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  • La politique familiale n’est pas une politique sociale, c’est une justice élémentaire

    Un fidèle lecteur du Salon Beige, qui plus est célibataire et sans enfant, nous livre quelques réflexions suite à la nouvelle atteinte aux allocations familiales :

    "La politique familiale n’est pas une politique. Je veux dire par là : pas une politique qu’un gouvernement peut choisir de mettre en œuvre ou pas. Il s’agit de justice élémentaire.

    Pour le comprendre, il faut se rappeler que le système de sécurité sociale consiste à mutualiser ce que j’appellerais les « charges de la vie », à savoir : la maladie et le handicap, les retraites, le chômage et, bien sûr, les enfants. Non-pas, naturellement, que les enfants soient un handicap, mais, du point de vue matériel et financier, il est certain que l’on vit mieux sans enfant.

    A partir du moment où les charges sont mutualisées, il faut mutualiser également le financement.

    Et c’est là que l’on comprend qu’en supprimant la politique familiale, ce n’est pas une politique contingente que l’on supprime, mais bien une injustice flagrante que l’on commet à l’égard des personnes ayant des enfants : cotisant comme les autres (au moins dans le privé), les familles consentent en effet de lourds sacrifices financiers pour élever leurs enfants, quand, dans le même temps, les personnes qui n’en ont pas disposent pleinement de leurs revenus. De nombreuses études montrent ainsi qu’un couple dont les revenus sont de l’ordre de 5000 euros par mois se retrouve avec le niveau de vie d’un smicard s’il a cinq enfants.

    Or, plus tard, ce sont ces enfants qui paieront les retraites des personnes n’ayant pas eu d’enfants, et d’autant plus que leurs parents auront consenti à se serrer la ceinture pour leur offrir de bonnes études.

    La sécurité sociale privée de la politique familiale est donc un véritable hold-up sur le budget des familles, carcela revient à privatiser l’investissement (les enfants), et à collectiviser les fruits de cet investissement.

    La politique familiale n’est pas une politique sociale, c’est une justice élémentaire, d’autant plus nécessaire qu’il y a une sécurité sociale.

    Précisons encore d’autres choses :

    • Cette justice élémentaire devient une politique nataliste dès lors que le niveau de vie augmente avec le nombre d’enfants par rapport aux personnes de mêmes revenus sans enfant. A contrario, elle devient anti-nataliste dès lors que ce niveau de vie baisse.
    • Aujourd’hui, la plupart des diverses et complexes allocations familiales sont soumises à plafond de ressources ; demain, la dernière allocation qui restait universelle sera soumise à un tarif fortement dégressif. Elles aboutissent alors à une chute du niveau de vie des couples avec enfants dès lors que leurs revenus dépassent le revenu moyen, et au contraire une légère hausse de niveau de vie dès lors que leurs revenus restent en dessous du SMIC.

    On peut donc dire que, pour peu que les parents travaillent et gagnent plus que 1500 €/mois, la politique actuelle est aujourd’hui fortement anti-nataliste, et qu’elle représente donc une spoliation en bonne et due forme du fruit de l’effort financier consenti par les familles, tandis que cette même politique est au contraire plutôt nataliste pour les personnes aux revenus faibles, et qu’elle devient même outrageusement nataliste pour ceux qui vivent des transferts sociaux.

    La conclusion à en tirer est qu’il est urgent, pour les familles, de sortir de ce système, et de revenir au financement des « charges de la vie » par la solidarité familiale naturelle.Celle-ci est sans nul doute moins sûre qu’un système de Sécurité Sociale respectueux de la justice, mais bien plus juste que le système actuel, et infiniment plus encore que le système à venir.

    Quant à ceux qui profitent de la vie aujourd’hui et bénéficieront de retraites financées par d’autres demain, qu’ils regardent dans les yeux leur collègue de travail qui a des enfants, et qu’ils se rendent compte qu’ils sont purement et simplement en train de lui voler (certes inconsciemment…) une part significative de son salaire."

    Michel Janva

  • Alain Escada : « Du Synode à la Manif pour Tous, les ennemis de l’Eglise et de la Famille infiltrent »

    Le Synode consacré à la Famille s’achèvera ce dimanche 19 octobre. Qu’en restera-t-il ? Un profond sentiment d’écœurement. Comme si un virus avait intoxiqué l’air et contaminé une partie des participants. Ce virus dans l’air, ce n’était pas Ebola. Non, il s’agissait des fumées de Satan. Les comptes rendus des débats, les entretiens accordés par les prélats aux médias, la publication de la “relatio post-disceptationem”, les commentaires des vaticanistes, tout cela confirme le degré d’infiltration du Vatican par des forces occultes qui travaillent à détruire l’Eglise de l’intérieur.
     
    Le phénomène n’est pas nouveau mais il a de quoi étonner par son ampleur. En s’attaquant au sein même des murs du Vatican aux fondements les plus élémentaires de la définition de la Famille, les forces du mal démontrent leur avancée spectaculaire et assumée.
     
    Ce samedi 18 octobre, le pape François dévoilera la “relatio sinodi”, synthèse qui tentera probablement d’apaiser les tumultes tout en conservant les équivoques. Mais le mal sera fait. Les forces de la subversion savent qu’elles peuvent déjà envisager le prochain synode avec l’assurance que le terrain aura été préparé. Pendant les prochains mois, nul doute que médias et organisations LGBT vont s’y atteler.
     
    A ce sujet, nous ne prêtons pas assez attention au travail d’infiltration de l’Eglise catholique par les réseaux financés par les puissantes Gill Foundation, Ford Foundation, Soros Foundation, Arcus Foundation, créées par les milliardaires Tim Gill (homosexuel notoire), Georges Soros et Jon Stryker (homosexuel notoire), ainsi que les Evelyn & Walter Hass Jr Fund et E. Rhodes & Leona B. Carpenter Fund. Une myriade d’associations bénéficient de la générosité de ces fondations afin d’œuvrer à inverser l’enseignement moral de l’Eglise : Catholics United Education FundDignity USA, Catholics for Choice, New Ways Ministry, Women’s Alliance for Theology, Ethics and Ritual, Dignity’s Equally Blessed Coalition, Faithful America, Catholics in Alliance for the Common Good, Fortunate Families (Catholic Parents of LGBT Children),… Des dizaines d’associations de par le monde se prétendent ainsi catholiques tout en travaillant exclusivement à subvertir l’Eglise catholique et à transformer sa doctrine.
    A plus petite échelle, je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec la Manif pour Tous. Quantité de braves gens s’y investissent de bonne foi. Mais ici aussi, l’infiltration est manifeste. Elle vise à conserver les défenseurs de la famille sous contrôle et, au final à les neutraliser tout en leur accordant bonne conscience. La fausse droite y trouve son compte. L’UMP y trône comme une alternative alors qu’elle est complice du saccage des valeurs familiales. Ni Sarkozy ni Juppé n’ont l’intention de revenir sur la loi Taubira qui a dénaturé le mariage. Le camouflet se fait encore plus cinglant lorsque l’UMP nomme Alain Milon, pro-loi Taubira et pro-GPA, à la tête de la commission des Affaires sociales du Sénat, et Bernard Saugey, président d’honneur de la Fraternelle parlementaire (l’association des sénateurs francs-maçons) à la questure du Sénat.
    En conclusion, tant que nous ne comprendrons pas que le combat pour la défense de la Famille est eschatologique et se livre dans un contexte mondialiste, nous n’aurons rien compris.
    Alain Escada, président de Civitas

  • Jour de Colère envoie un conseiller municipal à Ronchin

    A Ronchin, dans la région Nord-Pas-de-Calais, le jeune Louis-Marie Ganascia (20 ans), porte-parole régional de Jour de Colère, siégera désormais comme conseiller municipal FN.

    Aux dernières élections municipales, le Front National avait récolté trois élus : Thérèse Lesaffre, Patricia Lefevre et Daniel Trenchant.

    Mais au bout de quelques semaines, Patricia Lefevre a décidé de siéger en tant qu’indépendante, affirmant ne pas se reconnaître dans les positions du parti (il est bien temps d’y penser !) tout en refusant de donner sa démission du conseil municipal.

    Quant à Daniel Trenchant, il a donné sa démission car ce réserviste de la police nationale ne pouvait concilier cette activité avec celle de conseiller municipal. C’est lui qui sera remplacé par Louis-Marie Ganascia, militant très actif parmi tous les réseaux de la mouvance anti-Hollande. Ci-dessous, on le voit avec le sweat « Hollande dégage ! ».

    louis-marie-ganascia-hollande-dégage

    http://medias-presse.info/jour-de-colere-envoie-un-conseiller-municipal-a-ronchin/16635

  • Le Conseil d'Etat suspend la suppression des bourses au mérite

    Le ministère de l'Enseignement supérieur avait décidé, en toute discrétion, de supprimer cette aide complémentaire attribuée aux nouveaux étudiants boursiers ayant décroché la mention "Très bien" au bac. Seulement, explique le Conseil d'Etat,

    "le juge des référés a estimé qu'il y avait un doute sérieux sur la légalité de cette partie de la circulaire attaquée et que son exécution, privant des étudiants d'une part substantielle de leur ressources, créait une situation d'urgence"

    Le Conseil d'Etat a donc suspendu aujourd'hui la suppression des bourses au mérite, en attendant de rendre son jugement sur la légalité de la mesure.

    Louise Tudy

  • A bas les petits flics de la culture !

    Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia

    Quel pays a créé la fonction d’inspecteur de la création (sic) : l’Allemagne nazie ? L’Union soviétique ? Le Cambodge des Khmers rouges ? La Corée du Nord ? Ne cherchez pas : c’est la France à l’époque de Jack Lang.

    Mais les inspecteurs de la création n’ont jamais été aussi nombreux qu’aujourd’hui ni aussi totalitaires dans leurs décisions d’achat des œuvres d’art. En France, sachons-le, il y a les artistes « reconnus par le ministère » et… les autres.


    Dans quel pays un libraire indépendant ayant pignon sur rue dans la capitale peut-il se voir dénoncé sur une radio d’Etat parce qu’il vend des auteurs jugés mal pensants ? Ne cherchez pas : c’est la France, où la librairieContretemps s’est vue reprocher de vendre les œuvres de Dominique Venner ou d’Alain de Benoist plutôt que celles de… Valérie Trierweiler !

    C’est aussi en France que le directeur d’un grand musée peut se voir morigéné pour avoir parlé d’art pendant une heure et demie sur une radio culturelle d’opposition (en la circonstance Radio Courtoisie).

    C’est toujours en France que le monde des bibliothécaires municipaux ou celui des auteurs de livres pour enfants subit le joug de petits flics de la pensée !

    Nous vivons sous la dictature du culturellement et de l’artistiquement correct imposé par de faux rebelles subventionnés : « Des rebelles autoproclamés qui sont l’avant-garde du troupeau », selon Philippe Muray.

    Cette dictature sans visage prospère sur le conformisme et la médiocrité intellectuelle des uns, la lâcheté et la paresse des autres.

    Il est temps de livrer la bataille culturelle !

    Polémia vous y invite samedi 18 octobre 2014 à Paris :

    Plus d’information :

    http://www.polemia.com/septieme-journee-de-reinformation-de-polemia/

  • Marie-Antoinette, reine et mère

    « En coupant la tête à Louis XVI, la Révolution a coupé la tête à tous les pères de famille », écrivait Balzac. En immolant Marie-Antoinette, elle rendit la nation orpheline.

    Commémorer la mort de Marie-Antoinette, ou pas, là est la question. Le 16 octobre 1793, à midi et quart, la reine déchue est décapitée à la hache.

    Discrètement, presque confidentiellement, la mémoire de Marie-Antoinette est, depuis lors, régulièrement honorée. Ce 16 octobre, une messe de requiem se tenait en la basilique royale de Saint-Denis, une autre en la chapelle des Pénitents blancs à Montpellier, une autre encore, célébrée dans la forme extraordinaire en la chapelle Sainte-Eugénie de Nîmes et tant d’autres à Grenoble, Bordeaux, etc.

    D’aucuns y associent le martyre de Mme Elisabeth, sœur du roi (décapité le 21 janvier 1793), allant jusqu’à souhaiter la béatification de celle qui fut immolée, à l’âge de trente ans, le 10 mai 1794, sur l’un des innombrables autels de la peur de la Convention, selon l’éloquente expression d’Anatole France. L’épouse, la sœur, mais aussi le fils du roi, le petit Louis XVII qui serait mort le 8 juin 1795, à l’âge de 10 ans, épuisé par les mauvais traitements de ses geôliers de la prison du Temple. [...]

    Aristide Leucate - La suite sur Boulevard Voltaire

  • Les Etats ne se donnent pas les moyens d’enrayer l’érosion de la biodiversité

    Les objectifs que s’est fixés la communauté internationale pour enrayer l’érosion de la biodiversité mondiale d’ici à la fin de la décennie ne seront, pour une majorité d’entre eux, pas atteints. Alors que s’ouvre à Pyeongchang (Corée du Sud) la 12e Conférence des Nations unies sur la diversité biologique à laquelle participent 194 Etats, un rapport d’étape, publié lundi 6 octobre, montre que les vingt cibles dites d’Aïchi adoptées en 2010 pour agir sur la disparition des espèces et la dégradation accélérée des écosystèmes ne sont pas ou trop peu mises en œuvre.

    Si un changement de cap n’est pas rapidement décidé, il est donc fort probable qu’en 2020, la communauté internationale soit contrainte d’assumer une nouvelle décennie d’inaction. En 2002, les gouvernements s’étaient collectivement engagés à freiner le déclin de la biodiversité. Dix ans plus tard, aucun n’était au rendez-vous.

    « Sur la base des tendances actuelles, les pressions sur la biodiversité continueront de s’accroître au moins jusqu’en 2020, et la biodiversité poursuivra son déclin », conclut ce quatrième rapport sur les perspectives de la diversité mondiale, tout en notant cependant qu’un nombre important d’Etats a mis en place des stratégies nationales.

    Création d’aires protégées

    Parmi les objectifs que les experts estiment pouvoir être atteints, figure la protection d’au moins 17 % des espaces terrestres et marins. A condition toutefois que les engagements existants sur la création de ces aires protégées soient tenus, soulignent-ils, en s’inquiétant du fait que les espaces choisis ne sont pas nécessairement les plus importants du point de vue de la biodiversité et des services écosystémiques rendus.

    Autre avancée : le protocole de Nagoya, qui organise l’accès aux ressources génétiques – le matériel d’origine végétale, animale ou microbienne – et le partage des avantages tirés de leur exploitation, entrera en vigueur le 12 octobre. Cinquante Etats l’ont à ce jour ratifié.

    Liste de retards, voir de renoncements

    Voilà pour ce qui peut être mis au bénéfice des quatre années écoulées. Pour le reste, le rapport énumère une liste de retards, voire de ce qui peut être perçu comme de véritables renoncements. L’utilisation excessive d’engrais chimiques se poursuit. Si quelques progrès sont enregistrés en Europe et en Amérique du Nord, « les niveaux sont encore néfastes pour la biodiversité ».

    La nécessaire protection des récifs coralliens, actée au titre de l’objectif 10, reste en grande partie lettre morte et « les pressions liées à la pollution terrestre et le tourisme incontrôlé sont en hausse ». Aucun progrès significatif n’est relevé dans l’élimination des subventions publiques néfastes pour la biodiversité. Si les espèces envahissantes sont mieux identifiées, aucune politique sérieuse pour les maîtriser n’est mise en œuvre…

    Pour d’autres objectifs – intégration des valeurs des services écosystémiques dans les comptes publics, attention portée aux savoirs traditionnels des communautés autochtones, mobilisation des ressources financières… –, le tableau de bord des objectifs d’Aïchi s’affiche à l’orange montrant qu’il y a encore beaucoup de chemin à faire jusqu’au but fixé.

    Aide financière insuffisante

    « A mi-chemin de notre grand plan pour la nature, il est clair que l’appel d’urgence que nous avons lançé en 2010 à Nagoya n’a pas été entendu », déplorait quelques jours avant la conférence de Pyeongchang, Julia Marton-Lefèvre, la déléguée générale de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

    A leur décharge, les pays en développement, où se jouent les plus grands enjeux de protection de la biodiversité mondiale, argueront que les pays industrialisés n’ont pas n’ont plus tenu leur engagement de multiplier par deux d’ici à 2015 leur aide financière pour leur permettre d’adopter les politiques adéquates. C’est vrai, et le sujet devrait alimenter les plus vifs débats des jours à venir.

    Le Monde

    http://fortune.fdesouche.com/357989-les-etats-ne-se-donnent-pas-les-moyens-denrayer-lerosion-de-la-biodiversite#more-357989