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  • Les douanes complices des passeurs : elles lancent un patrouilleur spécial clandestins !

    Devant l’afflux de clandestins en Méditerranée, les douanes lancent un patrouilleur capable d’en recueillir encore plus ! les passeurs se frottent les mains !

    L’enfer est pavé de bonnes intentions. Selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), quelque 1.770 clandestins sont morts ou ont disparu en Méditerranée depuis le début de l’année. Alors que le seul moyen d’arrêter ce drame humanitaire serait de rendre vain l’effort de traversée en reconduisant systématiquement les clandestins sur la rive sud de la Méditerranée, à l’instar du « No Way » australien, nos gouvernements font exactement l’inverse.

    En témoigne le lancement en grande pompe du « Jean-François-Deniau », un patrouilleur des douanes de 50 m de long et 10 m de large, conçu spécifiquement pour être en mesure de recueillir à bord des personnes en détresse indiquent les douanes. Avec « un espace protégé dédié à l’accueil de naufragés », d’une capacité d’une quarantaine de personnes, plus une plate-forme extérieure capable également d’accueillir des réfugiés.

    Le navire sera déployé dans le cadre de l’opération Frontex dans la zone sensible entre l’Italie et la Libye, bref, il va assurer le transport des clandestins à bon port. Ceux-ci pourront-ils choisir auprès de leur passeur quel navire sera chargé de les secourir, comme ils l’ont déjà fait, dédaignant les gardes-côte maltais ? Y aura-t-il un supplément pour être pris en charge par le « Jean-François-Deniau » ?

    http://fr.novopress.info/

  • Taisez-vous, Nicolas Sarkozy !

    De quelle légitimité morale Nicolas Sarkozy peut-il se prévaloir pour faire la leçon à Aléxis Tsípras ?

    Il y a une prétendue vérité qu’on répète partout, ici dans la rubrique commentaires, au journal télévisé et dans les couloirs de l’Assemblée nationale, et que je ne supporte plus parce qu’il s’agit d’un mensonge éhonté. Je veux parler de cette affirmation selon laquelle l’Europe a aidé la Grèce à hauteur de X ou Y centaines de milliards d’euros et que, maintenant, elle doit rembourser. La vérité est qu’en dehors des rétributions prévues par les traités sur les fonds structurels, l’Europe n’a jamais aidé la Grèce, jamais. D’emblée, mettons les choses au clair : si, demain, vous croisez un mendiant et vous lui donnez une pièce de cinq euros, vous l’aidez ; si vous lui dites que vous repasserez le lendemain et qu’il devra vous la rendre avec en sus quelques centimes d’intérêt, non seulement vous ne l’aidez pas, mais je gage qu’il vous enverra vous faire voir chez qui vous savez.

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  • Du gouvernement de nos rois

    Le roi de France exerce un pouvoir d'essence familial, conférant à l'État capétien une humanité étrangère à la République. L'histoire en révèle de multiples illustrations.

    « Le roi représente dans le royaume l'image du père. » Ainsi s'exprime Hugues de Fleury (XIe siècle) dans son ouvrage sur le pouvoir royal et la dignité ecclésiastique (Libellus de regia potestate et sacerdotali dignitati). « Vous aurez en lui un père, nul jusqu'à présent n'a invoqué en vain son patronage. » C'est par ces mots qu'Adalbéron, archevêque de Reims avait recommandé aux grands du royaume de choisir Hugues Capet pour roi.

    Un gouvernement familial

    Le gouvernement des Capétiens fut d'abord une affaire de famille : la reine Constance, épouse de Robert le Pieux s'occupe des finances du royaume, de même Bertrade d'Anjou, épouse de Philippe Ier. Bien que Philippe Auguste, qui ne supportait pas Ingeburge de Danemark, ait écarté les femmes du gouvernement, la reine, en l'absence de Louis XIV, signera les ordres du roi. Le Conseil est une affaire de famille, formé des parents, des alliés et des hommes de confiance. Les états généraux étaient la curia regis, la cour du roi étendue. En 1789, la réunion de députés imbus d'idées législatives ne représente plus qu'une caricature de ce qu'étaient les états. « Commander à un royaume ou à sa maison, il n'y a de différence que les limites. » (Le maréchal de Tavannes, XVIe siècle) La belle Aiglantine vient à la Cour pour demander au roi un mari (Chanson de Gui de Nanteuil, XIIIe siècle). Moeurs médiévales, dira-t-on, mais lorsque Louis XIV accomplit son premier voyage en Alsace une jeune fille de Ribeauvillé lui demanda une dot pour son prochain mariage. Le roi lui fit donner un sac de pistoles.

    Le chef des familles du royaume

    Louis XIV se faisait établir des bulletins sur les familles de Versailles et de Paris par le lieutenant général de police et le procureur du roi au Châtelet. Ainsi, en sus des affaires de l'Etat s'intéressait-il à la vie de ses sujets, ses enfants. On nous objectera que le roi ne s'occupait que des familles nobles ou des grandes familles bourgeoises de Paris. En date du 24 mars 1702, le lieutenant général de police demande à l'intendant du Nivernais d'empêcher la fille du nommé Deschamps, barbier à Cosme, de raser les clients de son père : « Il faut que vous le lui défendiez, en avertissant le père de donner à sa fille des occupations plus convenables à une personne de son sexe. » Représentant du roi, le lieutenant de police sera appelé par les Parisiens "père temporel". Ses audiences dans son hôtel, auxquelles assistait Diderot au XVIIIe siècle pour étudier les moeurs de ses contemporains, continuaient celles de saint Louis sous son chêne.

    « Le roi traite ses sujets et leur distribue la justice comme un père à ses enfants » dit Bodin. Quelle est l'essence de cette justice ? « Une émanation de l'autorité paternelle » ajoute le même auteur. La plupart des princes se font représenter l'épée au poing, le roi de France paraît avec la main de justice, deux lions sous ses pieds figurant force et violence terrassées par le droit.

    Une sollicitude paternelle

    Henri Plantagenet requiert l'arbitrage du roi de France dans son différend avec Thomas Becket, l'empereur Frédéric II lors de son conflit avec Innocent IV ; les différends entre les rois d'Aragon et de Castille seront soumis à Louis XI. Des étrangers, simples particuliers, font appel à la justice du roi. Cambrai, ville d'Empire, se donna spontanément au roi en 1477. Les Cambrésiens « ne peuvent être si bien gardés et entretenus en paix et tranquillité par autre prince que par le roi de France ».

    Une telle sollicitude paternelle de la part du chef de l'Etat ne fera sourire que les niais. Si un Louis XIV qu'on veut caricaturer sous la forme d'un Jupiter inaccessible aux siens – « L'Etat c'est moi » – s'intéressait à la vie intime de ses sujets, ce n'est pas par esprit totalitaire ; il s'y intéressait personnellement, en père, s'imposant ce surcroît de travail pour garder à la monarchie son caractère humain, charnel qui en faisait et la force et le charme.

    Nos pères étaient des sujets, des enfants de leur souverain, non des administrés, des assujettis d'une démocratie de plus en plus distante, qui, entre deux passages aux urnes, abandonne de fait, à cause de sa débilité, l'essentiel du pouvoir à des bureaux qui nous connaissent par l'intermédiaire de numéros et gèrent nos existences à l'aide de règlements et non de lois. Seul le gouvernement royal est humain.

     

    Gérard Baudin L’ACTION FRANÇAISE 2000 du 18 juin au 1er juillet 2009

  • L’idéologie dominante relativise le mythe fondateur des Lumières

    La réforme du collège de Najat Vallaud-Belkacem prévoit que l’enseignement des Lumières en Histoire sera optionnelL'Homme Nouveau a demandé au Professeur Xavier Martin son avis. Extrait :

    Images"[...] Ladite annonce me laisse sans voix : j’ai cru d’abord que mes oreilles me trahissaient. Alors oui, pourquoi ? La France, pays des Lumières, pays des Droits de l’homme, pays des « valeurs de la République » : c’est un tout magmatique dans l’inlassable formatage médiatico-académique ici rappelé. Le sacro-saint anti-racisme (imaginaire), l’idolâtrée (mais sélective) liberté d’expression se prévalent jour et nuit des Lumières… La perspective de délaisser à la légère un adossement théoriquement aussi flatteur, de disqualifier voire mettre au rebut ce resplendissant esprit des Lumières comme une vieille chaussette, est pour le moins énigmatique, et laisse songeur. [...]

    Bref, à la question posée, je vois une seule explication rationnelle, mais j’ai du mal à y souscrire résolument : depuis vingt ans, une certaine relecture des Lumières a malmené assez vivement notre vulgate républicaine à cet égard. Elle montre sans grand mal, à la faveur d’une immense masse de citations, que ce courant, sous maints rapports déterminants, a été violemment le contraire de ce dont on le crédite :négation de l’unité de l’espèce humaine, hyper-élitisme forcené, mépris des gens de couleur, des femmes, des gens de condition modeste, mécanisation du comportement des individus(le fameux Homme Machine, 1747), donc négation du libre arbitre et conception mécaniciste des relations interindividuelles(donc, ipso facto, sociopolitiques),biologisme scientiste inclinant au racisme et à l’antiféminisme, absence de confiance dans la raison humaine(oui !),animalisation du petit peuple… Cette énumération, sévère quoique incomplète, souffrirait quelques nuances, voire ponctuellement quelques solides tempéraments, mais elle résume assez nettement la tendance lourde du dossier.

    [...] Sur cette profonde et diamétrale restitution, abondamment documentée, des vraies « Lumières »,les grands médias, comme on s’en doute, ont fait silence. Et néanmoins l’occultation n’est pas totale. Au moins modestement le vrai, en cette matière, progresse et s’insinue, et sans bruit, vaille que vaille, par capillarité, s’infiltre aux interstices. Conséquence : les tireurs de ficelles (s’ils existent) ont peut-être jugé meilleur d’abandonner sans tambour ni trompette ce glorieux champ de bataille.[...]

    Il est toutefois vrai que depuis le bicentenaire de la Révolution, qui au fil de colloques richement subventionnés, avait en fait bien défraîchi l’image convenue de cette dernière, la tendance del’idéologie dominante est de prudemment relativiser ses mythes fondateurs de 1789 (donc des Lumières) pour transplanter résolument son camp de base référentiel autour de 1945. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Entrevue #19: Entrevue avec Zippo autour de la Tana delle Tigri

    Nos envoyés très spéciaux sont revenus dans leur bagage avec une entrevue audio en italien d'Alberto Palladino, alias Zippo. Nous le remercions d'avoir répondu à nos questions et nous remercions Sébastien pour la traduction en direct. Vous trouverez ici la retranscription écrite.

    1) Zippo, nous te remercions de nous résumer ce qu’est la Tana delle Tigri ? 

    zippo-2.jpgLa Tana delle Tigri est née il y a sept ans à l’initiative de CasaPound et doit être perçu tout d’abord comme un événement métapolitique. Puis, cela a évolué avec l’organisation d’une soirée avec plusieurs concerts et une soirée sportive d’arts martiaux mixtes unique de MMA, aujourd’hui de niveau européen.

    2) Combien de personnes a rassemblé cette nouvelle édition?

    2000 visiteurs ont été comptabilisés sur le week end répartis le vendredi pour les combats libres et le samedi pour les concerts.

    3) En quoi la Tana delle Tigri est un évènement important dans la vie de CasaPound ? 

    Officiellement, la Tana est l’occasion de rencontrer des camarades de l’Europe entière autour de la musique et du sport.

    Officieusement, c’est une des opportunités pour la communauté de CasaPound présente dans toute l’Italie de rassembler les responsables régionaux et ceux du Blocco Studentesco, notre syndicat étudiant et lycéen. La Tana delle Tigri fait partie des deux ou trois occasions annuelles qui permet de rassembler les cadres et militants du mouvement afin de mettre en place des réunions de travail toute la journée. Il est difficile de parvenir à faire se rencontrer des militants d’environ 50 villes différentes.

    4) Cette année, d’où arrivent les militants ? Quelles nationalités ont été répertoriées ?

    Quasiment toute l’Europe est présente à la Tana delle Tigri. Nous avons pu croiser cette année des Français, des Tchèques, des Portugais, des Suisses, des Russes, des Ukrainiens, des Allemands, des Belges, des Espagnols, et même des Canadiens.

    5) Quelles sont les perspectives d’évolutions pour la Tana ?

    La Tana est née comme un projet quasiment amateur. D’année en année, la démarche s’est professionnalisée. Le but premier est d’atteindre un niveau d’excellence tant au niveau sportif que musical. Elle doit devenir un rendez-vous incontournable pour toutes les communautés militantes européennes.

    Virgile et Virginie / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Bientôt le « Printemps » européen ?

    Si la Grèce ne se soumet pas aux diktats de la Troïka, qui lui imposeront encore plus d'austérité jusqu'à engendrer une guerre civile, nous connaîtrons nous aussi (Espagne, Italie, France) un Printemps européen.

    L’épisode de la dette grecque pourrait être la partie cachée de l’iceberg. Une économie réelle qui a été pillée par une économie virtuelle si bien instrumentalisée par l’économie financière !

    Il convient de savoir que l’économie réelle, celle qui concerne les biens produits et les services dans le monde représente peu ou prou 73.000 milliards d’euros, soit 2 % de l’économie mondiale, et les 98 % ne sont qu’une économie qui ne produit rien, si ce n’est que des crises financières à l’instar de celle de 2008, dont on paie aujourd’hui l’addition.

    En d’autres termes, il existe deux économies différentes, l’une qui repose sur le travail des peuples, sur la sueur dépensée, et une autre que l’on pourrait qualifier d’économie artificielle, virtuelle, générée par des machines ou, plus précisément, des robots informatisés gavés d’algorithmes financiers.

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  • Chouchoutons nos djihadistes ! (Présent 8393)

    « Réinsertion au cas par cas », « suivi individualisé »… Remis mercredi au Premier ministre par son auteur, le rapport sur la « déradicalisation » rédigé par le député socialiste des Hauts-de-Seine Sébastien Pietrasanta est l’exemple-type d’une réponse totalement inadaptée et particulièrement coûteuse au « djihadisme français »

    Des « nounous » pour les égorgeurs ! 
    8393-P1
    Commandé par Valls au lendemain des attentats de janvier, ce rapport de 90 pages intitulé La déradicalisation, outil de lutte contre le terrorisme était censé apporter une réponse percutante au problème des djihadistes français. Mais, comme l’on pouvait s’y attendre, la trentaine de propositions formulées par Pietrasanta montrent que le gouvernement socialiste n’a pas pleinement réalisé que notre pays était en guerre.
    L’idée même d’une possible réinsertion de ces individus fanatisés au point d’avoir perdu toute notion de la valeur de la vie humaine, ayant pratiqué la décapitation à tour de bras et prêts à se faire exploser à la première occasion, montrait à quel point nos élus sont à côté de la plaque. Mais avec Pietrasanta, l’affaire tourne à la farce.
    Partant en effet du principe que les djihadistes français présentent des profils divers et que « la question religieuse est en réalité peu présente dans la radicalisation », le député socialiste préconise alors des réponses « au cas par cas » et un « suivi individualisé » des personnes concernées.

    Concrètement, Pietrasanta propose de « mettre en place un système de mentor à la danoise pour l’accompagnement des radicalisés ». Certains étant traités en milieu ouvert par des équipes de psys, éducateurs et autres assistantes sociales. D’autres dans un centre de déradicalisation tourné vers la réinsertion, avec une réponse pluridisciplinaire pour répondre à des parcours de vie où les individus sont « en rupture avec leur famille, la société, et (…) en quête de reconnaissance ». Les plus dangereux, enfin, allant en prison, dans de nouveaux quartiers dédiés où serait proposé « un programme de déradicalisation spécifique pour chaque détenu », supposant une meilleure formation du personnel pénitentiaire et des aumôniers musulmans.

    Il faut surtout empêcher leur retour

    Enfin, le rapporteur de la loi antiterroriste précise qu’« un contre-discours (…) doit être porté par des associations ou des acteurs publics reconnus et sur lequel la jeunesse peut s’identifier ». Un « contre-discours » totalement improbable dans un pays qui se refuse obstinément à désigner l’ennemi et ne cesse de crier à l’amalgame…
    Bref, des propositions qui, non contentes d’être totalement irréalistes, seraient aussi, si elles étaient mises en œuvre, très coûteuses pour les Français qui ne souhaitent pas voir revenir chez eux des gens qui n’ont rien à y faire. Lutter contre ces ennemis de notre pays, c’est en effet d’abord les déchoir de leur nationalité française, leur interdire de poser le pied sur le sol national, et par conséquent rétablir nos frontières.

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/