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  • 1989 : une leçon oubliée, les 25 ans de la chute du Mur de Berlin

    Le 9 novembre sera célébré l’anniversaire des 25 ans de la chute du mur de Berlin, symbole emblématique de la chute de l’empire soviétique. Il est important de faire mémoire de ces événements quelque peu oubliés par la majorité de la culture ‘officielle’, afin que l’histoire ne se répète pas, et afin d’informer les jeunes qui ne l’ont pas vécu.

    Les acteurs du changement

    Le mur ne tomba pas d’un coup. Les dictatures du régime soviétique, basées sur le mensonge, la terreur, l’oppression, paraissaient invincibles, inexpugnables, enracinées dans un pouvoir asphyxiant qui contrôlait tout, y compris les consciences. Ni l’insurrection de la Hongrie en 1956, ni le Printemps de Prague en 1968, ni les mouvements ouvriers polonais en 1970, purent en venir à bout, ils furent terrassés par les tanks.  

    Finalement ces régimes totalitaires furent déjoués par des peuples et des personnes sans force militaire, sans moyens économiques, ni même de projet politique : simplement des gens qui luttèrent pour leur dignité et leur liberté. Beaucoup des opposants au régime le faisaient au nom de leur foi, de leur conscience, de leur passion pour la justice, la vérité et la liberté. On peut citer Lech Walesa, Vaclav Havel, Aleksandr Soljenitsin, et surtout Jean Paul II, qui catalysa la prise de conscience du peuple polonais et accompagna la lutte pacifique avec la prière et ses paroles, repoussant toujours la violence. Nous avons coutume de penser que la foi peut au maximum servir à changer les cœurs des gens, mais pas le cours de l’histoire : et bien ici nous avons un exemple impressionnant de la foi capable de changer la vie des peuples, des Etats, des systèmes politiques.

    Les totalitarismes qui n’en finissent pas

    Il nous faut réveiller la conscience des peuples parce que les totalitarismes ne sont pas finis, bien qu’ils prennent des formes plus subtiles, comme le dénonçait déjà Vaclav Havel dans ‘le pouvoir sans pouvoir’ [1978].

    La manipulation de la démocratie en Occident, sa réduction aux aspects formels, la dictature des partis politiques enfermés sur eux-mêmes, l’influence des lobbies de pouvoir, l’impérialisme international de l’argent, en font bonne preuve. Le pouvoir tente toujours de dominer et chaque génération doit lutter pour reconquérir des espaces de liberté véritable. 

    Ce document veut être un hommage à la mémoire de St Jean Paul II, et de tant d’autres témoins et martyrs de la liberté, dont un grand nombre ont donné leur sang et leur vie. C’est une leçon de l’histoire que nous ne devons pas oublier. Beaucoup de jeunes d’aujourd’hui n’ont pas vécu ces années là, il est juste qu’ils sachent ce qui s’est passé. Au milieu de tant de médiocrité, de crise de la politique et de la valeur même de l’Europe, malade de relativisme et d’individualisme, c’est une occasion pour réaffirmer les valeurs qui ont rendu grande notre tradition (européenne et chrétienne) ; le message de liberté et de paix qui a culminé à Solidarnosc, menant à la libération de la Pologne et à la chute du totalitarisme soviétique, sont utiles à tous. La leçon est celle de la valeur de la foi, moteur de changement de l’histoire lorsqu’elle se vit à fonds et en cohérence.

    Le Salon Beige

  • Pourquoi la BCE est au bord de la guerre civile

    Les critiques internes contre Mario Draghi, révélées par Reuters, visent moins le style de l’Italien que sa politique. Et la Bundesbank pourrait bien jouer la politique du pire.

     

    La BCE est donc devenue une poudrière. Selon une information publiée mardi 4 novembre par Reuters, « des sources internes » à l’institution de Francfort contesteraient le mode de direction et l’individualisme de Mario Draghi. En cause principalement, l’évaluation du « gonflement » du bilan visé de la BCE. Contrairement aux engagements pris en interne, Mario Draghi a indiqué un objectif : revenir à une taille du bilan proche de celle de début 2012, ce qui laissait penser que la BCE chercherait à ajouter environ 1.000 milliards d’euros à son bilan.

    Autrement dit, le président aurait indirectement donné un objectif chiffré, « exactement ce que nous voulions éviter », indique la source de Reuters. Plus généralement, cette source semble se plaindre d’une gestion « individualiste » de Mario Draghi qui prendrait des initiatives sans consulter en interne, sans même informer les six membres du directoire de la BCE.

    La Buba vent debout

    Disons-le immédiatement : cette « information » de Reuters est une offensive violente contre le président de la BCE et il convient d’en rechercher la cause. Depuis quelques mois, la Bundesbank a repris ses attaques, un temps stoppées, contre la BCE. La banque centrale allemande s’est ainsi ouvertement opposée aux mesures prises par Mario Draghi en septembre, notamment la politique d’expansion du bilan par des rachats de crédits titrisés.

    Le président de la Buba, Jens Weidmann, ne manque aucune occasion de dire tout le mal qu’il pense d’un éventuel assouplissement quantitatif (Quantitative Easing ou QE), autrement dit l’achat massif de titres par la BCE sans « stérilisation » (rachats de titres pour un montant équivalent).

    Le cauchemar des Allemands

    Il est vrai que le QE, qui est de la création monétaire pure, est un cauchemar pour les économistes allemands qui y voient un tremplin vers l’hyperinflation. Plus concrètement, la Buba et plusieurs économistes allemands redoutent également les effets de ce QE sur le marché immobilier allemand qui s’est déjà beaucoup tendu et qui pourrait se muer en bulle. Par ailleurs, l’établissement d’un taux de dépôt négatif a beaucoup ému en Allemagne.

    Toutes les institutions financières sont, depuis juin, vent debout contre cette décision. La Buba a mis en garde récemment contre le risque que ce taux négatif faisait porter à la « culture de l’épargne » allemande. Face à une opinion publique déchaînée, Buba et gouvernement fédéral ne peuvent qu’aller dans le sens du vent allemand, contre la BCE.

    Enfin, un QE impliquant des titres souverains européens – qui n’est pas officiellement à l’ordre du jour mais qui a été évoqué par certains membres du directoire de la BCE – représenterait pour les Allemands une « socialisation » de fait des dettes européennes dont ils ne veulent pas. La Buba, en accord avec le gouvernement allemand sur ce point, est donc depuis l’été vent debout contre la politique de Mario Draghi.

    Draghi vs Merkel

    Du reste, l’observateur avisé n’aura pas manqué de souligner combien Mario Draghi n’a cessé de viser, depuis son fameux discours de Jackson Hole, fin août, l’inertie du gouvernement allemand. Le QE souverain représentait alors pour lui une sorte de moyen de pression : si l’Allemagne ne voulait pas de cette « arme atomique », il lui fallait organiser une relance européenne. Mais sans doute le président de la BCE a-t-il sous-estimé l’influence allemande au sein de sa propre institution.

    Dans l’esprit de Mario Draghi, et comme il l’a souligné à plusieurs reprises depuis Jackson Hole, la banque centrale a, dans la zone euro, atteint les limites de ce qu’elle pouvait faire. Pour redresser des anticipations d’inflation qui s’affaissent inexorablement, il faut accompagner la politique expansionniste de la BCE d’une politique budgétaire expansionniste des pays qui le peuvent, principalement l’Allemagne.

    Deux loups dans la bergerie de la BCE

    Or, pour mener cette stratégie, Mario Draghi ne peut compter sur la Buba. Selon le magazine allemand Focus, la communication entre lui et Jens Weidmann est « quasiment impossible. »

    Mais cette impossibilité de discuter pourrait bien aussi prendre place au sein même du directoire. Deux de ses membres sont en effet des « faucons » avérés : le Luxembourgeois Yves Mersch, et l’Allemande Sabine Lautenschläger. Ces deux membres du directoire doivent leur nomination à l’action d’Angela Merkel.

    La candidature d’Yves Mersch, en 2012, avait été rejetée par le Parlement européen, mais imposée au Conseil par la volonté de la chancelière. Quant à Sabine Lautenschläger, elle a été nommée directement par Angela Merkel suite aux élections allemandes de 2013. La chancelière avait alors obtenu la démission de Jörg Asmussen, un social-démocrate proche de Mario Draghi, nommé à un poste subalterne au ministère fédéral du Travail, et elle l’avait remplacé par cette proche de Jens Weidmann. C’était mettre le loup dans la bergerie.

    Guerre interne

    Mario Draghi a donc bien des raisons de se méfier de certains de ses camarades du directoire avec lequel il semble évident qu’il est en conflit. Une preuve suffira à s’en convaincre. Fin septembre, Benoît Coeuré, le membre français du directoire qui, lui, semble proche de Mario Draghi, a publié une tribune dans Les Echos et la Berliner Zeitung pour reprendre les arguments de Jackson Hole et réclamer explicitement une action allemande.

    Or, cette tribune a été cosignée par… Jörg Asmussen ! Un vrai défi lancé au nez et à la barbe de Sabine Lautenschläger et Jens Weidmann. Et une preuve que Mario Draghi n’a qu’une confiance limitée dans certains de ses collègues.

    La nostalgie de Jean-Claude Trichet

    Un autre fait est significatif : celui que les « sources » de Reuters regrettent avec beaucoup d’insistance, Jean-Claude Trichet, qui se montrait plus à l’écoute et qui cherchait davantage le « consensus. » En réalité, le Français était surtout à l’écoute des préoccupations allemandes, et sa prudence, qui a fait perdre un temps précieux à la BCE de 2007 à 2011, ne visait qu’à rassurer les Allemands sur son orthodoxie.

    On se souvient notamment des deux célèbres hausses des taux décidées par Jean-Claude Trichet : en juillet 2008, deux mois avant la faillite de Lehman Brothers et, trois ans plus tard, en juillet 2011, en pleine crise de la dette souveraine. Ce qui est regretté chez Jean-Claude Trichet par les « sources » de Reuters, ce n’est pas la gestion du Français, c’est bien sa discipline monétaire.

    Offensive contre la politique de Mario Draghi

    On l’aura compris : derrière les accusations de tyrannie interne, c’est bien la politique de Mario Draghi qui est visée. L’offensive vient évidemment d’Allemagne et est une réponse au « chantage » du président de la BCE vis-à-vis de Berlin. Il s’agit évidemment de l’affaiblir et de faire douter les marchés de l’unité de la BCE, et donc de la capacité d’action de cette dernière.

    Mais ce jeu est excessivement dangereux. La BCE, depuis l’arrivée de Mario Draghi en novembre 2011, s’est montrée la seule institution européenne capable d’agir. C’est elle qui a apaisé la crise de la dette souveraine en juillet 2012, et c’est elle qui, depuis octobre dernier, tente d’agir – comme elle le peut, sans doute trop peu et trop lentement – pour éviter une rechute de l’économie de la zone euro où les politiques menées depuis 2010 la conduisent inexorablement. L’affaiblir, c’est encore affaiblir la zone euro et lui ôter une chance de continuer à jouer les contrepoids.

    Négatif pour la zone euro

    Encore une fois, l’Allemagne joue ici un rôle négatif au niveau européen. Pour prouver sa détermination à sauver la « culture de la stabilité » aux épargnants qui craignent les taux négatifs et à la presse qui craint l’hyperinflation, la Buba s’attaque à la seule institution de la zone euro qui s’est montrée efficace. Tout ceci en accord avec un gouvernement fédéral plus que jamais obsédé par son « schwarze Null », l’équilibre de son budget en 2015.

    Face au constat lucide de Mario Draghi à Jackson Hole, la Buba et le gouvernement allemand ont répondu par une contre-offensive dont la conséquence pourrait être l’inertie future de la BCE. Mario Draghi n’est certes pas en position de démissionner comme le soupçonnent certains, mais peut-il tenir longtemps dans un environnement hostile ?

    Lors de sa conférence de presse d’octobre, il s’était déjà montré nettement moins offensif sur son exigence d’action budgétaire des Etats. Pour calmer le jeu, il pourrait se contenter durablement des mesures prises jusqu’ici, qui sont notoirement insuffisantes puisque les anticipations d’inflation ne cessent de baisser. Le grand perdant en serait la zone euro. Mais il semblerait qu’il ne s’agisse pas là de la priorité de la Buba et de Berlin.

    La Tribune

    http://fortune.fdesouche.com/361245-pourquoi-la-bce-est-au-bord-de-la-guerre-civile#more-361245

  • Bobard filmé : Poivre d’Arvor, Pujadas et Ferrari nous promènent

    Le mensonge peut évidemment porter sur l’image. Un cas d’école date du 16 septembre 1991 : Patrick Poivre d’Arvor et Régis Faucon diffusent sur TF1, au Journal de 20 heures, une « interview » de Fidel Castro. Problème : les images du lider maximo sont issues d’une conférence de presse donnée par ce dernier, parmi lesquelles ont été intercalées des images de PPDA posant des questions, le tout donnant l’illusion d’un entretien personnalité (Le Monde du 5 mars 1993)... Drôle d’interview où les questions sont posées en fonction des réponses ! 

         Ce cas est intéressant dans la mesure où il montre combien il est difficile de démêler le vrai du faux. Les images exhibées par PPDA étaient vraies ; mais sorties de leur contexte et bricolées comme elles l’étaient, elles en devenaient fausses ! N’importe quel salarié qui commettrait une faute professionnelle aussi grave serait licencié sur le champ par son employeur. PPDA est resté tranquillement à son poste d’homme-tronc. 

         Un autre flagrant délit de manipulation de l’image eut lieu le 28 décembre 2009, sur France 2. Le journal télévisé de 20 heures diffusait des images de manifestations violentes en Iran. Le présentateur David Pujadas, grave et solennel, parlait « d’images puissantes » et demandait à éloigner les enfants de la télévision... La fameuse image apparut enfin : une photographie floue montrant « la police iranienne [qui] recule devant des manifestants armés de blocs de pierre »... Quel scoop, papa ! Et quelle aubaine : on avait enfin la preuve que le régime honni vacillait... 

         Las, le site d’information Rue 89 révélait le lendemain que la fameuse photo n’avait pas été prise en Iran mais dans la capitale... du Honduras, six mois auparavant ! Légèrement floutée, elle rendait difficile la reconnaissance des protagonistes et des lieux. 

         Interrogé sur la filouterie, Alban Mikoczy, le rédacteur en chef adjoint du JT, témoigna de la « grande surprise » de la rédaction : « Cette image faisait partie d’un lot de photos, labellisées comme ayant été envoyées de Téhéran par l’agence AP, via le flux EVN ». Les EVN (Eurovision News Exchange) désignent une Bourse aux images que s’échangent les télévisions et les agences membres du réseau Eurovision. David Pujadas obtiendra un Bobard d’Or en 2010 pour cette supercherie. 

         En matière de bobards, la concurrence est rude entre les chaînes de télévision. Revenons à TF1 qui n’a rien à envier à la deuxième chaîne publique. 

         Le 3 avril 2009, Laurence Ferrari diffusait un reportage sur le vote du projet de loi Hadopi, loi « favorisant la diffusion et la protection de la création sur Internet », dans son journal de 20 heures. Des images tournées à l’Assemblée nationale montraient un hémicycle démocratiquement plein à craquer. Dormez, braves gens, nos députés sur le pont... Sauf que lors du vote en question, seize députés seulement étaient présents ! Il est certain que l’image d’un hémicycle vide a tendance à agacer l’électeur qui pourrait bien avoir envie de changer de crémerie. « Cachez ce sein que je ne saurai voir... » est la réponse des journalistes à la botte. 

         Mais heureusement, certains esprits sont en éveil. Le trucage éventé, le médiateur de TF1, Jean-Marc Pillas, se fendait d’une réponse officielle : « Vous êtes plusieurs à nous interpeller sur ces images (deux plans) de l’Assemblée nationale [...]. Vous avez parfaitement raison de dire que ces images d’archives sont contradictoires avec la réalité, puisque cette nuit-là, seuls seize députés ont participé au vote. Au-delà du manque d’assiduité des députés qui est un autre débat, il s’agit d’une maladresse, certes regrettable, mais en aucune façon d’une intention maligne de contrefaire la réalité. Cette maladresse est imputable à un défaut d’attention humain et nous veillerons à l’avenir à ne pas reproduire ce genre d’erreur, conscients que nous sommes de la force des images. » Sans un mot d’excuse, sans la moindre explication du cafouillage, sans aucune solennité, Claire Chazal se contentait de lire rapidement en fin du journal dominical un communiqué rédigé en concertation avec le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) à la demande de ce dernier : « Dans un journal du 3 avril 2009, pour illustrer l’adoption du projet de loi Hadopi, TF1 a diffusé des images de l’Assemblée nationale qui ne correspondaient pas à la séance invoquée et pouvaient induire en erreur sur le nombre de députés présents. » Fermez le ban. Et si vous n’êtes pas content, changez de chaîne... 

    Jean-Yves Le Gallou, La tyrannie médiatique

    http://www.oragesdacier.info/

  • [Lyon]11 novembre 2014 : cercle de formation à la pensée maurrassienne

    Lyon – Mardi 11 novembre, cercle à la pensée maurrassienne à 19h, suivi, suivie d’une veillée aux morts pour la France, et d’une projection de La Grande Illusion.

    8, Montée Bonafous 69004 Lyon.

     

    Renseignement : 06 78 82 83 76 ou lyon@actionfrancaise.net

  • Sorties scolaires : nos enfants seront-ils accompagnés par des femmes voilées ?

    Le collectif Mamans Toutes Egales, le CCIF ainsi qu’Edwy Plenel se mobilisent actuellement pour tenter d’imposer la présence de femmes voilées lors des sorties scolaires. Leur slogan : “Interdite de sortie. Islamophobie. Stop. Egalité des droits”. Une réunion d’information est d’ailleurs organisée le mercredi 5 novembre 2014 à Montreuil.

    Sous couvert de lutter contre l’islamophobie, le collectif Mamans Toutes Egales cherche surtout à imposer l’islam dans l’enceinte scolaire.

    Voici leurs revendications :

    Nous en parlions, il y a peu, la ministre de l’éducation Najat Vallaud-Belkacem a réaffirmé sa volonté de n’exclure aucun parent de la vie scolaire en déclarant au sujet des mamans voilées accompagnatrices « l’acceptation de leur présence aux sorties scolaires doit être la règle et le refus de l’exception ».

    Or, force est de constater en cette rentrée 2014 que de nombreux directeurs et enseignants d’école persistent délibérément à enfreindre l’avis rendu par le Conseil d’État en décembre dernier, qui rappelons le, représente la plus haute instance de juridiction administrative. Ce dernier précisant ainsi que le parent dans son rôle d’accompagnateur reste un simple usager du service public et n’est donc pas soumis à l’obligation de neutralité religieuse.

    Dans leur volonté de bannir coûte que coûte tous signes distinctifs et de pousser les parents “non conformes” à l’effacement de soi, ces agents publics, responsables de l’éducation de nos enfants, sont de fait dans une démarche de prosélytisme puisqu’ils tentent d’imposer une vision dévoyée de la laïcité au détriment même de la loi.

    http://fr.novopress.info/177941/sorties-scolaires-enfants-seront-accompagnes-femmes-voilees/

  • Madame Duflot, mais taisez-vous donc…

    Mme Duflot devrait tout de même savoir que l’Assemblée nationale n’est pas une AG d’association de riverains.   

    Ce qui est insignifiant peut être excessif. Ces derniers jours, Mme Duflot m’a conforté dans cette idée à rebrousse-poil. En effet, ne sachant plus quoi dire pour se rendre intéressante, elle n’a pas trouvé mieux que de parler de tache indélébile à propos de la mort du malheureux manifestant de Sivens. Autrement dit et en langage moins ménagé, le gouvernement aurait du sang sur les mains. Au passage, on est rassuré que cette ancienne excellence ne se soit pas vu confier un ministère régalien où parfois il peut être question de la vie ou de la mort. Au passage encore, elle devrait savoir que le sang n’est pas indélébile, y compris en politique : M. Fabius le lui confirmerait.

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  • Désinformation lors de l'intervention de François Hollande sur TF1

    Le chômeur qui a interrogé Hollande était candidat PRG à MarseilleA aucun moment, son appartenance au PRG n'a été évoquée dans l'émission de TF1.

    Comme le soulignait le Salon Beige, le PRG soutient Hollande et lui a imposé une loi sur la fin de vie pour 2015.

    Michel Janva

  • Le désastre libéral et le tremblement de terre espagnol

    Le petit parti gauchiste Podemos caracole en tête des sondages et dépasse l’increvable parti socialiste.   

    Qui sème le vent récolte la tempête : notre premier ministre catalan avait parlé d’un tremblement de terre lors des dernières élections européennes en France ; ce dimanche 2 novembre, un sondage du quotidien de gauche El Pais a déclenché les passions en Espagne (plus de dix mille commentaires sur le site !) : le petit parti gauchiste Podemos caracole en tête des sondages et dépasse l’increvable parti socialiste. Le parti de droite dit PP s’enfonce sous les crachats de la foule.

    Arrivé au pouvoir il y a trois ans seulement après huit ans de calamiteuse gestion socialiste, le parti conservateur s’est mis toute la nation à dos : il a pourtant obéi au marché, obéi à Merkel, obéi à l’OTAN, obéi à Bruxelles, obéi aux lobbies ! Soutenus par une presse de droite totalement inepte et aveugle (ABC, la Razon), euro-maniaque et américano-maniaque, il a aussi plié sur la ligne chrétienne et morale tout en enfonçant dans la misère la nouvelle classe de jeunes travailleurs espagnols (50 % d’actifs seulement…). 80 % des emplois créés depuis un an sont au-dessous du SMIG (645 euros mensuels) ; et le salaire moyen est de dix mille euros brut… par an. Pendant que certains parlaient de récupération économique, les jeunes travailleurs payés comme des Turcs ou des Chinois faisaient leurs comptes.

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