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  • Procès pour David van Hemelryck

    Communiqué d'Hollande Démission :

    "Le 13 Octobre 2014, l’Etat poursuit … un opposant politique.

    Les faits supposés et reprochés ?Avoir organisé le 11 novembre et le 30 novembre des manifestations, et ne pas les avoir déclarées en préfecture. La réalité ? Des arrestations motivées politiquement, l’Etat cherchant à dissuader la naissance du mouvement Hollande-Démission par des poursuites judiciaires.

    Réagissant aux instructions auxquelles ils obéissaient, instructions probablement délivrées sous l’’égide du Ministre de l’Intérieur,ces arrestations ont cependant été exécutées dans une telle urgence qu’elles ont été, à chaque instant, entachées de graves irrégularités, voire d’illégalitésselon l’avocat de David Van Hemelryck :

    Le 11 Novembre 2013, l’arrestation de David Van Hemelryck, avec d’autres citoyens. Cette arrestation était préventive et ils ont été arrêtés avant d’avoir prononcé le moindre slogan. David Van Hemelryck était surveillé par un agent de la Direction Centrale du Renseignement Intérieur, devenu DGSI en mai 2014. Suivi jusque dans un restaurant des Champs-Elysées, il a été cueilli à sa sortie par une escouade de CRS de renfort accourue spécialement.

    Le 30 Novembre 2013, une poignée de citoyens et de passants participaient à une action photographique sur la place des Droits de l’Homme à Paris. S’en suit une arrestation incompréhensible : garde à vue, puis prolongation sans aucune raison sérieuse. Les motifs de l’arrestation ne sont pas vraiment clairs : la seule raison qui semble avoir déclenché cet acharnement serait la lecture du texte inscrit sur la banderole. Or, l’objet de la prise photographique était de faire la promotion d’unsite, site d’information Web comme il en existe des milliers, qui publie régulièrement l’actualité sur des actions d’information publiques et pacifiques. Puis, sur ordre du procureur,la banderole a été brûlée rapidement. Cette façon de procéder a été reconnue illégale par l’agent judiciaire de l’Etat.

    Ce procès appelle des questions :

    • Dans un dossier normal,a-t-on déjà vu que l’on détruisait une pièce à convictioncentrale telle que la banderole ?
    • S’agissait-il d’une arme terroriste ?
    • Y-a-t-il eu des instructions politiques du gouvernement Français ?
    • Si on exclut la paranoia, se peut-il que les renseignements intérieurs aient été si mal renseignés pour confondre une banale prise de photo avec une grave menace d’action terroriste ?
    • Peut-on alors parler de démocratie bafouée, et de procès politique ?

    Aujourd’hui, David Van Hemelryck et deux jeunes gens sont impliqués dans deux procédures que l’Etat a engagées à leur encontre. Le 13 octobre, les mis en cause demanderont la condamnation de l’Etat, ainsi que l’indemnisation et le remplacement au frais de l’Etat de la banderole (factures) et des dommages et intérêts pour préjudice de non disposition de bien privé."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/10/proc%C3%A8s-pour-david-van-hemelryck.html

  • Non, Nicolas Sarkozy n’est pas l’ homme providentiel !

    Faut-il que les Français aient la mémoire courte pour que des mouvements comme la Manif pour tous et autres Sens commun lui fassent les yeux de Chimène ?   

    Depuis 200 ans, c’est récurrent dans l’ histoire de France : lorsque nos institutions et nos politiques sont bloquées, on fait appel à l’homme providentiel… Ah ! Quels fantasmes refoulés ne se cachent pas derrière ce concept !

    Le dernier en date : de Gaulle. Celui qui prétend l’être actuellement : Nicolas Sarkozy. Loin de moi l’ idée de me livrer à une énième séance de « Sarko bashing », mais la naïveté de certains (et surtout ceux de ma génération) me pousse à rétablir quelques vérités sur ce qu’est un homme providentiel, et sur ce que vaut Sarko réellement…

    Dans notre histoire, l’homme providentiel est un militaire (souvent) : pensons à Bonaparte, Boulanger, Pétain, de Gaulle… mais surtout un homme doué d’un réel courage (toujours) et d’un patriotisme viscéral. Or, force est de constater que Sarkozy n’est ni l’un ni l’autre…

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  • Ce sac plastique qui cache le vote d'un piège énergétique

    Dans la nuit de vendredi et samedi, nos députés ont courageusement veillé jusqu'à l'aube pour abolir le sac plastique et la vaisselle jetable en plastique (les bébés restant, eux, toujours jetables). Cette décision, qui restera gravée dans la mémoire de tout amateur de pique-nique, a fait la une des journaux, alors que

    "l'essentiel fut voté dans un grand silence d'indifférence, sans l'ombre d'un débat pour l'avenir de notre pays. L'article 1er du projet de loi adopté dès le vendredi matin ne concerne que notre facture d'électricité, notre indépendance énergétique, et notre excellence industrielle. C'est tout. Ce que cet article pose, c'est l'équation à résoudre concernant le mix énergétique, mais il se garde bien de la résoudre. Ainsi,

    • la part du nucléaire dans la production d'électricité devra être réduite de 75 à 50% à l'horizon 2025 ;
    • la consommation énergétique diminuer de moitié en 2050 par rapport à 2012 ;
    • figurent la baisse des émissions de gaz à effet de serre de 40% entre 1990 et 2030, et leur division par 4 en 2050 ;
    • enfin, la part des énergies renouvelables doit être portée à 23% en 2020 et 32% en 2030, et la consommation des énergies fossiles diminuer de 30% en 2030.

    Bon courage ! Ne serait-ce que pour réduire les émissions de gaz à effet de serre tout en diminuant la part du nucléaire, cela me parait être un certain challenge à résoudre. Si on met tous les autres pourcentages dans le shaker, j'ai du mal à voir ce qui va pouvoir en sortir en terme de programmes d'équipements pour la France : 3 millions de chômeurs juchés sur des vélos pour alimenter les ampoules de nos guirlandes de Noël ? Aucun débat sur les impacts liés au coût de l'électricité et sur ses conséquences pour les ménages et notre industrie. Le sac plastique cachait donc une forêt de pourcentages alignés sous forme d'une équation impossible à résoudre, une équation qui n'est que l'expression de la plus pure utopie."

    Louise Tudy

  • La rancœur légitime des travailleurs précaires ou "Petits blancs"

    Estelle estime avoir perdu sa jeunesse dans la banlieue d’Amiens. Jolie trentenaire, elle s’est récemment installée en centre-ville. Elle y gagne sa vie comme professeur vacataire d’anglais, ce qui représente un progrès notable dans sa famille, bien que le statut reste précaire. Ce qui lui tient à cœur, cependant, est la formation d’artisan pâtissier à laquelle elle s’est inscrite en parallèle, afin de retrouver, dit-elle, le sens d’une certaine authenticité, d’une certaine tradition du savoir-faire français – une France qu’elle vomit, cependant, dans sa version contemporaine. 

         Il a fallu quinze ans pour que la rancœur fleurisse dans ses discours. Le métier d’enseignant y est sans doute pour quelque chose : il lui a offert le spectacle d’une autorité en berne et d’une déliquescence des « valeurs qui ont toujours fait la France ». Travailler en lycée n’a fait que raviver les blessures d’enfance. « Pays de merde... Je vais me barrer d’ici, partir en Australie grâce à ma formation de pâtissière. Ils en recherchent des comme moi, là-bas. La France a pourri de l’intérieur. Rien que des Noirs et des Arabes. Quand j’étais petite, je vivais en HLM et le chemin vers le collège tournait au cauchemar. Les Arabes nous insultaient, nous crachaient au visage. Ils nous traitaient de porcs, mais c’est eux les porcs, toujours à traîner et à tout casser. Ils ne vivent que pour la violence. Ils nous haïssent et nous font du mal dès qu’ils en ont l’occasion. 

         « Moi, j’étais gentille. A l’école, ils foutaient le souk. Ça leur va bien, ce mot. Les profs tenaient pas les classes, ils leur passaient tout. Les victimes, c’était nous. C’est pas des victimes les Arabes. Ils sont très contents comme ça. Quand on les connaît, on sait. Je comprenais pas à l’époque, j’étais pas encore politisée. J’avais juste la haine de l’Arabe qui grandissait en moi. C’est plus tard, quand j’ai vu les nouvelles aux infos : j’ai compris le décalage entre ce que je vivais et la manière dont on parlait de ces gens-là, et ça m’a fait mal. Les médias cherchent toujours des excuses aux Arabes. La colonisation, le racisme, le chômage... Blablabla. Moi, j’avais pas d’argent et je voulais m’en sortir. Mais la pauvreté, c’était pas un problème. On restait dignes. Le seul problème, c’était les Arabes. Et encore, j’ai eu de la chance. J’aurais pu me faire violer. C’est pas les occasions qui manquaient. Ça a été tangent. Je suis blonde, pour eux je suis l’ennemie. Ce que je ressens aujourd’hui, c’est comme si j’avais été vraiment violée. La menace et la haine, ça te bousille. La seule chose qui me libèrerait, c’est de les voir tous crever. 

         « Les Noirs, c’est venu plus tard. Il y en avait pas au lycée. Je les ai vus dans les rues d’Amiens quand je suis arrivée en centre-ville. Je peux pas les supporter. Ils servent à rien, ils apportent que de la merde, et ils peuvent devenir violents, eux aussi. Il faut les éviter. Pour une fille, c’est pas bon de les croiser la nuit. Mais ce que je peux encore moins supporter, c’est les putes à boukaks... Ces blondasses qui se font sauter par des nègres. Je dis blondasses, ça veut dire Blanches dans ma tête. Ça leur donne de l’importance, ça, de coucher avec les Noirs, mais c’est rien que des putes. Moins que des putes même. Elles trahissent leur race, elles aiment se soumettre aux muscles, aux odeurs. Le jour où il y aura la guerre civile, c’est elles qu’on tuera les premières. 

         « Pendant quelques années, j’ai milité à l’extrême droite. Ça m’a fait du bien de fréquenter des gens comme moi. Je n’étais pas seule, je n’étais pas malade. J’ai mis des mots sur ma souffrance. Ma haine s’est rationalisée. Ça ne l’a pas éteinte, ça l’a cadrée. J’ai compris qu’elle était justifiée. J’ai raison de ressentir ce que je ressens, c’est naturel de vouloir rejeter ceux qui vous font du mal. J’ai participé à plusieurs réseaux de réflexion, nationalistes ou autres. Parfois proches du Front national, mais pas toujours. Plus radicaux, parfois. Ou alors fondés sur l’échange culturel. J’allais souvent faire des rencontres à Paris, suivre des conférences avec débats. A Amiens, c’est impossible d’afficher mes idées. On est très peu dans mon genre, et les autres sont lobotomisés par les médias. Ils se font cracher dessus et ils disent merci. Je me faisais insulter. C’est très étriqué, Amiens. J’avais besoin de Paris, de son anonymat, de gens qui réfléchissent. 

    Aymeric Patricot, Les Petits Blancs

    http://www.oragesdacier.info/2014/10/la-rancur-legitime-des-travailleurs.html

  • Marine Le Pen élue en 2017 ?

    Sans même parler de la création-manipulation de SOS racisme dans les années 80 , cela fait près de 25 ans que le PS s’échine a créer des bidules, des machins, des commissions, publie des fiches, des bouquins, organise des réunions, des forums , des débats sur sa grande obsession : comment enrayer la progression du Front National ? La réponse à cette question est pourtant très simple et tient  en quelques mots: en arrêtant de trahir les Français, notamment les plus modestes. Le Mouvement national en faisait déjà le constat et l’analyse il y plus d’un quart de siècle et il est aujourd’hui entendu avec une audience jamais atteinte.  C’est bien la conversion du PS,  à l’instar de la droite, à l’idéologie libérale-libertaire sur le plan sociétal, à l’ultra libre échangisme sans frein et sans frontières, à la doxa euromondialiste sur le plan économique, social, identitaire qui explique ce divorce entre le peuple  et la gauche.  Et plus largement entre les électeurs et le Système au sens large, le parti des abstentionnistes étant le premier parti de France, talonné  par le Front National.

     Déjà engagé en 1990 dans Le manifeste contre le Front National, l’actuel  Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis , comme ses prédécesseurs au même poste, sorte de passage obligé, a donc validé une nouvelle mobilisation contre le FN. Cela prend la forme de la création d’une « cellule spécialisée »…laquelle inspire déjà de «la pitié» à Marine Le Pen. Il s’agit donc pour la centième fois est-il expliqué de «décortiquer le vote FN aux derniers scrutins (avec la mise en place d’un comité d’experts composé de sociologues, d’universitaires et de spécialistes de l’opinion, (d’) établir des contre-argumentaires, (de) mettre en place un pôle ressource juridique pour accompagner les militants et (de)  soutenir les opposants locaux dans les municipalités frontistes»  rapporte Le Lab d’Europe 1.

     «Pendant la campagne de 2012 rappelle encore le blogue de cette radio, déjà, une cellule de réflexion et de riposte avait été mise sur pied pour contrer ce que François Hollande avait désigné comme un ennemi de la République. La première secrétaire d’alors, Martine Aubry, en avait confié la responsabilité à son conseiller Alain Bergounioux. Parmi ses membres, entre autres, Guillaume Bachelay, élu député en 2012, et Najat Vallaud-Belkacem (…)».

    Dans les faits une brochure de mauvaise facture avait été en effet  publiée, fruit des travaux d’une vingtaine de responsables socialistes, dont Harlem Désir,  au résultat d’autant plus pitoyable que des personnalités comme Caroline Fourest avait été auditionnées pour parfaire cette argumentaire anti FN.

     Une preuve, déjà, du manque de psychologie et d’intelligence du candidat Hollande et  des pontes du PS. Il faut en effet être définitivement coupée de la France d’en bas  pour demander  aux têtes de gondole d’un Système que les catégories populaires  rejettent particulièrement, de fournir  les arguments pour faire revenir à la niche les électeurs « égarés » au FN !

     A voir à qui ladite mobilisation a été cette-fois confiée, des permanents et cadres de troisième zone assez peu considérés au sein même de la rue de Solferino, on peut d’ailleurs juger de la terrible décrépitude intellectuelle du  Parti socialiste.

     S’y collent ainsi le député du Cher Yann Galut, par ailleurs un gentil  garçon plutôt  courtois ,  auteur récemment d’un petit guide anti  FN très commun, l’apparatchik et peu finaude Elsa Di Méo, qui accumule les échecs dans ses tentatives  de mobilisation à Fréjus contre David Rachline, ou encore la caricaturale Sarah Proust, secrétaire nationale chargée des mobilisations militantes (sic), auteur d’un livre particulièrement  médiocre sur le Front National  – Le FN : le hussard brun contre la République . Cette dernière s’était signalée par  cette phrase  assez  savoureuse: «Il ne faut pas faire proposition contre proposition contre le FN, car nous ne nous basons pas sur les mêmes valeurs». C’est vrai  que c’est beaucoup plus simple comme ça !

     Bref, les plus lucides au PS ou ceux qui possèdent le plus d’amour propre,  ne veulent pas se donner le ridicule de pondre une énième étude bidon, jargonnante truffée de poncifs et de demi-mensonges, d’avertissements sur  le retour de la Bête.  Et ce,  faute d’expliquer que  la nature ayant horreur du vide, la place grandissante prise par le FN chez les ex électeurs de droite comme de  gauche, s’explique non seulement par le talent spécifique d’une Marine Le Pen ou des  dirigeants frontistes, mais aussi  par  le virage  stratégique, tactique, idéologique pris par le PS, parfaitement décrit et revendiqué  par un  pseudopode socialiste comme Terra nova…

     Selon un sondage Odoxa pour Le Parisien publié le 5 octobre , le PS et ses alliés de revers de la droite mondialiste pourraient cependant se réjouir de la permanence,  de l’efficacité de la  propagande antinationale, quotidienne sous sa forme subliminale, intensive et multiforme depuis des décennies. Ainsi  63%  des Français estimeraient que Marine Le Pen  est «raciste », 78% affirmeraient encore que le qualificatif « d’extrême droite » s’applique « plutôt bien » à elle, 67%  ne lui feraient  pas confiance pour «  gouverner le pays ».

     Pour autant,  la  présidente du parti FN obtiendrait  85% de mauvaises opinions chez les «sympathisants de gauche » (14% de bonnes), mais  enregistrerait 67% de «bonnes opinions» chez les «sympathisants de  droite» (32% de mauvaises). Au total, Marine bénéficierait de 43% de bonnes opinions et si  73% des personnes interrogées jugeraient qu’elle est  « agressive » (mais les adversaires de la France française ne le sont-ils pas aussi ?) ; 72%  estimeraient qu’elle est  «courageuse».

     Dans l’entretien qu’il a accordé à Paris-Match publié la semaine dernière, le grand gourou planétarien et conseiller multicarte Jacques Attali se désole de la pauvreté des programmes à gauche comme à droite dans la perspective de la présidentielle de  2017. Il ne tresse des lauriers qu’au ministre Emmanuel Macron, ex de la commission Attali de 2008, Young Leader, membre de Bildelberg, ancien  banquier d’affaires au sein du groupe Rothschild. «J’ai eu le privilège de le découvrir et de le présenter à François Hollande. Je ne saurais trop recommander de suivre ce jeune homme » dit-il.

     « Pour devenir président de la République explique-t-il encore, il faut convaincre les Français sur trois points : qu’on est désintéressé, qu’on aime la France et, enfin, qu’on est crédible dans sa façon de définir un programme et dans sa méthode pour le mettre en œuvre. Je ne vois pas grand monde qui en soit capable».

     Pas grand monde, mais M. Attali, même s’il le redoute, a tout de même une petite idée et en bon connaisseur des arcanes du Système, constate que celui-ci est à bout de souffle. Aussi  n’hésite-t-il pas à affirmer qu’«à l’heure où nous parlons, je pense que (l’élection de Marine Le Pen à la présidentielle de 2017) est l’hypothèse la plus vraisemblable. Mme le Pen peut gagner puisque tous, à droite comme à gauche, pensent que celui qui sera en face d’elle au second tour est élu d’avance. Leur seul programme, et ils ont tort, est donc de discréditer leurs adversaires du premier tour. On voit cette tactique déjà à l’œuvre. Or plus ils s’entre-tuent, plus ils la renforcent. Et plus ils sont nombreux à penser qu’il suffira d’être le deuxième, plus il y aura de candidats : le premier obtiendra donc 15 % des voix, elle 40 %. Un tel écart ne se rattrape pas».

     Ce qui ne se rattrape pas avance encore Bruno Gollnisch, c’est plus prosaïquement  ce décalage grandissant entre le pays légal et le pays réel. C’est le ou la candidate  incarnant au mieux les aspirations populaires qui a en effet théoriquement le plus de chance de l’emporter. En pratique, c’est une autre affaire  dans notre démocratie confisquée où la partie ne se joue pas à armes égales et en toute transparence.  Mais une prise de conscience massive de notre peuple peut encore, doit  faire la différence et nous y travaillerons sans relâche dans les deux ans et demi à venir.

    http://gollnisch.com/2014/10/13/marine-le-pen-elue-en-2017/

  • Immigration : l'exode s'accélère

    Pas moins de 100 000 étrangers en situation irrégulière sont passés en France, à la fin du mois, via la frontière italienne. De 67 000 demandeurs d'asile en France l'an dernier, ce chiffre pourrait bien avoisiner cette année les 80 000 cette année.

    Michel Janva

  • Qu'est ce que la gauche ? Video : France culture : Michea - Julliard

    Répliques - France Culture - Présenté par Alain Finkielkraut (11/10/2014)
    Invité(s) :
    Jacques Julliard, historien, auteur, journaliste
    Jean-Claude Michéa, philosophe, essayiste
    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuEFpAVyFlDYbmLCwD.shtml

  • Emmanuel Macron, le PS, l’assurance chômage et le travail des femmes

    L’ultra-libéral Macron est en passe de faire du gouvernement socialiste de Manuel Valls celui qui va casser l’assurance chômage. La droite en rêvait, la gauche va le faire ! Comme pour tout d’ailleurs. Il a déclaré : « Il ne doit pas y avoir de tabou ni de posture. L’assurance chômage est en déficit de 4 milliards d’euros; quel responsable politique peut s’en satisfaire? Il y a eu une réforme, elle est insuffisante. On ne pourra pas en rester là. [...] Le sujet reviendra en temps voulu. »

    Pas de quoi faire une révolution direz-vous, mais il y a des petites phrases qui laissent entrevoir de grandes conséquences ! Surtout quand ces propos font écho à ceux du premier ministre en marge de son déplacement à Londres la semaine dernière.

    Non pas que l’assurance chômage soit inutile bien au contraire, mais le système a été dévoyé depuis bien longtemps par les abus en tout genre. Et les ultralibéraux se servent de ces abus pour vouloir casser un système qui a malgré tout bien des vertus.

    Il y a deux évidences : le coût du travail et les prélèvements sont devenus trop lourds et l’assurance chômage est l’objet d’abus dans de grandes proportions. Il est évident qu’une réforme en profondeur est absolument nécessaire.

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