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  • Le capitalisme de la séduction

    Il y a des livres nous divertissant et d’autres bouleversant foncièrement notre vision du monde. Des livres en mesure de réellement nous émanciper s’ils étaient plus partagés et mieux compris. Mais le système n’aurait rien à gagner d’une telle contagion, alors, pour préserver sa mainmise, il distille ces ouvrages pour qu’on ne puisse les lire que de manière fortuite et inopportune.

    Il en va ainsi du livre Le capitalisme de la séduction, publié la première fois en octobre 1981 et rédigé par Michel Clouscard, un irréductible marxiste, violent en concept et virtuose de la dialectique. Ce sociologue y désosse notamment toute lasophistique bourgeoise au sein de notre société marchande en démontrant comment l’idéologie peut conditionner la sensibilité.

    Initiation

    Le plan Marshall, communément présenté comme une aide économique aux pays européens au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, favorisa, de fait, la pénétration de l’impérialisme américain. Ce fut en effet l’occasion de soumettre notre occident à la civilisation du grand Capital via la consommation des surplusmade in U.S.A. C’est le point de départ de notre aliénation à la nouvelle société capitaliste.
    Qui dit aliénation dit conditionnement. Clouscard parle d’initiation puis dedressage. Il constate dans un premier temps que le système capitaliste s’est employé à préserver chez l’adulte la fonction de consommation inhérente à l’enfant en bas âge, et à laquelle est nécessairement associée, dès qu’elle est rassasiée, la sensation de plaisir. Il s’agit ainsi de maintenir le principe de plaisirau détriment du principe de réalité, de par une éducation plus ludique et plusémancipée, jusqu’à rendre le désir de consommer aussi puissant qu’un besoin. Une éducation domestiquant les corps pour qu’ils n’aspirent qu’à la répétition de ces satisfactions opportunément calibrées. Ce monde de l’enfance – cet univers magique où l’absence d’effort s’accompagne de plaisir -, se prolonge ainsi dansun système fonctionnel où nos pulsions consuméristes s’enchantent dans un pragmatisme ludique.

    Industrie et culture du plaisir

    Une mécanique bien huilée : des objets fétiches, des rituels grossiers, des rythmes binaires et des gestes simplifiés répondant aux stimuli de l’oligarchie marchande et mondaine. Un minimum d’effort pour un maximum de plaisir. Se divertir de l’instant présent, oublier le passé et refuser le futur. Une industrie de la voluptéau service de nos désirs conditionnés et cloisonnés. Peu nous importe comment sont produits ces gadgets du bonheur, on consomme, on jouit, on jette. C’est la nouvelle règle du jeu. Des biens de consommation dilapidés d’autant plus laconiquement aujourd’hui que la technologie du XXIème siècle les paramètre aux confins de subterfuges virtuels.
    C’est donc ici toute la casuistique d’un capitalisme dénoncé il y a déjà plus de trente ans par Michel Clouscard. Les masques sont ainsi tombés et l’on découvre alors l’un des visages les plus pernicieux de notre social-démocratie libérale-libertaireoù s’exhibent des bourgeois dilapidant ce qu’ils ne produisent pas, préservant ainsi les intérêts de leur classe – celle qui domine.
    Affermis en réseaux, érigés en modèles, ils excitent la concupiscence du peuple sans jamais le laisser accéder au festin. Des stars, des films, des photos, des magazines, des égéries, des miss, des top-modèles, des héros, des champions, des chanteurs, des bouffons, des présentateurs TV, des prime times, des nuits blanches, des fiestas, des festivals, des danses, des transes et des opiums pour exaspérer des envies qui ne pourront au final jamais être totalement satisfaites.
    Mais la jouissance n’est plus de combler ses rêves. L’important désormais, c’est de persévérer dans son fantasme, perpétuant ainsi ses élans consuméristes tout en s’imaginant qu’en singeant les usages de nos idoles nous pourrons, peut-être un jour, subodorer les étoiles d’un Eden avoisinant Hollywood.
    En outre, se dévoile un système invitant les narcisses à s’émanciper et s’affirmer jusqu’à instaurer des modes fixant les nouvelles normes de l’esthétique et de laculture. Culture d’une consommation à la fois frivole et excessive favorisant encore et toujours la vente des surplus d’un marché qui, par delà toute morale et toute histoire, ne cherche qu’à prospérer.
    Rajoutons la caution de quelques sophistes avant-gardistes ou dialecticiens de pacotille, quelques subversifs postiches ou providentiels chroniqueurs, quelques Dany le rouge ou BHL, pour introniser ce nouveau pouvoir faussement démocratique et franchement libéral. Il suffit à notre modernité de quelques fariboles bien combinées pour qu’elles s’instituent en mythes. Ou comment est conçu une nouvelle mythologie. Une mythologie dont les fondements sont occultés par la prestigieuse psychanalyse les reléguant opportunément dans l’inconscient collectif de la masse aliénée par les éclats d’une Olympe travestie…

    Une libido déterminée ?

    La société capitaliste a ainsi inventé la libido par laquelle nous revendiquons un nouveau droit à la jouissance. Tout un processus idéologique créant dubesoin et de l’usage pour asseoir une civilisation se révélant alors comme la meilleure pour assouvir nos désirs déterminés.
    Qui encore pour croire que nos pulsions sont à l’origine de notre parcours libidinal ? Comment peut-on ignorer tout ce formidable appareil d’incitation esthétiques, économiques, politiques et tous ces déterminismes culturels et moraux, quand on constate le nombre croissant de névroses objectives suscitées par notre consommation oscillant entre excès et frustration ?

    D’ailleurs, si le système capitaliste a fabriqué des poisons, c’est pour mieux vendre ses remèdes. Un système exhortant donc jouissances épidermiques et orgasmes corrompus qu’il s’empresse par la suite d’anesthésier par analgésiques, drogues, temps de repos, de loisirs ou de divertissements. Un cercle vicieux fomenté par une surconsommation devenue nécessaire au nouvel ordre social. La priorité n’est plus de pourvoir aux besoins quotidiens d’une société en quête d’épanouissement, mais plutôt d’inciter le peuple à s’aliéner toujours davantage au rouage consumériste qui préservera ainsi l’oligarchie mondaine au sommet de la pyramide.

     Citoyen de la social-démocratie libérale-libertaire

    Qu’en est-il de ces biens de subsistance et d’équipement qui, auparavant, étaient essentiellement destinés à optimiser le quotidien des familles et des travailleurs ? N’ont-ils pas été substitués par des hochets grisants, futiles et périssables, parfaits pour maintenir le peuple en sujétion ?
    Le pire c’est que notre racaille politique prône désormais sans retenue cette nébuleuse d’usages : en effet, après que la droite en ait administré sa production, la gauche en a libéralisé sa consommation. Et cette homogénéisation gouvernementale – certains parlent d’alternance -, fruit d’une complémentarité complaisante, caractérise singulièrement depuis notre social-démocratie libérale-libertaire.

    Intoxiqués et aveuglés par des désirs tronqués estampillant plaisirs précaires et fugaces, nous errons de concert comme marionnettes béates et citoyens déchus. Que nous reste-t-il d’autre, d’ailleurs, que de persévérer dans cet engrenage sibyllin nous divertissant à merveille de réalités qu’il faudrait pourtant bouleverser afin de vivre plus souverainement ?
    Des adultes aux préoccupations adolescentes, des électeurs aux ambitions serviles, des esclaves se croyant libres, des résistants collaborant , des consommateurs aux velléités formatées…voilà en définitive ce qu’a fait de nous cette société capitaliste. Notre conscience politique est ainsi inhibée et sourde, nos révoltes symboliques et notre citoyenneté irresponsable ! Nous nous fichons de savoir comment sont produits nos soi-disant biens, du moment qu’ils satisfassent notre avidité libidinale. Cette consommation du surplus est pourtant la consommation du manque de l’autre. Autrement dit : le travail des uns autorise la libido des autres. Aussi, jouir de ces rapports de production, revient à jouir de l’exploitation de l’homme par l’homme.

     Peut-on jouir de l’amour ?

    Certains objecteront que la vraie jouissance se perche dans l’amour et non dans le contentement matériel. Mais de quel amour parlent-ils ? Evoquent-ils cet amour se structurant sur l’échange non marchand, échappant de la sorte à la logique du capital ? Relatent-ils cet amour sur lequel les familles se charpentent et se fortifient, et ce malgré les tribulations auxquelles elles sont nécessairement confrontées au regard de la nature fantasque des hommes et capricieuses des femmes ? Songent-ils à cet amour façonné sur la durée et non sur son paroxysme, permettant ainsi d’appréhender le réel par delà nos fantasmes ? S’épanchent-ils sur cet amour dont le pragmatisme harmonieux démontre à quel point les efforts et les responsabilités peuvent être source d’autonomie et dejoie ? Il est malheureusement certain que leur contestation ne se réfère pas à ces interprétations aujourd’hui sournoisement diffamées, mais plutôt à quelques nuées romanesques qui font frémir les âmes pubères de consommateurs poètes.

    Nous sommes aujourd’hui des assistés et la moindre blessure narcissique, la moindre défaillance affective, la moindre remise en cause s’altère en échec existentiel auquel nous tentons de remédier par de frénétiques achats, du blabla avec psy vénal, des fêtes à perdre la raison ou des médicaments assourdissants…
    Seul prime désormais le plaisir, et si ce dernier tarde, alors notre vie pourrait s’avérer un désastre. Tout doit contribuer à soulager l’appétit du consommateur compulsif, plus convaincu de réussir sa vie et d’être libre quand il se rassasie de son présent que lorsqu’il s’investit laborieusement pour un avenir plus substantiel. Mythologie de l’instant stimulant compulsion de répétition. La matrice capitaliste génère ainsi la parfaite dynamique consumériste.
    Briser les socles, les cadres, les piliers de la tradition et snober l’histoire pour mieux jubiler de l’ici et maintenant. Pacs, divorces, sites de rencontres, pornos à foison, pilules, avortements, sexe à crédit, femmes jetables ou femmes libérées pour phallocrate comblé…sous prétexte de progrès tout est agencé pour qu’on puisse ricocher de plaisir en plaisir et ainsi combler à coup sûr ses réflexes libidineux attisés par notre société d’hyper consommation. Aussi faut-il avoir les moyens pour subvenir à ses désirs débridés. De même faut-il avoir beaucoup d’arrogance pour prétendre au grand amour quand il s’agit trivialement de bagatelles à paillettes… Tout cela demeure donc le privilège d’une certaine catégorie sociale : une nouvelle bourgeoisie décomplexée et frivole, à laquelle aspirent depuis plus de quarante ans les couches moyennes persuadées que la quête de paradis mondains est la clé de voûte d’une existence heureuse.
    Ces aspirations libidinales sacralisées ont, au final, corrompu le destin des hommes au point qu’ils se réjouissent désormais de servir dans un monde où la richesse peut acheter l’amour et la liberté.

    Cédric Bernelas

    SourceDiktacratie

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2014/10/12/le-capitalisme-de-la-seduction-5464118.html

  • Ebola : La France se décide enfin à contrôler à l’arrivée les voyageurs venant des pays infectés

    Alors que le gouvernement ne cesse de nous répéter qu’il ne faut pas céder à la psychose quant à d’éventuels cas d’Ebola en France, il vient cependant de décider à l’arrivée les voyageurs venant des pays infectés. C’est ce qu’indiquent nos confrères de l’Express :

    La France va mettre en oeuvre un dispositif de contrôle sanitaire à l’arrivée sur son sol des vols en provenance des zones touchées par Ebola, a annoncé ce mercredi l’Elysée dans un communiqué.

    Celui-ci a été publié à l’issue d’un entretien avec le président américain Barack Obama, la chancelière allemande Angela Merkel et les chefs de gouvernement britannique et italien David Cameron et Matteo Renzi.

    Jusqu’à aujourd’hui, les contrôles ne se faisaient qu’au départ des pays infectés. Le mieux serait d’établir une quarantaine drastique, mais cela exigerait de rétablir les frontières…

    http://fr.novopress.info/176793/ebola-france-se-decide-enfin-controler-larrivee-les-voyageurs-venant-pays-infectes/

  • François Hollande, une humiliation pour la République ? (Présent 8210)

    Venu mardi à Clichy-la-Garenne défendre le bilan plus que mitigé de son plan de lutte contre la pauvreté, le président normal de la République a essuyé le feu des critiques et la colère des associations. Désormais rompu à ce genre d’exercice inefficace de reconquête des Français, Hollande en a pris plein les dents par ceux qui œuvrent pour les « sans-dents ». Florilège de petites phrases hollandiennes.

    Une du numéro 8210 de "Présent"

    Une du numéro 8210 de “Présent”

    On pourrait se demander si ce déplacement « social » n’est pas en fait une réplique à son ex-compagne Valérie Trierweiler, qui l’avait fait passer pour un président qui n’aime pas les pauvres. Un socialiste, quoi ! Il a souligné que la pauvreté était « une blessure pour celles et ceux qui sont concernés » et « une humiliation pour la République ». On lui retournera volontiers le compliment, tellement son bilan est catastrophique à tous les niveaux.

    Il faut dire qu’il est grandement aidé par ses propres ministres dans la stigmatisation des exclus et des chômeurs. Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, vient de provoquer une levée de boucliers avec sa réforme de l’assurance-chômage. François Rebsamen, ministre du Travail, veut ressortir le bâton contre les chômeurs pas assez motivés. C’est clair, ils ont le sens des priorités au Parti socialiste pour relancer l’emploi et faire des économies… Le tout assaisonné des bons vieux « principes républicains » (selon Hollande, « la solidarité n’est pas un supplément d’âme, mais un principe républicain ») dont on nous rebat les oreilles sans cesse. Saint Louis servant les pauvres ne devait donc pas être vraiment solidaire, puisqu’il n’était pas républicain. Comme on le plaint…

    « Si vous enviez la pauvreté, essayez-la et vous verrez ! » (François Hollande)

    En 2011, l’INSEE révèle que 8,7 millions de personnes vivaient en dessous du seuil de la pauvreté (977 euros mensuels), soit 14,3 % de la population. Le « Moi Président » commence à devenir lointain et les promesses de campagne du candidat Hollande des chimères (à part le mariage pour tous, une priorité pour la France…). Ce dernier est allé jusqu’à pasticher Jean-Paul Sartre avec un petit « la pauvreté, ce n’est pas les autres ». De l’avis des représentants des associations présentes (Emmaüs, FNARS, Collectif Alerte, Fondation Abbé Pierre, etc.), l’heure n’est plus aux discours et aux petites phrases bien policées, mais à l’action.

     

    Pas sûr que le gouvernement Valls II soit taillé pour cela. Et le gouffre n’est plus très loin, comme l’a démontré Stéphane Mantion, directeur général de la Croix-Rouge française, avec ses propres bénévoles qui deviennent eux-mêmes bénéficiaires de l’aide qu’ils prodiguent aux autres. Ségolène Neuville, la secrétaire d’Etat à la Lutte contre l’exclusion, l’avoue elle-même : « Il nous reste encore beaucoup à faire ». C’est un doux euphémisme.

    Louis Pasquerel

  • La Turquie joue contre les Kurdes et se fait l’alliée objective de l’Etat islamique

    Entendu dans le bulletin de réinformation de Radio courtoisie ce matin :

    K"La ville kurde syrienne de Kobané est toujours assiégée par les forces de l’Etat islamique. Le pays voisin, la Turquie refuse toujours de laisser passer des armes et des volontaires Kurdes qui veulent aller défendre ce territoire. Le prétexte allégué pour ne pas agir serait qu’il serait « irréaliste » de laisser des volontaires civils aller combattre des terroristes.

    Quelles sont les réactions des Kurdes ?

    Ils ont mené de violentes manifestations de protestation en Turquie. Celles-ci ont fait une cinquantaine de morts, surtout dans les régions du sud est de la Turquie où le Parti des Travailleurs du Kurdistan, le PKK est fort électoralement.

    Comment l’Etat turc dirigé par des islamistes qui se disent modérés a-t-il répondu ?

    Il a mené un bombardement aérien contre les insurgés kurdesqui essaient de prendre le contrôle d’un poste de police dans les montagnes de l’est du Kurdistan turc. Plus largement, la guerre entre le PKK et la Turquie risque de reprendre.

    Pourquoi la Turquie prend-elle ce risque ?

    Elle ne veut pas voir que l’équivalent syrien pourrait gouverner un territoire juste à côté de ses frontières. La Turquie demande de pouvoir créer une zone tampon en Syrie, et donc de prendre le contrôle des zones syriennes tenues par les Kurdes qu’elle accuse d’être complices de Bachar el Assad.

    La Turquie est elle écoutée par ses alliés de l’OTAN ?

    Pas entièrement. La coalition n’a pas accepté l’idée d’une zone tampon, mais n’a pas proposé d’autres solutions. Pendant ce temps, Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères de François annonce vouloir l’ouverture de nouveaux Chapitres de négociation pour une entrée de la Turquie dans l’Union Européenne. Une réunion des chefs militaires de 22 pays se disant coalisés contre l’Etat islamique a annoncé que 21 raids avaient été menés en 48 heures autour de Kobané, sans résultats notables.

    Donc l’Etat islamique progresse toujours ?

    Il annonce qu’il a progressé dans la région d’Anbar en Irak et se rapproche de l’aéroport de Bagdad. Il poursuit aussi ses attentats, tuant un député chiite, blessant un américain en Arabie Saoudite et tuant un journaliste Kurde après l’avoir enlevé et torturé."

    Michel Janva

  • Conférence Zenit / Aube Dorée


    Notes du C.N.C: 
    - Les parties 2 puis 3 démarrent automatiquement.

    - Le C.N.C et le M.A.S n'étaient pas les organisateurs de cette conférence.

    - Nous félicitons nos camarades de Zenit pour avoir maintenu leur conférence malgré la pression et nous reproduisons ci-dessous leur communiqué:

    "Grand succès pour notre première conférence, nous étions une soixantaine à nous être réunis dans un esprit de camaraderie.
    Et ceci malgré l’acharnement de la part des « antifas » qui ont essayé par tous les moyens d’interdire la conférence. Grâce à notre détermination NOUS N’AVONS PAS CÉDÉ... et NOUS NE CÉDERONS JAMAIS, sachez- le !
    En effet, durant toute la semaine qui a précédé la conférence, nous avons lu tout et n’importe quoi sur les réseaux sociaux . Quelle fut notre plus grande surprise de savoir que les organisateurs de la conférence étaient soit disant nos camarades du M.A.S, épaulé par ceux de CASAPOUND, grande stupéfaction... ! LES « ANTIFAS » NE SAVENT MÊME PAS LIRE UNE AFFICHE !!! Il est vrai qu’avec leurs petits cerveaux enfumés d’invertébrés, ce n’est pas facile de rester lucide devant le monde réel.
    Cela dit, nous tenions quand même à les remercier car grâce à leur « coup de pub », nous étions plus que prévu. UN GRAND MERCI et rendez-vous à la prochaine conférence… on compte sur vous !!!
    En revanche nous n’avons pas compris quel était l’intérêt de faire une contre-manifestation (environ 300 « antifas » au centre de Bruxelles) pour interdire une conférence, n’était-il pas plus simple de faire une CONTRE-CONFÉRENCE ? Dans tous les cas, vous êtes « ANTI », posture puérile, et donc, vous existez car nous existons !
    C’est pour cette raison que vous n’argumentez jamais vos propos, au contraire, vous avez besoin de la tutelle de la classe politique ainsi que des mensonges de la presse pour vous sentir plus fort, en agissant de la sorte, vous vous êtes totalement soumis au système « bourgeois capitaliste », vous qui prétendez tant le combattre. En fin de compte vous le servez, un peu comme des larbins !
    Ce qui nous dérange le plus, ce n’est pas tant les attaques de ces faux moralistes de basse-cour, ici ce qui agace le plus c’est de voir comment l’appareil « démocratique » s’enclenche lorsque l’on parle d’un parti comme AUBE DOREE qui, rappelons-le, a obtenu 9.39% durant les dernières élections européennes, c’est-à-dire 536 910 voix, ce qui le place comme étant le troisième parti en Grèce. Désormais AUBE DOREE compte 3 députés au Parlement européen. QUE VOUS LE VOULIEZ OU NON IL FAUDRA FAIRE AVEC !!! Et surtout il faut apprendre à respecter ces 536 910 électeurs grecs qui subissent la dictature des banques et qui ont voté AUBE DOREE. Ne vous laissez pas emporter par votre arrogance, vous finirez par être démasqués !
    Il y a même eu une lettre d'un prétendu « front commun » de la part des syndicats CSC-FGTB à l’attention de Monsieur Di Rupo (bourgmestre de Mons et premier Ministre) ainsi qu’à Monsieur Mayeur (bourgmestre de Bruxelles). Le sujet de la lettre ? « INTERDICTION DES ÉVÉNEMENTS PUBLICS AVEC LA PARTICIPATION DE L’AUBE DOREE EN Belgique » (!!) D’instinct une question nous viens à l’esprit, qu’allons-nous faire des 3 euros-députés d’AUBE DOREE qui siègent au Parlement Européen ? Allons-nous les emprisonner comme les 40 AUTRES CAMARADES GRECS qui sont derrière les barreaux ? BONNE QUESTION ! Êtes-vous près vous aussi à tuer ? Comme ceux qui ont assassiné de sang froid de plusieurs balles dans la tête MANOLIS et GIORGOS ? Ah oui, mais c'est vrai, ce n'est pas grave, comme l’avait dit un journaliste grec le lendemain du drame : « QU’IMPORTE, CE N’ETAIENT QUE DEUX FASCISTES ! » Visiblement LA MORT N’EST PAS ÉGALE POUR TOUS… Jusqu'où êtes-vous près à aller au nom des soi-disant « valeurs démocratiques » qui ressemblent de plus en plus à un dogme totalitaire ?
    Il est grand temps de vous occuper des problèmes de ce pays , des familles entières n’arrivent plus à boucler les fins de mois, sans parler de l’insécurité dans nos rues et quartiers, et que dire du chômage qui ne fait que grimper, des délocalisations de nos usines, de la jeunesse résignée et sans avenir … que dire des commissaires européens qui méprisent les peuples ?
    …NON ! Pour vous le vrai souci c’était la conférence qu’organisait ZENIT devant soixante personnes ! LE RIDICULE NE TUE PAS !
    Les peuples européens doivent désormais savoir que nous sommes les seuls à véritablement combattre la dictature qui s'est mise en place et à porter la vérité.

    ZENIT Belgique."

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    Les conférenciers

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    Le stand MAS et Zenit

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Le FMI ne défend absolument pas les libertés économiques

    De Guillaume de Thieulloy dans Les 4 Vérités :

    "Trop de Français croient encore que le Fonds monétaire international (FMI) est, selon les opinions politiques des intéressés, un centre prestigieux d’économistes sérieux ou un repère d’ultra-libéraux. La réalité, c’est que le FMI ne défend absolument pas les libertés économiques (on peut difficilement le qualifier d’ultra-libéral, puisqu’il n’est même pas libéral tout court) et qu’il pousse à une irresponsabilité terrifiante des décideurs – tout en suivant son véritable calendrier, qui consiste, non pas à libérer l’économie, mais, au contraire, à l’enfermer dans un carcan supplémentaire, celui de la « gouvernance mondiale ». Il est tout de même ahurissant que les commentateurs soient à ce point déconnectés du monde réel qu’ils ne s’aperçoivent même pas que le mondialisme, bien loin de renforcer les libertés, les limite sévèrement. On le voit, bien sûr, avec nos libertés politiques qui ne cessent de s’amenuiser à mesure que les frontières s’écroulent. Mais on le voit aussi pour nos libertés économiques. Bien sûr, le mondialisme facilite la vie aux très grandes entreprises. Mais il est très loin d’en faire autant pour les petites entreprises – qui, rappelons-le à temps et à contre-temps, sont l’essentiel du maillage économique national et mondial.

    Mais lisons donc, pour nous en convaincre, le rapport du FMI d’octobre 2014, intitulé : « Rapport sur la stabilité financière dans le monde ». Nous lisons, tout d’abord, ceci : « La reprise mondiale devrait connaître une modeste accélération cette année, puis en 2015, grâce aux politiques monétaires accommodantes des pays avancés et a une modération du frein exercé par le durcissement des politiques budgétaires. » Le traficotage des taux d’intérêt qui, en français correct, s’appelle de l’émission de fausse monnaie par les banques centrales est donc, selon le FMI, une bonne nouvelle pour la croissance. A-t-on jamais pensé, dans cette institution, que ces taux d’intérêt artificiellement bas encourageaient la création de bulles spéculatives ? A-t-on jamais pensé qu’ils empêchaient les « bons » projets – je veux dire réellement créateurs de croissance – d’émerger, puisque ces derniers étaient noyés au milieu des mauvais ? Et a-t-on jamais pensé que ces taux d’intérêt artificiellement bas finançaient principalement les dépenses improductives de l’État-providence ?

    Mieux encore (ou pire, comme vous voudrez), le FMI se réjouit de l’assouplissement des politiques budgétaires (plus précisément, dans son jargon, de la modération du durcissement). Contribuables, réjouissez-vous, le FMI donne le feu vert aux socialistes pour encore plus de gabegie ! Bref, le FMI encourage au laxisme, à la démagogie et à l’irresponsabilité. Chez nous, on appelle cela du socialisme, pas de l’ultra-libéralisme ! Mais le pire est à venir. Avec une logique parfaitement orwellienne, après avoir encouragé les taux d’intérêt bas pour encourager la « reprise », le FMI s’inquiète tout à coup du fait que cela entraîne davantage de risques pour la stabilité financière. On pourrait croire qu’il va revenir à de meilleurs sentiments. Que nenni ! Bien au contraire, il conseille d’encourager l’irresponsabilité, «notamment par une titrisation plus sûre », pour « faciliter le mécanisme de transmission du crédit ». Autrement dit, pour sortir de la crise des subprimes, il nous faut davantage de subprimes ! Quand on vous dit que l’expérience ne sert à rien…

    Mais, surtout, ce rapport encourage à la mise en place de garanties publiques (en provenance des États et des organisations supra-nationales, notamment l’UE et la BCE) des prêts bancaires. [...] En un mot comme en cent, les propositions du FMI sont collectivistes et irresponsables et nous n’en voulons pas !"

    Michel Janva

  • Mikhaïl Khodorkovski : le joker de la CIA contre la Russie

    Ex: http://www.gfaye.com

    Les médias occidentaux font actuellement de ce personnage peu clair un héros, une icône virginale, symbole de la résistance contre la ”dictature” de Poutine. En réalité, c’est un pion dans la stratégie de l’administration de Washington pour affaiblir et subvertir la Russie. Retour sur le parcours d’un imposteur.

    Le faux martyr

    Mikhaïl Borissovitch Khodorkovski était jadis le tout puissant PDG milliardaire de la compagnie pétrolière post-soviétique Ioukos. Il fut jugé, condamné et emprisonné pour fraude fiscale. Immédiatement, tous les médias occidentaux ont raconté que c’était un procès politique et que ce nouveau Soljenitsyne avait été envoyé au « goulag » parce qu’il faisait partie de l’opposition ”libérale” à Vladimir Poutine. Argument sans preuves et ridicule, fabriqué par la propagande de la CIA : en effet, bien d’autres ”oligarques” ploutocrates corrompus et fraudeurs ont été incarcérés alors qu’ils ne faisaient pas de politique et, d’autre part, des centaines de personnalités russes, des opposants politiques à Poutine, vivent tranquillement et parlent librement sans jamais avoir étés inquiétés par la justice. De plus, en quoi, M. Poutine, qui a été élu à deux reprises par une majorité écrasante de son peuple (”par fraude !” dit, bien sûr, la propagande) aurait-il besoin de faire incarcérer ses opposants ? Si M.B. Khodorkhoski s’était présenté à la présidentielle, il n’aurait même pas obtenu 5% des voix.

    M. Poutine a, par l’équivalent de notre droit de grâce présidentiel, fait libérer Khodorkovski avant les Jeux olympiques d’hiver de Sotchi. On a, bien sûr, répété partout que c’était un cynique moyen d’apparaître humain et magnanime pour éviter le boycott des Jeux. Où sont les  preuves  de ces allégations ? Une fois libéré,  M. Khodorkovski se lance, avec  l’aide de ses amis américains, dans une violente campagne internationale contre Poutine, contre son propre pays, la Russie et sa nouvelle politique de renaissance identitaire, d’indépendance et de puissance.

    Entretemps, la crise ukrainienne a commencé. Provoquée par Washington et une UE aux ordres, elle vise à museler la Russie en relançant la guerre froide et, à terme, à renverser le régime de Poutine – et tout autre régime patriotique et populaire qui lui succéderait – au profit d’un régime de type  ”eltsinien” entièrement soumis à Washington, c’est-à-dire ”démocratique occidental”. Neutraliser la renaissance russe est l’objectif principal – et normal – des dirigeants US. On choisit donc Khodorkovski, collaborateur des intérêts américains, comme l’emblème de la ”résistance russe” à Poutine et candidat de la CIA à sa succession.

    L’agitateur intrigant

    M. Khodorkoski multiplie les conférences aux USA ; il est l’invité des galas de l’ONG Freedom House, filiale de la CIA, qui le payent très largement. Il a obtenu des entretiens au State Department  (Ministère des Affaires étrangères), il a été reçu à la Maison-Blanche et au Congrès. Il est devenu la coqueluche de tout le lobby washingtonien anti-Poutine. Les USA seraient-il sa nouvelle patrie ?

    Quelles sont les idées de M. Khodorkovski et qu’il répand dans tous les médias américains et européens, avec une extraordinaire prétention à faire parler de lui ? Tout d’abord, que le régime de Poutine est une dictature qui opprimerait le peuple russe CQFD ; ensuite qu’il menace la sécurité de l’Occident et du monde et qu’il risque de provoquer une Troisième guerre mondiale. (Au fait, M. Khodorkovski n’a pas pensé à la menace extraterrestre ?)

    Outre ses conférences aux États-Unis, M. Khodorkovski  se rend en Ukraine pour prêcher la bonne parole contre la Russie actuelle de Poutine. Il se présente, ne doutant pas de son génie et de sa hauteur morale, comme une alternative à Poutine, au Kremlin, à la tête d’une future Russie. Il est entouré d’un service de presse et de relations publiques international. Son organisation ”Russie ouverte” (1) – qui est une antenne de la CIA – mène en Russie une campagne de propagande pour lancer un mouvement d’opposition. Dans ses interviews (en France au Monde et au Figaro), il assène le même discours : le régime actuel, despotique, impérialiste et corrompu, va s’effondrer, donc il faut être prêt ; il qualifie ainsi la popularité de Poutine : « le pouvoir bénéficie aujourd’hui d’un soutien hystérique parce qu’il utilise la carte nationaliste en surfant sur la crise ukrainienne ».

    Inversant la réalité, il prêche, se présentant comme ”patriote” alors qu’il est un agent des desseins de Washington  : «  rompre avec l’Ouest est un pas dangereux pour la Russie qui la couperait de son identité culturelle » : ou bien : « les vrais patriotes russes doivent dire la vérité, la guerre en Ukraine a pour seule motivation de préserver un régime moribond » ; il entend être celui qui «  permettra au peuple de réaliser l’exploit nécessaire pour sauver la Russie ».  Ou bien encore, cette prédiction ridicule : « ceux qui en Occident font semblant de ne pas comprendre l’enjeu de l’Ukraine ont tort. Ils ne veulent pas voir le danger de l’agressivité du régime russe. Mais si vous n’arrêtez pas Poutine, c’est votre propre sécurité qui sera en jeu, demain. » Grosse ficelle : il s’agit de relancer l’esprit de guerre froide en faisant croire à l’opinion qu’il existe une menace militaire russe contre l’Europe !

    Le côté pervers (et l’esprit faux) du discours de MBK est qu’il prétend que la Russie patriote de Poutine est anti-européenne parce qu’elle serait ”anti-occidentale”, alors que c’est exactement l’inverse. Elle est ”anti-occidentale”, parce qu’elle est pro-européenne ! Ce que Khodorkovski appelle l’ ”Occident” n’a rien à voir avec l’Europe historique et enracinée, ni d’ailleurs avec la véritable Amérique profonde ; c’est tout simplement l’atlantisme, l’Union européenne vassale de l’OTAN et de Washington, la civilisation décadente que nous connaissons. La Russie de Poutine est à la fois ”anti-occidentale”, consciente de ses racines européennes et désireuse d’un partenariat global avec l’Europe.

    L’objectif de la subversion

    Le patriotisme russe est ce que déteste le plus M.B. Khodorkovski. On nous le fait passer pour un petit Saint alors qu’il est un joker de l’administration américaine destiné à déstabiliser le pouvoir russe actuel et le remplacer par un régime soumis. Exactement la même stratégie qu’en Ukraine et en Géorgie. Le programme de M. Khodorkovski  est, sous couvert de ”démocratie”, la soumission de la Russie à  l’Occident sous direction de l’OTAN. Khodorkovski est souvent considéré en Russie comme un traître à son pays, un personnage parfaitement méprisable, qui se drape dans la posture de la résistance au ”despote” Poutine et à son bellicisme.

    Saint Khodorkovski est à la tête d’un lobby, piloté depuis les USA, et le but de la CIA est limpide : imposer Khodorkovski, dans les prochaines années, comme une icône, à la fois dans l’opinion russe et sur la scène internationale. Il s’agit de fabriquer un personnage qui s’imposerait comme le nouveau président russe, comme le successeur ”démocratique” de Poutine. Un proconsul, au service des intérêts US, à la tête d’une Russie décapitée. Cette stratégie a peu de chances de réussir. En effet MBK et son lobby sont complètement déconnectés du peuple russe des couches populaires, profondément patriotes et attachées à l’identité, à l’ordre et aux valeurs. MBK n’est en phase idéologique qu’avec une fraction minoritaire de l’opinion russe, une certaine petite bourgeoisie cosmopolite et occidentaliste concentrée à Moscou et dans les grandes villes. De plus, son discours de propagande sur la ”menace”, notamment militaire, que représenterait la nouvelle Russie n’est pas crédible et risque de ne pas passer dans l’opinion occidentale elle-même. Cette dernière, en effet, voit bien que la vraie menace est islamiste.

    Khodorkovski espère qu’il aura un destin national en Russie parce qu’il parie sur l’échec et l’effondrement du régime de Poutine, notamment sur le plan économique. Les sanctions occidentales, voulues par Washington, vont dans ce sens : créer une crise socio-économique en Russie pour y semer le désordre. Et puis sortir le joker Khodorkovski. Cette stratégie, voulue par la CIA et certains milieux du Congrès, a peu de chances de réussir. Mais si elle réussissait, ce serait une très mauvaise nouvelle pour l’Europe.

    (1)  Le terme même de « Russie ouverte » est très significatif d’une certaine idéologie laxiste et décadentiste, dont souffre toute l’Union européenne : ouverture des frontières à tous les flux commerciaux et migratoires, ouverture d’esprit à toutes les doctrines délirantes, abandon de la souveraineté et de l’indépendance, renoncement à l’identité et à la puissance.

    Guillaume Faye

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/10/12/mikhail-khodorkovski-le-joker-de-la-cia-contre-la-russie.html