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  • Retour à Berlin

    Ainsi le chéri des foules (socialistes) a frôlé le burn-out et s'est sauvé d'un AVC par le foot. On va entrer le remède au Vidal. Malgré les débordements budgétaires d'usage (on mange et on boit à bord des avions), la prescription nous est revenue moins cher qu'un séjour au Val-de-Grâce, avec la meute médiatique campée devant la grille : "Alors, alors, parle-t-il ? Vous reconnaît-il ? Va-t-on le débrancher ce soir comme Vincent Lambert ?". Des «grincheux» objecteront que les cadences infernales de la fonction sont moins pires que celles de l'industrie, et que Festival de Cannes, Tournoi de Roland Garros, Congrès Cambadélis ne convoquaient pas nécessairement le Premier ministre surmené à la finale européenne de la Ligue des Champions à Berlin où aucune équipe française n'avait pu accéder.
    Avec Elisabeth Lévy, on s'en fout ! (clic)

    Pour des raisons qui ont été pesées, le Premier ministre dispose, comme le président de la République - ils sont les seuls dans ce cas - d'un avion affecté à ses déplacements quel qu'en soit le motif, et c'est le député-procureur René Dozière qui le dit. Ce privilège est attaché à une fonction constitutionnelle (bien plus large dans les textes que celle exercée en réalité aujourd'hui), c'est aussi un gage économique de sécurité avec déploiement d'un dispositif relativement petit, qui apporte aussi une vitesse d'exécution. En cas d'urgence au bureau, on peut revenir rapidement. Il s'est offert une soirée de détente avec deux de ses enfants, n'aggravant en rien les coûts de cette journée, c'est vrai. Il n'y a pas mort d'homme !
    Mais pourquoi ça coince ?

    Parce qu'en dépit de son autorité colérique, l'impétrant au menton mussolinien s'est montré incapable d'envoyer paître les critiques avec les éléments ci-dessus ! Au lieu de cela, on se dit invité par Michel Platini, qui a déjà rendez-vous à Paris pour l'UEFA la semaine suivante (le Canard enchaîné pouffe). C'est François Hollande qui depuis la Bavière lui invente la fable de la réunion de travail EURO2016, entre deux passages aux pissotières du stade sans doute, et les hiérarques socialistes pris au dépourvu d'enfoncer le pécheur en trouvant chacun une bonne excuse inédite, bien ridicule, jusqu'à "la croissance" pour ce pauvre monsieur Sapin, Leroidec revenu, le vrai ! Gardez-moi, mon Dieu, de mes amis, de mes ennemis je me charge.

    Finalement le matamore des hémicycles va rembourser deux billets qu'il n'aurait jamais pu acheter et laisse le souvenir d'un gosse sournois qui affabulerait sur le décès de sa grand-mère pour expliquer un retard de sa composition. Aussi loin que portent ses vociférations, il a la carrure d'un muezzin mais certainement pas l'étoffe d'un homme d'Etat. La péripétie aura-t-elle dessillé les yeux de ses supporters énamourés ? Ben non ! L'amour est aveugle.Normalement il aurait dû y avoir une image ci-dessous de regards énamourés, mais l'autocensure a frappé dans le cadre de la liberté totale d'expression garantie par la loi Valstasi

    Fermez le ban. Remettez vos Ray'Ban !
  • TVL : Hervé Juvin :"Nous sommes un continent vieux, riche, vide et menacé."

  • La destruction de la famille continue

    Communiqué de Jacques Bompard :

    "Le gouvernement socialiste continue sa politique de destruction de la famille. Le 1er juillet, les allocations familiales seront attribuées en fonction des ressources des ménages. Cette conception mathématique d’une entité charnelle qu’est la famille est méprisante. La famille cellule de base de la société, cœur vibrant de la France, est atteinte ! La politique familiale qui visait à soutenir la natalité et le pouvoir d’achat des Français est mise à mal. Le gouvernement socialiste illustre ainsi son mépris pour les familles. Parents et enfants sont abandonnés à un monde individualiste qui les déteste. Ce qui constitue un grave danger pour notre société car « Une société à la mesure de la famille est la meilleure garantie contre toute dérive de type individualiste ou collectiviste, car en elle la personne est toujours au centre de l'attention en tant que fin et jamais comme moyen. » [Compendium de la doctrine sociale de l’Eglise, 213]

    Désormais, les familles dont les ressources annuelles sont comprises entre 55 950€ et 78300€ ne recevront plus que la moitié des aides accordées par l’Etat. Quant à ceux qui dépassent les 783000€ ils ne recevront plus qu’un quart de ce qu’ils perçoivent. Cette mesure porte atteinte à 659 000 ménages [Selon la CNAF (Caisse nationale d’allocations familiales)]. Or, chaque ménage, chaque famille est la transmission de ce que nous sommes. Cette atteinte à la famille est la destruction de notre identité.

    Depuis le début de l’année, cette politique ne cesse. Citons la libéralisation de l’autorisation du travail dominical qui tue l’unité de la Nation et les instants privilégiés des familles, la promotion mortifère de l’avortement qui banalise toute vie humaine, la légalisation de l’euthanasie qui détruit toute notion de dignité ... 

    Cette politique tue l’économie des foyers et de la France. De façon plus insidieuse, il tue aussi le respect dû à la famille et à ses membres. Cette politique destructrice est la mise à mort de notre pays. La famille n’a plus sa place et la fuite ou sa disparition sont les seules solutions proposées par l’état socialiste. Combattons pour que ces communautés vivantes et libres puissent toujours l’être ! Combattons contre cette politique d’anéantissement ! Combattons pour la vie et la promotion des familles !"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Exclusif — Interview de Serge Federbusch 3/3 : Charlie et l’esprit munichois face à l’islam

    Dernier volet de notre entretien avec Serge Federbusch. Cette fois-ci, c’est l’auteur de La Marche des lemmings, ouvrage consacré à la manipulation politico-médiatique des attentats de janvier, qui évoque avec nous cette question révélatrice de la complaisance vis-à-vis de l’islam.

    Petit détour par la politique politicienne. NKM, que vous appelez Nathalie Fiasco Morizet, se présente malgré sa campagne calamiteuse en leader de l’opposition municipale. Son arrogance, sa méconnaissance flagrante des dossiers et la désaffection de ses partisans la rendent pourtant bien peu crédible.

    NOVOpress : De l’extérieur l’opposition municipale semble inaudible : qu’en est-il réellement et pourquoi une telle absence de mobilisation politique sur des projets controversés comme le financement d’associations communautaristes ou la carte citoyenne ouvrant tous droits aux immigrants sur Paris ?

    Serge Federbusch : La droite ne croit plus à ses chances de reconquérir Paris. Elle l’a donc laissé à cette incompétente et mégalo notoire. Mais le jour où elle dévissera au niveau national, les quelques ambitieux qui souffrent dans son sillage la dévoreront toute crue !

    Cette soi-disant opposition a justement été totalement transparente lors de la mise en scène des hommages « je suis Charlie » organisés par la Mairie de Paris dès le surlendemain des attentats. Pourtant comme vous le décrivez très bien dans votre dernier livre « la marche des Lemmings » la récupération était évidente. Il fallait éviter tout doute et toute réflexion sur l’attitude du pouvoir avant et pendant ces massacres et surtout toute désignation de coupable.

    NOVOpress :: Est-ce comme pour le PS une volonté de chercher les voix du vote musulman au prix d’une lâcheté politique totale ?

    Serge Federbusch : Le clientélisme est évident comme cause explicative de l’indulgence coupable dont l’islam régressif jouit en France.

    On a l’impression d’une certaine connivence entre la droite et la gauche sur le sujet : Soutien total au communautarisme musulman (fête du ramadan à la mairie de paris, aides aux associations communautaristes, constructions de lieux de culte), gratuité et aides innombrables aux populations immigrées (transport, soins, carte de citoyen de paris ouvrant tous les droits), cités de dealers (quartier Riquet/Stalingrad, 18 371 hab. 21,5 % de chômeurs, 33,6 % d’immigrés)*, déni de toute violence immigrée (plainte contre Fox News sur les zones de non-droit à Paris).

    NOVOpress : Paris n’est-il pas en train de devenir une extension de la Seine Saint-Denis ?

    Serge Federbusch : La dualisation de Paris, entre Ouest surtaxé et Est clientélisé s’accroît et le PS dorlote naturellement les électeurs d’origine immigrée.

    Serge-Federbusch-la-marche-des-lemmings

    Serge Federbusch
    La marche des lemmings, Ixelles éditions

    Et après ce que vous appelez « le carnaval des importants » du 11 janvier pour la liberté d’expression et le vivre ensemble, la tête du cortège Anne Hidalgo s’enfonçait encore plus dans le cynisme et le déshonneur quelque jours plus tard en déclarant lors d’une interview à Direct Matin qu’il fallait « éviter tous les amalgames et garantir la sécurité totale des musulmans à Paris », en désignant les tueurs de Charlie comme d’anonymes « terroristes sans foi ni loi », puis portaient plainte pour diffamation contre le journal FoxNews qui dénonçait des zones de non-droit à Paris et enfin contre le dessinateur Ri7, à cause d’un dessin publié dans Riposte Laïque où on la voyait léchant des babouches d’un imam.

    NOVOpress : La théâtralisation du 11 janvier ne serait-elle pas plutôt le « carnaval des tartuffes » ?

    Serge Federbusch : C’était surtout le moment d’un double dérivatif : occulter la faillite des services de police et de renseignement et occulter la complaisance vis-à-vis de l’islam en cours de repli communautaire.

    En fait le fameux « esprit du 11 Janvier » ne fait-il pas plutôt penser à un « esprit de Vichy », où comme vous l’expliquez dans votre livre à défaut de nommer les bourreaux la foule des manifestants — victimes potentielles – s’est identifiée aux victimes symboliques : « véritable sublimation victimaire, c’est tout le groupe qui prendra la place des victimes sacrifiées de Charlie afin de ne pas parler des coupables. »
    Et comme pour Vichy, notre République s’est suicidée face à l’invasion extra Européenne, on se rassure en exaltant un esprit de sacrifice, une culpabilité collective, on trouve le soulagement dans le déni de masse, Hollande fait don de son corps à la France en marchant fièrement face à un ennemi invisible.
    Les pacifistes du « vivre ensemble » deviennent les collaborateurs du « pas d’amalgame » et le « Travail Famille Patrie » d’antan se déclame en « Diversité/antiracisme/repentance », les modernes milices antiracistes traquent au nom de ce nouvel ordre moral les déviants comme Zemmour, Onfray ou vous-même.

    NOVOpress : N’avez-vous pas l’impression d’être dans l’avant-garde de la résistance face à la capitulation des politiques dans la guerre de civilisation qui est en cours, la dernière phrase de votre livre prédisant que « tôt ou tard les lemmings vont devoir apprendre à lutter ? »

    Serge Federbusch :: C’est une sorte de nouvel esprit munichois qu’on voit se développer. À chaque moment de l’Histoire, le fascisme, la collaboration et la résistance changent de visage. C’est toute la difficulté pour l’Homme libre de savoir reconnaître ses nouveaux ennemis qui souvent prennent l’apparence d’anciens amis.

    http://fr.novopress.info/189378/exclusif-interview-serge-federbusch-33-lesprit-munichois-face-lislam/

  • La faillite de Schengen

    Ou comment l'idéologie de la libre circulation des personnes au sein de l'Union européenne percute le mur de la réalité dans un contexte où la pression de l'immigration illégale n'a jamais été aussi forte :

    "La Hongrie a annoncé hier la fermeture de sa frontière avec la Serbie, un nouveau signe de la crise migratoire au lendemain de l'échec des Européens à décider d'une répartition solidaire des réfugiés sur leur territoire (...) Budapest a lancé des "travaux préparatoires" pour la construction d'une clôture de quatre mètres de haut sur les 175 km de sa frontière avec la Serbie.

    Réunis mardi à Luxembourg, les 28 ne sont pas parvenus à se mettre d'accord sur un dispositif solidaire d'accueil destiné à soulager les pays les plus exposés, alors que 100.000 personnes sont clandestinement entrées dans l'UE depuis le début de l'année, selon l'agence Frontex. Opposée à une gestion européenne du dossier, la Hongrie revendique pour sa part de pouvoir traiter à sa manière les flux migratoires. Le nombre de réfugiés entrant en Hongrie, qui était de 2.000 pour toute l'année 2012, a bondi s'élevant à 54.000 depuis janvier et faisant de ce pays d'Europe centrale celui de l'UE, après la Suède, qui accueille le plus de réfugiés relativement à sa population.

    Vendredi 12 juin, M. Orban avait accusé Belgrade d'"envoyer" les migrants en Hongrie, soulignant que ceux-ci "doivent être stoppés en territoire serbe". La question doit être abordée entre les dirigeants des deux pays lors d'une rencontre le 1er juillet. Selon le gouvernement hongrois, 95% des migrants entrant en Hongrie le font par la frontière serbe. Quelque 75% d'entre eux arrivent de Syrie, d'Irak et d'Afghanistan, dont ils fuient les combats. En janvier et en février de cette année, la Hongrie a également vu arriver des milliers de Kosovars, poussés à l'exode par la situation économique (...)"

    Philippe Carhon

  • La nouvelle alliance secrète entre Israël et l’Arabie saoudite

    L'Arabie saoudite n'a jamais reconnu l'existence de l'Etat d'Israël et Israël n'a pas accepté les offres de paix saoudiennes visant à instaurer un Etat palestinien. Pourtant, ces deux pays que tout semble opposer sur le papier ont entamé un rapprochement discret depuis 2014 autour d'un ennemi commun : l'Iran, avec en toile de fond le nucléaire.

    Atlantico : Les ennemis des ennemis d'Israël sont-ils ses amis ?

    Denis Charbit : Il est indéniable que la menace que l'Iran fait peser sur la région incite deux alliés des Etats-Unis à afficher pour la première fois leur convergence d'intérêts. Le paradoxe, c'est qu'outre cette menace iranienne, le facteur qui a déclenché la rencontre, c'est le sentiment partagé par les Saoudiens et les Israéliens que les Etats-Unis les ont floué. En ce sens, les Etats-Unis ne peuvent jouer un rôle de médiateur pour favoriser leur rapprochement puisque c'est sa défection qui les a poussé à mener un premier dialogue public. Mais il ne faut pas se leurrer : une convergence ne fait pas une alliance, et des intérêts complémentaires ne scellent pas une amitié.

    A travers ces 5 rencontres qui sont aujourd'hui devenues un secret de polichinelle, que peut espérer l'Etat hébreu de l'Arabie Saoudite face à l'Iran ? Quelles mesures peuvent naître de ce rapprochement ?

    Il y a une carte dans ce jeu diplomatique qu'Israël peut saisir, ce qu'il s'est abstenu de faire jusqu'à présent : l'initiative de paix saoudienne de 2002. Cela fait longtemps en Israël que l'on est convaincu que pour redonner de la vigueur au processus de paix, il faut qu'un axe de pays arabes non-radicaux accompagne l'Autorité palestinienne dans la négociation et dans les concessions à faire. La condition à remplir, c'est qu'Israël adopte l'initiative, non dans ses détails mais dans son principe. La question palestinienne a beau avoir perdu de sa centralité objective, elle conserve sa puissance symbolique. Sans ce passage obligé, les relations israélo-saoudiennes resteront toujours secrètes ou discrètes. Ce qui n'est pas pour déplaire à Israël : pour faire avancer la coopération stratégique, il n'y a pas besoin de nouer des relations diplomatiques et de procéder à un échange d'ambassadeurs. Ce qu'Israël peut attendre de consultations bilatérales, c'est de s'entendre sur les organisations islamistes que les Saoudiens s'abstiendraient de financer si leur action vise directement Israël. Mais au-delà des attentes de ce type, je crois qu'Israël souhaite surtout comprendre comment les Saoudiens entendent se positionner une fois l'accord avec l'Iran conclu.

    L'Iran doit-il se méfier de ce qui prend la forme d'une alliance stratégique entre Riyad et Tel Aviv ?

    L'Iran s'efforcera de dénoncer ces pourparlers comme le signe même de la trahison sunnite puisqu'ainsi les Saoudiens révèleraient que le rival chiite est plus dangereux que l'ennemi sioniste. Ils regarderont avec intérêt le cours des choses et espèrent sans doute que ne se constitue pas là une nouvelle alliance. Le fait que les Etats-Unis ne soient pas les promoteurs de ce dialogue doit les rassurer.

    L'influence de l'Iran dans la région est conséquente, à travers notamment des milices chiites en Irak, le Hezbollah ou le soutien de Bachar El-Assad en Syrie, et ce, malgré les sanctions internationales. L'Iran chiite apparaît le grand rival de la puissance sunnite que représente l'Arabie Saoudite. S'agit-il pour Riyad, en s'alliant à Israël, de prolonger un conflit religieux à peine masqué entre Chiites et Sunnites ?

    Un "allié objectif" ne devient pas un allié tout court. Il faut donc rester prudent. Les Saoudiens s'interrogent comme nous tous sur l'impact de l'accord dans la région. Même si les inquiétudes sont légitimes, l'accord , rappelons-le, ne fait pas de l'Iran une puissance nucléaire. Les Etats-Unis en attendent des retombées diplomatiques : l'Iran jouera-t-elle le même rôle déstabilisateur et avec les mêmes alliés ? Tout est volatile, tout est possible. Les bouleversements sur le terrain peuvent encore générer des renversements et des retournements imprévisibles.

    Denis Charbit

    notes

    Denis Charbit est maître de conférences au département de sociologie, science politique et communication à l’université ouverte d’Israël. Il est l’auteur de plusieurs livres et articles qui portent sur la nation en Israël et en France. Il a publié Israël et ses paradoxes : Idées reçues sur un pays qui attise les passions en mars 2015 aux éditions Le Cavalier bleu.

    source

    Atlantico :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuFuypEyyEYKHOsCiU.shtml

  • GPA : non, la personne n’est pas un objet de commerce !

    Le 19 juin, la Cour de Cassation devra se prononcer sur la transcription d’actes d’états civils d’enfants issus de GPA à l’étranger. Le Collectif pour le Respect de la Personne appelle les juges à ne pas instrumentaliser des droits qu’ils sont censés protéger.

    Depuis un an, le recours aux mères porteuses, appelé par euphémisme « gestation pour autrui » (GPA) ne cesse de faire la une de l’actualité judiciaire.

    En juin 2014 (arrêt Mennesson), la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) a condamné la France pour n’avoir pas respecté le droit à l’identité des enfants, dont ferait partie la reconnaissance du lien de filiation avec leur père biologique, sans préciser si ce droit devrait être garanti par la transcription des actes d’état civil étrangers ou d’une autre manière. En janvier 2014, elle a condamné l’Italie pour le placement d’un enfant que ses commanditaires avaient fait fabriquer en Russie sans même qu’il existe un lien biologique ni avec l’un ni avec l’autre. Autant valider le trafic d’enfants. L’Italie a obtenu le renvoi en Grande Chambre, la formation solennelle de la Cour. La CEDH est actuellement saisie de trois nouvelles affaires de GPA qui posent cette fois précisément la question de la transcription. Le sujet n’est donc pas clos.

    Le 15 mai dernier, le TGI de Nantes a ordonné la transcription intégrale d’actes d’état civil américains, indiens et ukrainiens issus de GPA. Le 19 juin, c’est au tour de la Cour de cassation de se prononcer à nouveau.

    Tout le monde est d’accord pour garantir les droits de l’enfant, qui ne sont pas responsables des conditions de leur naissance. Reste à savoir comment. Rappelons que les enfants ne sont ni « sans papiers » ni des « petits fantômes de la République » : ils ont des actes de naissance étrangers qui sont pris en compte dans la vie quotidienne. Aucun problème d’autorité parentale, d’accès à la sécurité sociale, etc. La question de la nationalité a été réglée en pratique par la circulaire Taubira. Elle aurait pu l’être autrement, le code civil permettant de donner la nationalité à tout enfant élevé depuis 5 ans par des Français. Si les enfants ont besoin d’une protection supplémentaire, cela peut être fait par des mesures spécifiques décidées démocratiquement par le législateur. C’est cela, la démocratie. [....]

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?GPA-non-la-personne-n-est-pas-un

  • L’Algérie est en état de pré-faillite

    Le dernier message sur le site de Bernard Lugan, africaniste réputé, est consacré à l’Algérie où François Hollande a effectué sa seconde visite lundi. Ce pays, avec qui la France entretient des relations d’ambivalence, est « En état de pré faillite ».

    Le président Bouteflika est moribond et le pouvoir est quasi vacant depuis longtemps. Le pays est gouverné par l’équilibre entre plusieurs clans régionaux et politiques se partageant les deux piliers de l’État, l’armée et les services de renseignements.

    Le pays serait dans une situation de crise économique 

    Il subit aussi de plein fouet une crise économique et sociale. L’accumulation de la corruption et des détournements de fonds alimentent des scandales à répétition au sein des élites du pays. Des élites politico affairistes qui achètent le silence d’une population de plus en plus jeune et de plus en plus instable. Il faut donc craindre le pire quant à l’infiltration des réseaux islamistes au sein de cette société dont l’équilibre est vital pour notre sécurité selon Lugan.

    La chute des prix du pétrole a t elle déséquilibré l’économie ? 

    Le système, qui jusqu’alors était stabilisé, s’effondre progressivement avec la chute des prix des hydrocarbures. En effet, l’Algérie bénéficiait d’une rente gazière et pétrolière très importante avec un baril de brut à 110 $, ce qui était le prix d’équilibre budgétaire du pétrole, selon le FMI. Actuellement, son pétrole est passé à moins de 60 $ le baril.

    Quelles sont les conséquences de cette crise ? 

    Face à la chute de sa rente pétrogazière, l’État providence algérien est condamné à prendre des mesures impopulaires comme l’abandon de projets sociaux et la construction d’infrastructures. Il est aussi condamné à importer des biens de consommation vitaux. Comme dans les années 80, la crise politique et sociale semble alors inéluctable.

    http://fr.novopress.info/