruction massive.” Bien sûr, ce fou n’était nullement au courant de telle chose, et d’ailleurs pourquoi cela poserait problème si l’Irak possédait de telles armes. Beaucoup de pays possèdent des armes de destruction massive.

    Selon la règle selon laquelle toute personne qui sert de Washington est valorisée, le numéro Rasmussen a été promu.

    Le problème avec l’élévation des imbéciles sans scrupules, c’est qu’ils sacrifient le sort du monde pour leur carrière. Rasmussen a mis à présent l’ensemble de l’Europe orientale et occidentale au bord de l’anéantissement. Rasmussen a annoncé la création d’une force qui constituerait un fer de lance capable de mener une guerre éclair (Blitzkrieg) contre la Russie. Ce que la marionnette de Washington appelle « le plan de préparation de l’action » est justifiée comme une réponse à “un comportement agressif de la Russie en Ukraine.” [....]

    La suite sur Mondialisation.ca

  • Thierry Mariani n'est pas convaincu par Nicolas Sarkozy

    Thierry Mariani, fondateur de la Droite Populaire, ne donne pas de chèque en blanc à Nicolas Sarkozy :

    « J’attends sur ces questions, un positionnement clairement attaché à des valeurs traditionnelles de droite. » « Nicolas Sarkozy s’est justifié, il a défendu son bilan et il a dit : je veux rassembler le plus largement  possible. Mais dire qu’on veut rassembler tout le monde c’est commun à tous ceux qui font de la politique. Ce que je veux savoir c’est sur quoi et avec quel programme. »

    Ne sachant pas quelles sont les propositions du candidat Sarkozy, Thierry Mariani se défend d’avoir encore une idée sur son vote lors du prochain congrès de l’UMP :

    «  Je suis de ceux qui n’ont pas encore pris parti entre les trois candidats. Ce qui m’intéresse c’est de savoir quel est le positionnement politique. » « Un jour c’est la ligne Buisson puis un jour c’est la ligne NKM, il y a quand même un fossé. C’est pour ça que je ne prends pas position. »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « Pas d’amalgame » : les médias mettent le paquet

    Suite à l’assassinat de l’otage français par des musulmans radicaux, les médias du Système reprennent leur litanie habituelle pour qu’on ne fasse pas de lien entre islam et islamistes…

    Le Parisien en fait des tonnes (comme d’habitude depuis quelques années), c’est devenu un grossier outil de propagande cosmopolite :

    Titrer en une et en énorme « les musulmans de France disent non à la barbarie », c’est sous-entendre que c’est là quelque chose de remarquable ! Ils ne disent pas « oui », c’est merveilleux !

    http://www.contre-info.com/

  • L’exécution d’Hervé Gourdel et de Samira Saleh, ou comment nos réflexes profitent à l’EI

    Hervé Gourdel est mort assassiné par des fanatiques qui se réclament de Dieu (Al-Lah en arabe) et du « soi-disant État islamique », comme je l’ai lu ce matin sur un site anglophone (so-called islamic state). Une définition qui convient mieux, reconnaissons-le, que toutes les autres (pour rappel, Daesh signifie bêtement État islamique en Iraq et au Levant.)

    Le débat fait rage en France pour savoir quel mot utiliser pour désigner ce nouvel ennemi de la paix. Daesh, Isis, EIIL, EI, L’Organisation, etc. Pourtant, au temps où notre grand Satan était le soviétisme, on n’a jamais proposé d’écrire la soi-disant République démocratique d’Allemagne. Devons-nous perdre du temps à ergoter sur le nom à donner à l’État islamique sachant qu’il n’est ni État, ni islamique ? Je n’ai pas la réponse, mais cette question montre à quel point cette organisation a réussi à semer le trouble en Occident.

    Le simple fait qu’on discute de la manière de nommer l’Organisation État islamique est une victoire de celle-ci.

    Car on ne discute pas, en général, de la pertinence des acronymes. Du statut libératoire (ou non) du « Front de libération national corse », ni de sa qualité de « Canal historique ». On ne se demande pas s’il faut écrire Front de pseudolibération pseudonationale corse. Ni canal soi-disant historique. On ne s’interroge même pas sur le nom des Jeunes Turcs, qui n’étaient ni particulièrement jeunes, ni représentatifs des Turcs, qui ont planifié et organisé le génocide arménien. Aujourd’hui encore, on n’écrit pas « les soi-disant Jeunes prétendument turcs étaient des génocidaires ». Ça aiderait pourtant les Turcs à ne plus se sentir visés quand on évoque les méfaits de ce parti dont le nom officiel était Comité Union et Progrès. Pseudo-union, et soi-disant progrès. L’Organisation État islamique (OEI) a déjà obtenu que nous nous bisbillions sur le nom à lui donner ou à lui reconnaître. Mais ce n’est qu’un début de la description du marasme.

    Hervé Gourdel était un paisible Français, amical, apprécié. Il était parti faire un trekking en Algérie. Il fut enlevé. On l’exhiba, vivant encore. On prétendit que c’était pour tenter d’empêcher la France de s’en prendre à l’Organisation État islamique. À peine deux jours plus tard, on mit son exécution en scène. Un peu comme si, en deux jours, un otage français menacé de mort pouvait empêcher une intervention de la République française en Irak.

    James Foley était un paisible américain, amical, apprécié. Steven Sodloff était amical, apprécié. David Haines, le Britannique assassiné de la même façon, était amical et apprécié. Dans tous ces cas, le débat a porté sur le fait de montrer ou non les images de l’exécution. Nous avons le luxe de nous poser la question. L’OEI compte là-dessus.[....]

    La suite sur Un blog de sel

    Pour le rwanda, lisez plutôt le blog de Bernard Lugan [NDLR]

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-execution-d-Herve-Gourdel-et-de