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L’UMPS dans ses œuvres : réagir avant qu’il ne soit trop tard
Remord quand tu nous tiens : le député UMP Hervé Mariton expliquait ce matin au micro de RTL, réitérant ses propos de novembre dernier, qu’il regrettait son erreur, tâche indélébile sur sa conscience d’homme soumis. Cette faute inexpiable est d’avoir été élu aux côtés de Charles Millon en Rhône-Alpes, lors des régionales de 1998, grâce aux voix du FN, au terme d’un accord passé alors avec Bruno Gollnisch. Ce qui veut dire à tout prendre que M. Mariton aurait préféré que la gauche socialo-communiste l’emporte et le préfère encore puisque il assure dans ce même entretien son refus de tout accord entre le FN et l’UMP aux élections départementales. Même son de cloche du tout aussi déboussolé François Fillon qui a déclaré hier qu’en cas de second tour PS-FN à la présidentielle, il voterait pour le candidat socialiste. Marine Le Pen s’est moquée hier soir lors d’une réunion à Savigny-sur-Orge (Essonne) de la navigation à la godille du parti « sarkozyste » : « A l’UMP j’ai du mal à suivre… Ni-ni mais oui mais non mais sauf mais enfin oui… ; François Fillon avait dit ni-ni, on s’était dit Tiens! Il a fait preuve de courage !, mais en fait c’était un hasard, il s’était trompé. »Bref , « on peut se poser la question de savoir pourquoi (l’UMP) a fait une motion de censure contre un gouvernement socialiste en nous expliquant qu’à peu près dans toutes les hypothèses, eux voteront socialiste !».
Un pouvoir socialiste toujours empêtré dans ses mauvais dogmes libéraux-libertaires, cosmopolites, immigrationnistes, et ses inféodations atlanto-bruxelloises.
François Hollande, toujours dans l’art de la diversion, célébrait hier à Istres la force de frappe nucléaire et proclamait sa pérennité. Fort bien mais quid de notre armée conventionnelle ? Nos troupes sont engagées dans de nombreuses opérations, elles sont sollicitées plus que jamais dans un monde de plus en plus instable , face à la menace terroriste, mais elles sont à la limite de la rupture logistique, matérielle et humaine. Les effectifs, le budget de nos armées, depuis la saignée opérée sous Chirac et encore plus sous Sarkozy ont été encore très sévèrement amputés depuis 2012.
Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian n’hésite pas pour autant aujourd’hui à parler de l’éventualité d’une intervention en Libye. Et ce, pour tenter de juguler le chaos islamiste qui y a été installé depuis l’intervention militaire de la France sous bannière de l’Otan en mars 2011. Une guerre pour renverser le régime du colonel Kadhafi voulue ardemment par Nicolas Sarkozy et son ministre de la défense Alain Juppé, au prétexte totalement bidonné de « sauver la population de Benghazi », d’y faire plus largement triompher « les droits de l’homme » et la « démocratie ». Le tout sous la férule et avec la complicité active de Bernard Henry Lévy.
Cet escroc intellectuel expliqua peu après les raisons de son implication, à l’occasion de la première Convention nationale organisé par le Conseil représentation des organisations juives de France (Crif) : « c’est en tant que juif que j’ai participé à cette aventure politique, que j’ai contribué à définir des fronts militants, que j’ai contribué à élaborer pour mon pays et pour un autre pays une stratégie et des tactiques ». « Je ne l’aurais pas fait si je n’avais pas été juif », « J’ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël ». Propos qui en disent long sur la mégalomanie et les prétentions ubuesques du personnage. Quant à savoir si il est bon pour Israël de voir aujourd’hui les milices armées djihadistes se développer à ses portes dans le Sinaï, laissons humblement la réponse à cette question au visionnaire et apôtre BHL…
Désormais, deux gouvernements s’affrontent en Libye, un reconnu par les occidentaux qui s’est replié à Tobrouk près de la frontière égyptienne, l’autre à Tripoli soutenu par les milices islamistes armées qui ont pris le contrôle de nombreux territoires, dont la région de Benghazi. Des milices aux cotés desquelles l’Etat islamique (EI) ne cesse de se renforcer : ses djihadistes contrôleraient déjà la ville de Syrte, ancien fief de Kadhafi, et opéreraient nous l’avons dit, des ralliements dans le Sinaï.
Bernard Lugan l’a résumé sur son blogue mercredi « une intervention internationale paraît aujourd’hui indispensable car le résultat de (la guerre de 2011) est catastrophique » :« Les alliés islamistes du Qatar et de la Turquie ont pris le contrôle d’une partie des approvisionnements gaziers et pétroliers de l’Europe».
«Daesh (Etat islamique, NDLR) a lancé une entreprise de coagulation des milices islamistes. Celles qui lui ont fait allégeance contrôlent une partie de la Cyrénaïque et à l’ouest, elles sont sur la frontière tunisienne. Partout, elles font régner la terreur. L‘Egypte est directement menacée ainsi que la Tunisie et l’Algérie. Au sud, le Tchad et le Niger sont en première ligne alors qu’avec Boko Haram un second front islamiste s’est ouvert sur leurs frontières ».
« Les gangs islamo-mafieux déversent des dizaines de milliers de migrants sur les côtes européennes. Au lieu de les refouler, la marine italienne les récupère en mer pour les installer en Europe...d’où ils ne repartiront plus. Or, tout le monde sait que des terroristes se dissimulent parmi eux et qu’ils vont créer des cellules dormantes au sein de l’ espace Schengen ».
Un danger colossal, évoqué par Le Figaro hier qui a relayé ce message d’avertissement adressé par l’Etat islamique à l’Italie prêt à intervenir militairement en Libye: «Si vous engagez des forces armées en Libye, nous vous envoyons 500.000 migrants ».
«Selon des écoutes téléphoniques que le quotidien italien Il Messagero a révélé, l’Etat islamique envisagerait de recourir aux migrants comme une arme psychologique contre l’Europe. Et tout particulièrement contre l’Italie si celle-ci intervenait en Libye.Les djihadistes émettent l’hypothèse d’envoyer à la dérive direction l’Italie, des centaines de barques remplies de migrants, dès le moment où notre pays évoquerait une intervention armée en Libye, écrit le quotidien italien. L’objectif de l’État islamique serait de créer le chaos en Méditerranée ».
Une menace qui rappelle la terrible actualité du livre prémonitoire de Jean Raspail, « Le camp des saints » (1972). Certes, dans celui-ci le contexte était différend puisqu’il imaginait l’arrivée d’un million d’indiens s’emparant de navires pour gagner l’Europe, poussés au départ par les prêches sentimentalistes de nos bonnes âmes occidentales et autres adeptes de la charité dévoyée…
Mais le résultat ne serait-il pas le même ? Les immigrationnistes, les progressistes, les fanatiques de la suppression des frontières, les xénomanes anti-nationaux mis en scène dans ce roman, préparent alors les esprits à accueillir ces réfugiés. Et par un beau lundi de Pâques, les navires viennent s’échouer sur les côtes de France et y déversent un flot de miséreux. Cette masse avance dans un pays tétanisé, lobotomisé, intellectuellement anesthésié, sans rencontrer de résistances ou presque, l’armée refuse d’utiliser la force, la multitude envahi notre pays et y installe le chaos… en attendant pire…
On l’aura compris, face aux dangers qui pèsent sur la France, il ne faudra pas dans les années, ô combien décisives, à venir, de dirigeants aux mains molles, et autres adeptes mous du ni-ni, incapables de trancher, acquis à l’idéologie cosmopolite, à un droit-de-l’hommisme incapacitant.
Non, ce sont des dirigeants nationaux, patriotes, souverainistes, ancrés dans le réel et non soumis aux chimères mondialistes qui doivent se voir confier par le peuple français les rênes de notre pays. Alors oui, la réaction c’est la vie !
http://gollnisch.com/2015/02/20/lumps-dans-ses-oeuvres-reagir-avant-quil-ne-soit-trop-tard/
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La proportionnelle à l'Assemblée, qu'est-ce que ça changerait ?
L'UMP s'inquiète de l'éventualité d'une modification du mode de scrutin des législatives, que François Hollande pourrait être tenté de proposer.
A mi-mandat, le président François Hollande, qui s'exprime jeudi 5 novembre à la télévision, pourrait être tenté de relancer une réforme qui figurait dans ses engagements de campagne : l'introduction d'une part de proportionnelle à l'Assemblée nationale.
La proposition suscite déjà des réactions contrastées, mais aussi des interrogations sur sa mise en œuvre et ses conséquences.
Le scrutin majoritaire favorise les grands partis
En France, les députés sont élus dans 577 circonscriptions au scrutin majoritaire uninominal à deux tours. Au premier tour, tous les partis peuvent être représentés, mais ne seront retenus pour le second tour que les candidats qui ont réuni plus de 12,5 % des inscrits. Ce système favorise les grands partis (UMP, PS). Les autres ne parviennent à faire élire des députés que s'ils négocient des alliances ou s'ils sont très solidement implantés.
L'objectif est de constituer une majorité solide et disciplinée à l'Assemblée nationale. Ce mode de scrutin a d'ailleurs été introduit en 1958 par le général de Gaulle pour mettre fin à l'instabilité politique de la IVe République. Il présente un défaut majeur : certains partis qui « pèsent » dans l'électorat peuvent être sous-représentés parmi les députés. C'est le cas du Front national.
Introduire une représentation plus « juste »
Le scrutin proportionnel, à l'inverse, consiste à répartir les sièges en fonction des pourcentages de voix obtenus par les différents partis (avec en général un seuil de représentativité fixé à 5 % des voix). En vigueur pour les élections régionales et européennes, il semble plus conforme aux votes des citoyens et favorise la parité, puisque les listes font alterner hommes et femmes.
Sans surprise, la proportionnelle est réclamée par les petits partis, des écologistes aux communistes en passant par l'extrême droite. Le FN, qui se targue d'être devenu le « premier parti de France » après les européennes (avec 24 eurodéputés sur 77), estime injuste de n'avoir que 2 députés sur 577 à l'Assemblée nationale.
Un engagement de campagne de François Hollande
Traditionnellement, la gauche est plutôt favorable à ce système considéré comme plus représentatif. L'introduction d' « une part de proportionnelle à l'Assemblée nationale » est l'engagement n°48 du candidat François Hollande en 2012.
Dans un entretien au Monde, en août 2014, le président avait confirmé cette proposition, en y introduisant une condition : J'y suis prêt si une majorité peut s'accorder sur cette orientation, avec une réduction du nombre de parlementaires. »
Si le sénateur François Rebsamen avait plaidé pour cette réforme au début de l'année, certaines voix se font plus prudentes. Ainsi, le député Olivier Faure, porte-parole du PS, s'inquiète dans Le Figaro des risques d' « émiettement » et d' « instabilité » du système.
Un « casus belli » pour l'UMP… mais une proposition défendue par Sarkozy
Le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, a exprimé mardi 4 novembre son « opposition totale » à l'introduction de la proportionnelle, une « manipulation politique » qui constituerait un « casus belli » entre la majorité socialiste et l'opposition. Ce rejet farouche s'inscrit dans la ligne de la droite gaulliste, attachée au système majoritaire de la Ve République. Il peut être renforcé par des considérations plus pragmatiques : le mode de scrutin actuel risque d'être très favorable à l'UMP aux prochaines législatives, alors que la proportionnelle diluerait une « vague bleue » au profit du FN.
Mais le sujet ne fait pas l'unanimité au sein de la droite. En 2007, le futur président, Nicolas Sarkozy, proposait « d'introduire un peu de proportionnelle ». L'idée, lancée lors d'un meeting d'entre-deux tours, visait sans doute à séduire l'électorat FN ou centriste. Elle n'a jamais été mise en pratique durant son mandat. Ce qui n'a pas empêché Nicolas Sarkozy de la ressortir des tiroirs en 2012.
L'expérience avortée de 1986
Si les opposants brandissent les risques d'instabilité et d'émiettement de la majorité, l'autre chiffon rouge est celui d'une vague d'extrême droite à l'Assemblée. La proportionnelle intégrale, qui figurait parmi les 110 propositions du président Mitterrand, a été mise en œuvre pour la première fois en 1986.
Qualifiée par l'opposition de manipulation électorale, elle avait permis d'atténuer la victoire de la droite et d'assurer la réélection de plusieurs barons du PS, mais avait surtout fait entrer 35 députés FN dans l'Hémicycle, un traumatisme politique à l'époque. La droite au pouvoir était immédiatement revenue au système antérieur, qui n'a jamais été modifié depuis.
Une proportionnelle limitée « entre 10 et 20 % » des sièges
Prudent, François Hollande ne propose pas de revenir au système créé sous Mitterrand et se contente d'« une part » de proportionnelle aux législatives. « Cela permet de faire plaisir à quelques alliés, notamment aux écologistes, qui ne sont pas bien implantés dans les territoires, sans enlever les vertus du scrutin majoritaire qui favorise les grands partis », explique Didier Mauss, professeur de droit constitutionnel à l'université d'Aix-Marseille.
Le rapport Jospin sur la modernisation de la vie politique, remis en novembre 2012, proposait d'instaurer 10 % de proportionnelle. Le président de l'UDI évoque « entre 10 et 20 % ».
Comme l'Assemblée ne peut compter plus de 577 députés (un nombre qui pourrait être revu à la baisse), cela représenterait entre 58 et 116 sièges. Sachant que le FN avait remporté 13,6 % des suffrages en 2012, ce système aurait pu lui octroyer entre 8 et 15 députés. Pas de quoi constituer un groupe politique.
Un système compliqué, voire inconstitutionnel
Pour « libérer » des sièges à pourvoir à la proportionnelle, il faudrait en passer par un redécoupage des circonscriptions électorales, pas très populaire parmi les élus qui défendent leur fief. Le rapport Jospin proposait qu'au premier tour, chaque électeur dispose de deux voix, l'une pour le scrutin proportionnel national ou interrégional, l'autre pour le scrutin majoritaire par circonscription.
En Allemagne, les élus du Bundestag sont élus selon une formule complexe, qui attribue environ la moitié des sièges à la majorité dans des territoires, et l'autre moitié à la proportionnelle. En vertu de systèmes de « mandats supplémentaires », le total de députés n'est alors connu qu'à l'issue du vote.
Au niveau législatif, nul besoin de passer par le référendum ou la loi organique. Une loi ordinaire suffit à modifier le mode de scrutin et le découpage des circonscriptions.
En revanche, un système électoral introduisant 10 % de proportionnelle pourrait s'avérer illégal. « Nous ne sommes pas d'accord entre constitutionnalistes pour savoir si on peut avoir deux types de députés, certains élus dans un département, d'autres au niveau national, explique Didier Mauss. Ce serait de la folie de risquer la censure constitutionnelle et de prendre une claque sur une réforme majeure de politique pure. »
Anne-Aël Durand
source : Le Monde :: lien
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Pas d'amalgame aux Etats-Unis non plus
Barack Obama vient de se livrer à un grand numéro de "pas d'amalgame". Le président américain s'est laissé aller, comme Jacques Chirac en son temps pour la France, à évoquer l'implication de générations de musulmans dans la construction des Etats-Unis depuis ses origines... alors que les musulmans (2,6 millions) représentent moins de 1% de la population totale.
Mais ce qui a le plus choqué les Américains sont ses propos sur le terrorisme auquel il n'a pas voulu accoler les qualificatifs "musulman" ou "islamiste" :
"Aucune religion n'est responsable du terrorisme. Ce sont les personnes qui sont responsables des violences et du terrorisme (...) Nous ne sommes pas en guerre contre l'islam mais contre des personnes qui ont perverti l'islam (...)" source
"Al-Qaïda et le groupe Etat islamique recherchent désespérément une légitimité. Ils tentent de se dépeindre comme des leaders religieux et ils diffusent l’idée que l’Occident est en guerre contre l’islam. Nous ne devons jamais accepter les principes qu’ils mettent en avant, et nous devons leur refuser la légitimité qu’ils recherchent. Ce ne sont pas des leaders religieux, ce sont des terroristes !" source
Accusé d'islamophilie par certains (voir aussi ce post), Obama se retrouve en première page du quotidien New York Post vient de faire la une suivante : "terreur islamique, je ne vois vraiment pas"
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Vers un procès dans l’affaire du « mur des cons » ?
Nouveau rebondissement dans l’affaire du « mur des cons ». La présidente du Syndicat de la magistrature (SM, gauche), Françoise Martres, a été renvoyée en procès jeudi 19 février pour injure publique par la juge d’instruction. Les réquisitions du parquet de Paris concluaient pourtant au non-lieu, estimant notamment que les faits étaient prescrits.
Cela ne signifie pas pour autant qu’un procès aura effectivement lieu. Immédiatement après cette annonce, le parquet a en effet annoncé faire appel du renvoi de Françoise Martres. La tenue d’un procès sera donc suspendue à cette décision en appel. De son côté, François Martres a fait savoir qu’elle tiendrait une conférence de presse vendredi à 15 heures.
L’INDÉPENDANCE DES MAGISTRATS MISE EN CAUSE
Révélé en avril 2013 par le site Atlantico, ce panneau situé à l’intérieur des locaux du Syndicat de la magistrature, sur lequel étaient collées les images de plusieurs personnalités, avait déclenché un tollé de protestations. Tels Brice Hortefeux et Nadine Morano, les responsables visés par le « mur des cons » étaient essentiellement des personnalités de droite. Figuraient aussi le magistrat Philippe Courroye, le criminologue Alain Bauer, les intellectuels Alain Minc ou Jacques Attali.
Des responsables du Front national et de l’UMP s’étaient emparés du sujet pour relancer la polémique sur l’indépendance des magistrats. Ces derniers avaient pour leur part dénoncé l’instrumentalisation de l’affaire pour jeter le discrédit sur les juges.[...]
La suite sur le Monde.fr
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Vers-un-proces-dans-l-affaire-du
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Vladimir Poutine “On m’a répondu à Bruxelles : ‘Allez vous faire foutre’”
Jean-Pierre Chevènement était l’invité d’Europe 1, jeudi 12 février 2015. Il répondait aux questions de Patrick Roger, Catherine Nay, Olivier Duhamel et Serge July.
Je me suis rendu en Russie, au début du mois de mai 2014, pour rencontrer Vladimir Poutine, à la demande de François Hollande, avec une lettre de sa part que j’ai transmise à Vladimir Poutine. Nous avons eu un long entretien, en tête à tête.
Poutine m’a dit qu’il était allé en janvier 2014 à Bruxelles, pour demander à voir M. Barrosso, et puis d’autres, et on lui a répondu : « Mais cette affaire ne vous regarde pas ». Et je vais vous rapporter quelque chose qui vous surprendra, ce qu’on lui a répondu, c’est : « Allez vous faire foutre ! ».
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Les torts que nous avons faits au peuple syrien sont une honte à porter au crédit de Fabius
Le député Jacques Bompard est interrogé dans L'Action Française 2000. Extrait :
"vous demandez une commission d’enquête sur le soutien de la France aux rebelles syriens. N’y a-t-il pas assez à faire chez nous ?
Laissez-moi vous dire que les torts que nous avons faits au peuple syrien sont une honte à porter au crédit de Laurent Fabius. J’ai suivi avec attention ce dos- sier, et les spécialistes comme les Syriens s’accordent à dire que nous avons soutenu le pire au Levant. Quand je dis le pire, j’avance que,par idéologie, nous nous sommes laissés aveugler par les dehors laïques d’une opposition syrienne qui, sur le terrain, massacre et viole tous les principes du droit international. D’ ailleurs, les chrétiens syriens sont presque unanimement du côté de Bachar el-Assad. Mais on n’évoque les chrétiens d’ Orient que lorsque leurs positionnements politiques satisfont Monsieur Fabius. Près de deux mille Français sont partis faire le djihad en Syrie. À leur retour, ils sont autant de métastases dans notre société, des métastases prêtes à agir. Et ce n’est pas une séquence vidéo qui les soignera de leur fanatisme. Les Français ont le droit de savoir à quoi leurs impôts ont servi en Syrie. Je suis convaincu que le gouvernement socialiste n’en a pas la moindre envie."
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Un jour, un texte ! Les Français dans la guerre, Par-delà les combats par le Général CHAMBE (20)
« La civilisation française, héritière de la civilisation hellénique, a travaillé pendant des siècles pour former des hommes libres, c'est-à-dire pleinement responsables de leurs actes: la France refuse d'entrer dans le Paradis des Robots. » Georges Bernanos, La France contre les robots.
Notre premier ministre a déclaré que la France est en guerre. Mais l'ennemi est chez nous, au sein même de la population française. Il ne s'agit plus d'envoyer des professionnels, formés et aguerris combattre loin de nos terres, mais de se battre contre un ennemi sournois et impitoyable, qui use pour ses attaques de toutes nos libertés et des droits des citoyens français. Avant de faire une telle déclaration, encore eût-il fallu cultiver au sein du peuple français les valeurs qui font la force morale des nations. Cette nouvelle rubrique sur la guerre a pour objet de proposer des textes pour aider tout un chacun à réfléchir sur des sujets précis et si possible, d'actualité, elle est un peu modifiée pour montrer :les Français dans la guerre, Par-delà les combats par le Général CHAMBE (20)
« Il est un officier allemand dont le nom doit être particulièrement cité : le colonel Böhmler, pour son attitude à l'égard du Maréchal Juin.
Rudolf Böhmler, alors commandant en 1944, était le chef du 1er bataillon du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes de la célèbre division Heidrich. Il avait été l'un de nos redoutables adversaires à Cassino. Établi avec son unité sur les pentes abruptes du mont Cassin, il en avait interdit l'accès durant tout l'hiver aux Anglo-saxons, leur infligeant de lourdes pertes. Ses hommes avaient été eux-mêmes décimés au cours des six tentatives vaines des divisions d'Alexander et de Mark Clark, mais ils avaient maintenu chaque fois leurs positions.
Böhmler avait été finalement obligé d'abandonner le terrain et de se replier par les crêtes dominant la rive gauche du Liri, non qu'il ait plié au cours d'un assaut, mais parce que, à sa droite, de l'autre côté de la vallée, les Français venaient d'enfoncer la Gustav Linie et de s'emparer du mont Majo. Le mont Cassin, tourné, avait été perdu.
Aussi, le commandant Böhmler avait-il admiré la manœuvre du général Juin, admiration partagé par l'état-major allemand. Plus tard, après la guerre, il avait voulu connaître le grand chef français. Il l'avait rencontré à Rome, au milieu d'anciens combattants du Corps Expéditionnaire Français (CEF), au cours d'un pèlerinage sur les champs de bataille. Les deux hommes s'étaient appréciés. Ils s'étaient rendus ensemble sur les lieux des combats, à Cassino, au mont Cassin et sur les rives du Garigliano. Ils avaient mutuellement exposé les mesures qu'ils avaient alors prises et la manière dont ils avaient, l'un et l'autre, conduit le combat. Anciens combattants allemands et anciens combattants français, mêlés, avaient escaladé les sommets du Garigliano, naguère si âprement disputés. Le soir venu, ils avaient allumé de grands feux sur les crêtes dominant la vallée et chanté tour à tour des chants et des hymnes de leurs pays. Le pèlerinage s'était terminé par des visites aux cimetières militaires français de Venafro, allemands, anglais, américains et polonais, dans le plus grand recueillement, le maréchal Juin au premier rang.
Le commandant, devenu colonel, Böhmler devait rester profondément marqué par cette rencontre et par ces visites. Le maréchal Juin lui avait manifesté de l'estime et de l'amitié. Cette amitié s'était affirmée à plusieurs reprises, au cours des voyages de Böhmler à Paris. Et Böhmler était venu aussi l'ami des anciens du Corps Expéditionnaire Français d'Italie.
Ouvrant ici une parenthèse par anticipation, nous disons que le colonel Böhmler, venu spécialement de Munich, pour assister, le 1er février 1967, aux obsèques nationales du maréchal Juin, devait, au milieu du CEF, et au coude à coude avec eux, suivre à pied le catafalque depuis Notre-Dame jusqu'aux Invalides.
Telles étaient l'estime et l'admiration que savait inspirer le maréchal Juin à ses anciens adversaires et s'en faire des amis (1). »
Général Chambe
Extrait de : « Le Maréchal Juin, duc de Garigliano ». Plon – 1983.
(1) Les Anciens parachutistes et les Anciens combattants allemands du Front d'Italie ont effectué, par l'intermédiaire de leur président, le colonel Böhmler, une démarche auprès de la maréchale Juin pour leur permettre de rendre un dernier hommage au vainqueur de la Campagne d'Italie, en déposant une gerbe de fleurs sur sa tombe dans le caveau des gouverneurs à l'Hôtel des Invalides.
Cette émouvante cérémonie s'est déroulée le 19 avril 1967, en présence de la maréchale Juin et de sa belle fille, du commandant Pierre Juin, des généraux Pédron, Bonhoure, Favreau, du commandant Dewasnes et d'un groupe d'officiers allemands conduit par le colonel Bucksch, attaché militaire auprès de l'Ambassade de l'Allemagne fédérale, porteur d'une gerbe sur laquelle figurait l'inscription suivante dans les deux langues : « Au maréchal Juin, Chef prestigieux et chevaleresque qui fut leur adversaire en Italie, les Anciens Combattants Allemands de Cassino. »
Ce suprême hommage a été particulièrement sensible à tous les Anciens du Corps Expéditionnaire Français en Italie. Ils ont adressé leurs vifs remerciements aux Anciens combattants allemands et au colonel Böhmler, devenus leurs amis les plus fidèles depuis les inoubliables journées de la rencontre internationale des Anciens combattants de Monte Cassino, en mai 1960, présidée par le maréchal Juin et placé sous le signe de la véritable réconciliation franco-allemande.
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Charpie Hebdo ou les limites de la liberté de la presse !
20 février 2015 par Marie de RemoncourtSi l’affaire Charlie Hebdo nous a bien appris une chose, c’est qu’en République française, cette belle démocratie, on peut rire de tout… enfin presque !
Julien Saint-Guillaume, directeur de la rédaction du « Connard » s’est vu opposer, par lettre recommandée, le lancement d’un nouveau titre, baptisé Charpie Hebdo. Un pastiche de Charlie Hebdo peu apprécié visiblement par l’avocat du journal, Richard Malka.
« Dans ce contexte, le titre Charpie Hebdo évoque évidemment de manière directe ces événements et les victimes, ce qui nous semble parfaitement indécent, étant précisé qu’il ne saurait revêtir un quelconque caractère humoristique, dépassant largement ‘les lois du genre’ de l’humour satirique acceptable », argumente Me Malka.
Il y a donc une humour satirique acceptable et un humour satirique inacceptable ? Heureux de le savoir ! Mais alors, sans vouloir faire de mauvais esprit ( quoique ! ), Me Malka, la limite, vous la mettez où exactement ?
S’attaquer gratuitement à un représentant religieux tel que le pape par des dessins immondes et avilissants c’est de la satire acceptable donc ? Mais faire de même pour un journal satirique ça ne l’est plus parce que …? Vous la sentez au moins l’ironie de la situation ?
En somme, question cohérence et honnêteté intellectuelle on repassera !
Source : Metronews
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Nigel Farage -UKIP-déchire Francois Hollande