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  • Henri Guillemin sur les causes de la guerre de 14-18 : « Morts pour la (Banque de) France »

    La République des banquiers : conférences d'Henri Guillemin sur l'avant-1914

    « Croire à l'histoire officielle, c'est croire des criminels sur parole. »

    Simone Weil (Philosophe)

    « Faites attention à l'histoire que l'imposture se charge d'écrire. »

    Chateaubriand

    « En réalité, pour dire les choses telles qu'elles sont, et sous une apparence peut-être véhémente mais pourtant exactement fidèle à la vérité, la IIIe République était, sous une apparence de démocratie, pratiquement une oligarchie financière. Et je sais bien qu'il n'y a pas très longtemps encore, un journal sérieux disait : ‘C'est une rengaine de parler de la toute-puissance de l'argent.’ Il est facile d'appeler rengaine la constatation obstinée d'une évidence.  »

    Henri Guillemin, La République bourgeoise

    « En dépit des apparences démocratiques en France, le peuple ne contrôle pas ses gouvernements. Un groupe étroit s’est emparé des conseils d’administration des grandes sociétés financières. Ces quelques hommes tiennent entre leurs mains les banques, les mines, les chemins de fer, les compagnies de navigation, bref, tout l’outillage économique de la France. Sans oublier la sidérurgie et les fabriques d’armes d’où ils tirent de croissants profits. Ils dominent le parlement et ont à leur solde la grande presse. La guerre ne leur fait pas peur, ils la considèrent même avec intérêt. (…) Nos banques ont gardé le souvenir des bénéfices énormes réalisés par elles en 1871. »

    Francis Delaisi, La guerre qui vient, 1911

    Conférences indispensables de Henri Guillemin :

    (1) L’autre avant guerre - 1871-1914 - L’ordre moral - Henri Guillemin

    (2) L’autre avant guerre - 1871-1914 - La république des républicains - Henri Guillemin 

    (3) L’autre avant guerre - 1871-1914 - Début du colonialisme - Henri Guillemin 

    (4) L’autre avant guerre - 1871-1914 - Le général Boulanger - Henri Guillemin

     (5) L’autre avant guerre - 1871-1914 - De Boulanger à Dreyfus - Henri Guillemin  

    (6) L’autre avant guerre - 1871-1914 - L’affaire Dreyfus - Henri Guillemin

    (7) L’autre avant guerre - 1871-1914 - La défense républicaine - Henri Guillemin 

    (8) L’autre avant guerre - 1871-1914 - L’occident dévore le monde - Henri Guillemin

    (9) L’autre avant guerre - 1871-1914 - La république bourgeoise - Henri Guillemin 

    https://www.youtube.com/watch?v=hClDN2ojrAY

     (10) L’autre avant guerre - 1871-1914 - Le Maroc - Henri Guillemin 

    https://www.youtube.com/watch?v=6XSipRliZ5Y 

    (11) L’autre avant guerre - 1871-1914 - La guerre qui vient - Henri Guillemin  

    https://www.youtube.com/watch?v=qIGvjmxyzmg

    (12) L’autre avant guerre - 1871-1914 - Le socialisme, Jaurès - Henri Guillemin 

    https://www.youtube.com/watch?v=I8Ao1e9RYyk

    (13) L’autre avant guerre - 1871-1914 - L’explosion de 1914 - Henri Guillemin

    https://www.youtube.com/watch?v=72PtZve-Yvc

     http://www.agoravox.tv/actualites/europe/article/henri-guillemin-sur-les-causes-de-50396

  • III.- Coutumes et communauté

    Nous continuons aujourd'hui notre cycle "Patrie" commencé le 8 juin, destiné aux jeunes militants et à ceux qui iront au CMRDS 2015, à partir des cours de philo d'André Bridoux (1893-1982). Voici la troisième des quatre lectures espacées de quinze jours.

    I.- Terroirs et frontières
    II.- Race, langage
    III.- Coutumes et communauté
    IV.- Patrie et humanité

    Préambule
    Le lien territorial que nous avons évoqué dans la première lecture se double naturellement d'un lien économique au sens large. Un territoire met à la disposition du peuple qui l'occupe des ressources dont l'exploitation et l'augmentation sont régies par un ensemble de règles d'intérêt général, le principe de base étant celui de propriété. Mais le foisonnement d'intérêts communs en un lieu donné ne suffit pas à constituer une patrie ni à fusionner un peuple, le désenchantement européen est là pour nous le prouver s'il en était besoin. Nous n'approfondirons pas l'élément économique de la patrie car il est secondaire dans sa formation. Il y aura d'autres occasions¹.
    C'est maintenant le chapitre le plus épineux de la série depuis qu'affluent sur notre territoire des étrangers bien décidés à continuer leurs propres coutumes jusqu'à parfois les valoriser en extrayant des règlements sociaux les bénéfices inattendus chez la grande majorité des autochtones. On n'est pas obligé non plus de croire dur comme fer à l'inintégration des immigrants, l'exotisme a beaucoup de pertes en ligne finalement et que ce soit dans les domaines cultuels ou culturels il est de bon ton dans les milieux de droite de minimiser la quantité de "fuyards" qui cherchent par tous les moyens à s'assimiler. Bref, qu'en dit André Bridoux ?
    31.- La communauté d'habitudes

    Le sentiment de la patrie procède pour une bonne part du sentiment d'être ou de se retrouver chez soi : sentiment particulièrement vif quand, après un long séjour à l'étranger, on rentre dans son pays, au milieu d'hommes qui ont les mêmes goûts, se plaisent aux mêmes conversations, aux mêmes divertissements. Tout change d'un pays à l'autre : la nourriture, le vêtement, le coucher, la manière de distribuer la journée, de travailler, de se distraire, de sentir, de penser.
    Avec le temps, se tissent des habitudes communes qui se stabilisent et constituent un des principes d'union les plus solides. Les peuples se cristallisent dans leurs coutumes traditionnelles et finissent par apparaître sous les traits d'images familières dans lesquelles ils se reconnaissent, se contemplent, et se comparent. Un Français, un Anglais, un Allemand ne vivent pas seulement pour eux-mêmes, mais pour l'opinion qu'ils prêtent aux autres sur la France, sur l'Angleterre, sur l'Allemagne. 
    Ces dissemblances d'habitudes et de physionomies créent des oppositions souvent difficiles à vaincre, rendent délicates les ententes de peuple à peuple, hasardeux les mariages entre étrangers et très pénibles des épreuves telles que l'exil ou la transplantation : épreuve bien connue des missionnaires. Malgré toute leur charité et malgré l'accueil souvent affectueux qu'ils reçoivent, ils ne tardent pas à se trouver très isolés au milieu de populations dont les habitudes leur restent impénétrables.
    32.- Le sentiment d'être chez soi
    Se sentir chez soi, ce n'est pas seulement jouir d'habitudes familières ou de les retrouver, mais avoir conscience d'être son maître et de ne pas subir la loi de l'étranger (ndlr : c'est justement ce que nous sommes en train de perdre en Europe occidentale). Être Français, c'est avoir la certitude que la France est à nous, que chacun la possède en entier et qu'en conséquence, ses institutions et ses lois, qui sont comme des règlements d'administration, ne sauraient procéder d'une autorité étrangère, mais ne peuvent se concevoir que s'ils sont approuvés par nous et même que s'ils émanent de nous. A cette seule condition ils nous apparaissent non comme une contrainte insupportable, mais comme une protection de tous les instants.
    Les institutions peuvent beaucoup pour développer le sens de la patrie. Ce sens s'est prodigieusement accru au moment de la Révolution, par le fait d'une législation égalitaire qui associait l'ensemble des habitants à la vie du pays, mettait en œuvre toutes les énergies et éveillait la conscience d'une destinée commune. Ce sens peut au contraire être mis cruellement à l'épreuve quand les lois d'un pays donnent à une partie de ses habitants l'impression qu'ils sont dépossédés de leur patrie. Chacun sait par exemple tout ce que la Révocation de l'Edit de Nantes a coûté à la France.
    33.- La communauté des souvenirs et des aspirations
    La patrie, c'est aussi l'ensemble des souvenirs qui composent une histoire commune : souvenirs grâce auxquels les racines de notre être plongent dans le plus lointain passé et nous rendent solidaires de tous ceux qui vécurent avant nous, si bien que, pour reprendre un mot d'Auguste Comte, la patrie se compose de plus de morts que de vivants.
    Ces souvenirs ressuscitent pour nous des triomphes et des deuils qui nous causent toujours des émotions très vives ; et à l'évocation de ces temps révolus répond nécessairement la pensée d'un avenir dont nous ne pouvons imaginer l'interruption, mais dont la prolongation nous est assurée par l'ardeur d'un vouloir vivre commun. L'homme se sent ainsi relié à quelque chose qui le dépasse de beaucoup, non seulement dans l'espace, mais dans le temps.
    34.- Les sentiments que la patrie nous inspire
    L'amour de la patrie est naturel en nous. D'origine complexe, ainsi que nous venons de le voir, c'est un sentiment très fort. Il n'a pas moins de pouvoir sur l'homme que les sentiments familiaux avec lesquels il a maintes affinités, et il a beaucoup plus d'ampleur. L'homme qui est ému par l'amour de la patrie, sans cesser d'être lui-même (ndlr : on notera la réserve post-nazisme), se sent pénétré d'une réalité plus haute, plus large, meilleure que lui dont il est cependant dépositaire, qu'il doit défendre et faire durer. Insistons sur ce point.
    A la différence des valeurs religieuses ou scientifiques, par exemple, qui participent toujours de l'éternel et demeurent, dans ce qu'elles ont sans doute d'essentiel, indépendantes de nous, la patrie est une valeur d'ordre humain, de caractère temporel et historique. Elle nous dépasse dans le temps et dans l'espace, c'est entendu, nous venons de le dire ; mais elle dépend de nous. On se fait aisément illusion. Parce qu'elle nous a précédés, on croit que la patrie nous survivra ; on la croit même éternelle. La vérité est qu'elle peut mourir ; il suffit que se relâchent un instant l'union des peuples, leur vigilance et leur esprit de sacrifice.

    La patrie est la création continue de tous ses enfants. Chacun peut sentir et expérimenter sa responsabilité envers elle ; il dépend de lui, à chaque instant, de l'affaiblir ou de la sauver.
    La prochaine lecture élargira la réflexion à l'humanité.

    (1) L'histoire de notre pays nous fait assister à un riche développement de dons variés, mais elle ne nous fournit qu'une traduction incomplète des aptitudes de la France. Nos générations auraient tort de se complaire au spectacle du passé au point d'oublier que dans nos montagnes, nos fleuves, nos mers, bien des énergies attendent encore leur tour (AB). En 1945 on ne parlait pas encore des Zones économiques exclusives dont la France maritime est si riche (clic), mais vu le profond silence des pouvoirs sur ces richesses maritimes inexploitées, on peut penser que le caractère cul-terreux de la classe politique française l'empêche de se projeter au-delà de l'horizon réel, celui sur lequel on "pose" un sextant.

    http://royalartillerie.blogspot.fr/

  • 4 Vérités - Florian Philippot : "L’Union européenne est un projet ringard"

    Florian Philippot était l'invité des 4 Vérités ce lundi 6 juillet. Il est largement revenu sur le résultat du référendum en Grèce.

    Au lendemain du référendum grec sur de nouvelles mesures d'austérité, le vice-président du Front national s'est félicité du "non", lundi 6 juillet. "C'est un souffle de liberté parce qu'il y a eu un chantage inadmissible et que la Grèce a voulu dire 'non' à tout ça et 'non' à une politique qui ne fonctionne pas", a-t-il déclaré sur France 2.

    Selon lui, les mesures imposées par l'Union européenne ont conduit à une "austérité massive qui a fait dégringoler le PIB de 25%, qui a doublé la pauvreté, fait diminuer les pensions de retraite"...

    "La dissolution de l'euro"

    Le numéro 2 du FN a également estimé que c'était "une bonne nouvelle pour nous, contribuables français parce que, si le 'oui' était passé hier, il aurait fallu ressortir le carnet de chèques". Florian Philippot a considéré que ce "non" allait "permettre d'ouvrir une nouvelle porte, une nouvelle possibilité".

    Désormais, "l'objectif qu'on doit se fixer est la dissolution de l'euro", a préconisé le vice-président frontiste. "Il n'y a pas de solution dans ce système : il suffit qu'un pays connaisse une crise pour que l'ensemble de la zone euro soit affecté". "Cette monnaie-là n'est pas viable", conclut Florian Philippot pour qui "l'Union européenne est un projet ringard".

    Francetv info :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFyEZVlAFstcEPRjC.shtml

  • Christiane Taubira s'est opposée à la mise sur écoute des prisons

    Il existe un aspect peu connu de la construction  de la loi liberticide sur le renseignement adoptée le 24 juin dernier, qui permet au premier ministre de place sur écoute quiconque sur simple décision administrative. C'est que ces possibilités d'écoutes ne s'appliqueront pas dans les prisons françaises là où l'islamisme radical se développe si facilement...

    Et on doit cette exception à ...Christiane Taubira :

    "Guillaume Larrivé a vu rouge. Alors que côté opposition, il a été, avec Eric Ciotti, l'un des plus grands défenseurs du texte sur le renseignement voulu par le gouvernement, le député Les Républicains de l'Yonne a décidé de s'abstenir mardi matin et de ne pas voter le texte dont il est co-rapporteur, pour son application. Il s'insurge en effet que le renseignement pénitentiaire ait été sacrifié sur l'autel de la commission mixte paritaire et que «le statu quo demandé par Christiane Taubira sur le sujet l'ait emporté" (source)

    "Paradoxe suprême de la loi sur le renseignement adoptée le 24 juin : un usage potentiellement généralisé des interceptions pour traquer et prévenir le terrorisme, mais pas dans les prisons, là même où Chérif Kouachi achève de se radicaliser... Christiane Taubira, la garde des Sceaux, s'est opposée à ce que le service du renseignement pénitentiaire puisse procéder à la sonorisation des parloirs et des cellules" (source)

    Les violeurs, assassins et terroristes n'ont jamais connu un ministre de la justice aussi attentionné à leur égard.

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « La repentance n’a strictement rien à faire en politique »

    Entretien avec Alain de Benoist, intellectuel, philosophe et politologue, mené par Nicolas Gauthier.

    ♦ Peu de temps avant son décès, François Mitterrand avait eu ces mots définitifs vis-à-vis d’un Jean-Pierre Elkabbach éberlué : « La France n’a pas à s’excuser. » Il parlait des fameuses « heures les plus sombres de notre histoire ». Aujourd’hui, la mode est à la « repentance ». Qu’est-ce que cela signifie ?

    « Le passé étant réduit au « devoir de mémoire », le présent devient flottant, autoréférentiel, existentiellement vide

    Réduite à sa plus simple expression, la repentance peut se résumer ainsi : des gens s’excusent de méfaits qu’ils n’ont pas commis pour complaire à d’autres qui ne les ont pas subis. Ceux qui se repentent n’ont commis aucun tort, ceux qui reçoivent la demande de pardon n’en ont subi aucun. Tout cela est donc parfaitement ridicule. La repentance consiste, en fait, à faire un choix sélectif dans notre histoire, et à n’en retenir que certaines périodes, toujours les mêmes (esclavage, colonisation, etc.), considérées comme « sombres » au regard des idées actuelles pour s’en repentir officiellement. Une très imaginaire culpabilité collective héréditaire s’ajoute à cet anachronisme majeur qui consiste à « rétrojecter » dans le passé des jugements de valeur qui n’appartiennent qu’à notre époque. Le passé étant réduit au « devoir de mémoire », le présent devient flottant, autoréférentiel, existentiellement vide.

    Mais le procédé n’est évidemment pas innocent. D’un côté, il s’agit de convaincre nos compatriotes qu’en se retournant sur leur passé, ils ne découvriront que de l’horreur. Corollaires : l’identité est forcément douteuse, le nouveau est forcément meilleur. De l’autre, à une époque où le statut de victime se révèle extrêmement rentable, il s’agit d’assurer aux descendants de victimes présumées divers avantages, qui vont de la bonne conscience à la supériorité morale en passant par les « lois mémorielles » et les réparations financières. L’enjeu de ces invocations du passé se situe donc dans le présent : les « heures sombres » sont alléguées ou instrumentalisées pour légitimer ou délégitimer des opinions actuelles. Mgr Nunzio Galantino, secrétaire général de la Conférence épiscopale, déclarait ainsi récemment qu’« accueillir les immigrés est une sorte de réparation pour les dommages que nous avons accomplis pendant des années […] Nous devons l’hospitalité aux migrants pour ce que nous avons fait dans le passé dans leur pays. » Le problème de l’immigration est ainsi traité sous l’angle de l’expiation. Ce qui permet à des groupes de pression minoritaires d’exciper de leur qualité de victimes par procuration pour s’ériger en justiciers du présent.

    Le pape Jean-Paul II, en son temps, a lui aussi fait repentance pour certains crimes commis par l’Eglise au cours de son histoire. On peut dire à sa décharge que le catholicisme est une religion qui exige que ses fidèles confessent régulièrement leurs péchés…

    Ce qui est sûr en tout cas, c’est que la dialectique du péché, de la repentance, de l’expiation, de la réparation, de la téchouva et du pardon appartient au langage religieux. Elle n’a donc strictement rien à faire en politique. La collectivisation du repentir ne doit en revanche pas nous faire oublier que la civilisation européenne est la seule à ce jour qui se soit mise en question jusqu’à intérioriser sa propre critique. Comme le disait Jean-François Mattéi, « La raison n’a pas à demander pardon pour répondre à ses critiques car elle comparaît toujours devant son propre tribunal ».

    N’y a-t-il pas un risque, pour ceux qui refusent la repentance, de tomber dans l’excès inverse, c’est-à-dire de nier purement et simplement l’existence de zones d’ombre dans notre histoire ?

    C’est en effet un risque symétrique. Tous les pays du monde ont eu leurs heures sombres et leurs périodes lumineuses. Dans un Etat normal, on apprend aux jeunes à être fiers de leur pays en leur inculquant le souvenir de ce que celui-ci a fait de plus grand. Cela ne signifie pas que le reste n’a pas d’existence, mais que l’on a conscience que l’estime de soi commence par l’estime de ce dont on a hérité et qui contribue à nous définir. Il n’y a sans doute pas à être fier de l’esclavage, mais il n’y a pas non plus à être fier du sac de Béziers, de la Saint-Barthélemy, des dragonnades, du génocide vendéen ou de la répression de la Commune. Toute la question est de savoir si l’on veut ou non inculquer aux Français la fierté d’eux-mêmes plutôt que la honte ou le doute de soi.

    Quant au reste, il est inutile, et même nuisible, d’entretenir ad æternam les guerres civiles. L’Histoire est un tout, et l’on ne va pas loin en égrenant comme des perles de chapelet l’inusable séquence Clovis-Charles Martel-Jeanne d’Arc en croyant ainsi répliquer ainsi à ceux pour qui l’Histoire de France commence en 1789. Le passé n’est pas un patrimoine « muséifié » ni une essence immuable, mais une substance narrative complexe dont le récit, sans cesse revisité, permet à un peuple de se raconter sa propre histoire. Vouloir d’un côté identifier l’« anti-France », s’en tenir de l’autre à « la France, pays des droits de l’homme », c’est pareillement mutiler notre histoire. Marc Bloch disait très justement qu’être vraiment français, c’est être capable de vibrer au souvenir du sacre de Reims aussi bien qu’à celui de la Fête de la Fédération. C’était aussi l’avis de Charles Péguy – et c’est le mien.

    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier, 30/06/2015

    Source : Boulevard Voltaire.fr

    http://www.polemia.com/la-repentance-na-strictement-rien-a-faire-en-politique/

  • France : vol de 150 détonateurs et d’explosifs sur un site militaire

    Terroristes ou bandits ? Les gendarmes enquêtent… Il est très inquiétant que l’armée française se fasse voler du matériel aussi sensible. Le manque d’effectifs lié à Vigipirate est-il pour quelque chose dans cette affaire ?

    Trouvé sur Valeurs Actuelles : Selon des sources concordantes, près de 150 détonateurs, une dizaine de pains de plastic ainsi que des grenades ont été volés dans la caserne du Bouches-du-Rhône, à Miramas. C’est hier lundi que des militaires s’en sont aperçus, mais la date de l’infraction n’est pas connue. Selon Europe 1, neuf bâtiments ont été forcés. La radio précise que cette caserne n’est pas entourée de mur et se présente davantage comme une plateforme logistique. Les individus seraient repartis « en perçant et en soulevant le grillage ». Frédéric Vigouroux, le maire de la ville a confié à France Bleu Provence : « Je n’ai eu que très peu d’informations mais c’est très inquiétant. Tous les services de l’Etat sont focalisés sur le dossier ».

    http://www.contre-info.com/

  • Laïcité : le méchant Ménard, la gentille Hidalgo

    Le maire de Paris est dans le camp du bien, puisque socialiste, quand celui de Béziers est dans celui du mal, puisque soutenu par le FN.

    Elle est maligne, Anne Hidalgo ! D’habitude, elle annonce publiquement qu’elle va commémorer le ramadan dans sa mairie un mois auparavant, afin que les Parisiens sensibles au dialogue interreligieux et aux charmes du multiculturalisme puissent communier ensemble autour d’un cocktail d’amande et de lait.

    Et cette année, pas de publicité, seulement des invitations à la carte. Piégés, les affreux islamophobes qui voulaient manifester, et qui guettaient fébrilement l’annonce depuis plusieurs semaines ! Ils n’auront eu que quelques heures, ce lundi, pour confectionner banderoles et pancartes, et tenter d’effectuer quelques rappels sur les principes laïques devant une mairie qui sera sans doute bien protégée.

    Grand silence, également, des grands prêtres de la libre-pensée, dont on se souvient de l’activisme quand le très méchant maire de Béziers avait osé installer une crèche dans le hall de sa mairie.

    Lire la suite

  • Pour Marine Le Pen la dissolution de l’union monétaire a commencé

    Communiqué de Presse de Marine Le Pen, Présidente du Front National

    La victoire du Non au référendum grec ce soir est la victoire du peuple contre l’oligarchie de l’Union Européenne ! C’est un Non de liberté, de rébellion face aux diktats européens qui veulent imposer la monnaie unique à tout prix, via l’austérité la plus inhumaine et la plus contre-productive. C’est un Non de liberté face à la propagande abjecte.

    Ce Non est donc une excellente nouvelle, qui montre que les peuples n’entendent pas se faire piétiner sans réagir par les tenants fanatiques de l’Union Européenne. C’est aussi l’espérance pour le contribuable français de ne plus avoir à sortir une nouvelle fois le chéquier pour verser quelques milliards supplémentaires dans le trou sans fond de la dette grecque et de l’euro.

    Même si elle enrage de voir son idéologie défaite, l’Union Européenne, ainsi que ses soutiens français du PS et de l’UMP, doit respecter le vote des Grecs et cesser son chantage mesquin.

    Ce Non du peuple grec doit permettre un changement d’approche salutaire. Les pays européens doivent profiter de cet événement pour se mettre autour d’une table, constater l’échec radical de l’euro et de l’austérité, et organiser la dissolution concertée de la monnaie unique, condition indispensable au retour réel de la croissance, de l’emploi et au désendettement.

    Ce soir un pays brise ses chaînes, un pays dit Non à l’eurostérité ! L’heureux effet boule de neige mènera demain d’autres pays vers cette même libération.

    La dissolution de l’union monétaire a commencé

    http://www.medias-presse.info/pour-marine-le-pen-la-dissolution-de-lunion-monetaire-a-commence/34820

  • 12 millions de réfugiés syriens

    Mgr Samir Nassar, archevêque maronite de Damas, décrit la situation alarmante en Syrie :

    Chemin du Calvaire

    Il semble que la crise syrienne soit le drame humain le plus cruel depuis la deuxième guerre mondiale…Voici des chiffres dramatiques:

    • 4/5 des syriens vivent sous le seuil de pauvreté.
    • le nombre des réfugiés à l’intérieur et à l’extérieur de Syrie s’élève  à 12 millions.
    • 5,6 millions d’enfants ont été affectés par cette guerre dont trois millions sans école.
    • Plus de deux millions de logements démolis ou endommagés.
    • 6,2 millions de syriens auront du mal à se nourrir.
    • 300 000 blessés de guerre sont mortsdans les jours suivants  par manque de soins médicaux, l’exode des médecins et la pénurie de médicaments. Ce nombre dépasse le nombre des victimes ( 220 000 )
    • 91 églises et 1400 mosquées démolies.

    Ces chiffres sont  provisoires, car la guerre continue  et reste toujours sans issue. Sur le plan pastoral: baisse de la pratique religieuse jusqu’à 60% : 35 baptêmes en 2011..six en 2014. La peur, la violence et l’intolérance accélèrent l’exode même par voie clandestine, quitte à mourir noyés en quête d’un refuge quelconque loin de cet enfer.

    Chemin d’espérance

    Devant l’impasse et l’angoisse il fallait proposer un autre chemin…C’est ainsi que l’Eglise de Damas décide de passer à l’action en proposant deux chantiers:

    1) Au plan humanitaire:

    Mise en place de sept comités d’aide sociale qui couvrent l’ensemble des secteurs de  la ville et les proches banlieues. Ces équipes recensent les besoins et veillent sur la distribution des aides  à domicile dans la discrétion pour éviter les queues devant le bureau social et respecter l’anonymat des pauvres. Une belle initiative de solidarité menée par des pauvres  réfugiés qui veillent sur d’autres plus  pauvres. Deux équipes veillent sur le soutien scolaire et les malades chroniques et les personnes âgées…

    2) Au niveau ecclésial:

    Grâce à des prêtres héroïques, dans deux quartiers nous avons lancé l’aménagement d’un sous-sol et un appartement en lieux de culte. La cathédrale étant loin des fidèles, il fallait s’implanter à proximité des gens. Au moment où on détruit des églises et où on chasse les chrétiens, voici des chrétiens démunis  et en danger qui s’organisent pour construire deux petites chapelles.. Chacun donne ce qu’il peut ou offre son travail..D’autres prient un chapelet aux intentions de ces deux nouvelles églises…Un mouvement de joie et d’espérance envahissent les cœurs et les esprits. L’une des chapelles sera dédiée aux Martyrs de Damas. Il est vrai que ces chantiers n’avanceraient pas  beaucoup sans soutien financier de l’extérieur, mais le fait de réunir les fidèles autour de ces initiatives en ces jours douloureux, est en soi générateur d’Espérance Chrétienne et de Renouveau Spirituel.

    Devant la  guerre et la violence, Jésus nous dit  » Je suis la Porte » (Jn 10,9) et « Je suis le Chemin, la Vérité et la Vie » (Jn 14,6)"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html