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  • Bas Empire, le retour

     

    Je viens de refermer La Fin de l'Empire d'Occident*d'Amédée Thierry (Paris, 1860) que m'avait recommandé sur son site Jean-Gilles Malliarakis. L'affaire fut pliée de manière irrévocable en trente ans. Les causes en étaient certes anciennes et déjà connues des auteurs de l'époque que les historiens modernes ont compilé - je pense à Edouard Gibbon (1737-1794), Gibbon le magnifique disait Churchill - mais si la mèche était longue, la tragédie détruisant le concept d'empire universel ne fut jouée pas plus longtemps qu'un tiers de siècle, une génération à l'aune du temps, de 461 (assassinat de Majorien) à 493 (assassinat d'Odoacre) ! S'ouvre alors le règne de Théodoric le Grand, roi d'Italie à Ravenne, et trente-trois années de paix gothique pour la Péninsule. Douze siècles d'empire étaient consumés. Il en resta des lois, des codes, le christianisme, et le mode d'emploi d'un Etat. S'ouvrira ensuite l'ère de la féodalité avec la fortification des cadastres et le pullulement des seigneurs jusqu'à l'aimantation carolingienne qui donnera un sens à toute cette limaille barbare pour achever la construction de la charpente féodale.
    Le nouveau roi d'Italie, éduqué à la cour de Constantinople, qui laissait combattre en lui-même le sang impétueux de l'Alaman sauvage et la raison romaine du gouvernement des hommes, reprit l'attirail césarien d'un empire étriqué pour en revêtir l'autorité rémanente. Il parviendra à la gloire par l'édification d'un communautarisme avant la lettre cloisonnant les deux peuples résidents, le goth et le romain. Au premier le législatif, la force et la guerre, au second l'administration du territoire. Mariage interdits, religions séparées, le roi comme son peuple était arien, les souchiens catholiques. 
    Faut-il faire un rapprochement avec la fiction houellebecquienne d'une France islamique, laissant cohabiter plusieurs communautés d'abord retranchées sur leurs principes, coutumes et loi spécifiques, puis normalisées à la loi du plus fort ? « Il fallait se rendre à l'évidence : parvenue à un degré de décomposition répugnant, l'Europe occidentale n'était plus en état de se sauver elle-même - pas davantage que ne l'avait été la Rome antique au Vè siècle de notre ère » (Soumission, p.206). Peut-on penser qu'à la fin de la période de déclin décrite par Eric Zemmour - et ce n'est pas une fiction pour le coup - la France retrouverait un jour le chemin de l'ordre moral en n'étant plus française comme l'Italie de jadis perdit sa romanité ? C'est une grave question qu'il faut bien comprendre pour en combattre les prémices mais en sachant aussi qu'il y a entre ces nouveaux Goths et nousdes convergences dangereuses qui peuvent attendrir des esprits désorientés par l'affaissement moral et psychique du pays :
    - interdiction de l'avortement, de l'euthanasie, valorisation de la famille traditionnelle, protection particulière des épouses, éducation contrôlée des enfants, primat du patriarcat, tempérance sexuelle contre le vagabondage, interdits religieux, prééminence de la foi et des lois divines sur les lois séculières, stigmates homosexuels et sidéens, répression de l'usure et bien d'autres détails transversaux de la vie en société que l'on découvrirait si on voulait bien creuser la grave question. 

    Michel Houellebecq

    Exorciser l'avènement en 2022 du président Mohammed Ben Abbes et de son premier ministre Bayrou (qu'est-ce qu'il prend en pleine poire dans le roman !) passe par la restauration d'un ordre moral, tant dans la sphère privée que publique, et les mesures, s'il en faut pour y parvenir, ne sont pas des plus faciles à décider dans un pays aujourd'hui à vau-l'eau. Je vous laisse les imaginer dans votre propre environnement, pour vous-même d'abord, mais j'en suggère une dans la sphère publique pour commencer : être intraitable avec la classe politique au plan judiciaire - cesser le sursis - et séquestrer les biens des élus le temps de leur mandat. Vous ne pouvez savoir tout ce qui alors changerait, à commencer par l'élimination des arrivistes au petit pied de bouc, pourrisseurs habiles de nos mœurs, gnomes insatiables de pouvoir qui vendraient leur mère pour une prébende juteuse. Rien que cela renforcerait comme par enchantement le camp du "Servir" en ouvrant la voie aux hommes intègres, instruits, responsables, d'Etat quoi ! S'il en fallait une seconde, je pense que pour l'exemple on devrait s'attaquer aux privilèges exorbitants du Sénat qui sont une insulte inexpiable au peuple français. Voir à ce sujet la vidéo que nous recommande Charles-Philippe d'Orléans :



    Le poisson pourrit par la tête, il faut s'occuper du régime politique d'abord et maintenant.

    Note (*): Reprint Editions du Trident, Paris 2008

    http://royalartillerie.blogspot.fr/2015/01/bas-empire-le-retour.html

  • Pour Marine Le Pen, il est "possible de faire autrement" que le PS et l'UMP

    Marine Le Pen a affirmé mardi soir qu'il était "possible de faire autrement" au pouvoir que l'UMP et surtout que le PS, cible centrale d'un discours offensif qu'elle a tenu dans le Vaucluse, détenu par le PS et que le FN rêve de conquérir aux départementales des 22 et 29 mars.
    Immigration, politique économique, désindustrialisation, sécurité, fiscalité, "communautarisme"... : "On vient me dire à moi qu'il n'est pas possible de faire autrement. Mais c'est fini le temps où les Français gobaient leurs mensonges ! Oui, tout est possible, et il est possible de faire radicalement différent de ce qu'ils ont fait", a-t-elle affirmé dans une longue anaphore, devant plus d'un millier de ses partisans réunis au Pontet, une ville remportée par le FN en mars 2014 (l'élection a été annulée depuis).
    Jouant l'indignation, elle venait d'user d'une autre opposition : "Ce n'est pas le FN qui est responsable des 8 millions de chômeurs, c'est eux ! Ce n'est pas le FN qui est responsable des 1.800 milliards de dette, c'est eux ! Ce n'est pas le FN qui est responsable de l'explosion de la délinquance et du sentiment d'impunité totale des voyous, c'est eux ! Ce n'est pas le FN qui est responsable des 9 millions de pauvres, c'est eux ! Ce n'est pas nous qui sommes responsables de la montée du fondamentalisme islamiste dans nos quartiers, dans nos campagnes, c'est eux !"
    L'eurodéputée a opposé la France des villes et des banlieues, "où l'argent coule à flot", à la France rurale, où "on organise la désertification". "Mais quittez donc vos campagnes, comme ça on pourra tout fermer et faire les économies que réclame le maître bruxellois devant lequel nos dirigeants avancent en toutes circonstances à genoux. Telle une idole, brutale et insatiable, il demande toujours plus de sacrifices humains, d'hommes et de femmes", a-t-elle dit.
    Se campant comme la principale opposante au gouvernement socialiste, elle a alimenté le duel que lui livre Manuel Valls : "Valls le petit caramel il a peur !"
    Et du même coup elle a évacué en quelques phrases assassines l'UMP, qui talonne pourtant le FN dans les enquêtes d'opinion avec ses alliés centristes de l'UDI, mais qui "par sa faiblesse d'âme, son absence de courage, ses promesses trahies cent fois, a permis l'arrivée au pouvoir du PS".
    - Le Vaucluse, favorable au FN -

    "Sur le papier, le Vaucluse est une terre bénie des dieux", a-t-elle dit, avant d'énumérer les maux frappant ce département particulièrement pauvre, dont elle a rendu responsable le PS : "Depuis 2001 et l'arrivée du socialisme départemental, le Vaucluse est une caricature de la politique nationale, régi par le funeste triple I: immigration, insécurité, impôt".
    Le Vaucluse a voté à plus de 36% pour le FN aux européennes en 2014, 17 points devant l'UMP et 25 devant le PS. Lors de la conférence de presse préalable, Marine Le Pen s'est dite assurée que le FN accèderait au second tour des départementales dans l'ensemble des cantons du département.
    Sa nièce Marion Maréchal-Le Pen, députée du département, a dit son espoir que le FN remporte "au moins 6 cantons" sur 17. Ce qui ne fait pas une majorité, dans un département où la rivalité avec un autre parti d'extrême droite, la Ligue du Sud, pourrait coûter des voix voire des seconds tours au parti --le risque existe dans deux cantons, veut croire la députée-- et où l'UMP s'est disloquée face à la puissance locale du FN.
    Parlant du Vaucluse, mais aussi de l'ensemble des départements, Marine Le Pen a garanti qu'"un vote UMP ou PS (serait) une goutte dans le ciment de l'immobilisme. Un vote FN-Rassemblement bleu marine sera un souffle de liberté, de renouveau."
    "M. Hollande a dit il y a quelques jours qu'il voulait arracher les électeurs au FN, eh bien nous voulons arracher les cantons aux socialistes!" a-t-elle dit.
    "Ces élections départementales peuvent marquer le début de la disparition tranquille du PS", espère Mme Le Pen. Qui prévient que ce scrutin n'est qu'une étape : "D'ici quelques mois, nous enclencherons sur les régions, puis nous partirons à l'assaut de l'Elysée et de l'Assemblée nationale". Objectif 2017.

    Afp via yahoo :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EukyyVApkFESkwvAJt.shtml

  • Comment vos élus locaux financent la construction des mosquées

    Extrait de l'interview du sénateur UDI de l’Eure, Hervé Maurey, rapporteur d'un projet sur la question des financements des lieux de culte par les collectivités locales :

    1442180326"Aujourd’hui, nous n’avons aucune information - et je dis bien aucune - sur la manière dont les lieux de culte qui se construisent sont financés, en premier lieu les mosquées. Parce qu’aucune règle de transparence n’a jamais été posée. Avec des règles, nous saurions qui finance et nous pourrions aussi comprendre pourquoi et dans quel but. Nous avons besoin de savoir si certains doutes sont fondés ou non.Des financements de lieux de culte ont déjà interpellé Tracfin, les services du ministère des Finances qui surveillent les éventuels blanchiments d’argent.

    Ces baux emphytéotiques sont une bombe à retardement. Le principe du bail emphytéotique est que le propriétaire met à disposition le terrain pour un nombre déterminé d’années. Au terme du bail, l’édifice construit appartient au propriétaire du terrain. Dans un proche avenir, les municipalités vont ainsi devenir les propriétaires d’une série d’églises catholiques construites avant guerre, comme c’est le cas pour une trentaine d’entre elles à Paris. Ce sont des bâtiments qui ont des coûts d’entretien élevés.Aujourd’hui, ce sont les églises catholiques mais demain, nous aurons les mêmes problèmes avec les mosquées. A Montreuil, la mosquée est ainsi édifiée sur un terrain municipal grâce à un bail emphytéotique.

    La jurisprudence du Conseil d’Etat a autorisé les communes à financer des équipements ou des parties d’équipements à vocation culturelle et non pas cultuelle. Mais c’est souvent dans le même bâtiment. La frontière entre le cultuel et le culturel est assez ténue. Nous suggérons qu’il y ait un décret du Conseil d’Etat qui délimite tout cela. Dans certains cas, il y a une hypocrisie dans la distinction et la partie culturelle a pu être injectée pour que la totalité de l’édifice puisse être subventionnée."

    Pour en savoir plus sur ce qui se passe près de chez vous.

    Addendum : Jean-Marie Bockel vient d'annoncer que le rapport vient d'être adopté à l'unanimité au Sénat avec notamment l'article 6 : "Aider et sécuriser les élus locaux en définissant explicitement, par décret en Conseil d'Etat, les types de dépenses municipales pouvant relever du culturel et celles pouvant relever du cultuel".

    Le financement officiel de l'islam en France, c'est maintenant !

    Philippe Carhon

  • Le bon génie

    La grande majorité des médias français avait parié sur une victoire des travaillistes aux élections législatives israéliennes. C’était avant que Benyamin Netanyahou ne sorte sa botte secrète en promettant, à quelques heures du scrutin, que sous sa direction il n’y aura jamais d’Etat palestinien – il y était pourtant favorable en 2009…. Résultat,  selon le décompte effectué ce matin, l’extrême droite est largement en tête puisque le Likoud, parti de M. Netanyahou, dispose de 29 sièges, soit cinq de plus que le «Camp sioniste» mené par  Isaac Herzog. (gauche). Un Likoud qui se retrouve en situation de former une coalition gouvernementale intégrant d’autres formations de l’extrême droite racialiste et/ou religieuse. Les commentateurs ont aussi noté une première, à savoir la coalition des quatre partis arabes israéliens (les arabes israéliens sont environ 20% de la population de l’Etat hébreu) qui est devenue la troisième force de la Knesset  avec une douzaine de députés juifs et arabes.

     Les médias français avaient aussi parié, cette fois sans se tromper mais le contraire eut été étonnant, sur une droitisation de l’UMP au cours de cette campagne des élections départementales. Un discours de fermeté que la droite ressort toujours des placards lorsqu’il s’agit de freiner l’ascension du FN et de retenir par la manche ses électeurs.

     Ce à quoi s’est efforcé avec un certain succès Nicolas Sarkozy lors de sa campagne en 2007. Il était alors sous l’influence stratégique de Patrick Buisson,  son conseiller  « maurrassien » détesté par les bobos de l’UMP,  que Bruno Gollnisch a rencontré pour la première fois à l’université de  Nanterre en 1967-68, en pleine  chienlit gauchiste, en compagnie notamment de Jean-Pierre et Marie-France Stribois.

     Ce « mauvais génie » titre d’un livre qui lui est consacré à paraître demain de deux journalistes du Monde, Ariane Chemin et Vanessa Schneider,  n’a pas su pour autant influer durablement sur le programme et la politique de l’UMP au pouvoir. Au-delà  des postures électoralistes, chacun a pu constater la dérive antinationale d’une droite toujours plus soumise au tropisme atlanto-bruxellois et à une idéologie mondialiste dont l’immigration de peuplement que nous subissons est une des conséquences.

     Certes, cette influence « buissonnière » fut également perceptible dans les discours sarkozystes des dernières semaines de la campagne présidentielle de 2012 mais faute de résultats, il était trop tard. Même si  ladite influence a certainement limitée l’ampleur de la défaite du candidat de l’UMP malgré les dénégations des NKM, Wauquiez, Le Maire et Juppé…

     Buisson écarté et tombé en disgrâce,  les sondages annonçant aujourd’hui  un FN en tête dimanche prochain sont en tout état de cause calamiteux pour un Nicolas Sarkozy qui avait construit sa légitimité à présider l’UMP sur sa capacité à marginaliser l’opposition nationale.

     Nous l’avons vu hier soir sur TF1 s’écarter franchement des positions prônées par son porte-parole et conseiller, le député-maire de Tourcoing Gérald Darmanin qui, ayant réfléchi sur ce sujet à sa demande en compagnie du député Henri Guaino, prônait la souplesse, de nombreux aménagements avec l’islam.

     Hier soir, M. Sarkozy a défendu, ce qu’il ne faisait pas avant, une ligne strictement assimilationniste en abandonnant la position qui était la sienne, celle dite de la « laïcité positive». Il a ainsi prôné le refus du port du foulard à l’université et de  menus de substitution sans porc dans les cantines scolaires.

     Il se range donc clairement aux côtés du maire UMP de Chalon-sur-Saône, Gilles Platret, qui, a une semaine du premier tour des départementales (un pur hasard bien sûr…) vient d’annoncer la fin des repas sans porc dans les cantines de sa commune. De passage dans cette ville pour un meeting il y a un mois, le président de l’UMP avait d’ailleurs défendu le concept d’assimilation : l’immigré est le « bienvenu » à condition d’accepter « la langue française, la culture française et le mode de vie français ».

     Nicolas  Sarkozy pratique une nouvelle fois l’art de la diversion. Il refuse  toujours de se prononcer pour l’arrêt des flux migratoires massifs en provenance des pays du sud. Immigration massive qui a d’ailleurs atteint de sommets sous son quinquennat. Il campe toujours sur son refus de revenir au droit de la filiation, de stopper le regroupement familial, d’en finir avec les pompes aspirantes d’une immigration qu’il ne remet pas en cause alors qu’elle rend  mécaniquement  impossible ladite assimilation…avec ou sans porc à la cantine.

     Cette focalisation des médias sur ce point de détail, permet en effet d’éviter de parler du sujet central, celui des problèmes colossaux générés par une immigration sans frein depuis quarante ans.

     Ce refus d’affronter le réel consistant à refiler l’ardoise de leurs erreurs dramatiques et de leurs lâchetés aux générations futures est l’apanage des partis du Système, cela  explique en partie le succès du FN. Certes les têtes à claques et autres donneurs de leçons du microcosme participent aussi malgré eux, de cette montée en puissance.

    Invité de l’émission belge CQFD,  diffusée lundi, l’ancien directeur de Marianne, Jean-François Kahn, n’avait pas foncièrement tort d’expliquer que contrairement  à ce qu’affirmait Laurent Ruquier battant sa coulpe (voir notre article publié lundi), ce ne sont pas les idées développées pendant cinq saisons par Eric Zemmour dans son émission, qui ont participé à la progression du Front National.

     M. Kahn, saluant « le courage » (sic) de M. Ruquier a constaté plus sérieusement : « Je pense qu’Aymeric Caron a fait davantage le jeu du FN, dans sa façon de croire qu’il combat le FN, dans sa tendance au déni de toute réalité qui le gêne. Cette agressivité, cette façon de nier les problèmes d’immigration, d’insécurité, c’est ça qui fait le jeu du Front National, plutôt que Éric Zemmour.» Et d’ajouter: «Celui-ci est plutôt la conséquence, et non la cause, de la montée de l’extrême droite. C’est ce qui a engendré le succès de son livre, et pas l’inverse.»

    Une chose est certaine assure Bruno Gollnisch, les options contradictoires portées par les différentes chapelles et figures d’une UMP sans ligne claire, renforcent la légitimité d’un FN soudé autour de ses fondamentaux patriotiques. C’est cela le génie du Front National. Gageons que les électeurs ne s’y tromperont pas dimanche prochain.

    http://gollnisch.com/2015/03/18/le-bon-genie/

  • [Avignon] Une nouvelle section d'Action Française se crée

    Ce 11 mars 2015, une vingtaine de personnes se sont réunis à Avignon pour le lancement officiel de la nouvelle section jeunes d’Action française. Des cadres de l’Action française Provence étaient présents pour parrainer cette officialisation et apporter à la jeune section du matériel de propagande.

    Bonne chance à la nouvelle section.

    Contact : avignon.etudiants@actionfrancaise.net

     

     

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Avignon-Une-nouvelle-section-se

  • Damien Rieu relaxé par le tribunal de Lyon

    Damien Rieu était poursuivi à Lyon pour provocation à la haine raciale suite à une plainte de SOS-Racisme.

    L’ancien porte-parole de Génération Identitaire a comparu devant le tribunal correctionnel de Lyon pour avoir dit dans un reportage diffusé sur TLM (télé Lyon métropole) le le 22 janvier 2013 :

    Les Français de souche vivent aujourd’hui dans la rue. Ils ne peuvent accéder aux centres d’hébergement et ont des problèmes de logement. C’est le facteur immigration qui est responsable de cette situation.

    “Les propos incriminés n’excèdent pas les limites du débat public dans une société démocratique”, a toutefois estimé le tribunal dans son délibéré.

    Nous avons eu la très agréable surprise d’apprendre que Damien avait été relaxé mardi 17 mars.

    http://fr.novopress.info/184116/damien-rieu-relaxe/

  • L’Algérie, par Vincent Revel

    Lors du conflit algérien, qui a duré de 1945 à 1962, plus de 210 000 algériens ont combattu aux côtés des soldats français pour défendre une Algérie française. Pour nos accusateurs algériens ce ne sont que des renégats qui ne méritent ni considération ni compassion et ceci malgré les crimes violents qu’ils ont eu à subir du Front de Libération Nationale (FLN). Pour notre élite politique déracinée, ces harkis ont été jusqu’à nos jours des personnes fort encombrantes. La République, face à cette guerre appelée pendant longtemps simple maintien de l’ordre, ne sut jamais prendre ses responsabilités. Les jeunes soldats français, envoyés combattre le FLN dans son maquis, n’eurent que très peu de reconnaissance pour leur jeunesse perdue à faire une guerre inutile.

    Sur l’Algérie, nous devrions avoir un discours clair. Expliquer qu’avant la présence française, l’Algérie n’existait pas en tant que pays et nation. Avant l’arrivée de l’islam, au VIIème siècle, la partie nord de ce grand territoire appartenait à l’empire byzantin, héritier de l’empire romain. Les musulmans, lors de leur conquête, réprimèrent avec brutalité la résistance des tribus Berbères qui furent contraintes de subir une arabisation forcée de la part des vainqueurs. Sous la domination ottomane, du XVIème siècle jusqu’à l’arrivée des français en 1830, les barbaresques d’Alger vécurent de façon autonome face à la souveraineté turque. Ils s’enrichissaient grâce aux pillages et à la vente des esclaves qu’ils capturaient le plus souvent sur les côtes européennes. Malgré leur pouvoir de nuisance sur la méditerranée occidentale, les deys d’Alger ne contrôlèrent jamais plus qu’une petite bande côtière. Il fallut vraiment attendre l’intervention des forces armées françaises pour voir l’Algérie prendre forme et être découpée en trois départements français par la IIème République en 1849. De nombreux colons vinrent s’installer en Algérie, mirent en valeur ses terres par un savoir faire agricole et équiperont le pays par leurs ingénieurs (image en Une : le pont El-Kantara à Constantine construit en 1860, photochrome datant de 1899).

     

    A la fin de la seconde guerre mondiale, les Européens représentaient 10% de la population mais élisaient injustement le même nombre de députés à l’assemblée nationale que les citoyens français musulmans. Cette inégalité, renforcée par la faiblesse des dirigeants de la IIIème République, ainsi que le séparatisme attisé par la barrière culturelle et cultuelle de l’islam firent que les débats allèrent rapidement s’envenimer pour laisser la place à la guerre d’indépendance. Malgré la citoyenneté française donnée par Napoléon III en 1865 aux algériens musulmans, ceux-ci restaient « régis, en matière de statut personnel, par la loi coranique ou par les coutumes berbères. » Cette citoyenneté de seconde zone, établie à l’origine pour respecter la culture islamique, ne permit jamais d’unifier pleinement l’Algérie française.

    Très tôt, le cri de guerre du FLN fut, « nous sommes algériens, musulmans et arabes. » Ceci ressemblait beaucoup, sur fond d’indépendance, à un appel au djihad. 16 000 musulmans furent exécutés par les fanatiques du FLN uniquement pour leur appartenance à un autre parti que le leur. L’Armée de Libération Nationale (ALN), branche armée du FLN, sema la terreur aussi bien auprès des civils européens que musulmans. Tortures, viols, égorgements, éventrations, mutilations faciales, rien ne fut épargné à la population algérienne.

    Face à cette violence, l’armée française est accusée d’avoir mené une guerre sale. Des documentaires, des films nous expliquent comment les officiers de renseignement torturaient ces algériens « combattants héroïquement pour la liberté ! » Vu sous cette forme, cela parait émouvant et révoltant. Mais si nous avions le courage de nous pencher légèrement pour renifler l’odeur nauséabonde des fausses communes du FLN, remplies de cadavres anonymes algériens et de pieds noirs lâchement abandonnés, notre écœurement n’en deviendrait que plus tenace. A l’époque où notre président Hollande s’excuse de tout et pour tout, je vous avoue que cet esprit de repentance me devient insupportable et de ce fait je ne peux que féliciter Robert Ménard d’avoir honoré la mémoire d’Hélie de Saint Marc, officier exemplaire de la Légion étrangère.

    Vincent Rev

    http://fr.novopress.info/184115/lalgerie-vincent-revel/

  • Maxime Tandonnet déçu par Nicolas Sarkozy

    L'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur et à l'Elysée, écrit dans Le Figarovox :

    "[...] Où se situe-t-il sur le plan des idées? En mai dernier, avant les élections européennes, il a souhaité lors d'une interview dans le Point, une réforme profonde de l'Union européenne, aux accents novateurs, euro-réalistes, dans le sens d'une clarification des compétences entre l'Europe et les Nations. Depuis, il semble avoir pris des options plus fédéralistes. Où en est-il dans cette réflexion? Son image politique est intimement liée à la fermeté en matière de sécurité et à la maîtrise de l'immigration, à la liberté d'entreprise, à la baisse des charges et à la valorisation du travail, le refus de l'assistanat. Pourquoi le silence prolongé sur ces sujets de fond? La priorité n'est pas d'élaborer un programme de gouvernement, à plus de deux ans d'une alternance possible. En revanche, il serait utile pour les Français que Nicolas Sarkozy exprime une ligne claire en dehors de la critique au cas par cas du pouvoir actuel.

    La question de son entourage actuel se pose dans les mêmes termes.[...] Pour l'instant, le plus grand flou pèse sur l'entourage rapproché de l'ancien président dont ne sourdent que d'inquiétantes rumeurs de désaccords et de tensions.

    [...] Se rend-il compte à quel point les Français, accablés par le chômage de masse (5,5 millions de demandeurs d'emploi), désemparés face aux grands défis de l'heure -le communautarisme, la ghettoïsation des banlieues, la violence, le terrorisme- préoccupé par la déstabilisation planétaire, sont viscéralement indifférents à la dénomination de son parti? Bien sûr cela ne coûte rien et ne gêne personne, de changer un nom. Mais cela donne une image éloignée du quotidien des Français. [...]"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Loïc Liber, tétraplégique, victime de Mohammed Merah et oublié de la République

    Loïc Liber appartenait au 17e régiment de génie parachutiste ; aujourd’hui, il a tenu à rompre son silence. Il y a trois ans, ce Guadeloupéen était la cible de Mohammed Merah, à Montauban. Ils étaient trois devant le distributeur de billets de la Société générale, situé à proximité de la caserne Doumerc, ce 15 mars 2012. Ils n’ont pas vu venir l’homme à moto qui, écartant une vieille dame, les a pris pour cible simplement parce qu’ils portaient un béret rouge. Loïc a été grièvement blessé, ses deux camarades de régiment – Abel Chennouf et Mohamed Legouad -, eux, sont morts sur ce trottoir, dans une petite ville française, sans comprendre.

    Le militaire rescapé est resté un temps entre la vie et la mort mais, finalement, cette dernière n’a pas voulu de lui : « Heureusement, la balle a traversé mon corps de travers », explique-t-il à Radio Outre-Mer. « Je me rappelle très bien de la scène, on était trois. Malheureusement cet homme – il refuse de nommer Mohammed Merah – est venu par derrière… C’est un geste lâche, parce qu’il n’a pas eu le cran de nous affronter face à face. Tirer dans le dos de quelqu’un, c’est se montrer lâche… Ça fait beaucoup de peine de savoir qu’on est le seul rescapé de cette tragédie », confie avec tristesse ce soldat.

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