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Dextra reprend son cercle de conférences annuel traditionnel,cette fois-ci Solange Bied-Charretonauteur de : « Nous sommes jeunes et fiers »Ouvrira les « hostilités » en intervenant sur le thème de la littérature, rébellion contre le monde moderne.Nous vous attendons nombreux au El Siete, 283 rue Saint Jacques à 19 h 30 !Pour être sûr de ne pas manquer la conférence, inscrivez-vous à l’évènement sur Facebook.
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France : prison ferme après avoir déposé une tête de porc devant une mosquée
C’est à peine croyable, cela se passe à Mayotte devant des tribunaux français ! En plus de la prison ferme pour la jeune femme qui a déposé la tête, une peine de prison avec sursis est infligée au conducteur de la voiture ! Sans compter les 16 000€ de dommage et intérêt et les 3000 euros d’amende chacun. Du jamais vu !
Lu sur7sur7 : Deux femmes de gendarmes ont été condamnées mercredi à neuf mois de prison dont trois ferme pour avoir déposé une tête de porc devant une mosquée à Mayotte, île française de l’Océan indien, un « pari » pris lors d’un réveillon alcoolisé. L’époux d’une des accusées a été condamné à 6 mois de prison avec sursis.
Les trois accusés, originaires de métropole, n’étaient pas présents à leur procès devant le tribunal correctionnel de Mamoudzou. Les faits, remontant à la nuit du nouvel an dernier, avaient beaucoup ému la population mahoraise, musulmane à 90%.
Après un réveillon très arrosé, le couple était reparti de chez leur hôtesse avec une tête de porc que cette dernière leur avait fournie, pour honorer un pari. C’est la femme qui avait déposé la viande devant la mosquée de la commune de Labattoir, en Petite Terre, son mari conduisant la voiture.
Les trois personnes étaient poursuivies pour « provocation à la haine, à la violence ou à la discrimination en raison de l’appartenance à une religion » ou « complicité ».
Les trois ont été condamnés à 2 ans de mise à l’épreuve et à indemniser l’association de la mosquée de Labattoir, partie civile, à hauteur de 16.000 euros. En outre, ils devront s’acquitter chacun de 3.000 euros d’amende.
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Comment prendre le contrôle d’une nation
Méthode trouvée ici.
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Demandez a un banquier (Pompicsou- Rothschild) de devenir copain avec le gars intelligent qui gouverne le pays (De Gaulle), pour qu’il devienne premier ministre (1962)
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Faites tomber le gars intelligent qui gouverne (De Gaulle) avec une revolution (mai 1968)
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Faites élire le banquier (Pompicsou) à la tête du pays (1969)
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Faites lui voter une loi privant le pays du droit de créer sa propre monnaie (1973)
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Cela oblige ainsi l’Etat à emprunter auprès des banques et des investisseurs internationaux
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Attendez patiemment que les politiques dépensent plus que l’Etat n’encaisse (1973 – 1998)
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Créez une banque supranationale indépendante (BCE) battant sa propre monnaie (1998). S’il le faut appuyez vous sur un bel idéal (l’Europe) pour faire passer la pilule.
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Attendez patiemment que les politiques dépensent plus que l’Etat n’encaisse (1998 – 2012). Si ca ne va pas assez vite créez une bonne crise (Subprime 2008) pour qu’ils s’endettent plus vite
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Enfin mettez un ancien banquier (Mario Le Dragon – Goldman Sachs) à la tête de cette banque supranationale (2011)
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Attendez patiemment que les Etats soient en faillite pour leur imposer ce que vous avez decidé. Si ca ne va pas assez vite créez une crise, voire quelques guerres par ci par là.
Résultats:
La BCE tient desormais l’ensemble des pays de l’Union Europeenne par les « cojones ».
Quand vous devez x milliards à la banque, et que vous ne pouvez plus payer les y milliards d’interets, ce n’est plus vous qui decidez de votre vie, c’est la banque.
- Les gagnants: Les proprietaires de Rothschild, Goldman Sachs & Cie
- Les perdants: Le peuple
- Les complices: Les politiques et les medias
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Gender à Saumur : déni ou réalité ?
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DES EMPLOIS CREES, MAIS PRECAIRES
En cette rentrée, "Marianne" a demandé à un intellectuel d’analyser la crise politique en France. Pour le linguiste et philosophe Jean-Claude Milner, notre démocratie est sapée par ce qu’il nomme "l’acratie", c’est-à-dire le renoncement de nos gouvernants à actionner les leviers du pouvoir. Il sonne l’alarme. Et en appelle, d’urgence, à un sursaut républicain Encor un pas et il finira par découvrir que le seul état nation se souciant du bien commun est le pouvoir royal (NDLR)). Le débat est lancé.
Marianne : En France, la crise de confiance dans la parole et l’action politiques atteint un paroxysme depuis le remaniement. En cette rentrée surtendue, comment analysez-vous cette défiance ? Jean-Claude Milner : Je retiens plusieurs raisons. Le quinquennat resserre le rythme et, du coup, souligne l’absence de contraste. La droite a été remplacée par la gauche ; pourtant, à tort ou à raison, l’opinion ne perçoit pas de différence. L’alternance tourne à vide. Qui plus est, la coïncidence trop étroite entre élection présidentielle et élections législatives a retiré aux Français un moyen de corriger la trajectoire en cours de mandat ; la Constitution est devenue de ce fait une machine à produire des déconvenues. Dire que l’action politique est mise en cause, c’est un lieu commun, mais il y a plus : le doute s’étend aux institutions, je veux dire à la notion d’institution elle-même, ce qui relève à mes yeux du populisme. Toutefois, ces raisons n’expliquent pas tout.
Pourquoi ? Parce que, plus profondément, le doute s’est installé dans l’esprit des Français sur le caractère national de leurs gouvernements.
Que voulez-vous dire ? Aujourd’hui, l’esquisse même de réalisation d’un programme de type Front populaire serait tout bonnement impossible. A cause de l’Europe. Même le programme qui avait été défini par François Hollande lors de la dernière campagne présidentielle ne serait complètement applicable qu’à la condition de rompre avec plusieurs principes posés par l’Europe - je pense à la règle de libre concurrence qui interdit à l’Etat de soutenir des entreprises en difficulté. Or, la possibilité que l’Etat soit un acteur économique faisait partie de l’identité nationale.
Justement. L’Union européenne, comme vous le suggérez dans « La Politique des choses », fonctionne-t-elle comme une machine à « dépolitiser » ? Oui, et les conséquences de cette dépolitisation sont particulièrement aiguës pour la gauche française. Elle tient à garder dans sa rhétorique une référence aux précédents de 1936 et de la Libération mais, à supposer qu’elle veuille s’en inspirer, elle se heurte, dans le réel, aux empêchements nés de traités qu’elle a elle-même ratifiés. On soutient que le Parti socialiste, à la différence de son homologue allemand, n’a pas fait son Bad Godesberg et n’a pas voulu assumer sa mue sociale-démocrate. C’est vrai, mais le PS a choisi l’Europe. Or, cela revient strictement au même. Sauf qu’on demeure dans le non-dit. Au lieu d’une révision idéologique explicite, on a préféré maintenir un idéal programmatique, en y juxtaposant une idolâtrie européenne qui, de fait, voue ce programme à du pur bavardage. Conclusion : les socialistes subissent un tiraillement maximal entre deux fantasmes. [....]
La suite sur Marianne
http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-affirmation-nationale-n-est-pas
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Val d’Oise : 2000 policiers rendent leurs armes pour éviter des suicides
Les quelque 2.000 policiers du département du Val d’Oise doivent tous déposer leurs armes de service après leur travail sur ordre de leur hiérarchie après le suicide de deux de leurs collègues vendredi dernier. Un syndicat de police, Synergie (seconde organisation d’officiers) a jugé cette mesure «inadmissible et inappropriée » tandis que le Direction générale de la police nationale (DGPN) a dit mercredi qu’elle avait été décidée « dans un souci de protection et de prévention ».
Selon la DGPN, après le suicide coup sur coup, vendredi, de deux policiers du Val d’Oise à l’aide de leurs armes de service, la directrice départementale de la sécurité publique (DDSP) a demandé «le soir même» à ses troupes de déposer leurs armes en quittant leur service. «C’est à titre conservatoire et provisoire» en «attente» d’une réunion avec la «cellule de veille» dédiée aux suicides et mise en place dans la police, à grande échelle, il y a quelques années.
Source : 20minutes
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Comment aider des organismes existants dans l’action ?
L’actualité de la mobilisation nous invite à aider des groupes existants et à revitaliser de l’intérieur des institutions, associations, écoles etc… Comment faire ?
Jean Ousset dans son livre l’Action au chapitre IV de la cinquième partie, « Notes pour une action plus organique » (p. 265 à 269), propose 7 notes dont nous pouvons mesurer la pertinence ces derniers mois. A relire en préparant les prochaines actions. Extraits des notes 41 à 43 :
« Disons, pour être clair : notes pour une action moins exclusivement fondée sur la seule impulsion personnelle de quelques-uns. Ou, si l’on préfère, notes s’appliquant davantage à une action intergroupe, à une action aux structures plus institutionnalisés.
- Aide à des organismes existant déjà (ou que l’on peut susciter).
- Aide tendant au meilleur rendement de ces organismes.
- Revitalisation de corps intermédiaires par l’influx d’éléments plus dynamiques en interventions éducatrices. Interventions qui peuvent prendre maintes formes (carrefours, commissions, groupes de réflexion...).
Que chacun s’attache à faire le compte, en chaque pays, des hommes de caractère ou de talent, des groupes, mouvements, syndicats, clubs, bureaux, périodiques ou cercles qui, même si quelque brouille ou rivalité les oppose, n’en sont pas moins d’accord avec l’essentiel. Et dont un élémentaire travail de synchronisation pourrait décupler la fécondité, sans démarche indiscrète ou contraignante.
41. Atteindre les élites
Il sera toujours nécessaire de rappeler ce devoir essentiel d’aider les corps intermédiaires, naturels ou légitimes, mettant le plus grand soin à respecter l’intimité, la psychologie de chacun. La société est composée de corps sociaux (juridiques, militaires, culturels, économiques, etc.). La vie de ces corps est assurée par le rayonnement de leurs élites. Ce sont ces élites qu’il faut atteindre.
Pour rayonnantes que soient la formation personnelle, l’action individuelle, ce sont là formules rudimentaires. Il est très important de chercher à procurer un champ plus vaste et surtout plus fertile à ces rayonnements personnels.
Selon qu’elle tombe sur les pierres du chemin, sous les ronces ou dans la bonne terre, la même graine peut ne rien produire ou porter cent pour un.
A ceux qui militent dans un organisme politique, syndical, etc. (pour peu que ces organismes soient acceptables) il importe de fournir ce surcroît décisif nécessaire à la rectitude idéologique et à l’efficacité dans l’action. Ne rien négliger pour persuader les éventuels « leaders » de ces organismes qu’une bonne formation théorique et pratique décuplera nécessairement la valeur de leurs militants.
42. Diffusion par capillarité
L’action devra toujours se diversifier au gré des multiples réseaux sociaux. Pas de planification intempestive sous prétexte d’unité. L’unité est dans l’esprit qui doit être commun à tous. Elle n’est pas dans les recettes concrètes de l’action. Elle se manifestera progressivement. A l’imposer trop vite, on risque de tout briser.
Prendre soin de laisser aux membres de ces groupes ou associations la juste initiative de leur spécialité.
Eviter, par-dessus tout, de paraître vouloir les « coiffer » ou, à plus forte raison, de paraître vouloir les « annexer ».
Sans oublier qu’une précieuse réciprocité ne peut manquer de se produire.
- Au militant trop absorbé par l’action quotidienne, il est certain qu’un apport plus général des notions plus élevées sont indispensables.
- Les plus sûrs théoriciens, à leur tour, devenant odieux et parfaitement inefficaces s’ils n’ont aucun contact avec la base ; autant dire, avec les réalités concrètes de l’action journalière.
43. Etre concret
Eviter l’esprit verbeux et livresque qui surabonde en vues abstraites, incapables de s’attacher au réel concret...
Il ne suffit plus de « dire la vérité ». Le climat matérialiste, le fléchissement intellectuel, l’esprit de compromission ou d’abdication sont tels que la simple affirmation du vrai n’atteint plus guère les intelligences, ne touche plus les cœurs. Plus encore que d’exposer des vérités, nous devons les porter à des effets pratiques.
On peut professer rigoureusement le vrai, en tout académisme sans livrer le moindre combat pour la vérité.
En conséquence, il importe de s’attacher au soutien, à l’aide, à la meilleure formation, au réconfort de ceux qui mènent déjà « le bon combat ». »
A suivre …la semaine prochaine…
Lire et télécharger dans son intégralité l’Action au chapitre IV de la cinquième partie, « Notes pour une action plus organique » dans l’Action de Jean Ousset. Pour rejoindre une initiative qui corresponde à vos « talents » contacter le service d’information d’Ichtus. Pour se concerter et rencontrer de multiples initiatives, participer au Colloque Catholiques en Action le 12 octobre à Paris.S'inscrire.
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JT- 17-09-2014
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Entretien avec Jean Bricmont sur l'actualité internationale et la liberté d'expression
Propos recueillis par Alimuddin Usmani
Jean Bricmont, essayiste belge et professeur de physique théorique a l’Université catholique de Louvain, était à l’ONU à Genève pour une conférence sur le terrorisme. Nous avons profité de l’occasion pour nous entretenir avec lui sur l’actualité.
Alimuddin Usmani : Les États-Unis ont annoncé vouloir mener des raids aériens contre l’État islamique en Syrie. Ne craignez-vous pas que ce soit un prétexte pour s’en prendre au pouvoir syrien ?
Jean Bricmont : Ça je n’en sais rien mais évidemment ni l’État syrien ni la Russie n’acceptent ces frappes. Une fois de plus l’unilatéralisme américain crée des problèmes inutiles. S’ils voulaient vraiment combattre l’ISIS, ils devraient s’allier avec ceux qui le combattent depuis des années, à savoir les représentants de l’État syrien. C’est complètement absurde de refuser de collaborer avec l’État syrien. Les États-Unis le refusent à cause de leur politique antérieure. En agissant ainsi, ils n’arrivent à rien.
Le gouvernement français fait mine de s’inquiéter du phénomène des djihadistes français qui combattent en Syrie. Or, le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, avait déclaré au début de l’insurrection en Syrie que Bachar el Assad ne mériterait pas d’être sur Terre. Comment jugez-vous cette double éthique ?
C’est toute la question de l’hypocrisie des puissants en général. Ce n’est pas la première fois dans l’histoire du monde que ceux-ci commettent des crimes tout en prétendant protéger la vertu. La politique étrangère de la France projette l’idée fictive d’une opposition syrienne modérée. Où est-elle cette opposition syrienne modérée ? Elle est à l’étranger. Sur le terrain, l’opposition syrienne modérée existait peut-être au départ mais elle s’est radicalisée, probablement à cause de la dynamique de la guerre.
Que pensez-vous de la stratégie du Hezbollah qui consiste à faire alliance avec les chrétiens au Liban et en Syrie ?
Je suis pour un rassemblement maximal des forces. Cette région a besoin d’alliances interconfessionnelles. Le gouvernement syrien cherche probablement à maintenir une certaine coexistence entre les différentes confessions dans cette région du monde.
Quelle est selon-vous l’implication du réseau sioniste mondial par rapport à l’émergence de l’ISIS en Iraq et en Syrie ?
C’est assez compliqué. Au moment de la crise des armes chimiques en 2013, j’avais fait une intervention en anglais à ce propos. Celle-ci montre que la pression aux États-Unis pour intervenir en Syrie, provenant des milieux sionistes, était vraiment massive. Il faut mettre au crédit d’Obama le fait qu’il n’ait pas cédé à ces pressions à ce moment-là.
Concernant l’ISIS, l’ambassadeur israélien aux États-Unis a exprimé le souhait que l’armée syrienne et les djihadistes s’entre-tuent et qu’il n’y ait aucun vainqueur. C’est très cynique mais je pense que c’est la réalité de la pensée israélienne.
Ceci dit, je pense que les États n’ont pas de stratégies très claires ou cohérentes, ils réagissent de manière instinctive, en fonction des désirs de leurs leaders. La Guerre menée par Netanyahou était par exemple un désastre. Il ne faut pas imaginer que les États manipulent tout car ils sont incapables de contrôler ce qu’ils font. Vis-à-vis de l’ISIS, je pense que la stratégie d’Israël est celle de la division. François Mauriac disait : « J’aime tellement l’Allemagne que je suis heureux qu’il y en ait deux. » Je pense que les Israéliens aimeraient qu’il y ait cent pays arabes. Le problème c’est que si l’ISIS finissait par gagner la bataille et dominait tout le monde arabe, ce serait une mauvaise chose pour Israël. Ils sont tranquilles tant que c’est un problème localisé. Je ne suis donc pas très sûr qu’ils soient favorables à l’ISIS même s’il n’est pas exclu qu’ils leur donnent un coup de main. Les États-Unis me semblent sincèrement préoccupés par la force de l’ISIS mais ils les ont aidés car leur politique est incohérente.
Lors de l’émission de Frédéric Taddeï, vous étiez le seul à véritablement défendre la liberté d’expression concernant Dieudonné. Ce déséquilibre vous a-t-il frappé ?
Je crois qu’il a frappé beaucoup de téléspectateurs et c’est une très bonne chose. Le déséquilibre est partout en France. Dieudonné risque cinq ans de prison pour apologie du terrorisme pour avoir rappelé que des décapitations avaient eu lieu à l’époque coloniale. Il fait de l’ironie en disant que c’est le progrès. C’est un comédien et c’est surréaliste de voir ça comme une apologie du terrorisme, il y a un véritable déséquilibre en matière de liberté d’expression. Charlie Hebdo a tout récemment proposé à Valérie Trierweiler d’épouser Bertrand Cantat. La justice comprend que c’est une plaisanterie et n’inculpe par Charlie Hebdo pour incitation au meurtre. Il y a un déséquilibre total en France car vous pouvez dire tout ce que vous voulez sur les musulmans mais la moindre phrase qui peut être interprétée comme antisémite est l’objet d’une vigilance accrue. De mon point de vue, j’étais très satisfait du résultat de cette émission même si je n’ai évidemment pas pu dire grand-chose. Le seul fait qu’ils aient été obligés de m’interrompre tout le temps exposait leur faiblesse.
- Source : Jean Bricmont
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Propagande politique dans une classe de 5e
Il n'y a pas que la perversion sexuelle qui est banalisée au collège. Il y a aussi de la propagande politique. Benoît Dubiez enseigne l’histoire, la géographie et l’éducation civique au collège Jean-Baptiste de La Quintinie de Noisy-le-Roy (78). Admirateur de Jacques Attali, Gérard Collomb, le maire PS de Lyon, Manuel Valls, il a donné le 9 septembre un devoir à ses élèves de 5e. Minuteraconte les 2 études de cas :
"Premier cas: les Unes de « Minute » et de « Valeurs actuelles » sur Najat Vallaud-Belkacem! L’exercice s’intitule: « Un fait d’actualité autour du racisme et de la discrimination ». Ben tiens. Faudrait pas non plus leur expliquer ce qu’est la nationalité à ces minots. C’est très très bien fait. Il y a même le lien pour signer direct la pétition. [...] A 12-13 ans, on ne sait pas forcément qui est Najat Vallaud-Belkacem, mais on sait cliquer et donner ses coordonnées. Ça peut servir… Le « devoir » explique bien les choses. Que Najat n’était pas contente et a cité Pierre Desproges. Que le Parti socialiste a condamné et demandé à ce qu’on soit condamnés. Et que « Minute » est « proche du Front national ». [...]
Comme c’est un « devoir », il y a des questions, que l’élève peut s’aider à résoudre en cliquant sur le lien qui lui est fourni, celui menant à un article du Huffington Post sur les Unes incriminées (un journal « neutre » dira l’enseignant, omettant juste de dire que ce site est dirigé par Anne Sinclair et que l’article est totalement à charge!). Parmi les questions figure celle-ci: « De quel parti politique tend à se rapprocher le journal “Minute“ ? Que pouvez-vous en déduire? » Là, sur la déduction qu’il faut faire, on serait preneurs du corrigé… On a bien aimé aussi cette autre question: « Quelle association mentionnée dans ce texte combat au quotidien le racisme? » [...]
Comme cette affaire a fait un peu de bruit – léger par rapport à ce qu’elle va produire maintenant comme onde de choc… –, Benoît Dubiez, interpellé par des parents, est convenu que peut-être, après réflexion et tout bien considéré, cette affaire était-elle «trop fraîche pour être traitée maintenant ». Tel que. Ecrit à l’encre rouge sur le carnet à destination des papas et des mamans. [...]
[L]e cas n° 2, intitulé « Le racisme peut prendre des formes violentes », raconte le cas d’un aide-soignant d’origine sénégalaise ayant été tabassé et insulté en Dordogne du seul fait qu’il est Noir. Le seul et unique texte fourni aux enfants est d’ailleurs une interview de la victime, Ibrahima Dia… Un procédé peu honnête dans la triple mesure où les accusés nient les faits, où une première audience s’est soldée par une annulation de la procédure pour vice de forme et où une nouvelle instruction a été ouverte dont on ne connaît pas les résultats! [...]"
Sur son compte twitter, il ne croit pas si bien dire :
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