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  • La France menacée par l'islamisme et l'angélisme

    D'Ivan Rioufol :

    "Le danger islamiste en France ? Fantasmes xénophobes ! La nation invivable ? Élucubrations réactionnaires ! Dans l’univers cotonneux de la Hollandie, où les peurs sont bruyamment moquées, l’inquiétude est bannie. L’optimisme d’État est repris par le chœur médiatique, prêt à avaliser les fadaises du Politburo sur le doux vivre ensemble et l’avantageux socialisme. On connaît la fin de l’histoire : mercredi, tandis que la France cédait à la Grande-Bretagne sa place de cinquième puissance mondiale, deux djihadistes faisaient un carnage à Charlie Hebdo (12 morts, dont six fameux journalistes). Une fusillade mortelle éclatait aussi jeudi matin dans une rue de Paris. Bien plus qu’une attaque contre la presse et la liberté d’expression, ces tueries sont une déclaration de guerre à la France. Elles obligent l’État pantouflard à se confronter à ses ennemis intérieurs, qu’il n’ose nommer par angélisme.

    Les propagandistes du "Tout va très bien" peuvent mesurer leurs sottises, eux qui brocardent les "déclinistes" coupables de s’affoler de ce qu’ils voient. Depuis le 7 janvier - date qui clôt quarante années de désastres idéologiques - les dénégationnistes sont en sursis. Certes, ils persistent à édulcorer les dangers, obscurcir les causes, désigner de faux coupables. Ils ne peuvent admettre leur responsabilité dans le déclassement de la nation et son éclatement. Le complexe politico-médiatique, qui verrouille encore le Système, va ainsi s’accrocher à son pouvoir, et méchamment. De ce point de vue, 2015 promet son lot de faussetés qu’il faudra combattre. Mais les réalités brutales sont les meilleures alliées de ceux qui somment les autruches de relever la tête, ou de déguerpir.


    S’observe, dans la France de ces faiseurs de morale, une odieusecomplaisance pour le fascisme qui s’installe dans les cités et qui vient de tuer : tel est le scandale qu’étouffe la bonhomie élyséenne, qui se contente de répéter avec ses perroquets :"Pas d’amalgame !""

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Croisade et Djihâd : Le problème de la guerre dans le christianisme et l’islam

    "Dieu le veut !"

    C'est par ce cri enthousiaste que, selon les chroniqueurs, les chevaliers présents à Clermont en novembre 1095 répondirent à l'appel d'Urbain II qui leur prescrivait, "pour la rémission de leurs péchés", d'aller combattre les infidèles et leur arracher par la force des armes le Saint Sépulcre, le tombeau du Christ, entre leurs mains depuis 638. Cet appel allait conduire à deux siècles de conflits effectifs en Terre sainte (1096-1291), avec leur cortège de massacres, de captivités et de souffrances diverses, mais plus encore à plusieurs siècles d'idéologie guerrière résultant de la formation d'un concept qui choque aujourd'hui les consciences chrétiennes : la notion de croisade, de guerre sainte.

    Cette notion n'est pas née brusquement dans l'esprit d'Urbain II. Elle est l'aboutissement d'une lente évolution qui conduisit les chrétiens de la non violence primitive à la guerre sacralisée contre les "infidèles", les musulmans ; mieux vaudrait d'ailleurs parler de révolution, tant la métamorphose fut ici radicale. Mais elle s'accomplit en plus de 1000 ans, et non sans déchirements.

    L'islam, pour sa part, ne connut pas semblables tiraillements. La notion de "guerre pour la foi" y fut acceptée dès l'origine et on peut même considérer qu'à l'époque de la première croisade l'élan primitif du djihâd s'était quelque peu affaibli. Ainsi, paradoxalement, c'est la croisade qui en rejoignant le djihâd né bien avant elle, 370 ans plus tôt, contribua à le relancer en terre d'islam. Les braises n'en sont pas encore éteintes aujourd'hui. Raison de plus pour tenter de comprendre l'origine et l'évolution de ces deux notions concurrentes.

    Jésus, Mahomet et la guerre

     

    Même si Jésus ne fut pas le "doux rêveur parcourant les collines de Galilée"qu'imaginait Ernest Renan, il est établi que son message et son attitude furent, tout au long de sa vie, conformes à une exigence rigoureuse : celle d'une absolue non violence. Il affirme en effet que son royaume n'est pas de ce monde, et qu'on le gagne par la soumission aux autorités (alors païennes !), par l'amour de ses ennemis, même au prix du martyre ; il ajoute que quiconque prendra l'épée périra par l'épée : c'est ainsi qu'il refuse d'entraîner dans un coup de force les milliers de pèlerins qui, rassemblées à Jérusalem pour célébrer la Pâque, voient en lui le "roi qui vient" et veulent le porter au pouvoir. Refusant de mêler la foi au politique, il se retire alors à Béthanie, décevant ainsi ses partisans qui l'abandonnent ; arrêté par les soldats romains, il refuse de se défendre, interdit à ses disciples de le faire, et se laisse crucifier, priant même pour les bourreaux qui le clouent sur la croix. Il y a donc chez Jésus un double refus : celui du pouvoir politique, celui de l'usage des armes et de la violence. Rien de tel chez Mahomet qui, dès l'origine, se manifeste à la fois comme prophète de Dieu et chef de guerre avant de devenir chef d'état ; Mahomet n'établit jamais de distinction entre action religieuse et action politique, et n'éprouve aucune réticence à l'usage de la force armée contre ses ennemis, confondus avec les ennemis de la foi. Il prend part à plusieurs combats, les armes à la main, et dirige la plupart des batailles livrées selon ses directives par ses adeptes contre les tribus juives des alentours, puis contre les tribus arabes païennes. Il ne recule pas non plus devant l'assassinat politique, faisant ainsi "liquider" ses adversaires (par exemple les poètes arabes qui l'avaient dénigré dans leurs œuvres). L'usage des armes pour le triomphe de sa cause lui paraît donc tout à fait légitime, tout comme le butin, prise de guerre ; après la victoire, sur ordre du Prophète, ses guerriers tuent les hommes, prennent femmes et enfants comme esclaves et se partagent les biens des vaincus; une révélation coranique vient même établir les règles du partage : le Prophète, outre sa part individuelle, recevra deux dixièmes du butin total qu'il répartira ensuite à parts égales, un tiers pour lui-même, un tiers pour sa famille, un tiers pour les pauvres et orphelins. C'est dire que la guerre ne pose aucun problème de conscience au Prophète; il n'hésite d'ailleurs pas à promettre le paradis aux guerriers de l'islam qui viendraient à mourir dans le djihâd, la lutte armée contre les infidèles. Tabari rapporte à ce sujet cette anecdote : avant le combat de Bedr, Mahomet exortait ses soldats, en leur disant que, pour gagner le Paradis, il ne leur fallait que le martyre. Entendant cela, Omaïr, qui mangeait une poignée de dattes, les jeta en disant : "S'il en est ainsi, j'ai assez d'une date jusqu'à ce que j'entre au Paradis" ; il se lança dans la bataille, tua plusieurs ennemis et trouva la mort lui-même. On le voit, les idées de guerre sainte et de Paradis promis à ceux qui mourraient en combattant les infidèles sont bien présentes dès les origines même de l'islam.

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  • I-Media n°35

  • Début de panique chez les “élites” ?

    Dans le contexte de menace terroriste majeure à laquelle la France est confrontée depuis mercredi, la gestion de la protection des personnalités est devenue extrêmement délicate. Au cabinet du ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, on se refuse à livrer des noms. «C’est une question de sécurité et nous n’exposerons pas la vie des personnes», déclare au Figaro un conseiller du ministre.

    Le sujet est d’autant plus sensible que

    «des dizaines de demandes ont afflué à Beauvau en 24 heures, de la part de personnalités se sentant en danger»,

    confie un haut fonctionnaire de police. Au point que le ministère a dû organiser une réunion pour faire un «tri», selon des critères draconiens.

    Les bénéficiaires d’une équipe de gardes du corps préfèrent ne pas trop ébruiter la chose.

    Et ceux qui se sont vu refuser cette «faveur» peuvent nourrir une certaine frustration.

    À Paris, la Préfecture de police a accordé des agents en tenue pour protéger des bâtiments de presse notamment.

    Mais la protection individuelle dépend de la Direction générale de la police nationale (DGPN). Les anges gardiens qu’elle dépêche sont alors prélevés au sein de l’ex-Service de protection des hautes personnalités (SPHP), rebaptisé récemment Service de la protection (SDP).

    Composée de 770 agents surentraînés, dont une quarantaine de femmes, cette unité d’élite protège déjà à l’année des dizaines de personnalités, au premier rang desquelles figurent le chef de l’État et les membres du gouvernement.

    L’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat), rattachée au DGPN, jauge le risque réel.

    «Tout est apprécié au cas par cas, et un diagnostic est rendu, enrichi d’une échelle de risques graduée de 4 (normal) à 1 (très élevé)», dit l’un de ses membres.

    «Ce n’est jamais la personnalité menacée qui définit la dimension de son dispositif de protection», précise-t-il.

    Aveuglés par la haine, extrémistes et fondamentalistes peuvent se focaliser sur une cible, en lui envoyant des colis suspects, des balles dans des enveloppes ou en multipliant les appels anonymes. Certains sont prêts à passer à l’acte coûte que coûte.

    Dans son rapport publié en 2010 sur la protection des hautes personnalités, la Cour des comptes préconisait la réduction des dépenses des «bodyguards» de la République.

    Selon les calculs de la juridiction financière administrative française,

    le budget moyen d’un policier affecté pour ce type de contrat s’élèverait à 71.879 euros par an.

    Une somme à apprécier au regard de ce que vaut une vie.

    http://fortune.fdesouche.com/370917-debut-de-panique-chez-les-elites

  • L’unité nationale n’est pas possible !

    Hélas la réalité finit toujours par nous rattraper et elle fait mal.

    Après le drame de Charlie Hebdo, la prise de conscience amère, et les réactions, l’espace d’un instant, on a cru pouvoir retrouver une unité nationale que l’on croyait perdue. La France est attaquée et les Français se retrouvent pour faire front commun contre la barbarie.

    Très vite sont organisés, partout en France, des rassemblements en soutien aux victimes et surtout à leurs familles. Des foules disparates, de toutes obédiences politiques et religieuses. J’ai espéré y voir la réponse appropriée au Suicide français. Non, M. Zemmour, le peuple français ne meurt pas, il se révolte !

    Lire aussi : Non, je ne suis pas Charlie !

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  • Marine Le Pen et le FN ne seront pas présents à la « marche républicaine »

    Marine Le Pen et le FN ne seront pas présents à la « marche républicaine ». Il est vrai qu’elle n’y a pas sa place, ne serait-ce que pour la raison qu’elle ne doit pas défiler aux côtés de ceux qui indéniablement, par leur politique, ont une responsabilité dans le carnage de Charlie Hebdo.

    Mais Marine est fine tacticienne, elle s’y est pris de manière très intelligente. Alors que tous les suiveurs – y compris le CFCM (Conseil Français du Culte Musulman) – accouraient pour annoncer leur participation à cette marche, Marine Le Pen s’est étonnée de ne pas y avoir encore été invitée. D’où l’embarras de ses adversaires politiques qui sont bêtement tombés dans le panneau : faut-il oui ou non inviter Marine le Pen ?

    Les plus intelligents – et les plus redoutables – comme Alain Juppé et Julien Dray ont vite flairé le piège et dit qu’il fallait que tout le monde soit uni, comprenez donc, y compris Marine Le Pen. Les plus sectaires et les plus stupides ont hurlé leur indignation d’une telle proposition, écartant Marine Le Pen d’une marche à laquelle elle ne désirait pas franchement participer !

    Résultat, la présidente du Front National gagne sur les deux tableaux : elle apparaît encore un peu plus comme la solution sécuritaire face à l’Islam, solution rejetée encore une fois par une classe politique qui montre un peu plus sa réelle uniformité.

    Bien joué Marine !

    Xavier Celtillos

    http://www.medias-presse.info/marine-le-pen-et-le-fn-ne-seront-pas-presents-a-la-marche-republicaine/22378

  • Les « élites » contre Pegida (Présent 8267)

    « Nous sommes le peuple ! », voilà plus de deux mois que des foules de plus en plus nombreuses défilent avec ce slogan dans les rues des principales cités allemandes. On notera qu’elles ne disent pas « Nous sommes le peuple allemand. » Néanmoins, la droite du CSU comme des alliés sociaux-démocrates du SPD de la coalition en place ne veulent voir dans ces démonstrations que l’expression d’une « haine »nationaliste. Ainsi Angela Merkel a-t-elle déclaré : « Nous devons dire (…) que l’extrémisme de droite, l’hostilité envers les étrangers et l’antisémitisme ne doivent avoir aucune place dans notre société. »

    Les « élites » contre Pegida (Présent 8267)Nul n’a jamais entendu dans ces défilés le moindre cri hostile aux juifs, ce qui n’empêche pas Mme Merkel d’en fustiger l’antisémitisme. Et si tous les manifestants étaient d’extrême droite, alors cet extrémisme-là serait singulièrement puissant qui, tous les lundis, réuniraient depuis des semaines des dizaines de milliers de participants dans de nombreuses villes ! En réalité, c’est le tout-venant des citoyens allemands que l’on retrouve sur le pavé, las de se sentir de moins en moins chez eux dans leur pays.

    Les étrangers ? Outre-Rhin, nos voisins n’ont rien contre les Suisses, les Français ou d’autres Européens qui se fondent dans le paysage. Le problème, ce sont ceux qui se réclament de l’islam, d’où le nom du collectif qui appelle à manifester « Patriotes européens contre l’islamisation de l’Occident » (Pegida). Aussitôt, en un réflexe conditionné, la classe politico-médiatique pavlovienne a répliqué : « islamophobie ! »

     

    Comment les dirigeants pourraient-ils comprendre ce qui se passe en Allemagne – et ailleurs en Europe – s’ils continuent à n’y voir que ce qu’ils veulent : la haine, le racisme, l’extrémisme, l’islamophobie ? Ce genre de manifestations est sans précédent en Allemagne. Cela mériterait que Mme Merkel s’y arrêtât. Mais non ! Elle réduit cette nouveauté à des slogans éculés. Car c’est rassurant pour elle et la prétendue élite qui fait chorus.

    Crier « Nous sommes le peuple », ce n’est pas une manifestation de xénophobie, c’est revendiquer d’être écouté et compris par les pouvoirs en place. C’est dire que la politique d’immigration ne doit pas être décidée d’en haut, sans les citoyens et contre eux. Depuis 2010, l’Allemagne est la première destination des demandeurs d’asile. Pegida demande que soit mis fin à cela et au « fanatisme religieux et à toute forme de radicalisme » suscité par l’islam.

    Tous les pouvoirs se liguent contre ce peuple-là. Le pouvoir politique, certes, mais aussi le pouvoir religieux, le cardinal Woelki a éteint l’éclairage de la cathédrale de Cologne car les « pegidistes » devaient défiler devant. Le pouvoir culturel : l’opéra lui aussi est resté dans l’obscurité. Le pouvoir économique : le bâtiment de Volkswagen n’a pas été éclairé ce soir de manifestation. Le pouvoir médiatique: le quotidien Bild a pris position contre Pegida. C’est une nouvelle « sainte » alliance des « élites » conte le peuple, c’est-à-dire de ceux qui, dans leurs quartiers protégés, ne souffrent ni de l’immigration ni de l’islamisation et voudraient que les humbles qui en sont les premières victimes courbent l’échine.

    Guy Rouvrais

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    http://fr.novopress.info/180675/les-elites-contre-pegida-present-8267/#more-180675

  • Médias : droit d'informer et devoir de se taire

    Vincent Trémolet de Villers plaide pour le droit d'informer et le devoir de se taire, et explique dans le Figarovox comment l'information en temps réel peut nuire à une enquête, notamment du type de celle concernant les tueurs de Charlie hebdo :

    [...] "Le massacre de Charlie Hebdo depuis mercredi 11 h 30 est devenu une gigantesque édition spéciale. Cet effet médiatique, les terroristes et les criminels sont les premiers à l'avoir intégré. [...] Les barbares 2.0 sont les héros d'une série qu'ils ont eux-mêmes écrite. Ainsi nous vîmes mercredi matin, dans une vidéo insoutenable, l'un des terroristes achever un policier à terre comme dans un geste «appris» à la télévision. [...]

    L'art de l'enquête comme celui de la guerre exige, en effet, de connaître, sans qu'il le sache, les intentions et la stratégie de l'adversaire. Avant l'information continue et les réseaux sociaux, les journalistes suivaient minute par minute le travail de la police, mais les éléments qui filtraient étaient le plus souvent «sous contrôle». C'était il y a un siècle. Aujourd'hui, le criminel traqué ajoute au GPS de sa voiture la géolocalisation permanente de ses poursuivants à laquelle il a accès en temps réel.[...]

    C'est qu'au cœur de cette course-poursuite les journalistes sont lancés, eux aussi, dans une épreuve de rapidité et d'endurance.Cette frénésie contrarie le plus souvent le travail de la police.[...]

    Hugues Moutouh, l'ancien conseiller spécial de Claude Guéant et auteur de 168 heures chrono, la traque de Mohamed Merah, le confirme. «Lors d'une enquête judiciaire sensible, affirme-t-il, le plus souvent les médias sont un boulet.» Lui reviennent les erreurs des chaînes d'informations continues qui semaient la confusion au plus haut niveau de l'État. Ainsi, le directeur de cabinet de François Fillon ne savait plus que croire entre les rumeurs de fuite, de mort ou de reddition. Le télescopage entre l'enquête policière et l'enquête journalistique qui a fait perdre quelques précieuses heures aux services d'enquête. La crainte enfin d'une fuite médiatique au moment de la tentative d'interpellation. [...]

    Instaurer des règles? Une seule est fiable: la responsabilité personnelle. Ce que Pierre Péan, l'un des plus chevronnés de la prestigieuse confrérie des enquêteurs, exprime en ces termes: «Ma règle essentielle n'est pas propre au journalisme: je tiens à me regarder dans la glace le matin sans dégoût. J'estime que j'ai le droit, voire le devoir, de ne pas tout dire ce que je sais. Le journalisme, ça n'est pas seulement trouver, mais c'est choisir.»"

    Marie Bethanie

  • Le regard d’espérance de l’Année des Veilleurs

    Cette année 2014 qui s’achève aura été marquée par la vague du mouvement inédit et rempli d’espérance des Veilleurs qui ont su dire « Non » aux forces de désagrégation qui coupaient la route à la jeunesse française en quête d’un avenir digne de l’homme.

    Ils ont glorifié le don de soi face aux pulsions prédatrices, la transmission de la vie face aux impasses menant à la mort de tout sentiment et aux sentiments de mort, l’amour authentique face à ses contrefaçons maléfiques, la gratuité morale face à la cupidité matérielle, le refus de la violence vis-à-vis de l’autre, face à la violence du refus de l’autre, le rejet du culte du pouvoir pratiqué comme une fin en soi, face à l’idolâtrie du pouvoir anonyme.Suivant et prolongeant le grand sursaut et le grand réveil spirituel du peuple français manifesté au cours de l’année 2013, les Veilleurs ont rappelé la nécessité des piliers fondamentaux de la famille, la paternité et la maternité, fondateurs de la filiation.

    Les Veilleurs ont retrouvé l’Espérance : ils l’ont chantée et ils l’ont propagée, comme la flamme d’une résistance spirituelle qui ne peut plus s’éteindre dans sa jeunesse éternelle.

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  • Comment en est-on arrivé là ?

    Une faute morale, une faute politique, mais aussi plus prosaïquement une colossale erreur stratégique.  Le refus de la majorité présidentielle et des forces de gauche d’accueillir le FN au nombre des formations qui participeront dimanche à Paris à  la grande « marche républicaine » est tout cela à la fois. Hier le secrétaire général de l’UMP, Laurent Wauquiez, qui a bien compris en quoi cet apartheid  éclaboussait tout le Système, a affirmé  que son parti était «unanime » à s’opposer à l’exclusion du FN . Arrivé en tête aux élections européennes, les millions d’électeurs du  Front National sont ainsi ghettoïsés, exclus  d’une démarche d’unité «nationale». François Lamy, ex (mauvais) ministre délégué à la ville et actuel  député socialiste,  organisateur de cette manifestation pour le PS, a affirmé à publicsenat.fr que le FN n’avait « pas sa place » dans celle-ci.  Marine Le Pen « ne se situe pas dans le cadre de nos valeurs ».  Le FN est « une formation politique qui depuis des années divise les Français, stigmatise les concitoyens en fonction de leur origine ou de leur religion, ou ne se situe pas dans une démarche de rassemblement des Français ».  Difficile de faire plus con…venu. 

     Marine Le Pen a jugé,  certainement comme une majorité de Français,  qu’il s’agissait là d’une  « manœuvre politicienne minable ». « Je ne demande pas à être intégrée à l’union nationale. L’union nationale ce n’est pas un chantage où on peut venir à condition de la fermer. Je n’entends pas me soumettre à ce chantage. Il y a un dévoiement total du concept d’union nationale. Nous en assumerons les conséquences ». « Si on ne m’invite pas, je ne vais pas m’imposer. C’est un vieux piège. Au moindre incident on dira que c’est de ma faute! ».

     Les partis, syndicats, officines, obédiences, qui ont tant contribué, voire œuvré,  à la déliquescence identitaire, morale,  économique, sociale de notre beau pays défileront donc dans l’entre soi avec des  Français anonymes qui n’auront parfois pas d’autre choix que de les subir.

     Bruno Gollnisch prend acte qu’il  ne pourra  pas  participer le 11 janvier à ce rassemblement croupion aux côtés des « potes », de Bernard-Henry Lévy,  Mathieu Madénian, Laurence Parisot,  NKM, Besancenot, Harlem Désir, Alain Juppé, Pierre Bergé,  Alain Jakubowicz, Jean-Michel Ribes, Jean-Luc Mélenchon ou encore Philippe Val. Il se fera une raison…

    L’horreur de ces derniers jours a occulté les chiffres publiés officiellement par la Commission européenne: la France dégringole de son statut de cinquième puissance économique mondiale, reléguée à la sixième place derrière le Royaume-Uni.  Le classement présenté enregistre sans surprise la montée en puissance des pays dits émergents et le déclin des pays de l’UE….

    Outre-Rhin c’est aussi  l’émergence d’une société pluriculturelle  marquée par l’assomption de l’islam qui mobilise de plus en plus  les Allemands dans la rue. En témoigne le  succès grandissant des manifestations organisées dans les villes allemandes par le Mouvement anti immigration et islamosceptique Pegida -comprendre « Européens patriotes contre l’islamisation de l’Occident »-, présidé  par le très controversé et ex repris de justice Lutz Bachmann.

    Ce refus de l’immigration non européenne   trouve un écho profond au sein du peuple allemand comme en témoigne les derniers sondages réalisés sur ce thème. La confirmation de  l’énorme succès rencontré par le pamphlet d’un (ex) membre du  parti social démocrate, (SPD), Thilo Sarrazin, Deutschland schäft  sich ab  (L’Allemagne court à sa perte) sur les conséquences de l’immigration-invasion paru en 2010…

     Promis lui aussi à un grand succès, le nouveau livre  du romancier Michel Houellebecq, Soumission (islam en arabe),  a créé un vif débat avant même sa sortie mercredi  en librairie. Le romancier, officiellement  très affecté par l’assassinat le 7 janvier d’un collaborateur de Charlie Hebdo, son ami  l’économiste Bernard Maris, a annoncé qu’il interrompait  la promotion de son livre….Pour autant, celui-ci  prend bien  évidemment une résonnance toute particulière dans le contexte d’émotion générale actuelle. 

    Un roman de politique fiction, qui voit Mohammed Ben Abbes, le chef de la Fraternité Musulmane, un parti communautaire comme son nom l’indique, accéder au pouvoir face à Marine Le Pen dans la France de 2022, à l’issue d’un second quinquennat Hollande. Une prise de pouvoir sans heurts, malgré l’instauration de la charia (port du voile et polygamie). «  Ce n’est pas du tout un islam radical dans le livre », a  précisé l’auteur, « c’est au contraire une des variantes les plus douces qu’on puisse imaginer ».

     Invité de Patrick Cohen mercredi matin sur France Inter (la preuve indubitable qu’il n’est pas un « cerveau malade » ?) et de France 2 la veille, Michel Houellebecq a réfuté les accusations selon lesquelles en propageant l’islamophobie il faisait le jeu de la présidente du FN : « Ca marche assez bien pour elle (Marine, NDLR), je ne crois pas que cela changera grand chose à son destin ». »Je ne vois pas d’exemple où un roman ait changé le cours de l’histoire. C’est autre chose qui change le cours de l’histoire, des essais, le manifeste du Parti communiste, mais pas des romans ».

     Lundi,  sur France Info, Marine Le Pen, qui a bien l’intention de lire « Soumission », a cependant relevé que ladite «fiction pourrait un jour devenir réalité». Ce roman «est quand même dans la droite ligne de ce qu’on constate dans un certain nombre de municipalités, de départements, où manifestement le fondamentalisme islamiste avance avec l’accord et même avec la complicité de l’UMP et du PS».

     A contrario, invité le même jour sur France Inter, François Hollande a invité les Français à se convertir à sa méthode prozac : «Ne nous laissons pas emporter par ce climat, dévorer par la peur, l’angoisse». «L’idée de la submersion, de la soumission, de l’invasion, c’est une vieille idée»…aussi  vieille  que les  invasions   en effet.

     En 2004, la Ligue islamique mondiale avait intenté un procès à Michel Houellebecq  -un point commun avec  Bruno Gollnisch, auquel il faut ajouter le refus clairement énoncé par l’écrivain  de la loi liberticide Gayssot- qui avait qualifié l’islam de « religion la plus con ».

     Il ya prés de cinq ans, il subissait  les foudres d’associations mahométanes et du sociologue  El Yamine Soum  qui s’inquiétaient que l’ « On donne le Prix Goncourt (2010) à un islamophobe ». Ce M. Soum avait  affirmé  deux ans plus tard sur le site de Mediapart d’Edwy Plenel que l’opposition de Marine aux revendications communautaristes islamiques, s’expliquait par le fait que « le Front National entretient de nombreux liens avec des réseaux francs-maçons, ou encore avec des groupes de pression proches du Likoud tels que l‘AIPAC »(sic).  Mais il est vrai que dans la même veine délirante,  c’est ce même Edwy Plenel, dont les vieux réflexes totalitaires de censeur trotskyste ne sont jamais loin,  qui a fait directement la leçon à Patrick Cohen sur France cinq mardi soir,  lui reprochant d’inviter Houellebecq sur France inter!

     Aujourd’hui, Michel Houellebecq affirme qu’il « ne juge pas les gens qui se tournent vers dieu ». Une spiritualité peut être  un peu trop vite enterrée en Europe et en France,  dont le renouveau s’est aussi manifesté chez nombre de Français de souche à l’occasion du sursaut identitaire  qui a accompagné la mobilisation contre la dénaturation de la famille et de la loi naturelle (mariage homo,  théorie du genre…) .

     Dans l’entretien qu’il accordé au Nouvel Obs et publié le 8 janvier, l’écrivain souligne, avec une délectation évidente, le piège dans lequel se sont enfermés les progressistes et autres humanistes partisans de l’ouverture et du métissage. En quoi les valeurs défendues par les musulmans les placent à droite sur l’échiquier politique, en tout cas en porte-à-faux avec la gauche droit-de-l’hommiste, républicaine…et atlantiste.0

     « Je ne sais pas au juste ce que craignent les droites extrêmes, mais probablement pas du tout ce qui est décrit dans ce livre, à savoir : la constitution d’une grande puissance islamique occidentale et méditerranéenne, modérée, sur le modèle de l’empire romain, où la France et la francophonie joueraient un rôle moteur. Cette politique d’alliance avec les pays arabes n’aurait pas forcément déplu à De Gaulle. » « Il me paraît difficile de nier, aujourd’hui, un puissant retour du religieux. Un courant d’idées né avec le protestantisme, qui a connu son apogée au siècle des Lumières, et produit la Révolution, est en train de mourir. Tout cela n’aura été qu’une parenthèse dans l’histoire humaine ». « Aujourd’hui l’athéisme est mort, la laïcité est morte, la République est morte ».

     Et d’ajouter encore : « Les musulmans sont, sur le plan sociétal comme on dit de nos jours, plus proches de la droite, voire de l’extrême-droite. Qui, en même temps, les rejette avec violence. Donc ils sont dans une situation intenable. Qu’est-ce qu’ils peuvent voter, les musulmans de France ? Ils ne peuvent pas voter pour des socialistes qui mettent en place le mariage homosexuel. Ils ne vont quand même pas voter non plus pour des gens de droite qui veulent les virer. La seule solution serait effectivement la constitution d’un parti musulman ».

     « Il n’est quasiment pas question de l’immigration dans mon livre. L’immigration est un léger accélérateur, mais l’islamisation se produit de l’intérieur. (…) Marine Le Pen peut arrêter l’immigration, mais elle ne peut pas arrêter l’islamisation : c’est un processus spirituel, un changement de paradigme, un retour du religieux. Donc, je ne crois pas à cette thèse du Grand remplacement. Ce n’est pas la composition raciale de la population qui est en question, c’est son système de valeurs et de croyances. »

     Rappelons à M Houellebecq que le FN refuse certes le communautarisme mais accueille depuis toujours des Français de toute origine, de toute religion. Des Français rassemblés par le plus grand dénominateur commun : l’amour de la patrie.

     Quant à l’immigration, elle est bien évidemment un « accélérateur » de l’islamisation , en ce qu’elle génère automatiquement une montée en puissance des revendications communautaro-religieuses. Au-delà d’un certain seuil quantitatif, atteint dans de très nombreux quartiers ou villes européennes, l’assimilation ne fonctionne plus.  C’est l’immigration à haut débit, qui entraîne mécaniquement ce repli identitaire des populations non européennes. Elle favorise même cette intégration à rebours que l’on constate dans de nombreux quartiers pluriels, où « l’autochtone » est d’ores et déjà minoritaire.

     Le constat de Michel Houellebecq est cependant recevable sur au moins un point, à savoir que les « valeurs », la vision du monde proposées par le microcosme et ses relais d’opinion, les médias dominants,  l’idéologie socialo-trotskyste qui imprègne l’éducation nationale, ne sont pas  celles qui ont fait la grandeur et le génie de notre civilisation européenne. Elles se résument surtout à la repentance, au masochisme, à la décadence morale, au relativisme, aux valeurs marchandes,  au règne de la sous-culture américanomorphe. A cette aune le retour (recours) aux valeurs de l’Islam, au moins chez une partie conséquente des Français-immigrés de culture mahométane, mettons de côté ici  la dérive islamo-terroriste, est un réflexe dans l’ordre des choses.

     Quant à la création d’un parti musulman à l’échelle nationale, possible avec de fortes chances de succès localement, dans une ville par exemple comme Roubaix à deux tiers musulmane, elle se heurte certainement à des dissensions internes (l’islam de France comme l’islam tout court n’est pas d’un bloc) à  des différences de stratégie, de tactique et attend peut être l’émergence d’un chef charismatique…

     Ce que les Français attendent en tout cas certainement dés 2017 c’est d’en finir avec le déclassement de la France, avec sa tiers mondisation, la montée des insécurités dans tous les domaines. Cela invite l’opposition nationale à initier une vaste réforme intellectuelle et morale et les Français à distinguer l’essentiel de l’accessoire,  à un  travail d’introspection, de réflexion sur les responsables de ce déclin français. Comment en est-on arrivé là ?  Méditons la belle sentence de Bossuet :  «Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu’ils en chérissent les causes ».

    http://gollnisch.com/2015/01/09/comment-en-est-on-arrive-la-2/