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  • Vidéo – Sanctions européennes contre la Russie : qui commande en Europe ?

    Quand Joe Biden, le vice-président des USA, avoue sans détour que le Président des USA est le véritable décideur dans l’Union Européenne!

    Cette vidéo dévoile aussi le dessous de cartes économiques. Quels sont les intérêts privés sous-jacents qui font monter les enchères à propos de l’Ukraine ?

    Version anglaise sous-titrée en français 

     

    http://medias-presse.info/video-sanction-europeennes-contre-la-russie-qui-commande-a-qui-profite-le-crime/16343

  • Du grand remplacement au grand retour : Assises de la Remigration le 15 novembre 2014 à Paris

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  • Le faux concept liberticide d'islamophobie

    On recevait ce matin des nouvelles, ou plus exactement on découvrait que nous demeurons sans nouvelles de 219 parmi les 276 lycéennes enlevées au Nigeria le 14 avril. En juin les autorités du pays nous ont invités à nous féliciter que 57 étaient parvenues à s'enfuir. Restent donc les autres : plus de 200.

    Responsable du rapt, le citoyen Aboubakar Shekau, chef de l'organisation terroriste Boko Haram, se présente comme un musulman fanatique. En août s'est rallié au néo califat. Or, un adepte de cette religion est supposé ne jamais mentir, – sauf, dans certaines circonstances difficiles, aux infidèles. On peut donc prendre ses affirmations au pied de la lettre. Il promettait de vendre ses petites captives comme épouses ou comme esclaves, ce qui semble dans son langage existentiel vouloir dire à peu près la même chose.

    Pour dire vrai nous savons, ou nous croyons savoir, depuis la lecture de "Coke en stock", jamais démenti depuis 1957 et pas encore censuré, l'essentiel de l'esclavagisme dans les régions du Sahel, celles où précisément s'affrontent les deux Afriques. (1)⇓

    Ah comme il peut paraître commode d'évacuer le débat au nom de la lutte contre l'islamophobie, dont on cherche à faire un délit.

    Pour beaucoup d'Occidentaux la question de l'islamisme et la distinction pudique entre celui-ci, ses déviations radicales ou terroristes, le retour sans honte à l'esclavagisme, et ce que nous appelons la religion mahométane, ne sont certes apparues que tardivement.

    On peut retenir la date tournant de 2001.

    C'est alors que l'engouement pour l'achat d'un exemplaire d'un Coran, lecture vite refermée, se développe chez beaucoup de bien pensants et de faux lettrés. Inutile de dire qu'en quelques années la connaissance du sujet ne s'est pas vraiment approfondie.

    Par exemple il a fallu attendre le milieu de la guerre américaine d'Irak pour que nos dirigeants et nos "informateurs" commencent à se préoccuper de la coupure, pourtant plus que millénaire, entre Chiites et Sunnites. Certains aspects de la guerre Irak-Iran qui avait fait, de 1980 à 1988, soit 15 à 20 ans plus tôt, entre 500 000 et 1 200 000, fourchette bien large des estimations les plus courantes, ne s'expliquent que par ce schisme meurtrier remontant aux premiers califes et peut-être même à la vie de Mahomet.

    Les travaux de Henry Corbin sont publiés en France à la veille de la révolution islamique en Iran. Le premier Tome de son grand œuvre "en Islam iranien" fut imprimé à Paris en 1978. Cette année-là l'ayatollah Khomeiny tissait sa toile à Neauphle-le-Château, sans que nos décideurs lui fassent ombrage. Observons dès lors le décalage total entre le travail savant d'un grand spécialiste et la prise de décisions des gouvernants.

    À l'inverse en effet on peut dire que la recherche sur le sujet n'a jamais été interrompue dans les cercles mieux informés, de toutes tendances, aussi bien chez les catholiques, les chrétiens en général, avec des nuances non négligeables, que chez les rationalistes ou les marxistes, tous éloignés de l'islam pour des raisons très différentes. Il va de soi que l'intérêt des milieux féministes, laïques, policiers, militaires ou judiciaires les recoupe désormais tout en se retranchant trop souvent dans leur spécialité respective. Mais paradoxalement c'est peut-être à partir de leurs approches conflictuelles et concrètes que l'angle d'observation s'élargira.

    Dans un cas comme dans l’autre la question préalable, l'accusation inventée d'islamophobie, qu'on n'opposait ni à Voltaire ni à Montesquieu, est devenue objection paralysante de toute réflexion. Au lieu de professer, comme l'Angleterre d'autrefois, qu'on peut tout acheter aux cannibales excepté la viande, on a convaincu les cercles qui se veulent responsables qu'on doit importer à la fois le pétrole et les modes de pensée des émirs de l'orient.

    L'ignorance de l'Histoire peut sembler stupéfiante. On pourra s'étonner qu'un spécialiste reconnu comme Olivier Roy puisse déclarer que "l’islam politique consiste à construire cette religion comme une idéologie politique"(2)⇓

    Mais justement ! cette "religion" a toujours été construite de la sorte. Le nouveau petit livre de Henri Lammens que nous publions le souligne encore. (3)⇓

    On doit donc se prononcer résolument pour une approche libre et, n'en déplaise aux bons esprits, plus ou moins généraliste de l'islam.

    Elle doit donc se développer librement c'est-à-dire sans préjugé, et surtout pas sur un terrain affectif qui serait supposé arbitrer entre "philie" et "phobie". C'est la vérité qui nous rendra libre, et c'est la liberté qui nous permettra d'aller à sa recherche.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    1.  L'album "Coke en stock" a été publié par Hergé en 1958. On peut encore se le procurer dans toutes les (bonnes) librairies et tous les supermarchés. Les abonnés du journal Tintin avaient pu le lire en feuilleton pendant toute l'année 1957. 
    2.  cf. Libération 4 octobre 2104.
    3.  Il y a maintenant un quart de siècle je découvrais que tout ce que je croyais savoir, jusque-là, sur l'islam était entaché de conformisme et de lecture du Monde. Je suis aujourd'hui reconnaissant au vieil ami qui me fit connaître alors l'œuvre de Henri Lammens que les Éditions du Trident réimpriment ces jours-ci.
  • La gauche morale : hégémonique et minoritaire

    A l'occasion de la sortie du dernier numéro de Causeur intitulé «Gauche : mourir dans la dignité ?», Elisabeth Lévy a accordé un long entretien à FigaroVox. Extraits :

    "Certes, il existe toujours un camp politique qui s'appelle «la gauche», quoi qu'il ne soit pas très en forme. Mais il est intellectuellement et idéologiquement moribond: quel référent peut bien désigner un signifiant revendiqué par Najat Vallaud-Belkacem et Jean-Pierre Chevènement, Bernard-Henri Lévy et Emmanuel Todd, Jean-Luc Mélenchon et Michel Sapin ? Le mot «gauche» est devenu une sorte de mantra, un totem qu'on s'arrache en jouant à «plus à gauche que moi tu meurs», d'où la traque permanente des imposteurs et hérétiques qui trahissent la «vraie gauche». Mais le mot «chien» ne mord pas et le mot «gauche» ne crée pas de justice. [...]

    Si je m'intéresse à ce que vous appelez la «gauche morale», c'est parce que son pouvoir culturel, et plus encore médiatique, est sans commune mesure avec son poids réel. Le peuple de gauche ou ce qu'il en reste n'aime pas plus que celui de droite les fanfreluches sociétales qui enchantent le bobo de gauche et de droite - qui est conforté par les protestations des ploucs.Hégémonique et minoritaire : la gauche morale a accouché de la gauche rebelle, mot remis au goût du par cesRendez-vous de l'Histoire de Blois. La rébellion, c'est précisément ce qui reste de la révolution à l'âge de l'individu et de Canal +. Ce qui donne le sentiment de vivre dans un asile de fous, c'est qu'aujourd'hui, le rebelle est au pouvoir. Plus il est minoritaire, plus il se sent légitime pour décider ce qu'il convient de penser, plus il est hargneux avec ceux qui ne pensent pas comme lui. Ce rebelle dominant, oxymore qui rappelle les «anarchistes couronnés» d'Antonin Artaud ou les délicieux «mutins de Panurge» de Philippe Muray (upgradés ensuite en «matons de Panurge) - résume le mensonge dans lequel la gauche est engluée : elle cumule les gratifications de la subversion et le confort de l'institution. Ainsi parvient-elle, en dépit de son discrédit croissant, à rester l'arbitre des élégances morales, décider de quels sujets on peut parler et qui peut en parler. Hégémonique et minoritaire, cela finit par poser un problème démocratique, non ? [...]

    En réalité,la gauche d'aujourd'hui n'aime pas les pauvres, elle aime l'Autre, et elle l'aime d'autant mieux qu'elle le croise peu.Résultat: abandon de la nation, abandon du peuple. [...]

    [J]e ne me détermine certainement pas sur les programmes économiques que séparent surtout des différences rhétoriques- même si la rhétorique de gauche («mon ennemi c'est la finance», «qu'ils s'en aillent tous») m'exaspère particulièrement. Mais je ne me sens pas particulièrement «de droite». Tout d'abord, on ne peut pas dire que la santé doctrinale, intellectuelle et politique de la droite soit plus brillante que celle de la gauche. Et elle est, comme elle, un foutoir idéologique. Cependant, il y a une différence fondamentale. Dans le fond, être de gauche, c'est avoir raison. Pour des raisons essentiellement historiques, la droite ne prétend pas incarner le Bien, au contraire, elle a en quelque sorte intégré son infériorité morale. Aussi, quelles que soient ses tares et ses turpitudes, la droite est-elle - spontanément plus pluraliste, moins sectaire, moins fanatique que la gauche."

    Michel Janva

  • Pas assez à droite : Sarkozy déçoit et chute

    Lu sur Nouvelles de France :

    "Nicolas Sarkozy refuse de se positionner à droite, le voilà qui chute dans plusieurs sondages. Il enregistre 64% d’opinions négatives et perd neuf points de popularité chez les Français, son score le plus bas depuis qu’il a quitté l’Elysée. Même scénario à l’UMP : l’ancien chef de l’Etat perd onze points auprès des sympathisants et est détrôné pour la première fois par Alain Juppé. Selon ce sondage Ipsos, le retour de Nicolas Sarkozy profiterait même à François Hollande puisqu’il gagne trois points et passe à 16% de bonnes opinions…"

    Michel Janva

  • Du Grand Remplacement au grand retour : Assises de la Remigration le 15 novembre 2014 à Paris

    Toujours en pointe quand il s’agit d’être un éveilleur de peuple, notamment pour lutter contre le Grand Remplacement qui touche notre peuple, le Bloc identitaire organise les Assises de la Remigration le 15 novembre prochain à Paris (les noms des intervenants et le lieu des Assises seront indiqués prochainement). Le Bloc identitaire a annoncé ces Assises de la Remigration via un communiqué :

    Le Bloc Identitaire a depuis longtemps fait le constat du Grand Remplacement et de ses terribles conséquences – économiques, sociales, culturelles, sanitaires, sécuritaires – pour notre pays. La lutte contre cette terrible substitution de population que subit notre pays, expression concrète de la disparition de notre identité, est même au cœur de notre engagement.

    (…)

    Loin des positionnements, oscillant souvent entre douce utopie et vile lâcheté, prônant l’assimilation massive comme réponse à l’immigration massive ou encore la « réconciliation » avec des immigrés ou descendants d’immigrés qui détestent la France et les Français, le Bloc Identitaire estime qu’une remigration, concertée et planifiée, c’est-à-dire le retour dans leurs pays d’origine d’une grande partie des immigrés et descendants d’immigrés, est la seule option à même de garantir un avenir pacifié à notre pays et de préserver son identité.

    Que cela soit dans la rue à travers actions, manifestations, et campagnes militantes, ou sur le terrain intellectuel avec la production des « 26 mesures pour la remigration » ou encore de nombreux entretiens et interventions médiatiques, les identitaires ont largement travaillé à la conscientisation de nos compatriotes mais aussi à la popularisation de cette solution et son entrée dans le débat public. Il est désormais temps de franchir une nouvelle étape, de fédérer les énergies afin d’imposer la remigration comme le corollaire logique, évident, du refus de l’immigration.

    Vous pensez que la remigration est impossible ? Vous pensez qu’il n’y a jamais eu de remigration dans l’histoire ? Vous pensez encore que les djihadistes et les 16% de « Français » qui les soutiennent ou les supporteurs violents de l’équipe d’Algérie pourront faire demain de bons citoyens ? Laissez-nous vous convaincre de l’inverse ! Vous pensez tout au contraire que les sociétés multiraciales finissent toujours en sociétés multiracistes et nous mènent à la guerre civile ? Vous pensez que la seule solution pour éviter cela est de favoriser et d’organiser le grand retour ? Alors venez renforcer vos arguments et travaillez avec nous à rendre possible ce qui vous apparaît nécessaire !

    http://fr.novopress.info/176701/du-grand-remplacement-au-grand-retour-assises-remigration-15-novembre-2014-paris/

  • Antigone, Mauriac ou Edouard Louis : qu'est-ce qu'un rebelle ?

    Une anthologie publiée au CNRS regroupe les textes des « rebelles » qui ont fait l’histoire. Eugénie Bastié l’a lu pour FigaroVox, et rappelle que la subversion n’est pas toujours où l’on croit.

    En août dernier, Edouard Louis et Geoffroy de Lagasnerie annulaient avec fracas dans les colonnes de Libération leur venue aux rendez-vous de l’histoire de Blois qui avaient pour thème « Les rebelles », au motif de la présence du « réactionnaire » Marcel Gauchet. Ils expliquaient ainsi leur acte de résistance dans une interview aux Inrocks : « Un rebelle est forcément progressiste, il met en question un ordre donné pour plus de désordre et plus de liberté. », ce qui n’était pas le cas de Marcel Gauchet qui avait osé contester la remise en cause de la filiation induite par le « mariage pour tous ».

    Cette vision de la rébellion comme une brise qui rejoint le souffle de l’histoire aurait fait le bonheur de Philippe Muray. Lui qui écrivait : « Le nouveau rebelle est très facile à identifier : c’est celui qui dit oui. Oui à Delanoë. Oui aux initiatives qui vont dans le bon sens, aux marchés bio, au tramway nommé désert, aux haltes garderies, au camp du progrès, aux quartiers qui avancent. Oui à tout. »

    Si les rebellocrates sont faciles à identifier, les rebelles authentiques le sont moins. C’est pourtant le pari qu’a relevé l’anthologie éditée au CNRS sous la direction de Jean-Noël Jeanneney et Grégoire Kauffman intitulée Les rebelles.

    Qu’est-ce qu’un rebelle ? C’est, nous dit Jeanneney, celui qui parvient à « secouer la conviction de l’inéluctable et à restituer la plein intensité d’une liberté en face de tous les conservatismes et de toutes les oppressions ». De Jean-Jaurès au marquis de Sade, de Voltaire à Bernanos, en passant par Proudhon et Chateaubriand, cette anthologie nous fait voyager de textes en manifestes, de poètes en historiens, dans le pays de la révolte, dont on s’aperçoit -chose étrange- que la gauche n’a pas toujours eu le monopole.[...]

    Eugénie Bastié

    La suite sur Figarovox

    Merci pour La Faute à Rousseau pour nous avoir indiqué cette article.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Antigone-Mauriac-ou-Edouard-Louis