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  • Un islamiste, proche du groupe qui voulait assassiner des dirigeants identitaires, est membre de la filière djihadiste démantelée à Lyon

    Cette semaine, six personnes ont été interpellées dans la région lyonnaise dans le cadre d’une enquête sur des filières de recrutement de djihadistes vers la Syrie.

    Les interpellations ont été menées par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte en juillet par le parquet antiterroriste de Paris. Ce coup de filet a notamment été réalisé à Meyzieu et Vaulx-en-Velin.

    L’un des suspect serait lié au groupe islamiste Forsane Alizza (Les Cavaliers de la fierté), dissous en 2012. Il paraît utile de rappeler que c’est ce groupe qui avait projeté d’assassiner Fabrice Robert, le président du Bloc identitaire.

  • Ce n’est pas Macron qu’il faut combattre mais l’illettrisme !

    Emmanuel Macron, ministre de l’économie, a du s’excuser après le tollé injustement provoqué par ses propos tenus à l’antenne d’Europe 1.

    En revenant sur le dossier Gad, le ministre a affirmé que de nombreuses employées seraient « illettrées » et que cette donnée explique en partie la fermeture de l’entreprise.
    Etant donné ce handicap, elles n’ont pas le permis et donc aucune mobilité. Un « détail » qui les mettra donc en grandes difficultés pour trouver un nouvel emploi. C’est alors qu’il propose une solution pour leur permettre de passer le permis malgré leur illettrisme.

    Si la formule a choqué c’est que le fait est choquant, mais c’est un fait.
    Il y a en France 7% d’illettrés, une proportion qui atteint 20% dans l’entreprise Gad.

     

    On reproche suffisamment aux ministres de ne jamais voir ni énoncer la réalité… Ce n’est cette fois-ci pas le ministre de l’économie qu’il faut combattre mais bien l’illettrisme.
    C’est donc à l’Education Nationale, dont les résultats sont toujours plus désastreux, qu’il faut demander des comptes…

    C’est également aux immigrationnistes à l’œuvre depuis des décennies qu’il faut demander des comptes : l’ouverture des frontières a eu un effet désastreux sur les Français les plus pauvres, en poussant notamment des entreprises à embaucher des travailleurs détachés et à faire jouer une concurrence déloyale. Si l’on peut regretter que ces travailleurs aient pris la place de Français capables d’effectuer la tâche, on ne peut qu’accepter la situation dans laquelle ils se trouvent et tenter donc d’y trouver une solution.

    Le fait est là, l’entreprise risque de fermer, 20 de ses employées sont illettrées.
    Le dire n’est pas un mal.

    On peut en revanche lui reprocher de ne pas aborder les causes de ce désastre éducatif et économique, et lui reprocher également de ne pas le combattre. Concentrons-nous la dessus.

    http://www.contre-info.com/ce-nest-pas-macron-quil-faut-combattre-mais-lillettrisme#more-34587

  • BLOC-NOTES DE L’AF 2893 : PAS LUI !

    A-t-il vraiment jamais quitté le devant de la scène, lui qui, le soir de son échec de 2012, avait promis de se retirer de l’arène politique ? Il est vrai qu’on a surtout parlé de lui à la rubrique des faits divers politiques, que le PS, pour être tout à fait juste, nourrit tout aussi consciencieusement que l’UMP.

    Certains, au début de l’été, avaient même commencé à s’indigner du sort qui lui était réservé par une institution judiciaire entièrement dominée par un syndicat de magistrats qui n’aurait rien à refuser au pouvoir en place et qui pratiquerait le harcèlement jusqu’à avoir placé en garde à vue, le 1er juillet dernier, comme un vulgaire délinquant, un président de la république honoraire, alors que la chose est devenue illégale pour le premier sans-papier venu.

    Pourtant, malgré toute notre bonne volonté, nous n’avions pas participé au chœur des pleureuses. Et n’avions pas versé une larme ce 2 juillet au soir, quand il était venu déplorer sur le plateau de TF1 les crasses que lui faisaient deux méchantes dames du Syndicat de la Magistrature. Quand on est entré dès ses dix-huit ans en politique avec pour seul et unique dessein de conquérir la magistrature suprême, on s’attend d’autant plus à essuyer des coups bas qu’on n’a pas été le dernier à en porter. Quant à se plaindre de la perte de sacralité de la fonction de chef d’Etat, Sarkzoy, là encore, y a participé avec son activisme légendaire durant les cinq ans de son premier et, on espère, unique mandat. Car tout a beau être vrai de la volonté de Hollande d’instrumentaliser la justice à l’encontre de son principal concurrent : les Français ne doivent pas avoir la mémoire si courte que l’impopularité méritée de Hollande leur fasse oublier non seulement le caractère outrancier du personnage mais aussi son bilan objectivement catastrophique.

    Déjà, comme ministre de l’intérieur, ce fut, en 2003, la suppression de la prétendue double peine qui a abouti à faire de notre pays un des plus importants réservoirs de délinquants et de terroristes au monde ; ensuite, comme ministre de l’économie, il a fait perdre 9 milliards d’euros à la France en vendant, à partir de 2004, 600 tonnes d’or sur cinq ans, à son taux le plus bas ! Sous son quinquennat, de 2007 à 2012, la dette publique de l’Etat est passée de 921 milliards d’euros à 1 386 milliards (+ 50,4%) et la dette globale publique de la France (Etat, organismes sociaux, collectivités territoriales) de 1 221,1 milliards à 1 818,1 milliards ( + 48,9%), tandis que la croissance descendait de 2,3% à 0% — la France entrant en récession — et que la balance commerciale se détériorait de 56,7%. Quant au chômage, son taux passait de 8,4% à 10,2% (+ 450 000 chômeurs).

    Mais Sarkozy ce fut aussi et avant tout une escroquerie politique et morale. Au plan international ? La soumission intégrale aux Etats-Unis, avec notamment le retour dans le commandement intégré de l’OTAN ; la guerre américano-qatarie contre la Libye, qui a fait éclater ce pays et déstabilisé la région en libérant ses potentialités terroristes ; l’alignement sur l’Europe allemande et la perte de souveraineté, avec la forfaiture du traité de Lisbonne puis celle du traité budgétaire ; une politique immigrationniste forcenée avec le bradage de la nationalité française. Au plan de de la famille et de l’éducation ? Le mariage et le pacs mis sur un pied d’égalité, la destruction de toute politique familiale, l’incitation à l’avortement, le retour du pédagogisme à l’école et l’aggravation du retard scolaire de la France, l’introduction de la théorie du genre dans le secondaire que Belkacem n’a plus qu’à faire enseigner dès la maternelle. Au plan de la sécurité intérieure et extérieure ? L’augmentation continue de la délinquance, l’extension des zones de non-droit et la réduction sans précédent des moyens humains et matériels des forces de l’ordre, sans compter la mise en coupe réglée des forces armées. Au plan idéologique ? L’ouverture... à gauche alors qu’il avait été élu sur sa droite, la dictature de la police associative et la toute-puissance du politiquement correct, qu’il avait fait mine de combattre durant sa campagne électorale. Enfin ou presque, car nous n’avons pas été exhaustifs, l’instrumentalisation de la religion, dans le seul dessein d’imposer le multiculturalisme, tandis qu’avec l’aide du MEDEF, il bradait notre modèle social chrétien en remettant en cause la spécificité du repos dominical. Et nous n’avons parlé ni de son mépris proclamé de la culture et de la langue françaises, ni de son désintérêt pour la francophonie... Que le lecteur nous pardonne ce que nous aurions oublié. Le hollandisme ne fait que s’inscrire dans les pas du sarkozysme. Soutenu par Manuel Valls, le MEDEF ne vient-il pas d’en rajouter sur le travail le dimanche et les fêtes chrétiennes ?

    Hortefeux a comparé notre grand homme à De Gaulle : ne serait-ce pas plutôt l’Usurpateur revenant de l’île d’Elbe, tant sont nombreux depuis quelques jours les ralliements qui se déclarent sur le chemin qui le mène du Cap Nègre à sa prochaine déclaration télévisée ? Voulant donner une onction presque bonapartiste à l’aventurier, des proches lui déconseillent de briguer la présidence de l’UMP comme un vulgaire politicien pour penser directement à la présidentielle... Il est vrai que si les événements se précipitaient...

    Un seul souhait : que cet oiseau de malheur voie son vol (très médiatisé) jusqu’à l’Elysée stoppé net. La justice ferait très bien l’affaire. A défaut, il ne faudra pas hésiter à rappeler sans relâche à nos concitoyens l’imposture que constituerait le retour d’un homme d’Etat à ce point perclus de convictions qu’on ignore encore sur quelle ligne politique (droite forte, droite molle ou centre) il tentera d’attraper ces gogos d’électeurs.

    François Marcilhac - L’AF 2893

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?BLOC-NOTES-DE-L-AF-2893-PAS-LUI

  • Editorial de L’AF 2893 : Retour à la IVe

    Le vote de confiance de ce mardi 16 septembre a marqué le retour aux institutions de la IVe république. Fragilisé par des frondeurs que seule la peur des risques encourus a modérés — ne pas être réélus en cas de dissolution —, Manuel Valls sait qu’il doit désormais compter avec les humeurs de députés socialistes qui ne se font plus aucune illusion sur l’échec du quinquennat de François Hollande.

    Triste fin pour un parlementarisme qu’on prétendait avoir définitivement « raisonné » !

    Si pour l’heure le risque d’une victoire du FN en cas d’élections anticipées est largement fantasmé — Valls est un habitué de la dramatisation : il y voit un moyen, d’ailleurs de moins en moins efficace, de contenir des troupes de plus en plus maigres —, il n’en reste pas moins que, affaiblie par le quinquennat, la Ve république n’a plus aucun anticorps à opposer à la résurgence du régime de partis dont les responsables, paniqués, ne savent plus que crier « Sauve qui peut ! ». D’autant qu’ils assistent, impuissants, à la débandade généralisée de leurs électorats traditionnels, devant leur double complicité dans l’abandon de notre souveraineté politique à des instances supranationales et la décomposition économique, sociale et morale de la nation.

    Le mépris des Français pour leur classe politique n’a jamais été aussi profond. Comme la rouille finit par tenir le fer qu’elle ronge inexorablement, le jeu des partis, qui ronge nos institutions, permet encore à la Ve république de maintenir les apparences de la stabilité, avant l’effondrement final. Un seul devoir : ne pas nous laisser surprendre.

    François Marcilhac - L’AF 2893

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-AF-2893-Retour-a-la

  • La fraude aux cotisations sociales explose : pour qui, pourquoi, comment ?

    En ce mercredi 17 septembre, la Cour des comptes a publié son rapport annuel sur la Sécurité sociale, la Mère des trous, déesse du Vide abyssal.   

    Chaque rapport de la Cour des comptes est un pavé dans la mare. Ça fait un grand sppplllaaaatch ! Puis les éclaboussures retombent en pluie et se dissolvent gentiment tandis que les remous s’apaisent. Passé les coassements indignés, la mare retourne à ses eaux troubles et la populace du marigot se remet à grenouiller en rond.

    En ce mercredi 17 septembre, la Cour a publié son rapport annuel sur la Sécurité sociale, la Mère des trous, déesse du Vide abyssal. On y découvre, horresco referens, l’ampleur intersidérale et non moins sidérante de la fraude aux cotisations. Toutes branches confondues, celle-ci aurait atteint en 2012 le record jamais égalé – et sans doute largement dépassé depuis – de 20 à 25 milliards d’euros. Un montant qui a presque doublé en 8 ans pour atteindre 5 % du montant total des cotisations et contributions sociales (y compris la CSG-CRDS, l’assurance-chômage et les retraites complémentaires), soit encore 1 point de PIB.

    En tête des « escrocs », les entreprises du bâtiment et le commerce pour des montants respectifs de 3,8 et 3,3 milliards d’euros, soit 22 % et 12 % du total de chacun de ces secteurs d’activité. C’est colossal. Explosent en effet, dans ces deux branches, travail au noir et emploi de « travailleurs détachés » (vrais ou faux), ces derniers étant soumis aux cotisations sociales de leurs pays d’origine, souvent très inférieures à celles de la France. France qui détient, il faut aussi le dire, des records en cette matière : 49,51 % de charges patronales pour les salariés non cadres, 50,11 % pour les cadres.

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  • Manuel Valls : "Moi, je crois à la main visible de l’État."

    Hier dans son discours, Manuel Valls a déclaré "Moi, je crois à la main visible de l’État." Le Rouge et le Noir confirme :

    Main visible

    Michel Janva

  • Succès d'un forum international à Moscou sur la famille

    Lu sur Nouvelles de France :

    "Les 10 et 11 septembre à Moscou, plus de 1 000 personnes venues de 45 pays se sont réunies pour travailler autour du thème « Famille nombreuse et avenir de l’humanité ». Ce forum international était co-organisé par Natalia Yakunina (fondation Saint André Le-Premier-Appelé) et Konstantin Malofeev (fondation Saint Basile-le-Grand). [...]

    En effet de très nombreux militants, leaders, et responsables d’associations et d’ONG étaient présents durant ces deux jours, et de nombreuses personnalités aussi bien religieuses que politiques du pays ont pu s’exprimer à la tribune. C’est ainsi que le 10 septembre, au Kremlin, le Patriarche Kirill, Talgat Tadzhuddin(représentant des musulmans de Russie), et Berel Lazar(représentant des rabbins de Russie), assis à la même table, ont pu chacun leur tour expliquer leur point de vue convergeant sur la nécessité de défendre la famille traditionnelle. Le métropoliteHilarion, responsable pour les relations extérieures de l’Eglise Orthodoxe Russe a quant à lui noté la répression qui s’abat contre ceux qui défendent la famille en Europe, prenant comme triste exemple la France. Il a ensuite souligné la « crise démographique profonde » que traverse l’Europe aujourd’hui, fustigeant « l’assassinat légal, que représente l’avortement, permis en masse, sans que personne ne dise rien ». Le président du conseil pontifical pour la famille, Monseigneur Vincenzo Paglia, s’est quant à lui adressé à la foule par vidéo, rappelant que la famille est la « pierre angulaire » de toute société, nous mettant en garde contre les différentes susceptibles de l’affaiblir.

    Sur un registre plus politique, Vladimir Poutine lui-même, par la voix d’un fonctionnaire de son administration, a tenu à envoyer un message d’accueil aux participants du forum, s’exprimant sur « la crise démographique à grande échelle » et sur « l’érosion des valeurs morales ». Vladimir Medinskiy, le ministre de la culture, Lyudmila Shvetsova, vice-présidente de la Douma et Madame Mizulina, la député qui avait fait voter l’année dernière, on s’en rappelle, une loi interdisant la promotion de l’homosexualité devant mineurs, aujourd’hui sur la liste noire des sanctions américaines et européennes suite au conflit ukrainien (cherchez le rapport…) ont aussi pris la parole, défendant la position de la Russie sur la défense de la famille. [...]"

    Michel Janva

  • Leur dogme contre les nations

     DRAPEAU AMERICANO EUROPEENLe compte à rebours est il enclenché pour Manuel Valls? Entraîné par François Hollande dans sa chute, de plus en plus carbonisé comme le révèle les sondages, de nombreux observateurs estiment qu’il n’a pas d’autre choix à terme, s’il se veut un destin élyséen, que de quitter Matignon pour ne pas être le Premier ministre essoré de la présidentielle perdue de 2017…Quoi qu’il en soit, les Français ont contemplé d’un œil las et distrait le sketch lamentable du vote, sans surprise avant-hier à l’assemblée, de la « confiance » au gouvernement Valls II. Avec 269 voix (contre 244 et 53 abstentions), le gouvernement récolte des suffrages bien en deçà des 289 voix nécessaires pour obtenir la majorité absolue. Le 8 avril dernier, après sa première déclaration de politique générale, les députés avaient accordé 306 voix à M Valls. Mardi, les moins pitoyables dans cette affaire n’ont pas été les 31 députés baptisés « frondeurs » du PS qui se sont réfugiés dans l’abstention: « ni pour, ni contre, bien au contraire »…

    Quant au député européen UMP Alain Lamassoure, ancien président de la commission des Budgets au Parlement européen, ancien ministre des Affaires européennes et du Budget, il a vendu la mèche de la pseudo-opposition de son camp à l’exécutif socialo-européiste, en expliquant que Valls II était UMP compatible. « Manuel Valls mène la politique que nous aurions dû mener » déclarait ce ténor de  la droite pro-bruxelloise   le 2 septembre. Merci de cet aveu…

    Acculé, Manuel Valls, à l’instar d’un Sarkozy en campagne, a d’ailleurs multiplié les promesses et les annonces, notamment celles d’une baisse d’impôt sur le revenu qui concernerait 6 millions de ménages en 2015, la sortie de l’impôt pour un million de personnes supplémentaires, et l’aumône méprisante faite aux bénéficiaires du minimum vieillesse qui recevraient d’une « prime exceptionnelle »…de quarante euros. Ce coup d’esbrouffe suffira-t-il a éteindre la colère des Français tabassés aussi par les impôts indirects et les charges, victimes de l’euro, du chômage de masse, de la croissance zéro, des délocalisations et de la destruction de nos entreprises au nom de l’idéologie européiste ultra libre-échangiste?

    Manuel Valls n’a pas manqué d’expliquer sa volonté  d’aller quémander à Berlin et à Bruxelles un peu de souplesse et de compréhension, en agitant comme argument le spectre de l’arrivée du FN au pouvoir. Tout en précisant qu’il n’entendait pas libérer la France du carcan euromondialiste.

    Cette agitation des frères ennemis Valls et Hollande est donc condamnée à l’échec. Jacques Sapirdans un article repris le 9 septembre sur le site Polemia n’y allait pas par quatre chemins: « le pouvoir présidentiel va continuer à de déliter à une vitesse accéléré. Les mois qui viennent verront François Hollande abandonné par ses alliés, que ce soit en Europe ou en France. D’ores et déjà, il est tenu pour quantité négligeable par l’Allemagne, méprisé à Londres et considéré comme un valet à Washington. Mais, c’est en France même que les coups les plus durs se préparent. Il verra dans les six mois qui viennent le Parti socialiste passer sous la coupe de ses adversaires, Martine Aubryen tête, et surtout il verra Manuel Valls le trahir. »

    D’ores et déjà affirme Jacques Sapir, « tout soutien à ce gouvernement est un soutien à une politique qui est, chaque jour, plus antisociale et plus destructrice économiquement. Or les frondeurs fascinéspar ce totem appelé Union européenne, « renâclent devant la seule solution qui reste aujourd’hui.Seule une sortie de l’euro et une dépréciation des monnaies de la France mais aussi des pays d’Europe du Sud permettraient d’inverser la situation, de retrouver la croissance et donc les grands équilibresqu’il s’agisse du budget, des comptes sociaux ou de la balance commerciale« . « Une sortie de l’euro redonnerait immédiatement un dynamisme économique à la France qui changerait du tout au tout la situation. L’euro est une vache sacrée, mais c’est dans le cuir des vaches sacrées que l’on taille les chaussures pour qui veut avancer. »

    Vache sacrée qui a de moins en moins d’adeptes, même en Allemagne. Dimanche dernier, Marine Le Pen s’en est félicitée, le parti anti-euro créé en 2013, Alternative für Deutschland(Alternative pour l’Allemagne, AfD) présidé par Bernd Luke, a consolidé sa présence dans les landers. Après son entrée au parlement de Saxe, l’AFD a envoyé le 14 septembre des élus dans les exécutifs de Thuringe (10%) et du Brandebourg (12%).

    Et si « l’immigration est une chance pour la France » comme l’a claironné Manuel Valls mardi devant les députés, le « modéle multiculturaliste » est lui aussi remis en cause partout en Europe par les Européens. Dimanche toujours, le parti Démocrates de Suède (SD) dirigé par Jimmie Åkesson est devenu à l’occasion des élections législatives la troisième force politique de cet Etat scandivane, avec 13 % des voix, (5,7 % en 2010), au terme d’une campagne axée principalement surla nécessité d’inverser les flux migratoires extra-européens.

    Euro, ouverture des frontières à tous les flux d’hommes, de biens et de capitaux…c’est bien la philosophie libre-échangiste qui est aujourd’hui rejetée de manière croissante par les Français et les européens.

    Un libre échangisme mondial qui selon la classe politicienne serait la condition obligatoire de la prospérité économique et sociale. Une libre circulation des marchandises et des flux migratoires qui, de l’aveu des grands prêtres les plus honnêtes de ce culte, nécessite à terme « l’unification des peuples », « l’instauration d’un gouvernement mondial ».

    C’est dans ce contexte que s’inscrit bien sûr les (très opaques) négociations en cours sur le Grand marché transtlantique, le traité de libre échange entre les Etats-Unis et l’UE (TTIP) contre lequel le FN et notamment Bruno Gollnisch, alertent nos compatriotes depuis des années. LaCommission européenne de Jean-Claude Juncker a d’ailleurs annoncé le 10 septembre qu’elle rejetait mercredi l’initiative citoyenne de l’organisation « Stop TTIP » basée en Allemagne, au motif qu’une initiative lui demandant  de ne pas soumettre un acte légal n’est pas admissible…

    Pourtant, selon l’enquête de l’institut américain de recherche PEW publiée mardi aux Etats-Unis et dont Les Echos rendait compte hier sur son site, les Français et les Américains seraient les plus sceptiques « sur les bienfaits économiques du commerce international et des investissements étrangers, tranchant avec l’enthousiasme des pays en développement. »

    Faisant référence au TTIP , l’institut Pew explique que « cette vague de scepticisme pourrait compliquer les efforts actuels des gouvernements visant à approfondir et étendre les marchés mondiaux.« 

    « Seuls 20% des Américains pensent ainsi que le commerce international est créateur d’emplois,Les Français ne sont pas en reste et sont près de 50% à voir le développement du commerce mondial comme un facteur de destruction d’emplois (…). Près d’une majorité d’entre eux (47%) pensent également que l’accélération des échanges commerciaux se traduit parune baisse des salaires. Près de 70% d’entre eux (…) affichent par ailleurs de fortes réserves sur les OPA menées par des entreprises étrangères (…) ».

    Notre ami Thierry Martin le notait  il ya déjà  quelques années , « autrefois fondé sur des accords bilatéraux d’Etat à Etat, le commerce international était fondé par le pragmatisme. Libres d’agir, les nations, pour forger ou préserver leur prospérité, utilisaient tour à tour le libre-échangisme ou le protectionnisme, ou les deux à la fois, en fonction de leurs intérêts ou de ceux de leurs ressortissants ».

    « A cette conception réaliste et naturelle des échanges internationaux a succédé, depuis la seconde guerre mondiale, une conception idéaliste et constructiviste qui fait de l’unification du marché à l’échelle mondiale, par la disparition universelle des barrières douanières, un impératif catégorique, la recette de la croissance économique ».

    « Ainsi se sont mis progressivement en place, par le truchement du multilatéralisme général, les régles et organismes supranationaux chargés d’imposer aux Etats-nations la loi sacrée du libre-échangisme, crédo de toute la classe politique occidentale. Un mécanisme qui, en livrant les économies à la plus sauvage des concurrences, se révèle aujourd’hui pour les Européens comme le plus grand marché de dupes de leur histoire ».

    Et ce d’autant plus, a souvent souligné Bruno Gollnisch,  que les gouvernements européistes font naïvement du libre-échangisme un dogme, une vache sacrée à l’instar de l’euro dirait M.  Sapir, alors que les Etats-Unis de longue date n’y ont jamais vu que le moyen d’assurer leur suprématie économique et/ou politique.

    Il est impératif de changer radicalement de cap en empruntant le chemin de la raison, du retour au réel, prôné par l’opposition nationale. L’avenir de nos nations européennes, et de la France principalement réside certes dans la réhabilitation de sa souveraineté monétaire, mais aussi duprotectionnisme. Non pas la caricature qui en est faite par les Valls, Juppé, Sarkozy, Macron, Bayrou,  et les relais médiatiques des officines euromondialistes qui l’assimilent, avec une réelle perversité mensongère,  à une autarcie digne de l’Albanie de feu Enver Hodja. Non, mais un protectionnisme raisonnable, tempéré par des échanges équilibrés librement consentis d’Etat à Etat.

    Nous allons continuer à l’expliquer inlassablement aux Français.

    http://gollnisch.com/2014/09/18/jeudi-2/