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  • Zone euro : La reprise est différée, les déficits filent, le budget 2015 est irréaliste

    Le sérieux sans l’austérité budgétaire. L’Elysée pensait avoir trouvé la formule magique. C’est tout le contraire. Les historiens choisiront sans doute ce 1er octobre, date de présentation de la loi de finances pour 2015, comme la Journée des Dupes du quinquennat. Au moment où tout semblait en ordre pour le nouvel élan, tout s’effondre. Ce pronostic, comme tout pronostic, a sa part d’aléa. Mais en disant que “la reprise est différée”, l’Insee a pris acte du refus de ce pays de se projeter dans l’avenir. Tous les freins restent serrés. Le budget 2015 n’y changera rien. C’était celui de la dernière chance.

    Par Jean-Michel Lamy

    Le gouvernement défend une relance pro-entreprise incarnée par le Pacte de responsabilité et ses 41 milliards d’euros d’allégement de charges à l’horizon 2017. Les ministres trublions ont été virés. Les impôts baissent pour les smicards. A l’Assemblée nationale le Premier ministre Manuel Valls a obtenu la majorité, même si elle est relative, sur sa déclaration de politique générale. A Bercy, les deux ministres en charge du Budget ont expliqué que “l’effort de maîtrise de la dépense publique est sans précédent et sera intégralement respecté avec un plan de 50 milliards d’économies sur trois ans”.

    Pourquoi alors un tel désenchantement et à quoi faut-il s’attendre sur le front d’un endettement peut-être bientôt hors de contrôle ?

    Un ‘‘1%’’ de croissance illusoire

    François Hollande est le premier responsable de ce grand décalage entre les intentions gouvernementales et les actes des agents économiques.

    Le chef de l’Etat aura vécu tout le quinquennat en croyant en sa bonne étoile, autrement dit au redémarrage de l’activité. Au moment même où tous les cabinets ministériels prenaient connaissance du diagnostic atterrant de l’Insee – tous les indicateurs sont au rouge -, le Président continuait le 2 octobre à défendre “la sincérité de la prévision, réaliste, de 1% de croissance l’an prochain” inscrite dans la loi de finances 2015.

    “A l’été le climat des affaires s’est à nouveau dégradé dans tous les secteurs.” souligne en effet l’Insee qui ajoute “l’attentisme est plus fort qu’attendu”. L’acquis de croissance pour 2015 ne serait que de 0,1% – voire négatif.”

    Ce 1% est tout bonnement improbable et suffit à décrédibiliser toute la trajectoire de redressement des comptes publics. “A l’été le climat des affaires s’est à nouveau dégradé dans tous les secteurs. L’investissement des entreprises recule, notamment dans la construction. En particulier, les nouvelles normes anti-pollution du 1er janvier 2014 ont pesé sur les immatriculations de véhicules lourds”, souligne en effet l’Insee qui ajoute “l’attentisme est plus fort qu’attendu”. L’acquis de croissance pour 2015 ne serait que de 0,1% – voire négatif. Il y a zéro croissance de PIB en magasin.

    Gros doutes sur l’efficacité des mesures pro-entreprise

    En l’absence de toute accélération perceptible fin 2014, le Haut Conseil des finances publiques a donc qualifié d’“optimiste” le “1%” de Bercy. Doux euphémisme. Tout en concédant qu’une baisse de l’euro peut soutenir la compétitivité, le Haut Conseil relève aussi que “le CICE n’a eu pour l’instant qu’un impact limité sur la faiblesse des taux de marge”. Il en a un en revanche sur les contorsions salariales de certaines entreprises qui cherchent à contourner la barre des 2,5 Smic maximum pour bénéficier du dispositif.

    Ainsi l’efficacité des mesures pro-entreprise du pouvoir sont mises en doute alors qu’elles sont au cœur de la stratégie budgétaire. C’est même la justification ultime des 50 milliards d’économies. Qui elles-mêmes sont mises en doute, notamment pour la contribution des hôpitaux et des collectivités locales !

    “l’efficacité des mesures pro-entreprise du pouvoir sont mises en doute alors qu’elles sont au cœur de la stratégie budgétaire”

    Une telle superposition de mesures reposant sur ce qui s’apparente à des sables mouvants aura rarement été atteinte.

    “On attend les détails, il n’y a absolument pas 21 milliards d’économies dans le projet de loi de finances 2015”, accuse Charles de Courson, député UDI de la Marne. Dans quel état en sortira la construction budgétaire 2015 ? Avec le risque d’un dérapage des déficits publics supérieur aux 4,3 % de PIB déjà programmés, eux-mêmes en dérapage par rapport à la trajectoire fixée l’an dernier.

    Contre-performances de la zone euro

    Du coup, le gouvernement s’en prend aux contre-performances de la zone euro. Il attendait une arrivée d’oxygène et il se retrouve au bord d’une déflation qui rogne les recettes fiscales en valeur. Bercy n’anticipe que 0,6 % d’inflation en 2014 et 0,9 % en 2015. Certes, Michel Sapin, ministre des Finances, ne manque pas de féliciter Mario Draghi pour sa réactivité. Le président de la BCE reste pleinement déterminé à contenir les risques pesant sur les perspectives d’inflation à moyen terme et à “user d’instruments non-conventionnels si cela devenait nécessaire”. Mais la panoplie “Draghi” patine : la BCE est incapable à elle seule de multiplier les demandes de crédit des entreprises et de pallier les blocages d’une union monétaire prisonnière des intérêts divergents des Etats membres. Et surtout Berlin commence à donner de la voix contre le laxisme monétaire de la BCE.

    “Au lieu de prendre des décisions radicales et globales pour redresser sa propre croissance potentielle – le Conseil d’analyse économique vient d’en fournir le programme franco-français clef en mains – l’Elysée a choisi de laisser filer les déficits.”

    C’est pourquoi la France joue un jeu dangereux. Au lieu de prendre des décisions radicales et globales pour redresser sa propre croissance potentielle – le Conseil d’analyse économique vient d’en fournir le programme franco-français clef en mains – l’Elysée a choisi de laisser filer les déficits. Voici l’argumentaire signé Michel Sapin : “Faudrait-il, dans une situation économique difficile, faire plus d’efforts parce que la mesure de nos efforts se dégrade ? Cette discussion, légitime, nous l’aurons avec nos partenaires européens.”

    La bombe à retardement du coût de la dette

    Les “partenaires”, y compris les périphériques du Sud, ont déjà donné au Parlement européen un début de réponse en étrillant le candidat Pierre Moscovici au poste de commissaire au Budget. A tel point que l’ancien ministre de l’Economie a juré qu’avec lui jamais la Commission ne proposerait des “eurobonds” – la mutualisation au niveau communautaire d’une partie des dettes. C’est un naufrage avant l’heure pour les thèses françaises.

    “En cas de péril majeur, il n’y aura plus que la BCE pour monétiser (acheter) la dette française à un taux “raisonnable”. En tant que pays systémique – trop gros pour ne pas être secouru – la France peut penser qu’elle a cette carte en réserve. ”

    Si cela tourne mal sur le front des taux d’intérêt, que va-t-il se passer avec 2 000 milliards d’euros de dette sur les bras ? En 2015 la France battra son propre record en émettant 188 milliards d’euros de dette à moyen-long terme. A ce jour, seul François Fillon parle brut de décoffrage. En conférence de presse, il explique : “Ce qui entraîne des effets récessifs c’est l’absence totale de perspective pour les investisseurs. Comment investir en France avec la perspective d’une dette dont on sait qu’un jour ou l’autre elle va exploser ?Si les taux d’intérêt à long terme augmentent, ce qui n’est pas impossible compte tenu de ce qui se passe aux Etats-Unis, nous allons vers un accident financier dans notre pays.”

    L’échéance n’est pas forcément immédiate, mais tôt ou tard le coût de la dette s’envolera. Jusqu’à présent la France bénéficie sur les marchés de la solidarité de fait entre la dette française et la dette allemande. En cas de péril majeur, il n’y aura plus que la BCE pour monétiser (acheter) la dette française à un taux “raisonnable”. En tant que pays systémique – trop gros pour ne pas être secouru – la France peut penser qu’elle a cette carte en réserve. On comprend qu’un tel transfert de risque potentiel sur les “partenaires” soit un grand motif d’inquiétude – pas seulement à Berlin. Oui, la France joue un jeu dangereux.

    enouveleconomiste.fr

    http://fortune.fdesouche.com/358323-zone-euro-la-reprise-est-differee-les-deficits-filent-le-budget-2015-est-irrealiste#more-358323

  • Les mythes ont la vie dure

    Les mythes ont la vie dure dit la sentence mais qui peut  croire encore  qu’entre le monde de la finance hors sol, du capitalisme spéculatif et financier  d’un côté, et les intérêts du peuple français de l’autre, la gauche penche encore du côté du peuple? Le ministre de l’économie, Young Leader, membre de Bildelberg et ancien du groupe Rothschild Emmanuel Macron, a créé un tollé jusque dans son propre camp en affirmant  dans Le Journal du dimanche, qu’il ne devait « pas y avoir de tabou ni de posture » sur l’Assurance-chômage, qui est « en déficit de 4 milliards d’euros ».  Quelques heures plus tard,  lors de l’émission Le Grand Rendez-vous  Europe 1-i-Télé-Le Monde, Marine Le Pen a relevé qu’« Emmanuel Macron est un banquier. Il défend l’intérêt des banques (qui) est contraire aux intérêts des peuples. »

    L’ancien ministre redevenu député des Yvelines Benoît Hamon  est bien évidemment dans le vrai en constatant comme il l’a fait  hier que les « initiatives désordonnées » du gouvernement sont destinées à «amadouer l’Union européenne ».

    Le député PS et avocat Pascal Cherki, proche de Julien Dray, a  voulu faire croire qu’il y avait encore des socialistes old school  chez ses électeurs bobos en invitant «le banquier Macron », qu’il soupçonne de « défendre sa classe », à «s’attaquer sans tabou au problème des dividendes.»

    Ce même Cherki s’attaquait  en mars de l’année dernière en des termes très durs à  François Hollande : « Quand on est président de la France, on n’est pas conseiller général de canton, on prend la mesure de la situation et on change de braquet. » « François Hollande n’a pas été élu pour conduire le peuple français sur le chemin sans fin de l’austérité et de la rigueur. Ce n’est pas cela le rêve français. » Comme nous le notions alors ,  trente ans de carte au PS avant de s’en apercevoir, bravo M. Cherki !

    A la vérité les recettes de l’UMPS ne sont que mauvaises potions et ne fonctionnent pas. Tous les voyants sociaux et économiques passent au rouge écarlate, les déficits s’envolent de manière dramatique, les caisses de l’Etat se vident inexorablement en dépit des 65 milliards d’impôts supplémentaires prélevés sur le dos des contribuables et des familles françaises,  mais il s’agit de poursuivre  sur la même voie  euromondialiste et  d’obéir  à Bruxelles.

    La réforme territoriale voulue par M.  Hollande traîne d’ailleurs elle aussi de mauvais relents européistes. Elle fut évoquée ce dimanche au château de Magneux-Haute-Rive près de Roanne, où,  à l’invitation de la dynamique secrétaire départementale FN  de la Loire, Sophie Robert, plus de 200 adhérents frontistes se sont retrouvés pour fêter la rentrée. Bruno Gollnisch en était l’invité d’honneur (voir la vidéo mis en ligne sur notre site).

    Sophie Robert s’est réjouie sur l’antenne de France bleue de la forte présence des jeunes chez les adhérents de sa fédération  (250 encartés de moins de 25 ans sur 1500),  « surmotivés après les très bons résultats du FN aux différentes élections de l’année ». Bruno Gollnisch s’est félicité de même du «signal fort envoyé à la jeunesse » que représente  l’élection sous l’étiquette FN du plus jeune sénateur,  David Rachline, et de la plus jeune députée à l’Assemblée nationale,  Marion Maréchal-Le Pen.

    Le député européen et conseiller régional de Rhône-Alpes  a consacré une partie de son intervention à déboulonner un autre mythe, celui des économies qui seraient engrangées avec cette fameuse réforme territoriale, en l’occurrence  ici  par  la fusion projetée des régions Auvergne et Rhône-Alpes. 

    « Ce n’est pas comme ça que le gouvernement fera des économies a réaffirmé Bruno, on aurait pu déjà en  faire  dans la construction des couteux palais régionaux, à Clermont-Ferrand et à Lyon,  qui ont été inaugurés en grande pompe par les présidents de la région Rhône-Alpes et Auvergne. Et maintenant si l’on fusionne ces deux régions que fera-t-on de ces bâtiments? On va en construire un troisième au milieu des deux régions fusionnées ?  Ou alors, comme cela est prévu,  on va faire siéger les élus un coup à Clermont-Ferrand un coup à Lyon en leur payant leur frais de déplacement, de séjour etc., comme on le fait déjà au Parlement européen entre Bruxelles et Strasbourg? Non seulement cela ne va pas rapporter un centime d’économie mais cela va couter très cher !».

    Bruno Gollnisch (voir nos articles en date des 3 juin et 21 juin derniers),  avait avancé un certain nombre de propositions alternatives et d’objections de fond   à cette réforme  qui s’inscrit dans une volonté de landérisation de la France, dans une optique eurofédéraliste destructrice et   étrangère à notre tradition. Un processus d’affaiblissement de l’Etat français qui avance de concert avec l’instauration d’un Marché transatlantique qui souhaite cette destruction des  États pour n’avoir à terme comme interlocuteurs que  des entités administratives régionales. En tablant sur le fait qu’elles n’offriront qu’une faible résistance à la pénétration  des  produits et des  normes venant des Etats-Unis.

    Le refus de cette évolution  sera aussi au cœur de la campagne frontiste  pour les  élections départementales  de l’année prochaine.

     Précisons encore, dans la série des mythes à détruire,  que  nous tenons à rassurer Frédéric Biamonti, auteur du  documentaire  Ravis par Marine (Le Pen), diffusé par France 3 le  29 septembre. Il fut  invité au même moment  pour en  parler  de l’intéressant et souvent éclairant (sur les mécanismes médiatiques) site de Daniel Schneidermann,  Arrêt sur Images.

    M.  Biamonti a ainsi expliqué à cette occasion qu’il a pu réaliser son  reportage avec beaucoup de facilité et dans un climat détendu,  du fait qu’il avait tenu à suivre en campagne des représentants du nouveau FN  (Steeve Briois, Gilbert Collard, Florian Philippot David Rachline), et non les méchants historiques du Front «de Bruno Gollnisch».

    Si ce réalisateur novice (?)  s’était renseigné  auprès de ses confrères,  il aurait su que Bruno et  autres militants,  de 15 à 85 ans, désignés par certains médias comme faisant partie du canal historique,  sont des gens aussi  bien élevés et courtois que les nouveaux arrivants au FN. Que n’est pas d’ailleurs un Steeve Briois qui a commencé à militer au Front  il y a vingt-cinq ans!

    Frédéric Biamonti  aurait su aussi que tout le monde œuvre au FN derrière Marine à une dédiabolisation qui, dans 99% des cas,  n’est pas de notre fait. Et ce  pour une  raison bien simple : c’est en nous montrant sous notre vrai jour que nous avons le plus de chance de convaincre nos compatriotes,  d’amener notre candidate et nos idées au pouvoir.

    Enfin, un mot encore pour évoquer plus spécifiquement  Daniel Schneidermann qui, comme le rapportait notamment le site Palestine Solidarité ,  s’indignait le 30 septembre de la teneur générale de l’ entretien accordé au blogue HS par le sulfureux  physicien belge  Jean Bricmont, sulfureux  car « ardent militant de la liberté d’expression la plus large ».

    Dans celui-ci M.  Bricmont  évoque de manière allusive un  mauvais procès fait à Bruno Gollnisch, des accusations dont il a été lavé de manière éclatante par un arrêt  de la Cour de cassation. Mais l’universitaire belge a scandalisé M. Schneidermann par la manière avec laquelle il « dézingue la loi Gayssot », il affirme qu’on «cherche des poux à Gollnisch » tout en notant que «quand des historiens disent la même chose, on ne les embête pas ». Bref que «ce que réprime donc la loi Gayssot, ce (ne sont)  pas des textes proprement dits. C’est l’intention de leurs auteurs. Et introduire le critère d’intention, dans l’appréciation d’un message, c’est ouvrir la porte à l’arbitraire. La loi Gayssot est appliquée à la tête du client »est-il rapporté.

     Nous ne sommes pas d’accord sur tout,  loin s’en faut,  avec M. Bricmont,  mais il nous semble pourtant qu’il constate là une évidence qui est perçue par beaucoup d’observateurs honnêtes, même parfois moins affûtés que M. Schneidermann…  Et qu’il serait grand temps, plus largement, d’arrêter de  ghettoïser,  cantonner (par paresse, idéologie et/ou volonté de nuire)  Bruno Gollnisch à ce type de  dossiers ou de polémiques. Ce qui est particulièrement malhonnête eu égard à la diversité de ses compétences,  à  l’intense activité  politique et  intellectuelle   qui est la sienne dans toute une série de domaines.

    http://gollnisch.com/2014/10/14/les-mythes-vie-dure/

  • Les filles de l’État islamique… maintenant, elles veulent rentrer à la maison !

    Elles s’appellent Sabina et Samra. Elles ont 15 et 17 ans. Leur passeport est autrichien. Elles sont parties « faire le djihad » en Syrie. Ce qui, dans les faits, s’est traduit par un mariage et une grossesse. Et maintenant, guess what? elles veulent rentrer à la maison. Pas si vite !

    On connaît, grâce au témoignage de la petite Assia en France, les techniques de dissimulation enseignées aux petites : ne rien dire aux parents, avoir deux comptes Facebook – l’un innocent et l’autre de propagande islamique – et même, si les choses se corsent, prétendre que « c’est fini, j’ai compris, c’était une erreur, je me suis fait manipuler » pour pouvoir agir plus avant clandestinement.

    Ces informations sur la perversité extrême des agents traitants (qui sont des femmes lorsque la cible est une jeune fille) doivent nous alerter sur toute demande de retour. C’est ainsi que le problème se pose désormais à l’Autriche, suite à la demande de Sabina et Samra de revenir au bercail avec, dans le ventre, le fruit du djihad.

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  • Que faire face à l’islamisme ?

     

    Extrait de l'éditorial de Jean-Pierre Maugendre dans Renaissance catholique, à propos de la menace musulmane :

    "Face à cette menace, un minimum de cohérence intellectuelle et pratique semble nécessaire pour éviter de labourer la mer et éviter de nouveaux drames. Il est ainsi d’une urgence aigüe de réduire le poids de l’Islam en France. Envoyer des troupes traquer l’islamiste au Mali ou en Irak mais laisser les inspirateurs de ces comportements diffuser librement leur propagande chez nous est un non-sens absolu. Laisser ouvrir une mosquée sous contrôle wahabite ou salafiste en France, c’est préparer les djihadistes de demain au Moyen-Orient ou en Europe. Contrairement à ce qu’écrit M. Juppé dans Valeurs Actuelles (n° 4059), l’islam n’est pas « une religion de France. » Il est une religion conquérante, d’implantation très récente sur notre territoire national, totalement étrangère non pas à d’aussi imprécises qu’obsédantes (du moins dans le discours officiel) «  valeurs de la République », mais à notre civilisation et à nos traditions. À cet égard nous sommes dans une relation de rapport de force avec cette religion qui, objectivement, œuvre, par des moyens détournés selon les circonstances, à la destruction de notre civilisation. Cela ne signifie pas, bien sûr, que chaque musulman est un ennemi effectif : néanmoins un musulman ne peut s’intégrer paisiblement dans la société française que s’il accepte, de bon ou de mauvais gré, une distanciation avec les préceptes de sa religion qui doit redevenir une affaire purement privée, sans manifestations extérieures, souvent ostentatoires, qui sont vécues par les uns comme des défis et par les autres comme des provocations.

    Cette lutte déterminée contre l’islam n’est cependant pas un blanc-seing accordé à son ennemi prioritaire, du moins officiel : les États-Unis d’Amérique et leur protégé au Moyen-Orient l’État d’Israël. Le mondialisme consuméro-libertaire et l’islamisme théocratico-terroriste sont les deux mâchoires d’une même tenaille qui s’efforce d’arracher leur identité aux peuples jadis chrétiens.L’alliance ancienne des États-Unis avec l’Arabie Saoudite, l’aide de la CIA aux réseaux Ben Laden, le soutien constant des intellectuels cosmopolites à l’arrivée sur notre territoire national de populations musulmanes, etc. peuvent conduire à s’interroger sur l’existence, ou non, d’une « ténébreuse alliance » entre ces deux idéologies unies dans une commune détestation des identités nationales et chrétiennes. Y a-t-il vraiment une différence d’horreur entre un avortement par aspiration ou par injection saline et une décapitation au couteau ?

    Saint Grégoire de Nysse (335-394) enseignait déjà que : « Le juste milieu c’est le chemin des crêtes. » Tous les théoriciens de la guerre savent qu’il faut éviter par-dessus tout d’avoir à mener une guerre sur deux fronts. Tout cela est vrai. Que l’acuité du danger islamiste à combattre ne nous fasse cependant pas perdre de vue que nos sociétés sont d’abord rongées de l’intérieur par des idéologies fausses qui, en affaiblissant nos identités, créent un appel d’air dans lequel s’engouffre l’islam militant. Ce sont les hommes et non les pierres qui font la force des remparts de la cité !"

    Michel Janva

     

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • "Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français" : chronique de Adrien Abauzit

    Nous vous présentons ici la chronique rédigée par Adrien Abauzit (auteur de Né en 1984) d'un livre sorti en 2013, de l'historien israélien, Alain Michel : "Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français"


    Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe français (2013)
    Alain Michel


    Cet ouvrage n’a pas été écrit par un nostalgique de Vichy, mais par un historien israélien d’origine française, rabbin de son état. Pourquoi le préciser ? Le propos de l’ouvrage ne se suffit-il pas à lui-même ? En théorie si…dans un monde normal. Mais nous ne vivons pas dans un monde normal. L’honnêteté intellectuelle est souvent déniée aux auteurs, suspectés de d’orienter leurs travaux dans le sens de leur intérêt personnel et non de la vérité. En outre, des réflexes de Pavlov colonisent l’esprit des français victimes du lavage de cerveau de l’idéologie dominante. La qualité d’Alain Michel est donc un atout, car elle permet de courcircuiter ces travers.

    L’auteur de cette enquête n’apporte que peu de faits nouveaux. L’histoire du sauvetage des juifs français et des juifs étrangers présents en France durant la guerre avait déjà été écrite et dite par des historiens on ne peut plus académiques et prestigieux, français ou étrangers. Mais depuis plusieurs décennies, il a été interdit de dire une vérité qui pourtant fait honneur à la France.

    Outre le rappel de ce que fut la politique de Vichy, l’intérêt de ce livre réside dans l’étude et la critique des travaux historiques qui font actuellement autorité sur ce sujet houleux.


    L’exemple Poliakov

    En 1940 il y avait en France 330 000 juifs. 195 000 juifs français et 135 000 juifs étrangers, réfugiés politiques pour la plupart d’entre eux. 13 % des juifs français ont été déportés. 37 % des juifs étrangers ont été déportés. 69 000 juifs étrangers et 11 000 juifs français sont morts durant le conflit. Au total, près de 75 % des juifs présents en France en 1940 ont échappé à la mort. Près de 95 % des juifs français et 57 % des juifs étrangers ont survécu.

    Comment expliquer le taux très élevé de survie des juifs français ? Plusieurs explications sont données avant les années 70. Léon Poliakov, premier grand historien de la Shoah et auteur du célèbre Bréviaire de la haine, donne son explication : « Du sort relativement plus clément des juifs de France, Vichy fut en fait le facteur prépondérant. ». Ainsi, contrairement à la thèse de Serge Klarsfeld, reprise stupidement par le bonnet d’âne Jacques Chirac en 1995, Poliakov affirme que les juifs de France ayant survécu doivent prioritairement leur salut à Vichy et non à la société civile. Pour Poliakov l’existence d’une zone libre, l’affirmation des droits de souveraineté de Vichy, la politique de Laval et les refus de Pétain, ont permis de sauver l’immense majorité des juifs français.

    En 1989, dans un livre d’entretien, Poliakov maintient que Laval ne mérite pas sa triste « réputation ».

    La doxa Paxton/Klarsfeld

    A partir des années 70 disions-nous, une doxa nouvelle s’est mise en place. Deux idées matricielles la constituent :

    • La « négativité absolue » de Vichy. L’historien américain Robert Paxton conclue que par définition, rien de bon ne peut venir de Vichy.
    • La survie des juifs de France est due à la population française. Vichy n’y est pour rien. Cette thèse est notamment développée par Serge Klarsfled.

    Il ressort que la doxa pose une culpabilité totale de Vichy interdisant tout réexamen de son contenu : « les bonnes questions posées par les tenants de la réhabilitation de Vichy ne seront ainsi jamais examinées sérieusement par les historiens reconnus, de peur de se voir alors accusés eux-mêmes de servir leurs buts révisionnistes, ou encore d’appartenir à leurs milieux politiques souvent nauséabonds ».

    Le statut des juifs est fait sous pression allemande

    Selon une légende tenace, colportée notamment par Robert Paxton, le régime de Vichy aurait fait adopter le statut des juifs en dehors de toute pression allemande. Un examen du déroulement des évènements suffit à démontrer que cette assertion est un pur mensonge.

    Le 7 septembre 1940, les Allemands annoncent au gouvernement qu’une ordonnance contre les juifs est en préparation. Le 10 septembre, pour la première fois, en Conseil des ministres, la question juive est alors abordée. Le 25 septembre, le ministre des Affaires étrangères Paul Baudouin adresse aux autorités occupantes une lettre de protestation contre l’adoption de l’ordonnance nazie. Les Allemands n’en ont cure et publient une ordonnance d’ « aryanisation » le 27 septembre, c’est-à-dire de confiscation légale des biens des juifs.

    Le 1er octobre, en urgence, le Conseil des ministres adopte sa première loi sur le statut des juifs. Le 4 octobre, la loi est publiée. Ainsi, contrairement à ce qu’ose affirmer Paxton, le statut n’a été adopté que sous pression allemande et pour éviter que l’occupant ne soit seul à s’occuper de la question juive.

    Le statut issu de la loi exclue les juifs de certains domaines d’activité : vie politique, justice, diplomatie, administration, éducation, armée, presse, monde du spectacle. Les anciens combattants juifs des deux guerres, ainsi que les juifs ayant rendu des services exceptionnels à la France sont exemptés de ces mesures.

    Le statut instaure une discrimination qui paraîtra bien évidemment choquante à toute personne attachée à l’égalité devant la loi. Mais, comme l’auteur l’évoque, en aucun cas il n’y a dans cette loi la moindre intention meurtrière. Rattacher le statut à la Solution finale est donc une interprétation téléologique de l’histoire parfaitement malhonnête.

    Le 4 octobre, une autre loi est votée : la loi sur l’internement des juifs étrangers. Ici, l’auteur révèle des faits nouveaux permettant de comprendre le réel objectif de cette loi : le régime de Vichy a tout fait pour faire émigrer les juifs étrangers en Amérique du Nord ou du Sud. L’internement prévu par la loi avait vocation à être précaire. A titre d’exemple, le 30 janvier 1941 a lieu à Cieudad Trujillo, en République dominicaine, une réunion du comité intergouvernemental pour les réfugiés. La délégation française de la conférence fait savoir officiellement sa difficulté à pouvoir accueillir de nouveaux réfugiés, ainsi que son désir de voir les réfugiés actuellement internés en France être accueillis par d’autres pays. Hélas, les gouvernements d’Amérique ont refusé cette émigration.

    Pétain, Laval et Darlan s’opposent au port de l’étoile jaune

    L’information est peu connue, mais l’étoile jaune n’a été portée qu’en zone occupée. Pétain, Laval et Darlan, ont toujours refusé le port de l’étoile jaune en zone libre, notamment parce qu’une telle mesure aurait visé les juifs français. Les images d’Epinal en souffrent, mais c’est ainsi.

    La politique de Laval

    Le 4 mars et le 11 juin 1942, des conférences sont organisées à Berlin au siège de la Gestapo SS. Il y est décidé une accélération des déportations. Dannecker, représentant d’Eichmann et chef de la Gestapo chargé de la « question juive » en France, s’engage à assurer la déportation de 40 000 juifs.

    Début mai 1942, Karl Oberg devient chef suprême de la SS et de la police en France. Si tôt, assisté d’Helmut Knochen, commandant en chef de la sécurité interne à Paris, il engage des négociations avec René Bousquet, délégué à la police au gouvernement de Vichy.

    Le 2 juillet, un compromis est arrêté entre Oberg et Bousquet : «  Vichy accepte d’effectuer les arrestations sur l’ensemble du territoire français en fonction du nombre fixé par les Allemands. De leur côté, les Allemands acceptent que seuls des juifs étrangers soient arrêtés. Il est admis que cet accord devra être confirmé par Laval deux jours plus tard, le samedi 4 juillet. Pourquoi Vichy accepte ce compromis ? C’est parce que cela lui permet de réaliser trois objectifs poursuivis depuis le début : se débarrasser des juifs étrangers, protéger les juifs français, et renforcer son autorité sur tout le territoire français, et pas seulement sur la zone libre. »

    Deux jours plus tard, l’accord est confirmé en même temps qu’il est réduit. Pétain et Laval n’acceptent que l’ « évacuation » des juifs apatrides.

    Les historiens Paxton et Marrus jugent sévèrement Laval, estimant qu’il n’a rien obtenu par ces accords. Pourtant, jusqu’à la fin de l’été 1943 : « il n’y a pratiquement pas de juifs français déportés, sauf, comme le disait Dannecker, dans un cadre de représailles, ou d’infraction à la législation antisémite. » Alain Michel conclue donc que : «  le regard de Marrus et Paxton est erroné, et [que] Laval a effectivement réussi à obtenir une concession de taille. »

    Lors de la rafle du Vel d’Hiv, les 16 et 17 juillet, 12 000 juifs apatrides sont arrêtés en région parisienne par la police française.

    Le 2 septembre, Laval demande à Oberg qu’on ne lui signifie plus de nouvelles exigences en matière de déportation. Grâce à cette intervention, une rafle de 5 000 juifs prévue le 22 septembre par Rotchke, nouveau délégué d’Eichmann, est finalement annulée. Selon Alain Michel : «  Si aucun convoi de déportation ne quitte la France au mois d’octobre 1942, on peut l’attribuer, au moins partiellement, à la stratégie de Laval, relayée par Bousquet et Leguay. On le voit, la collaboration de Vichy en matière d’antisémitisme est loin d’être simple. »

    Pétain et Laval roulent les nazis dans la farine

    Si les Allemands ont accepté que les juifs français échappent dans un premier temps aux déportations, c’est parce que Bousquet, puis Laval, leur laissent miroiter une future loi de dénaturalisation. Les juifs ainsi dénaturalisés deviendraient étrangers, voire apatrides, et par conséquent, « déportables » : « En septembre 1942, lorsque les nazis acceptent de ralentir la pression dans le domaine de la question juive, il est entendu qu’en échange le gouvernement de Vichy mettra au point une loi de dénaturalisation, afin d’élargir la catégorie de juifs qui peuvent être déportés. »

    Darquier de Pellepoix, que Pétain soit dit en passant qualifie publiquement de tortionnaire, s’occupe de la rédaction d’un premier projet. René Bousquet prend sa suite, en établissant un texte moins extrémiste. Ce texte prévoit la déchéance de nationalité de tous les juifs naturalisés depuis 1927. Fin juin 1943, la loi est prête. Pour la mi-juillet, Röthke prévoit une nouvelle rafle à Paris, dès le lendemain de la promulgation de la loi. La messe semble être dite. Mais fin août, à leur plus grande stupeur, les nazis apprennent que sur intervention de Pétain, la loi sur les dénaturalisations est abandonnée :

    « Il est donc évident que le fait d’avoir mené les nazis par le bout du nez jusqu’en septembre 1943, en leur promettant de faire passer une loi de dénaturalisation – promesse qui conduit la Gestapo-SS à ne pas engager directement d’opérations d’arrestations-, ce fait, donc, a vraisemblablement évité l’arrestation de milliers de victimes juives supplémentaires. »

    Conscient d’avoir été « mené par le bout du nez », les Nazis envoient alors Aloïs Brunner en France pour prendre en main la politique de déportation. L’automne 1943 va marquer un tournant dans l’histoire de la déportation des juifs de France. Les accords Ober-Bousquet volent en éclat.

    En conclusion…

    Alain Michel au final, aboutit à des conclusions aux antipodes de la doxa Paxton/Klarsfeld.

    Il reconnaît le rôle central de Vichy dans le sauvetage des juifs survivants. Il considère que Vichy a eu en ce domaine des « conséquences plus positives que négatives » :

    « Vichy est certes criminel, mais il est l’élément principal qui explique comment 75 % des juifs de France ont survécu, même si, bien sûr, comme nous venons de le montrer, il n’est pas l’élément unique qui explique ce résultat. »

    « Finalement Vichy, à la fois complice des assassins et en même temps élément indispensable de l’ampleur du sauvetage, nous prouve qu’il est impossible d’écrire l’histoire de cette période en noir et blanc, dès lors que l’on s’intéresse non aux extrémistes, mais aux dirigeants qui se sont retrouvés face à des décisions allemandes qu’ils n’avaient pas prévues, auxquelles ils ont dû donner des réponses en fonction de ce qu’ils pensaient possible ou raisonnable de faire. Qu’ils aient commis des erreurs, et même des crimes, c’est certain. Mais que leur action ait eu finalement des conséquences plus positives que négatives, cela nous semble également une affirmation raisonnable. »

    Adrien Abauzit

  • Et pendant que Zemmour cartonne, Libé et Noah galèrent !!!

    Les bonnes nouvelles sont rares et il faut les savourer…

    D’abord le succès incroyable que rencontre le livre d’Eric Zemmour,« Le Suicide Français »déjà vendu à plus de 5.000 exemplaires par jour depuis le début de sa commercialisation, mais également son succès sur les plateaux télévisions. Il est partout décrié et critiqué mais s’il est aussi invité c’est bien parce que ça marche ! Partout où il passe, Éric Zemmour bat des records d’audience à la télévision. Dans On n’est pas couché samedi 4 octobre, il a tout simplement permis à Laurent Ruquier, Aymeric Caron et Léa Salamé de réaliser leur meilleure performance de la saison et la seconde depuis deux ans.

    Rien de bien nouveau dans le discours d’Eric Zemmour mais une assurance pour porter la voix des Français que nul autre n’a su avoir sur les plateaux télés et dans le monde médiatique dont la première règle est la pensée unique…

    La nouvelle est bonne, mais deux autres viennent encore la renforcer !

    Tout d’abord l’état du quotidien Libération en plein plan social drastique. « Depuis lundi, il y a presque un pot de départ par jour, et on voit les bureaux se vider un par un », raconte un journaliste qui semble regretter ce qui risque de faire sourire beaucoup de Français ! Depuis le 1er octobre, une vingtaine de journalistes ont choisi de quitter le quotidien sur les trente-deux candidats au départ (tous métiers confondus). Parmi les partants, quelques « grandes plumes » du quotidien … « C’est une histoire qui se finit, commente un journaliste. L’ambiance est très pesante, comme dans une fin de règne. »

    Comment ne pas se réjouir que ce journal vecteur de la pensée unique mesure enfin très concrètement sa trahison du peuple Français ?

    La deuxième nouvelle est aussi amusante que réjouissante. Il s’agit de l’inénarrable autant qu’insupportable Yannick Noah.

    Le pauvre garçon a affirmé qu’il devait sans doute payer ses engagements politiques, expliquant n’avoir jamais eu autant de mal à vendre ses place de concert…  Sa tournée commence la semaine prochaine en France métropolitaine mais le chanteur n’est pas serein : après le bide qu’a fait son album, certaines dates de concerts sont annulées, fautes de spectateurs !

    Il est certain qu’à force de donner des leçons de morale toute la journée sans n’être personne pour le faire, à force d’accuser les Français de tous les maux, à force de cracher sur le choix politique d’une bonne partie d’entre eux, on finit par se mettre les gens à dos…  Là encore, impossible de ne pas sourire, et de ne pas savourer cette claque symbolique que tant d’entre nous ont eu envie de lui donner si souvent…

    Une page se tourne, la réalité devient trop évidente pour tous les Français méprisés par ces chiens de garde de la bien-pensance…Toutes les idéologies ont une fin, il semblerait que celle de l’antiracisme et de la glorification du multiculturalisme commence à prendre l’eau !

    Il faut avouer qu’il était largement temps… Espérons qu’il ne soit pas trop tard !

    http://www.contre-info.com/et-pendant-que-zemmour-cartonne-libe-et-noah-galerent#more-34963

  • Dans le terme de « service public », le mot le plus important est : « service » !

    Robert Ménard a prononcé un discours à l'ensemble du personnel municipal de Béziers le 25 septembre. Extraits :

    M"[...] A Béziers, comme ailleurs, il y a de très bons agents, de bons agents, des agents corrects, des agents passables qui peuvent s’améliorer ; il y a aussi de mauvais agents qui sont une plaie pour la ville, qui sont précisément le type de personnes à cause desquelles les fonctionnaires sont, si souvent, trop souvent, moqués et méprisés. Ces quelques agents font du tort à tous les autres et aux Biterrois. Je vous dirai plus loin comment je compte faire la distinction entre les uns et les autres, entre la qualité et la médiocrité, mais je vous dis tout de suite que les agents qui ne donneront pas satisfaction à l’avenir n’en seront certainement pas récompensés. Finis les passe-droits et le clientélisme !J’y veillerai personnellement. Et, bien naturellement, tous les cadres seront responsables devant moi de cette vigilance que l’éthique et l’intérêt collectif exigent. Car, ici, désormais, la règle du jeu a changé. Le mot d’ordre est simple : tout, tout pour Béziers ! [...]

    Fonctionnaires de Béziers, vous n’êtes pas une addition d’individualités, répartis dans des services, pour une tâche isolée. Vous appartenez à un corps au service de la Cité. Rien d’autre ne compte. Votre travail sera mesuré à cette aune.Dans le terme de « service public », le mot le plus important est aussi le plus beau : « service » !Servir, à son poste, et, dans le cas de Béziers, servir à une œuvre de redressement. Vous devez être fiers de travailler au service des Biterrois et pour les Biterrois. [...]

    Beaucoup de mesures que nous allons prendre sont d’abord et avant tout dictées par la loi. En effet, il se trouve que celle-ci n’est pas toujours appliquée à la mairie de Béziers. Un exemple : la durée légale du temps de travail annuel est de 1 607 heures en France. A la mairie de Béziers, cette durée est seulement de 1 544 heures.Soient 63 heures de moins ! Je le redis : c’est parfaitement illégal.Dans une telle situation, la concertation, la négociation, n’ont pas leur place. La loi doit s’appliquer.Elle s’appliquera dès 2015. [...] Autre enjeu : l’absentéisme. Hors congés évidemment, hors maladies réelles et courantes, l’absentéisme représente l’équivalent annuel de plus de 210 temps pleins ! C’est inadmissible.Nous mènerons contre ces abus un combat sans faiblesse, notamment contre les certificats de complaisance délivrés par quelques médecins hélas trop connus.Tellement connus que je n’hésiterai pas à demander des explications à l’Ordre des Médecins si ces abus persistent. [...]

    Vous le savez déjà, je vous en réaffirme ici le principe : les recrutements seront extrêmement rares et obéiront à un besoin absolu, comme dans le cas de la police municipale.Les départs à la retraite ne seront pas remplacés.

    [...] Les avancées de grade et d’échelon à durée minimum ne seront plus automatiques, plus systématiques. Je le redis,un seul critère : le mérite !Il sera du devoir des cadres de prendre leurs responsabilités et de noter leurs agents en fonction de leur engagement au service de la communauté de travail que nous formons. Les notations de complaisance ne seront plus acceptées.Le mérite n’est pas un gros mot.Il n’est pas le contraire de l’égalité, il en est même le seul garant. L’égalité des droits n’est pas l’égalité de salaire ou de carrière. L’égalité, c’est disposer des mêmes chances au départ. Le mérite, c’est la reconnaissance de ce que l’on fait, de ce que l’on est. Cette règle s’appliquera, bien entendu, aussi aux chefs de service. [...]"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/10/dans-le-terme-de-service-public-le-mot-le-plus-important-est-service-.html

  • La dictature socialiste a encore frappé

    Alors que le président actuel est à bout de souffle, battant tous les records d’impopularité (baissant encore de 2 points dans le dernier sondage), alors que le gouvernement est incapable de résoudre les problèmes d’importance auxquels la France est confrontée (chômage de masse, délinquance et criminalité qui explosent, immigration-invasion,…), ce régime n’a de cesse de combattre ses opposants pour intimider et faire en sorte qu’aucune voix dissidente ne se fasse entendre.

    Ainsi, la liste des personnes qui se trouvent devant un tribunal pour simplement s’être opposé à ce régime s’est encore allongée. C’est ainsi que le courageux David Van Hemelryck et deux de ses camarades passaient devant le tribunal pour « manifestation interdite ». Alors que les gauchistes sont coutumiers de ce fait en toute impunité, quand il s’agit de la véritable dissidence, les choses se passent autrement : En effet, le parquet a requis de la prison contre ces 3 protagonistes à cause des incidents survenus lors du passage de Hollande lors de la cérémonie du 11 novembre 2013 et pour le déploiement, le 30 novembre, d’une banderole « Hollande-démission.fr » sur le trocadéro.

    Même si la décision du tribunal ne sera rendue qu’en décembre, tout nous laisse penser que David Van Hemelryck et ses deux camarades rejoindront la liste qui devient longue des condamnés de la dictature socialiste : Outre la dissolution de mouvements nationalistes sans réelle raison (l’oeuvre française et les jeunesses nationalistes), tout le monde se rappelle de la condamnation et de l’emprisonnement de Nicolas Bernard-Buss pour simplement avoir manifesté -lui aussi dans une manif non déclarée- contre le « mariage » homosexuel, ou bien encore la condamnation à 9 mois de prison ferme d’Anne-Sophie Leclere pour une simple caricature de Christiane Taubira. Plus récemment, c’est Hervé Ryssen qui a été doublement condamné à de la prison ferme, dans un cas pour une blague de potache sur Bertrand Delanoë, et, dans le deuxième cas, pour port d’une bombe lacrymogène. Rappelons également toutes les arrestations et gardes à vue arbitraires lors de la manif pour tous (arrestations qui ont même concerné des prêtres en soutane…), les interdictions de spectacle d’un saltimbanque qui ne cherche que l’humour comme Dieudonné, les condamnations à des amendes prohibitives de publications réellement dissidentes, tels Minute ou Rivarol, dont tout le monde sait qu’elles ne cherchent qu’à ruiner ces revues et ainsi les faire taire. Le tout, rappelons le, dans un laxisme ahurissant quand il s’agit de juger de vrais délinquants ou de vrais criminels.

    Nous voyons que ce régime, à l’agonie, ne supporte plus aucune opposition et qu’ainsi, l’étau de la dictature socialiste se resserre de plus en plus.

    http://www.contre-info.com/la-dictature-socialiste-a-encore-frappe

  • Marine Le Pen - 12 octobre 2014