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  • "Dents serrées et propos lâches" : la réaction de Jacques Bompard au discours de politique générale de Valls

    J’ai entendu avec patience le discours de politique générale de Manuel Valls. De la patience il m’en fallu devant les anaphores enragées du premier ministre, à croire que le socialisme est aujourd’hui devenu à ce point fou qu’il croit pouvoir promouvoir l’apaisement par l’excès.

    La forme importe particulièrement dans ce discours. Du fond on ne peut parler très longtemps puisque les imprécations succédèrent aux pétitions de principe et les promesses intenables aux spectres sans cesses brandis. Nous avons entendu des dizaines de fois des appels aux valeurs de la République. Elles ne furent jamais énumérées, précisées, explicitées. C’eut été un effort trop important pour ce programme brouillon, mieux valait sans doute jouer sur les peurs.

    Et sur les peurs Manuel Valls joua. Il joua avec Ebola, avec le massacre des chrétiens d’Orient, avec la crise ukrainienne. Dans un sommet d’irresponsabilité politique il mit même la France en porte à faux en accusant la Russie de nous plonger dans une nouvelle guerre froide et en s’en prenant à l’Allemagne. A la vacuité générale du propos, s’ajouta donc les provocations inutiles.

    Ces provocations furent complétées par quelques tentatives : « la gauche gouverne »,  «  cet effort exige que chacun soit à ses responsabilités », «  ce qui nous unit est bien plus fort que ce qui nous distingue. Autant d’assertions creuses qui tranchent terriblement avec le ressenti des Français. Les Français veulent majoritairement la fin de la présidence Hollande, ils ont honte des frasques répétées de ministres fraudeurs fiscaux ou amateurs de mauvais « bon mots ». Les Français veulent que l’Etat revienne à leur service et non à celui des partis qui ont capturé les moyens et les travaux de notre appareil dirigeant depuis tant d’années.

    On ne peut néanmoins pas attendre d’un premier ministre qui dit sa bienveillance pour les Français une saine perception de sa mission. Un premier ministre n’a pas à s’enorgueillir d’être bienveillant envers le peuple qui a élu sa majorité, c’est bien le moins, il doit assumer que sa responsabilité n’est tirée que de la légitimé que lui donne ou non le peuple. Il est vrai que dire la vérité, eût alors revenu à réclamer la dissolution de l’assemblée nationale, au vu de l’abîme qui sépare aujourd’hui les terroirs français des élus socialistes.

    Cette irresponsabilité explique sans doute le lamento initial du premier ministre qui fît presque verser quelques larmes de compassion aux auditeurs. L’inflation trop faible que tant d’économistes annonçaient, la croissance trop molle que les entrepreneurs redoutaient, la tension des politiques internationales sont autant de sujets qui sont partiellement imputables aux errements de François Hollande et de ses gouvernements successifs.

    Je regrette encore une fois les grands méfaits de certaines déclarations du ministre : l’immigration considérée comme une chance quand la remigration est la seule solution pour sauver notre pays du grand remplacement, la réforme des professions réglementées brandie comme un sauvetage du pays quand il ne mettra que plus d’intérêts divergents du bien commun, la satisfaction devant les réformes scolaires quand jamais les professeurs ne firent aussi régulièrement état de l’ambiance et des résultats délétères dans notre système scolaire.

    Résumons donc les errances des propos de Manuel Valls : il a fait entendre le clientélisme en prétendant en appeler à l’Union nationale, il a choisi de multiplier les excuses quand il voulait redonner de la confiance, il a favorisé le prêt à penser plutôt que la prise en compte des problèmes des Français. Manuel Valls a fait un parfait discours de ministre de François Hollande : dents serrées et propos lâches.

     Cliquer ici pour lire ou relire les communiqués de presse de Jacques BOMPARD.

    http://www.jacquesbompard.fr/reaction-au-discours-politique-generale-manuel-valls/

  • Islamo-barbarisme (Présent 8189)

    Tant qu’on ne désignera pas l’ennemi, on est condamné à perdre

    Lundi, au moment même où les Rafales français menaient leurs premiers vols de reconnaissance au-dessus du territoire irakien, s’ouvrait donc à Paris la fameuse conférence internationale sur l’Irak réunissant une trentaine de pays. Une réunion au cours de laquelle tous se sont vaguement engagés à apporter « une réponse globale » à la menace des djihadistes de l’Etat islamique, symboliquement rebaptisé « Daech ». Symboliquement parce que, dans cette guerre qui a été déclarée à l’Occident depuis longtemps déjà et qui vise à convertir la planète entière, il ne faut surtout pas parler d’islam ni d’islamistes.

    Front intérieur

    Islamo-barbarisme (Présent 8189)Avec ses chiens de garde du politiquement correct et ses milices antiracistes, la France – personne ne s’en étonnera – est bien sûr en pointe dans ce domaine. Et la place manque, ici, pour rappeler les incessants appels à « ne pas faire d’amalgame », ainsi que les innombrables périphrases utilisées par notre classe politico-médiatique chaque fois qu’un Mérah ou qu’un Nemmouche massacre des innocents au nom d’Allah. Pour autant, elle n’en a pas l’exclusivité.

    Chacun a encore en mémoire la grotesque déclaration d’Obama, au lendemain de la décapitation de James Foley par les islamo-terroristes de l’EI, nous expliquant que ce groupe musulman ne parle « au nom d’aucune religion » ! Et hier encore, Yves Brunaud pointait très justement du doigt, en une de Présent, la lâcheté d’un David Cameron dédouanant l’islam après l’égorgement de David Haines.

     

    Une attitude que l’on peut, certes, expliquer, comme le faisait récemment Eric Zemmour, par le fait qu’on ne peut à la fois nous vanter à longueur de journée « l’islam religion de paix » et nous montrer un islam religion de guerre, dans un pays qui prône le multiculturalisme et le vivre-ensemble. Mais peut-être plus encore par le fait que l’ennemi islamiste est dans nos murs et y mène déjà son djihad.

    Constructions de mosquées, port du voile, menus halal, piscines réservées… Pas un jour, en effet, sans une revendication de plus. Et pas un jour sans une concession supplémentaire. Surtout, à force d’immigration massive, l’Occident a « libanisé » son sol et favorisé la naissance d’enclaves où ne sont plus écoutés que les mollahs. Présentrappelait récemment la situation catastrophique de la Grande-Bretagne, où la population musulmane croît dix fois plus vite que la population de souche et devrait, selon certains experts, être majoritaire en 2050. Déjà, les rassemblements de fous d’Allah lançant des fatwas en toute liberté y sont quasi quotidiens, des patrouilles musulmanes y font régner la terreur et l’on y fabrique chaque jour toujours plus de candidats au djihad. La France, avec ses banlieues islamisées et ses 900 djihadistes, la Belgique, avec ses quartiers bruxellois sous le joug de la loi islamique, ou encore l’Allemagne, avec sa police de la charia patrouillant dans les rues de Wuppertal, en sont au même point.

    La vérité, c’est que les responsables occidentaux ne sont plus maîtres de leurs décisions et se demandent aujourd’hui comment intervenir en Irak sans provoquer un embrasement sur leur propre sol.

    Véritable visage de l’islam

    En cela, la présence, dans la coalition de John Kerry, du Qatar ou encore de l’Arabie saoudite, qui ont abondamment financé les barbares de l’EI, qui arrosent les pires mouvements islamistes de la planète et « investissent » aujourd’hui dans nos banlieues ethniques, prend tout son sens. Les Occidentaux pensent éviter d’apparaître aux yeux de leursmusulmans comme – horresco referens – de « nouveaux croisés » et espèrent limiter la casse sur leur sol. Quant à ces pays, qui ne reconnaissent que la charia et refusent toute interprétation autre que littérale du Coran, ils trouvent là l’occasion d’éliminer un élève devenu gênant parce que trop révélateur du véritable visage de l’islam.

    Franck Delétraz

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    http://fr.novopress.info/175057/islamo-barbarisme-present-8189/#more-175057

  • Auld Alliance

    Le terme de « Vieille Alliance », Auld Alliance en scots, désigne une alliance entre les royaumes de France, d’Écosse et de Norvège contre l’Angleterre. La Norvège n’y fit jamais référence, mais si cette alliance prit fin officiellement en 1560 avec le traité d'Édimbourg, elle constitue la base des relations franco-écossaises de 1295 à1903.

    L'historien écossais du XIVe siècle Jean de Fordun considère que le mythique roi « Achaius » qui commence selon lui à régner en 787 est le premier à faire alliance avec les Francs et qu'il échange une ambassade avec Charlemagne pour confirmer cette alliance.

    Histoire de l’alliance

    L’Auld Alliance est une alliance entre le royaume de France, le royaume de Norvège et le royaume d’Écosse, aux dépens du royaume d’Angleterre. Elle remonte à 1165 lorsque Guillaume le Lion adressa une ambassade à Louis VII de France bien que la première trace écrite de cette alliance soit le traité signé à Paris le 23 octobre 1295 entre les représentants de Jean Baliol et Philippe le Bel. L'accord fait suite à l'alliance que Philippe Auguste avait passée en 1213 avec Llywelyn ap Iorwerth, souverain en guerre contre l'Angleterre, et qui est devenue caduque depuis l'annexion du Pays de Galles par celle-ci en 1277. Le 23 février 1296, le parlement écossais ratifie le traité d’alliance signé avec la France. Ce traité prévoyait que si l’un des États subissait une attaque de l’Angleterre, l’autre État envahirait l’Angleterre, comme le montre l’exemple de la bataille de Flodden Field en 1513.

    En 1326, Robert Bruce renouvela l’Alliance par le traité de Corbeil. Aux XIVe et XVe siècles, le traité fut invoqué à six reprises.

    Le 6 juillet 1560, le traité d'Édimbourg révoqua officiellement l’alliance, après 250 ans. L’Écosse devenue protestante s’alliait désormais avec l’Angleterre, protestante également. Cependant, certains points du traité restaient en application. Entre autres, les Écossais résidant en France et les Français résidant en Écosse disposaient sans recours de la double nationalité jusqu’à la révocation de ce point en 1903 par le gouvernement français.

    Autres conséquences de l’alliance

    Bien qu’elle fut avant tout militaire et diplomatique, l’alliance garantissait la double citoyenneté entre les deux États. Le traité affecta la vie des Écossais dans différents domaines, l’architecture, la loi, la langue et la cuisine du fait des nombreux mercenaires écossais qui purent entrer au service de la France. Ainsi la garde personnelle du roi de France fut longtemps et uniquement une garde écossaise. Les Écossais prirent goût aux meilleurs vins français. À cette époque, le bordeaux était, devant le whisky, la « boisson nationale » de l’Écosse. En 1620, le port écossais de Leith importait ainsi un million de litres de clairet, soit un litre par habitant.

    Mise en application du traité

    En 1336, au début de la guerre de Cent Ans, le roi de France Philippe de Valois fournit une aide militaire au roi d’Écosse David II en exil en France après avoir été déposé par Édouard III d’Angleterre.

    En 1346, l’Écosse envahit l’Angleterre pour défendre les intérêts de la France. L’armée écossaise fut cependant vaincue et David II fait prisonnier à la bataille de Neville’s Cross.

    En 1385, une flotte française de 180 navires arrive en Écosse sous les ordres de Jean de Vienne. Elle débarque des troupes près d'Édimbourg pour attaquer l'Angleterre. Mais la coordination avec les Écossais n'est pas facile, troupes et navires végètent. L'expédition est finalement un échec et les Français doivent rentrer sans avoir rien pu faire d'important.

    En 1421, lors de la bataille de Baugé, les forces franco-écossaises causèrent une sévère défaite aux Anglais et les Français récompensèrent gracieusement les Écossais. Cette victoire fut de courte durée car à la bataille de Verneuil (1424) les troupes écossaises furent anéanties. Malgré cette défaite, l’action des Écossais fut un soutien suffisamment efficace qui donna un répit à la France, la préservant ainsi d’une occupation complète par l’Angleterre.

    En 1429, des Écossais assistèrent Jeanne d’Arc pour lever le siège d’Orléans. Un corps d’Écossais fut établi pour défendre la personne du roi de France. De nombreux seigneurs Écossais s'installèrent en France, certains continuèrent de se considérer comme Écossais et d'autres s'intégrèrent comme les Stuart de Darnley, devenus seigneurs d'Aubigny (petite ville du Nord du Berry) qui restera « écossaise » jusqu'au XVIIIe siècle.

    Encore au cours de la guerre de Cent Ans, Thomas de Huston, un chevalier écossais originaire de la région de Girvan, vint combattre les Anglais en France dans le cadre de l’Auld Alliance. Pour avoir été le premier avec Arthur de Richemont à entrer dans la ville de Meaux lors du siège contre les Anglais du 20 juillet au 10 août 1439, il reçut en récompense par don du roi Charles VII la châtellenie de Gournay (Louis XI la lui échangea le 12 ou 13 juin 1466 contre le domaine de Torcy, afin de donner Gourmay au comte de Dammartin). Il y demeura jusqu'à sa mort en 1472.

    Au xve siècle, le poète Alain Chartier écrivit que « l'Auld Alliance n'a pas été écrite sur un parchemin de peau de brebis mais gravée sur la peau d'homme, tracée non par l'encre mais par le sang ».

    En 1513, la bataille de Flodden Field oppose l'Écosse à l'Angleterre.

    En 1558, cette alliance historique fut encore renforcée par le mariage du Dauphin François (futur François II) avec Marie Stuart. À cette occasion, le roi de France Henri II établit une lettre de grande naturalisation automatique entre Français et Écossais.

    Concrètement, l'alliance a pris fin en 1560, année de la mort de la régente Marie de Lorraine, membre de la famille des Guise, et de la défaite militaire et politique de la France, chassée par des Grands d'Écosse passés à la Réforme, les Lords of the Congregation, eux-mêmes soutenus par l'Angleterre. En 1562, l'Écosse envoie 200 soldats en Normandie pour aider les Huguenots dans leur lutte face au pouvoir royal catholique.

    Au xvIIIe siècle, après l'Acte d'union (1707) des royaumes d'Angleterre et d'Écosse, certains Jacobites, partisans des Stuarts défaits à la bataille de Culloden (1746), trouvent refuge en France au nom de l'Auld Alliance, en particulier à Saint-Germain-en-Laye et à Sancerre.

    En 1942, le général de Gaulle qualifie l’alliance franco-écossaise de « plus vieille alliance au monde ». Il l'a d'ailleurs appliquée en autorisant des parachutistes français à être réunis à une unité britannique (les SAS), car elle était dirigée par un Écossais (David Stirling).

    En 1995, des célébrations eurent lieu dans les deux pays pour le 700e anniversaire de l'alliance.

    En 2011, l'historienne britannique Dr Siobhan Talbott a publié le résultat de ses recherches minutieuses sur l'Auld Alliance et en a conclu que l'alliance n'avait jamais été révoquée.

    De nos jours, l'Auld Alliance est surtout évoquée lors d’événements folkloriques ou sportifs (Tournoi des Six Nations en particulier). Aujourd'hui plus connue des Écossais que des Français, elle demeure pour les premiers l'une des marques de leur identité nationale les différenciant profondément des Anglais. En France, elle est particulièrement commémorée à Saint-Germain-en-Laye et à Aubigny-sur-Nère où se situe un musée consacré à l'Alliance et se déroulent chaque année des Fêtes franco-écossaises.

    source

    http://www.oragesdacier.info/2014/09/auld-alliance.html

  • "La tentation totalitaire de la gauche"

    C'est le titre du livre de Michèle Alliot-Marie, qu'elle présentait ce matin, après avoir été longuement interrogée sur les évènements en Irak. Le journaliste lit à l'antenne un extrait du livre, que voici :

    "Faute de certitude sur les résultats de la politique menée et encore plus sur les délais nécessaires à l’obtention des améliorations promises, la tentation est grande de verrouiller le système décisionnel; c’est le temps du déni, le temps du verrouillage. Tout ce que la nébuleuse socialiste compte de politiques, artistes, journalistes, magistrats, se ligue pour justifier l’injustifiable, pour empêcher que le doute pénètre l’esprit des électeurs."

    Comme le journaliste lui demande si elle ne va pas un peu trop loin, MAM s'échauffe :

    "On va au-delà du respect des règles républicaines, c’est-à-dire qu’aujourd’hui on essaie de mettre en place un système. Par exemple, en essayant de mettre ses hommes, c’est-à-dire les hommes de gauche, dans tous les postes importants de la république, en refusant systématiquement de donner la parole à l’opposition, d’admettre des amendements, en poursuivant, et ça c’est extrêmement grave, les gens qui veulent exprimer une idée différente des siennes : on arrête des manifestants simplement parce qu’ils expriment une idée et non pas parce qu’ils ont agressé des policiers, non : parce qu’ils expriment une idée. Regardez les veilleurs : on pense ce qu’on veut du mariage pour tous, regardez les veilleurs, est-ce qu’il y a de quoi faire ? On instrumentalise une étudiante en lui disant qu’elle n’aura pas les papiers pour faire ses études  si effectivement elle ne va pas espionner. Et ça, ce sont des méthodes totalitaires."

    MAM sera-t-elle présente, le 5 octobre ?

    Marie Bethanie

  • Que fait Monsieur 6% au Parlement européen ?

    Jean-Luc Mélenchon a trouvé une nouvelle occasion de fulminer sa colère dans les médias : il désapprouve la venue du pape François, "chef de l’État croupion du Vatican", au Parlement de Strasbourg.

    L'homme qui n'a que 3 eurodéputés n'ira pas à cette séance par laïcisme hystérique.

    Les milliers de chrétiens persécutés en ce moment, notamment au Moyen-Orient ne méritent aucune attention. Il faut dire que le communiste qu'il est n'a rien à apprendre dans ce domaine.

    Marie-Christine Arnautu, Député FN au Parlement européen, a réagi :

    "Marie-Christine Arnautu regrette les propos grossiers et déplacésde Jean-Luc Mélenchon envers le Pape François. Fidèle à sa haine du christianisme et de l’identité française, Jean-Luc Mélenchon voudrait interdire au Pape de venir prononcer des paroles de paix au Parlement européen le 25 Novembre prochain. Visiblement à géométrie variable, sa fibre laïque est bien moins heurtée lorsque le Dalaïlama ou des dignitaires musulmans viennent s’exprimer dans cette enceinte.

    Il est également moins préoccupé du respect des consciences lorsque son groupe politique, associé aux duettistes du PPE (conservateurs) et du PSE (socialistes), invite le chanteur (ou la chanteuse?) Conchita Wurst à se produire devant les députés européens."

    Michel Janva

  • "Il y a des familles polygames qui touchent 18.000 euros par mois !" (RMC)

  • Et si l’on donnait la parole aux Français ? (X)

    Chronique de Michel Geoffroy

    Les Français ont la parole mais ils commencent vraiment à en avoir assez.

    La gauche en chute libre

    Seuls 15% des personnes interrogées ont une opinion favorable de l’action du président de la République (sondage YouGov/Huffington Post/ITélé des 5 au 9 juin 2014).

    La cote de popularité de François Hollande s’établit à 13% – soit une chute de 5 points en deux mois – selon le baromètre TNS Sofres/Figaro magazine des 28 août au 1er septembre ; seul 1% des personnes interrogées déclarent faire «tout à fait confiance au président de la République pour résoudre les problèmes qui se posent à la France actuellement».

    La cote de popularité du premier ministre Manuel Valls a baissé de 6 points en juillet pour atteindre 45% (sondage IFOP/Le Journal du dimanche des 18 et 19 juillet 2014). Elle a encore chuté de 9 points en août pour s’établir à 36% (baromètre IFOP des 22 et 23 août 2014). Elle s’établit à 31% – soit moins 6 points par rapport au précédent – selon le baromètre CSA des 2 et 3 septembre.

    58% des personnes interrogées déclarent ne pas faire confiance à Manuel Valls, contre 37% qui se déclarent d’avis contraire (sondage CSA/Les Echos/Radio classique des 5 et 6 août 2014).

    37% des personnes interrogées se déclarent mécontentes de la composition du gouvernement et 51% se déclarent insatisfaites de la reconduction de M. Valls au gouvernement (sondage IFOP/Fiducial des 26 et 27 août 2014).

    44% des personnes interrogées déclarent avoir une mauvaise opinion de Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT, contre 14% qui en ont une bonne (sondage BVA/Le Parisien/Les Echos du 23 juin 2014).

    76% des personnes interrogées – dont 64% se déclarant comme sympathisants socialistes – estiment que le parti socialiste peut éclater en plusieurs formations et courants d’ici 2017 (sondage IFOP/Le Journal du dimanche des 29 et 30 août 2014).

    60% des personnes interrogées désapprouvent la réforme des rythmes scolaires et 59% estiment que le chantier de la réforme de la notation n’est pas nécessaire (sondage CSA/RTL publié le 1er septembre 2014).

    La confiance en berne

    Seules 35% des personnes interrogées estiment que l’économie française redémarre (sondage CSA/Institut Montaigne/Les Echos/Radio classique des 10 au 12 juin 2014).

    74% des personnes interrogées estiment que le chômage ne baissera pas d’ici la fin du quinquennat de François Hollande en 2017 (sondage Tilder/LCI/Opinion Way du 26 juin 2014).

    La droite en panne

    65% des personnes interrogées ne souhaitent pas que Nicolas Sarkozy se représente à l’élection présidentielle de 2017 (sondage BVA des 3 et 4 juillet 2014) ; 64% des personnes interrogées souhaitent qu’Alain Juppé accroisse ou conserve son influence sur la vie politique et 52% que celle de Nicolas Sarkozy diminue (sondage CSA des 26 au 28 août 2014).

    Si l’élection présidentielle avait lieu aujourd’hui Marine Le Pen arriverait en tête au premier tour avec 27% des voix (sondage IFOP/Marianne des 21 et 22 juillet 2014).

    Michel Geoffroy, 5/09/2014

    Voir ou revoir :

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (I)
    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (II)
    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (III)
    Et si l’on donnait encore une fois la parole aux Français ? (IV)
    Et si l’on donnait encore une fois la parole aux Français ? (V)
    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (VI)
    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (VII) 

    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (VIII)
    Et si l’on donnait la parole aux Français ? (IX)

    http://www.polemia.com/et-si-lon-donnait-la-parole-aux-francais-x-2/

  • Un dirigeant de TPE sur deux voit favorablement le FN

    Le parti de Marine Le Pen est jugé «proche des préoccupations des Français» par 49% des patrons d'entreprises de moins de vingt salariés, selon un sondage.

    Près d’un dirigeant de très petite entreprise (TPE) sur deux estime que le Front national est le parti politique «le plus proche des préoccupations des Français aujourd’hui», selon un sondage réalisé par l’institut Ifop pour la société Fiducial.

    Le sondage a été mené auprès de 1 002 chefs d’entreprises de 0 à 19 salariés (hors auto-entrepreneurs) interrogés par téléphone du 30 juin au 15 juillet 2014.

    Avec 49% de réponses positives, le FN devance nettement l’UMP (32%) et le Parti socialiste (17%) chez les patrons de TPE, indique Fiducial dans un communiqué diffusé lundi. Ils sont aussi 24% à considérer que le FN «possède des dirigeants de qualité», soit plus que le PS (23%), mais moins que l’UMP (35%).

    Le parti d’extrême droite arrive en revanche bon dernier lorsque l’on interroge les dirigeants de TPE sur sa capacité à «redresser le pays» : avec 15% de réponses positives, le FN fait moins bien que le PS (19%), l’UDI (33%) et l’UMP (41%). L’enquête Ifop met toutefois en exergue une «défiance généralisée à l’égard de la République et de ses institutions», en particulier les partis politiques : seuls 9% des patrons de TPE leur font confiance, alors que 85% jugent qu’ils «échouent dans leur mission d’amélioration de la situation du pays».

    Une large majorité souhaite un changement de ligne politique de l’exécutif (75%), qui passerait soit par une ouverture du gouvernement à «des personnalités du centre et de la droite» (71%), soit par des élections législatives anticipées (53%). Les dirigeants de TPE sont encore plus nombreux à demander «un profond renouvellement de la classe politique», avec davantage d’élus issus du monde de l’entreprise (98%), de milieux populaires (86%) ou de l’immigration (57%), mais aussi plus de jeunes (92%) et de femmes (87%).

    source : Libération

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuEpZZAlAAfbXgPyXu.shtml