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  • Quand Marine Le Pen subit les accusations pavloviennes de Jean-Marie Le Guen

    Excédée à juste titre d’être systématiquement interrompue par les éructations de son agresseur, elle n’a pu résister à la tentation, lui adressant cette saillie : « Vous êtes un malotru, Monsieur ! »

    Ce dimanche 15 juin 2015, Marine Le Pen était l’invitée de l’émission « BFM Politique ».

    « Jusqu’ici, tout va bien ! » comme disait Steve McQueen dans Les Sept Mercenaires à propos d’autre chose ! Jusqu’ici seulement, car pour porter la contradiction, Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État chargé des Relations avec le Parlement, s’était porté volontaire.

    Avant cela, Marine Le Pen avait pu développer ses idées plus sereinement, notamment sur la question des migrants ou des mesures économiques à mettre en place à destination des petites et moyennes entreprises. Mais à partir de l’arrivée de cet énervé sur le plateau, un florilège de poncifs d’appellation socialiste contrôlée s’est déversé sur le parti « d’extrême droite » qui inquiète tant les états-majors des formations « républicaines » – restant encore à démontrer, au passage, le républicanisme de ceux-là qui accueillent volontiers une armée d’invasion sur notre sol.

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  • Selon un sondage, le Front National est le parti le plus crédible aux yeux des Français

    D’après une enquête réalisée par Odoxa pour « Le Parisien », 9 Français sur 10 ont une mauvaise opinion des partis politiques.
    Mais le Front National est jugé le plus proche des Français et le plus à même de proposer des solutions efficaces. Le titre de l’article commentant ce sondage est évocateur : « Les Français et les partis politiques : le FN domine le match ».

    Le FN a longtemps été tenu comme un parti protestataire, suscitant davantage un vote de rejet des autres partis qu’un vote d’adhésion à son propre projet
    Or 22 % des sondés le jugent capable de proposer des solutions efficaces — devantles Républicains (17 %) et le PS (13 %).
    Le PS et les Républicains paient leurs échecs successifs, notamment face au chômage. En effet, le FN reste puissant sur ses thèmes historiques, l’immigration et la criminalité. Mais, en plus, l’accent mis sur les problématiques économiques et sociales semble clairement porter ses fruits.

    Ces éléments redessinent ils profondément et durablement l’équilibre des forces politiques et augurent ils des victoires électorales pour le FN ? 
    D’après Gaël Sliman, directeur d’Odoxa, « La présence du FN à ce niveau, alors qu’une large majorité de Français le considère toujours à part du champ démocratique, bouleverse l’équilibre bipolaire habituel de la Ve République, au profit d’un système tripolaire ».
    Rappelons que ce mouvement n’a réellement un tissu d’élus locaux que depuis les municipales de 2014.

    Un an après, le bilan est bon, voire très bon comme le montre la récente réélection triomphale de Joris Hébrard à la mairie du Pontet
    Le Front National compte poursuivre sur cette lancée aux élections régionales : une ou deux régions emportées par le FN. En décembre, ce sera un bilan à présenter, en 2017 aux électeurs en gage de crédibilité. C’est sans doute pourquoi la caste politico médiatique et la justice concentrent leurs attaques sur le FN, dans l’espoir de perturber cette dynamique.

    http://fr.novopress.info/

  • Anatomie de la BAC

    La BAC est une forme de police qui se déploie en petits groupes mobiles de trois ou quatre policiers relativement autonomes car disposant de capacités judiciaires. Agissant généralement en civil, plutôt la nuit mais pas seulement, ils patrouillent en voitures banalisées dans les quartiers étiquetés « criminogènes » pour capturer des « suspects » sur le mode de la chasse. 
         Malgré leur nom, les brigades anticriminalité sont avant tout chargées « de la petite et moyenne délinquance », c’est-à-dire des indisciplines et des illégalismes populaires, ce qui, dans une société structurellement inégalitaire, leur assure une mobilisation constante. Unité d’intervention particulièrement agressive, fondée sur le harcèlement et la provocation, la BAC a été reconnue par les administrations et les gouvernements successifs comme une forme de police particulièrement efficace, rentable, performante et productive. En couvrant vingt îlots d’une circonscription de police avec deux équipages en voiture, une BAC permettrait de remplacer soixante patrouilleurs à pieds. A cette rentabilité s’ajoute une bonne productivité : « Nous sommes formés pour interpeller une dizaine de personnes en quelques secondes et de préférence en pleine journée pour montrer à la population que nous ne cédons pas un pouce de territoire » explique Christophe Prévot, patron de la BAC 93. 
         La BAC est une unité d’intervention qui dispose de capacités judiciaires, c’est-à-dire un commando de police capable d’intervenir de son propre chef. Elle est ainsi reconnue comme une police dotée du « mode d’action proactif ». L’adjectif « proactif » a été forgé à partir de notions issues de la psychologie comportementaliste pour être utilisé dans le néo-management au cours des années 1970, moment fondateur de l’ordre néolibéral et sécuritaire. Il désigne la capacité d’un acteur économique à générer les marchés dont il va se nourrir. Un dispositif proactif est basé sur sa capacité à créer les situations qui justifient son existence, à favoriser les conditions de sa reproduction et de son extension. Une unité de police proactive crée les menaces qu’elle est censée réduire en suscitant, en laissant faire, en provoquant voire en fabriquant des désordres pour mieux s’en saisir. 
         Les BAC émergent au sein d’une conception productiviste qui vise la rentabilisation maximale des coûts du contrôle et l’optimisation de sa productivité en termes « d’affaires » saisies et remises à la justice. 
         Une mise à disposition (MAD) consiste à livrer un « suspect » justifiable à un officier de police judiciaire (OPJ). Chaque MAD correspond à un bâton – un point – dans les statistiques des commissariats. Cette logique d’organisation du travail policier, calquée sur les techniques comptables du management d’entreprise, détermine un phénomène caractéristique que les policiers appellent la « bâtonnite » – versant tactique de la « politique du chiffre » – qui consiste à fabriquer le plus de MAD en capturant des proies de manière industrielle. La BAC est organisée selon cette logique. L’un des agents explique : 
     
    Et puis il faut appeler un chat un chat, si on respecte le code de procédure pénale, qu’on attend d’avoir un motif légal pour faire un contrôle, on ne contrôle jamais. On fait dix affaires dans l’année. Le parquet, tout le monde le sait. J’en discutais avec le substitut y a pas longtemps, ils savent très très bien. Ça c’est irremplaçable. Mais bon, il faut savoir l’écrire et il faut jouer le jeu. Faut pas faire n’importe quoi non plus, y a des limites à pas dépasser quand même. Mais si on attend d’avoir un truc pour faire une affaire, on fera rien. 
     
    La BAC est une police d’abattage, elle est conçue pour obtenir un rendement maximal de captures en optimisant les coûts de production du contrôle policier et en provoquant des affaires. Cette forme, axée sur les principes du néolibéralisme, s’expérimente principalement dans et pour la ségrégation endocoloniale. 
         La BAC a été créée sur la base d’une nouvelle doctrine de sécurité publique élaborée sous l’autorité de Raymond Marcellin, ministre de l’Intérieur dans les années d’après mai 1968. Il s’agissait de restructurer l’appareil policier dans son ensemble (renseignement, judiciaire, et maintien de l’ordre) selon un modèle contre-insurrectionnel pour soumettre le processus révolutionnaire amorcé en 1968 : purger la population des éléments de la subversion internationale. C’est dans ce contexte que sont conçues de nouvelles techniques de police pour une nouvelle société (néolibérale et sécuritaire), et notamment la méthode Marcellin. «On décrit la politique de maintien de l’ordre de Raymond Marcellin comme un système de répression musclée qui aurait consisté à laisser se développer le désordre aux seules fins de mieux le réprimer et donc, dans beaucoup d’opérations de police, de faire intervenir les forces de l’ordre avec un retard délibéré. » 
         Le volontarisme et la discrétion, la tenue civile, le virilisme exacerbé, l’autonomisation et l’obsession pour la traque caractérisent déjà les brigades spéciales de nuit (BSN) et les brigades de surveillance de la voie publique (BSVP) qui, on l’a vu, voient le jour et se développent dans ces années-là. Elles constituent une forme de police particulièrement difficile à contrôler par la hiérarchie policière. La police de choc remet en cause le modèle de répression classique en appliquant à l’ensemble des classes populaires des techniques historiquement réservées à des corps d’exception. Tout au long des années 1970, la question de l’abolition des brigades spécialisées revient régulièrement dans les hautes sphères de l’Etat. Elle est même portée par certains syndicats de policiers comme la Fédération autonome des syndicats de police (FASP) ou le Syndicat national autonome des policiers en civil (SNAPC) qui critiquent en particulier l’autonomisation judiciaire des unités spécialisées. Depuis sa fondation, la forme BAC pose un véritable problème à l’intérieur des forces de l’ordre car « l’efficacité » dont elle se revendique réside dans sa capacité à produire des désordres gérables. L’anticriminalité ne s’est pas imposée aisément car depuis son origine, elle est porteuse d’une dynamique de restructuration générale des services assurant le contrôle social. 

    Mathieu Rigouste, La domination policière

    http://www.oragesdacier.info/

  • Fin du dollar Roi ? La Chine paie du pétrole Russe en Yuan

    Les premières ventes de pétrole en Yuan entre la Russie et la Chine sont officielles : un tournant historique qui pourrait bien signer la fin de l’hégémonie du dollar US dans le monde.

    Deux mastodontes de l’économie mondiale, la Chine et la Russie, qui se passent du dollar pour leurs transactions pétrolières, voilà qui est totalement inacceptable pour les Etats Unis d’Amérique confronté là à une question de vie ou de mort.
    En 1971 Richard Nixon avait conclu un accord avec l’Arabie Saoudite puis avec l’Opec imposant le règlement de toute transaction pétrolière en USD. Le pétrodollar était né.
    Cela impliquait que les produits non producteurs en pleine croissance, comme le Japon d’alors, devait d’abord gagner des dollars pour pouvoir acheter l’énergie dont ils avaient besoin. Donc vendre leur propre production de biens de consommation en USD. Et aux pays moins développés ne restait que la solution d’emprunter des USD sur les marchés financiers ou à la Banque mondiale, à moins qu’ils ne soient généreusement aidé par le Fonds Monétaire International, toujours en USD. Et de payer des intérêts en USD.

    Les États-Unis de leur côté n’avaient qu’à imprimer plus de billets pour couvrir leurs besoins et répondre à cette demande massive de dollars. Ils peuvent donc importer ce qu’ils veulent sans avoir à se soucier de « gagner » l’argent qui servira à payer leurs fournisseurs. Ce qui se reflète par leur dette astronomique de 18 000 milliard d’USD dont une large partie est supportée par des investisseurs étrangers et des organismes financiers.
    Si les 4/5ème des échanges mondiaux qui utilisent actuellement le dollar se faisant en une autre devise, alors la monnaie américaine n’aurait guère plus d’intérêt pour les investisseurs et s’effondrait. Ce qui rendrait du jour au lendemain les produits Apple et Nike hors de prix, où entrainerait une baisse de profit significative de ces sociétés stars qui seraient compensée par des « ajustements » de main d’œuvre et une explosion du chômage.
    Pour résumer : un effondrement soudain du fameux modèle Américain.

     

    Certains pays, pour des raisons politiques ou commerciales, avaient déjà tenté de briser cet interdit absolu.
    En novembre 2000 l’Iraq commença à vendre son pétrole en Euro, dans le cadre d’un programme « pétrole contre nourriture ». L’attaque unilatérale des USA contre le pays en 2001 termina brutalement cette dérive et indiqua clairement aux pays voisins que libeller leurs ventes de pétrole en une autre devise que l’USD entrainera leur perte et la mort de leur dirigeant.

    En 2011 le colonel Kadhafi mettait la touche finale à son grand rêve de panarabisme en lançant le Dinar-Or qui serait la monnaie des futurs « Etats Unis d’Afrique ». Le but était principalement de fédérer la puissance des divers pays du continent pour les sortir de leur spirale de la dette et exploiter au juste prix leurs propres richesses. Dont le pétrole.
    Un terrorisme islamiste soutenu par les USA et des bombardements massifs de l’OTAN détruisirent le pays et se termina par l’exécution sommaire du leader Libyen.
    L’Iran de son côté décida de créer en 2007 une Bourse du Pétrole où serait accepté tout autre moyen de paiement que le dollar US. Cela a provoqué des sanctions très dures de la part des USA, en pénalisant notamment l’Union Européenne, son principal partenaire économique. Les USA lancèrent un programme doté de 400 millions d’USD pour financer des ONG prêtes à déstabiliser le pouvoir local et justifier une éventuelle intervention mais la crise de 2008 repoussa ce plan. Les banques Européennes furent par contre lourdement attaquées par les USA pour avoir autorisé des opérations commerciales avec l’Iran.
    Le Venezuela, autre important pays producteur de pétrole, avait lui aussi approuvé l’approche Iranienne et avait ainsi échangé son pétrole contre du personnel médical avec Cuba. Les États-Unis ont considéré qu’il s’agissait là d’une provocation et le président Obama a récemment déclaré que « le Venezuela représentait une menace terrible pour notre sécurité nationale ». Là encore des sanctions sans véritables justifications visent à isoler ce pays du reste du monde et surtout à bloquer toute possibilité de transaction financière.
    Et toujours au nom de la défense de la Démocratie.

    Voilà pourquoi il est prévisible que les USA et l’OTAN intensifient leurs menaces contre la Russie. L’Ukraine a déjà constitué une première approche pour le moment peu concluante mais l’arrivée de forces spéciales US à Kiev pour former les milices putschistes et le déploiement de chars lourds à la frontière Russe indique clairement la volonté américaine de poursuive la confrontation.

    http://fr.novopress.info/189352/fin-du-dollar-roi-chine-paie-du-petrole-russe-en-yuan/#more-189352

  • Le gouvernement encourage les immigrés à venir

    Le gouvernement a annoncé la création de plus de 10000 places d'hébergement supplémentaires pour les migrants. Alors même que François Hollande avait osé refuser les quotas imposés par Bruxelles. Le président français s'écrase face à la troïka de Bruxelles et oeuvre ainsi au fameux "grand remplacement".

    Selon les chiffres publiés par l’Institut national italien des statistiques, l’Italie a perdu près de 100 000 habitants en 2014Et le solde migratoire a été positif de 141 000 personnes.

    Et la France continue de refuser d'aider Assad ou de rétablir l'ordre qu'elle a détruit en Libye. Alors forcément, les arrivées d'immigrés ne sont pas prêts de s'arrêter. Surtout avec des annonces comme celle-là.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le Militant n° 671 de mai 2015 est paru.

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