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  • Législatives au Danemark : Victoire du Parti Populaire danois

    La première ministre danoise, la sociale-démocrate Helle Thorning-Schmidt, a reconnu sa défaite aux élections législatives qui avaient lieu hier et va présenter sa démission à la reine.

    C'est maintenant à Lars Lokke Rasmussen (chef du bloc de droite) d'essayer de former un gouvernement. Le Parti populaire danois (DF), anti-immigration, gagne 15 sièges et Lars Lokke Rasmussen va devoir composer avec lui pour gouverner.

    Le Parti populaire danois avait remporté les élections européennes de 2014 au Danemark avec 26,7 % des voix.

    Avec 21,1% des suffrages, cette formation, désormais premier parti de droite au Danemark, a même dépassé le parti Venstre (19,5%), qui en tant que traditionnel leader du bloc de droite, devrait prendre la tête du gouvernement. A l'issue du dépouillement, le bloc de droite (Venstre, Parti populaire danois -DF-, Alliance libérale et conservateurs) obtenait 90 sièges contre 85 au bloc de gauche, actuellement au pouvoir. Le DF remportait 37 sièges, soit trois de plus que Venstre et 15 de plus qu'il y a quatre ans. 

    L'union des droites, ça paye.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Qui y croit encore ?

    Lors de la réunion publique qu’il a tenue hier soir à  l’Isle-Adam, (Val-d’Oise),  Nicolas Sarkozy a manié la métaphore pour  condamner  des flots d’immigration massive qui se déversent en France et l’incapacité du gouvernement et de  l’Europe  à la juguler.  A l’image d’une  « maison (où)  il y a une canalisation qui explose (qui)  se déverse dans la cuisine ». «Le réparateur arrive et dit, j’ai une solution : on va garder la moitié pour la cuisine, mettre un quart dans le salon, un quart dans la chambre des parents et si ça ne suffit pas il reste la chambre des enfants (…). Il n’y a plus d’argent, plus d’emplois, plus de logements, mais ils ont trouvé un truc. Ils ont considéré que la solution au problème d’immigration, c’était pas de réduire, c’était de répartir »…en l’espèce une répartition  que propose pourtant son ami républicain Jean-Pierre Raffarin. A l’image de  la politique menée par le  mauvais  plombier Sarkozy  pendant les  dix ans, ou, principalement comme ministre de l’Intérieur puis comme Président  de  la République, l’immigration de peuplement s’est poursuivie à haut débit dans notre pays. Flux migratoires  favorisés par  toute  une série de pompes aspirantes qu’il propose aujourd’hui de supprimer…comme le fait la  droite depuis trente ans en période électorale…

     Pour autant,  Nicolas Sarkozy a pris bien soin de préciser également hier soir, citant sans les nommer ses  directeurs de conscience Bernard-Henry Lévy et Jacques Attali que le multiculturalisme restait un horizon indépassable,  le principe de base de sa vision de l’avenir : «Les sociétés meurent de la consanguinité et n’ont rien à craindre du métissage ».  Chassez  le naturel…

     Un  métissage laïque et obligatoire qui est pourtant rejeté de manière de plus en plus nette par les peuples européens, comme en témoigne notamment, indicateur parmi d‘autres, le score historique  réalisé cette semaine au Danemark lors de législatives par le parti populiste anti-immigration, le Parti du peuple danois (DF).  Cette formation,  présidée  par  Kristian Thulesen Dahl, est en effet arrivée deuxième avec 21,1% des voix. Un résultat qui, associé à celui du parti de droite Venstre, en troisième position avec 19,5% des suffrages, signe la défaite  de l’actuel gouvernement social-démocrate dirigé par Helle Thorning-Schmidt.

     Cette rupture entre le peuple d’un côté  et les «élites» prescriptrices d’un  prêt-à-penser politiquement correct rend ces dernières de plus en plus inaudibles. Les relais médiatiques de la caste  ont beau crié au retour de la bête  plus personne n’y croit et surtout les Français s’en moquent. Il n’ya  guère que Le Monde, via le blogue Droites extrêmes,  et quelques scribouillards d’extrême gauche pour s’émouvoir de la présence hier de Bruno Gollnisch  dans un  bar nationaliste à Paris,  Le Crabe-tambour. Il  répondait à l’invitation  qui lui avait été faite le 1er mai,  d’y boire un verre et d’échanger avec de jeunes militants.  Bruno reste un homme libre qui ne se fait pas dicter ses déplacements  par  des petits  inquisiteurs.   Et comme l’a précisé un de nos amis à un journaliste de ce blogue: «  Il va là où l’invite. Besancenot aurait un bar associatif qu’il irait aussi ! »

     Le Lab d’europe 1, a également attaqué indirectement Bruno Gollnisch, à l’instar du site du très antifrontiste  magazine  Politis, au motif qu’il inspirerait la haine et la violence. Pour preuve vendredi 12 juin, à Paris  deux journalistes de La Nouvelle Édition de Canal plus, « en train de tourner une séquence (…)  sur le Pont au Change, dans le 4ème arrondissement de la capitale » ont été « menacés », par « un individu » « selon le témoignage de l’une des reporters».

    Elle raconte :Il estimait que ‘Gollnisch avait raison’. (…)  Il a menacé — après avoir fait un laïus sur le massacre des chrétiens d’Orient — de me ‘jeter dans la Seine’. Bruno Gollnisch avait raison ? On peut raisonnablement penser que l’agresseur faisait référence à la petite leçon de déontologie donnée par l’eurodéputé aux journalistes du Petit Journal, lors du rassemblement frontiste du 1er mai (…)  L’agresseur en question n’est pas allé aussi loin que ceux du 1er mai, même si la journaliste citée par Politis explique qu’elle a dû se réfugier derrière [son] collègue et la personne [qu’ils étaient] en train d’interviewer, pour finir par fuir les lieux après quelques minutes pendant qu’ils le retenaient. L’homme est parti en lâchant :En 2017, on aura votre peau les journalistes de Canal + ! »

     La vérité oblige à dire  que les Français n’ont pas besoin des déclarations du FN pour manifester leur méfiance vis-à-vis  du quatrième pouvoir et des doutes sérieux sur l’indépendance des journalistes. Selon le dernier   baromètre annuel TNS-Sofres, portant sur « la   confiance dans les médias »,  publié par La Croix en janvier,  58% jugent que ces derniers ne sont pas indépendants des partis politiques et du pouvoir, et 53% des pressions de l’argent.

     Un autre sondage, réalisé en juin 2012 auprès d’un panel de journalistes par Harris Interactive, sur Twitter, pour le magazine Médias, indiquait que 74% des journalistes votaient à gauche. Au premier tour  de la présidentielle,  39% des journalistes interrogés déclaraient  avoir voté pour François Hollande , 19% pour Jean-Luc Mélenchon,  18% pour Nicolas Sarkozy…et  74% à avoir fait le choix du  candidat socialiste au second tour. Seulement 3% des sondés disaient  avoir voté pour Marine Le Pen...

     Certes, il existe bien évidemment des journalistes, même de gauche, qui sont des professionnels  honnêtes, sérieux, compétents qui en  fonction de  la latitude  qui leur est offerte, la laisse est en effet souvent très  courte, sont capables  d’objectivité, dans leurs analyses ou leur manière de mener les débats. Bruno en connaît mais c’est certes une exception qui confirme la règle de l’antifrontisme viscéral, militant du microcosme médiatique.

     Un travers dénoncé encore dernièrement par Marine qui a pointé  le traitement honteux par le   correspondant à Bruxelles de BFM TV,  de  l’annonce de  la création du groupe  Europe des nations et des libertés .

     Ou encore par Florian  Philippot, invité de l’émission Politiques sur LCP, qui, répondant aux questions de Sylvain Chazot, journaliste du Lab,   a dénoncé  ce blogue, hébergé par Europe 1, «  un espèce de machin qui tire vers le bas la politique, qui salit, qui diffame, qui injurie en permanence »,  « un tract du gouvernement ». Le vice-président du FN a précisé aussi qu’il ne sentait aucunement responsable  quand des journalistes de font agresser, comme ce fut le cas le 1er mai.  Est-il besoin de le préciser,   Bruno Gollnisch non plus.  

    http://gollnisch.com/2015/06/19/qui-y-croit-encore/

  • Joseph de Maistre contre le protestantisme

    Dans Sur le protestantisme, Joseph de Maistre critique très violemment l’esprit de la Réforme, responsable selon lui de l’affaissement de la monarchie et, par conséquent, de l’avènement de la Révolution française. Pour l’auteur contre-révolutionnaire, la religion protestante, animée par un esprit de révolte, est un danger terrible pour l’autorité ainsi que pour la foi.

    Dans une lettre du 16 janvier 1815 adressée au comte de Bray, Joseph de Maistre qualifie le protestantisme de « rienisme ». À ses yeux, cette nouvelle religion n’en est pas une. C’est un principe destructeur qui – de la Réforme jusqu’à la Révolution française – va mettre à bas les piliers de la monarchie, à savoir la foi et l’autorité. En effet, le protestantisme apparaît comme un pur produit de la modernité puisqu’il privilégie, à travers la pratique du libre examen, « la raison individuelle contre la raison générale ». L’enseignement de la foi ne passe donc plus par l’autorité religieuse – le prêtre, seul légitime pour transmettre le message du Christ – mais par un accès direct aux textes. Dès lors, chacun a le droit d’interpréter la Bible comme il l’entend. Or, pour le Savoyard, ce qui fait la force du catholicisme c’est « l’infaillibilité de l’enseignement d’où résulte le respect aveugle pour l’autorité, l’abnégation de tout raisonnement individuel, et par conséquent l’universalité de croyance ».

    Pour Maistre, la vraie foi implique l’obéissance. Le protestantisme – et c’est le sens même du mot – proteste contre toutes les formes d’autorités mais aussi, selon le mot de Pierre Bayle, « contre toutes les vérités ». Pour l’auteur des Considérations sur la France, le protestantisme sabote les conditions de possibilité de la foi en faisant dépendre celle-ci de la seule libre conscience. Le protestant, parce qu’il se permet d’ « examiner » par lui-même les textes sacrés devient l’« ennemi essentiel de toute croyance ». La pratique du libre examen met également les protestants dans une disposition psychologique problématique. « Elle déchaîne l’orgueil contre l’autorité, et met la discussion à la place de l’obéissance », écrit Maistre.

    Mais le protestantisme ne pose pas seulement problème du point de vue de la religion. Les principes qui le fondent excèdent très largement le domaine de la foi et ont des conséquences sur la vie politique. Car, « il est né rebelle, et l’insurrection est son état habituel », souligne Maistre. Le protestantisme est donc « une hérésie civile autant qu’une hérésie religieuse ». Pour le Savoyard, on ne peut séparer le catholicisme de la souveraineté. L’autorité du roi procède de l’autorité divine. Le roi est le représentant de Dieu sur terre. C’est de là qu’il tient la légitimité de son gouvernement. Interroger la foi, c’est donc inévitablement interroger la souveraineté du monarque. Pour Maistre, la Réforme contient en elle-même les causes de la Révolution française. C’est donc la preuve évidente que des bouleversements religieux peuvent entraîner des bouleversements politiques. L’esprit du protestantisme est un esprit de révolte. Il « naquit les armes à la main », écrit Maistre.

    Le protestantisme, ennemi de la souveraineté

    Nombreux sont les protestants à avoir défendu l’idée d’une souveraineté populaire. Une notion oxymorique pour le très aristocrate auteur des Soirées Saint-Pétersbourg qui estime que la seule souveraineté possible est celle du monarque, que seul le Souverain peut être, à proprement parler, souverain. « Le protestantisme n’est pas seulement coupable des maux que son établissement causa. Il est anti-souverain par nature, il est rebelle par essence, il est ennemi mortel de toute raison nationale : partout il lui substitue la raison individuelle, c’est-à-dire qu’il détruit tout », estime Maistre.

    Une des missions du monarque consiste donc à combattre le protestantisme. L’écrivain voit d’un très bon œil la révocation de l’édit de Nantes en 1685. « L’aversion de Louis XIV pour le calvinisme était encore un instinct royal », affirme-t-il. Puisque le protestantisme conjure sans cesse contre la France, il est naturel de le réprimer. Lutter contre l’expansion du protestantisme est le meilleur moyen de préserver la souveraineté nationale et l’autorité du roi. Pour Maistre, les protestants sont nécessairement des agents du philosophisme et de la Révolution. « Je crains réellement que les États réformés n’aient sur ce point plus de reproches à se faire qu’ils ne l’imaginent : presque tous les ouvrages impies et la très grande partie de ceux où l’immoralité prête des armes si puissantes à l’irréligion moderne, ayant été composés et imprimés chez les protestants », note-t-il.

    Dès lors que le monarque transige avec le protestantisme, il met sa propre existence en péril. « Louis XIV foula au pied le protestantisme et il mourut dans son lit, brillant de gloire et chargé d’années. Louis XVI le caressa et il est mort sur l’échafaud », écrit Maistre. Et le Savoyard de souligner les affinités entre le protestantisme et le jacobinisme. Il constate notamment la « tendresse filiale » que montrent les partisans de la Révolution envers les protestants. Mais la soif de révolte du protestantisme ne peut être comblée. Une fois qu’un régime est à terre, il s’empresse d’attaquer le nouveau. Les républicains qui croyaient voir dans le protestantisme un ami fidèle se fourvoient. Pour Maistre, ces alliés d’aujourd’hui sont les ennemis de demain puisque « ce n’est pas cette autorité qui leur déplaît ; c’est l’autorité ». Le protestantisme « est républicain dans les monarchies et anarchiste dans les républiques ».

    Maistre s’appuie finalement sur une réflexion du révolutionnaire et ami de la Réforme Condorcet pour montrer que le droit d’examen qui est au fondement de la philosophie protestante est une porte ouverte au nihilisme, au « rienisme » pour reprendre le mot du Savoyard. « Le protestantisme appelant de la raison nationale à la raison individuelle, et de l’autorité à l’examen, soumet toutes les vérités au droit d’examiner […] il s’ensuit que l’homme ou le corps qui examine et rejette une opinion religieuse ne peut, sans une contradiction grossière, condamner l’homme ou le corps qui en examinerait ou en rejetterait d’autres. Donc, tous les dogmes seront examinés et, par une conséquence infaillible, rejetés, plus tôt ou plus tard », écrit Maistre.

    L’esprit du protestantisme est donc un esprit de remise en question perpétuelle. Parce qu’il questionne tout, il ne se fonde sur rien. Son anti-dogmatisme le fait sombrer dans un relativisme dangereux qui possède comme unique support la raison individuelle. En cela, le protestantisme est une philosophie moderne qui n’appartient pas au domaine de la foi. « Qu’est-ce qu’un protestant ? Il semble d’abord qu’il est aisé de répondre ; mais si l’on réfléchit, on hésite. Est-ce un anglican, un luthérien, un calviniste, un zwinglien, un anabaptiste, un quaker, un méthodiste, un morave, etc. (je suis las). C’est tout cela, et ce n’est rien. Le protestant est un homme qui n’est pas catholique, en sorte que le protestantisme n’est qu’une négation. »

    Matthieu Giroux

    http://philitt.fr/2015/06/09/joseph-de-maistre-contre-le-protestantisme/

  • Accueille le migrant !

     

    Le pape appelle à la conversion écologique. Le pape appelle à ne pas fermer la porte aux migrants. Quand prend-il sa carte à Europe Écologie Les Verts ?
    Beaucoup de nos évêques eux, l’ont déjà. Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France a adressé un appel mercredi 17 juin en faveur des clandestins intitulé « Migrants nous sommes tous concernés » :
    « Nous invitons l’ensemble des catholiques en France à changer leur regard, à se faire proches, à dépasser leurs préjugés et leurs peurs et à oser la rencontre. Il ne nous est pas possible de nous replier sur nous-mêmes et d’ignorer la misère de tant d’hommes, de femmes et d’enfants du monde entier qui cherchent seulement à vivre dignement. »
    Jeanne au secours ! Entre confusion intellectuelle, émotion compassionnelle et adhésion amoureuse à l’idéologie gauchiste, c’est au suicide français et européen que nous appellent ces bons pasteurs.
    La déclaration reprend à son compte la position du pape François qui a exprimé sa « “honte” devant ce qui se passe en Méditerranée comme à Calais ». Le pape a invité à « demander pardon » pour les « institutions qui ferment la porte à ces gens qui cherchent une famille ».
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    Matteo Salvini, dirigeant de laLigue du Nord, n’a pas manqué de bondir :
    « Par curiosité, combien d’immigrants y a-t-il dans l’État du Vatican ? »
    Outre la déclaration de la Conférence des évêques, trois autres prélats ont rédigé un message destiné à être lu dans les paroisses dimanche : « Aimez donc l’immigré, car au pays d’Égypte vous étiez des immigrés. »
    Sur RMC jeudi matin, l’un des auteurs, Mgr Renauld de Dinechin, évêque auxiliaire de Paris, a délivré un ahurissant message à mi-chemin entre le prêchi-prêcha de SOS-Racisme et celui de Têtu : « Les migrants sont pacifiques », « Les Érythréens sont de jeunes hommes », « Il faut rencontrer l’autre ».
    À un moment on a même cru que Jean-Jacques Bourdin qui paraissait écœuré par tant d’angélisme, allait lui rappeler le temps où l’Église défendait avec fermeté la civilisation et la chrétienté face aux envahisseurs et à l’invasion mahométane et lui coller au passage un petit extrait de l’enseignement de Pie XII :
    « En cette matière (l’immigration) ce ne sont pas les seuls intérêts des immigrants, mais aussi la prospérité du pays qui doivent être consultés (…) Il existe un ordre établi par Dieu selon lequel il faut porter un amour plus intense et faire du bien de préférence à ceux à qui l’on est uni par des liens spéciaux. Le Divin Maître Lui-même donna l’exemple de cette préférence envers sa terre et sa patrie en pleurant sur “l’imminente destruction de la Cité sainte”. »
    Il se trouvera des catholiques dimanche, des prêtres (et peut-être un évêque ?) pour manifester bruyamment leur désaccord à la lecture de cette propagande dans leur paroisse. À 70 % les Français ont déclaré qu’ils n’étaient pas choqués du tout par les expulsions de migrants qui débarquent par bateaux entiers sur leur sol. 40 ans de religion antiraciste pour en arriver là ! Vox populi, vox dei…

    Caroline Parmentier

    http://fr.novopress.info/

  • Éditorial de L’Action Française 2911 : DE L’HUILE SUR LE FEU...

    Comme un marronnier dans la presse, la question du « droit du sol », stupidement opposé au « droit du sang » — la France connaît les deux — revient à intervalles réguliers dans le débat politique à la faveur des raz-de-marée migratoires que subit le pays sur son sol non seulement métropolitain, mais aussi ultra-marin.

    Sarkozy, qui n’est pas à une indécence prêt, y est même allé de son petit couplet, à la faveur du déplacement de Manuel Valls, le 13 juin dernier, à Mayotte, notre 101e département. Les Mahorais auraient souhaité que le Premier ministre prononçât des paroles fortes sur la question des clandestins. Les pouvoirs publics les estiment en effet à 70 000, soit un tiers de la population, essentiellement des Comoriens qui, contrairement aux Mahorais, ont choisi l’indépendance en 1975. C’est ainsi que Mamoudzou, la capitale de l’île, est devenue la première maternité de France, l’indépendance ne s’étant pas traduite pour les Comoriens par une élévation de leur niveau de vie... Mais peut-être le refus de traiter la question des clandestins n’a-t-elle pour seul objectif, partagé par une droite qui fit tout pour exclure en 1975 Mayotte-la-Française de la communauté nationale, de créer une situation irréversible de submersion de la population de souche, justifiant à terme le largage d’une île où les Mahorais seraient devenus minoritaires... On sait que les Comores n’ont jamais renoncé à l’annexion de Mayotte.

    Quoi qu’il en soit, Valls n’a pas répondu à l’attente des Mahorais. Et ne s’est même que fort peu intéressé à la question des clandestins sur une île, rappelons-le, conservée à la France grâce à l’Action française et à la détermination de Pierre Pujo — ce qu’Olivier Stirn, le ministre de Giscard chargé à l’époque de brader nos territoires ultra-marins, reconnut publiquement. Faut-il s’en étonner quand le gouvernement accepte l’arrivée en métropole chaque année de dizaines de milliers de clandestins dont aucun, ou presque, n’est reconduit à la frontière ? Quand il est prêt à encourager l’appel d’air que constituerait, par dérogation au Règlement Dublin II, la répartition entre les différents Etats membres de l’Union, à la demande du président de la Commission européenne, des migrants qui atteignent, toujours plus nombreux, l’ « Eldorado » européen via la Méditerranée et l’Italie ? Quand, une fois arrivés en Europe, Schengen leur permet d’y voyager librement et de s’installer là où les prestations sont les plus avantageuses, avant d’y être — c’est du moins le cas en France — naturalisés par brassées ? Quand, enfin, nos politiques, de droite comme de gauche, font du droit du sol un sacro-saint « principe républicain », alors qu’il remonte à un arrêt du Parlement de Paris de 1515, voire à l’édit du 3 juillet 1315 de Louis X le Hutin ? Encore faut-il qu’il y ait un « sol », c’est-à-dire un Etat souverain, maître de ses frontières, ce qui n’est plus le cas de la France. Dès lors le « droit du sol » est devenu le droit d’être envahi. Remettre en cause, au moins pour mieux l’encadrer, ce qui n’est pas un dogme, mais une pratique historique correspondant à une période de maîtrise des flux migratoires, est devenu une nécessité vitale.

    Ce n’est pas la provocation du recteur de la mosquée de Paris et président du Conseil français du culte musulman, Dalil Boubakeur, appelant sur Europe 1 le lundi 15 juin à « utiliser des églises vides pour servir au culte musulman », c’est-à-dire au grand remplacement d’un culte par un autre, qui favorisera le « vivre ensemble » si cher à nos élites. Nos églises devraient-elles faire les frais des dissensions internes à l’ « islam de France » et de la peur de Dalil Boubakeur de se voir dépasser par les fondamentalistes ? Il avait déjà appelé le 5 avril dernier, au cours du rassemblement annuel des musulmans de France, organisé chaque année lors des fêtes pascales, à doubler le nombre des mosquées. A-t-il cette fois cherché, pour montrer son intransigeance, à saborder la première réunion, organisé ce même jour, de l’instance de dialogue avec l’islam de France voulue par Manuel Valls ? Selon ce dernier, « l’islam suscite encore des incompréhensions, des a priori, du rejet chez une partie de nos concitoyens, des amalgames. [...] Il faut donc [...] faire jaillir au grand jour ce qu’est la réalité de l’islam de France. » Il n’est pas certain que par sa provocation Dalil Boubakeur ait aidé Valls à lever les « incompréhensions » et à « faire jaillir au grand jour ce qu’est la réalité de l’islam de France », du moins dans le sens souhaité par le Premier ministre. « Les églises ne sont pas des bâtiments multi-usage », a rappelé l’évêque de Pontoise, Mgr Lalanne, également représentant de la Conférence des évêques de France, qui s’est dit, sur RTL, ce même lundi, « totalement opposé » à ce projet. Et de rappeler que « les églises sont des lieux sacrés, qui [...] ne peuvent être utilisées à un autre dessein qu’à l’expression de la foi chrétienne. [...] on ne doit pas jouer avec les symboles. » Il est dommage que Dalid Boubakeur n’apparaisse plus comme cet interlocuteur dans lequel Pierre Pujo, voyait un « grand musulman français » (L’AF du 12 février 1995) préconisant « un islam modéré, respectueux des mœurs et des traditions françaises » (L’AF du 6 novembre 2003). Dans nos propres colonnes (L’AF du 12 juin 1997), le recteur souhaitait, après avoir évoqué le sacrifice des musulmans français lors des deux conflits mondiaux, « gagner l’estime et la sympathie » de nos lecteurs et « améliorer une situation psychologique actuellement défavorable aux musulmans de France » en rappelant que, « dans l’Islam, l’amour de la Patrie est un élément de la foi ». Dans son commentaire de la Charte du culte musulman en France de 1994, n’avait-il pas du reste souligné « l’attachement tout maurrassien des musulmans à la France » avant de se réclamer (Le Point du jeudi 20 avril 2006) d’ « un amour de la patrie aussi fort que celui de Maurras ou de Barrès » ?

    Un islam français acculturé, c’est-à-dire respectueux de l’identité nationale, qui est indéfectiblement chrétienne, est non seulement possible mais nécessaire. Encore faut-il que ses représentants les plus écoutés ne jettent pas de l’huile sur le feu des passions identitaires en justifiant, par des provocations inutiles, des craintes qu’il est facile d’instrumentaliser en ces temps troublés.

    François Marcilhac -L’AF 2911

    PS : Le fait que la mosquée de Paris ait par la suite envoyé un communiqué de presse aux médias, dans lequel le président du CFCM revient sur ses propos, ne change rien au nôtre.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-Action-Francaise,9149

  • Manifestation contre la vente d'enfants par GPA

    Ludovine de La Rochère interrogée :

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    La manifestation :

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    Le discours de Ludovine :

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    Devant le palais de justice :

    Suite et fin ici :

  • Cinq ans après l’apéro saucisson-pinard, c’est ramadan

    Source : Boulevard Voltaire
    Comment mieux résumer le choc civilisationnel que constituent ces deux symboles totalement antagoniques ?

    Il y a 5 ans, toute la caste médiatique était en émoi devant « une insupportable provocation ». Des républicains jacobins venus de la gauche avaient osé s’allier avec des identitaires régionalistes venus de la droite de la droite, pour boire du vin et manger du cochon dans le quartier islamisé de la Goutte-d’Or !

    Encore plus intolérable, ils signifiaient que, soixante-dix ans plus tôt, autour du général de Gaulle, des personnes issues d’horizons politiques tout aussi différents que ceux de Riposte laïque ou des Identitaires s’étaient regroupées pour sauver la France.

    Le succès médiatique de l’apéro saucisson-pinard fut énorme. Le préfet interdira l’initiative à Barbès, pour risque de troubles à l’ordre public, des gauchistes et des musulmans ayant fait savoir qu’ils réserveraient un mauvais sort aux participants s’ils osaient venir.

    Nous avions donc fait le choix de nous replier sur les Champs-Élysées, devant un autre lieu symbolique : la plaque du 11 novembre 1940, célébrant une marche d’étudiants parisiens défiant courageusement l’occupant nazi.

    Les patriotes avaient répondu en nombre à cet appel. Un millier de manifestants s’étaient retrouvés, ravis de communier, en ce jour historique, autour de symboles incarnant notre mode de vie.

     

    L’apéro saucisson-pinard s’était terminé à 20 heures. Deux heures plus tard, un autre monde occupait les Champs-Élysées : celui de milliers de supporters de football algériens, klaxons hurlants, drapeaux déployés, arrogants et menaçants. Un impressionnant dispositif policier avait été déployé, pour éviter les actes de vandalisme qui se multipliaient partout à chaque match impliquant l’Algérie.

    Cinq ans jour pour jour après l’initiative de l’apéro saucisson-pinard, qui a fortement marqué les esprits, c’est le début du ramadan. Comment mieux résumer le choc civilisationnel que constituent ces deux symboles totalement antagoniques ?

    L’apéro saucisson-pinard, c’était le rassemblement des Français de tous âges, hommes ou femmes frondeurs et rebelles, épris de liberté, capables de se chamailler sur plein de sujets, mais unis dans l’amour de la France et la défense de son mode de vie, que de nouveaux venus lui contestent.

    Le ramadan, c’est d’abord un obscurantisme inadapté à un pays occidental du XXIe siècle. C’est une gigantesque hypocrisie, contraignant des individus à ne pas manger, ni boire, ni avoir de rapports sexuels, durant un mois, du matin au soir, avant de se goinfrer la nuit. C’est surtout un flicage social exercé par la communauté sur les moins pratiquants d’entre eux.

    L’Institut des études sociales sur le monde arabe a révélé que pendant le ramadan, dans les pays musulmans de l’Afrique du Nord, les crimes sont multipliés par 1,5, les accidents de la route et les vols par trois, la prostitution augmente de 216,40 %, les maladies de la tension, de diabète et de cholestérol de 27,56 %.

    À la RATP, au dépôt de Nanterre, la direction reconnaissait que le mois du ramadan s’était traduit en 2014 par 26,5 % d’arrêts maladie supplémentaires, 137,5 % d’accidents de travail en plus, et 48 services non couverts.

    L’avocat niçois Olivier Arnaubec vient de publier une fiction 2023 Le Mur, où il imagine une France séparée en deux par un mur de 700 kilomètres de long et 7 mètres de haut. Au sud, une République française islamique, au nord, une République laïque où l’islam est interdit.

    Un mur, c’est réellement ce qui sépare ceux qui participaient à l’apéro saucisson-pinard, il y a 5 ans, mais aussi les 74 % de Français qui jugent l’islam incompatible avec notre pays, et les 70 % de musulmans qui vont nous imposer leur ramadan, trente jours durant.

    Pierre Cassen

    http://fr.novopress.info/189436/cinq-ans-apres-lapero-saucisson-pinard-cest-ramadan/#more-189436

  • HILLARY CLINTON, UNE MONDIALISTE MILITANTE

    Éradiquer les identités culturelles

    Michel Lhomme 

    Ex: http://metamag.fr

    Hillary Clinton débutant sa campagne électorale pour les présidentielles américaines a affirmé que « les codes culturels profondément enracinés, les croyances religieuses et les phobies structurelles doivent être modifiées. Les gouvernements doivent utiliser leurs moyens de contrainte pour redéfinir les dogmes religieux traditionnels». Cette déclaration citée par Auran Derien dans un article de METAMAG, avait été annoncée par le quotidien El Manifestio.com, sous le titre « Hillary Clinton contre les identités culturelles et religieuses ». 

    La déclaration d'Hillary Clinton confirme ce que de nombreuses plumes dissidentes affirmaient depuis longtemps, à savoir que le gouvernement mondial ou ce que d'aucuns appelleraient les forces du capitalisme ont un plan qui passe par l'extinction planifiée des identités culturelles et de tout ce qui est traditionnel.

    Cette thèse qui a amené beaucoup d'entre nous à prendre conscience depuis quelques années du double jeu de l'idéologie officielle antiraciste est aussi celle qui a justifié dans les années 80 notre détachement du mouvement altermondialiste pro-immigrée, dans le style de la revue ''multitude''. 

    Avec la déclaration sincère - nous n'en doutons pas un instant ! - d'Hillary Clinton, nous comprenons à la lettre l'expression du ''grand remplacement'' de Renaud Camus et cette expression qui vise bien un programme politique délibéré, à la logique réfléchie et préparée en coulisses.

    Les déclarations d'Hillary Clinton révèlent la finalité proprement totalitaire du système mis en place, celui du mondialisme politique dont se réclame toute notre classe politique. Il s'agit bien d'éradiquer les identités culturelles et surtout de déraciner, de couper l'herbe sous le pied de la Tradition.

    En somme, les plus traditionnalistes et les plus conservateurs de nos penseurs (Schmitt, Kelsen, Evola, Gomez Davila, Alain de Benoist) ont eu raison de nous prévenir. La finalité de l'hyper-modernité est l'éradication de toute identité culturelle spécifique au nom de la consommation. Pour cela, effectivement, il n'est plus besoin d'aller à l'école ou d'apprendre l'histoire. Il suffira de réciter les mémoires sélectives des vainqueurs ou les épopées des bien-pensants.

    Ainsi, pour le programme mondialiste, les cultures, quels que soient leur espace géographique et leur singularité temporelle, doivent se plier à la consommation mercantile, au matérialisme de la technique et aux valeurs démocratiques sous peine d'être absorbées par la coercition totalitaire de la bonne gouvernance. 

    La candidate Clinton a été claire : ou les Traditions se soumettent et nous les y obligeront, ou les identités culturelles se dissolvent dans la masse des consommateurs et des cartes de crédit ou nous les annihileront. 

    Toute identité culturelle est invitée à se réformer ou à disparaître dans les temps nouveaux de la ''globalisation'' et du ''monde unique'', celui de l'hégémonie libérale et atlantiste. 

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