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  • 229 000 avortements en 2013 en France

    Selon les chiffres officiels de la DREES :

    "En 2013, 229 000 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été réalisées en France, dont 217 000 en Métropole. Leur nombre est relativement stable depuis 2006 et varie peu chaque année. Il enregistre une hausse en 2013, après deux années de légère baisse : il est ainsi passé de 226 100 en 2010 à 222 200 en 2011, et 219 100 en 2012.

    Le taux de recours est de 15,6 IVG pour 1 000 femmes âgées de 15 à 49 ans en France entière. Les femmes de 20 à 24 ans restent les plus concernées, avec un taux de 28,8. Les taux continuent à décroître chez les moins de 20 ans, avec 9,5 recours pour 1 000 femmes parmi les 15-17 ans (après 10,0 en 2012) et 21,8 parmi les 18-19 ans (après 22,0 en 2012).

    Les écarts régionaux perdurent, avec des recours moyens toujours supérieurs à 18 IVG pour 1 000 femmes en Ile-de-France, Provence – Alpes-Côte d’Azur, Corse, Languedoc-Roussillon et dans les DOM.

    Les IVG médicamenteuses représentent 49 % des IVG réalisées en établissements et 58 % du total des IVG. Les IVG pratiquées hors établissement représentent 16 % du total des IVG en Métropole et 25 % dans les DOM, où pourtant la pratique des IVG en centres de santé, centres de planification ou d’éducation familiale ne s’est pas répandue."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’idée choc étudiée en Islande : et si on retirait aux banques la capacité de créer de la monnaie ?

    Un rapport parlementaire islandais suggère de donner à la seule banque centrale le monopole de la création monétaire. Une vraie révolution, si l’idée était appliqué…

    Décidément, l’Islande est le pays de la créativité financière. Après avoir montré, en 2009, qu’il existait bien une alternative au transfert de la dette bancaire vers la dette publique, l’île nordique pourrait s’apprêter à réaliser une grande expérience monétaire.

    Le 31 mars dernier, en effet, le président du comité des affaires économiques de l’Althingi, le parlement islandais, Frosti Sigurdjonsson, a remis un rapport au premier ministre, Sigmundur Gunnlaugsson, sur la réforme du système monétaire islandais. Et c’est une véritable révolution qu’il propose.

     

    L’absence de maîtrise de la banque centrale sur le système monétaire

    Le rapport cherche en effet à réduire le risque de bulles et de crises dans le pays. En 2009, l’Islande a connu une crise très aiguë qui a fait suite à une explosion du crédit alimenté par un système bancaire devenu beaucoup trop généreux dans ses prêts et beaucoup trop inconscient dans sa gestion des risques.

    Ni l’Etat, ni la Banque centrale islandaise (Sedlabanki) n’ont pu stopper cette frénésie. « Entre 2003 et 2006, rappelle Frosti Sigurdjonsson, la Sedlabanki a relevé son taux d’intérêt et mis en garde contre une surchauffe, ce qui n’a pas empêché les banques d’accroître encore la masse monétaire. »

    Comment fonctionne le système actuel

    Dans le système actuel, ce sont en effet les banques commerciales qui créent l’essentiel de la masse monétaire, en accordant des prêts à discrétion. La banque centrale ne peut que tenter de décourager ou d’encourager, par le mouvement des taux ou par des mesures non conventionnelles, cette création. Mais la transmission de la politique monétaire aux banques n’est jamais une garantie.

    Malgré la hausse des taux de la Sedlabanki, la confiance et l’euphorie qui régnait en Islande au début des années 2000 a soutenu le processus de création monétaire. Lorsque la demande existe, rien ne peut empêcher les banques de prêter. Lorsqu’elle disparaît, rien ne peut les contraindre à le faire. Et souvent, ces mouvements sont excessifs, ce qui créé des déséquilibres, puis des corrections par des crises où l’Etat doit souvent venir au secours des banques. Et lorsqu’il faut faire repartir l’activité, les banques centrales ont souvent des difficultés à être entendue.

    Le cas de la zone euro en est une preuve. Il a fallu que la BCE use de moyens immenses, l’annonce d’un QE de 1.140 milliards d’euros, pour que le crédit commence à se redresser dans la zone euro et encore, de façon fort limitée pour l’instant.

     

    Une idée ancienne

    D’où cette idée centrale du rapport de Frosti Sigurdjonsson : ôter aux banques le pouvoir de création monétaire. Comme le souligne l’ancien président de l’autorité financière britannique, Aldair Turner, qui préface le rapport, « la création monétaire est une matière trop importante pour être laissée aux banquiers. »

    Cette idée n’est, en réalité, pas neuve. Après la crise de 1929, des économistes étatsuniens avaient proposé en 1933 le « plan de Chicago » qui proposait d’abolir la capacité des banques à créer par elle-même de la monnaie. Il avait eu un grand succès, mais pas de traduction concrète véritable.

    En 1939, l’économiste Irving Fischer, un de ceux qui avaient examiné de plus près la crise de 1929, avait proposé de transférer le monopole de la création monétaire à la banque centrale. James Tobin, Milton Friedman et d’autres ont également réfléchi sur ce sujet. Mais la proposition islandaise, que Frosti Sigurdjonsson présente comme « une base de discussion » pour le pays, est la première proposition de passage à un autre système qu’il appelle le « système monétaire souverain. »

    Décider de la création monétaire dans l’intérêt de l’économie

    Quel est-il ? Le rapport indique que l’Islande « étant un Etat souverain avec une monnaie indépendante est libre de réformer son système monétaire actuel, qui est instable et de mettre en place un système monétaire de meilleure qualité. »

    Dans ce système, seule la Banque centrale aura le monopole de la création monétaire, aucune couronne ne pourra circuler si elle n’a pas été émise par la Sedlabanki à l’origine.

    Cette dernière pourra donc faire évoluer la masse monétaire en fonction de ses objectifs « dans l’intérêt de l’économie et de toute la société. » Frosti Sigurdjonsson propose qu’un « comité indépendant du gouvernement prenne des décisions sur la politique monétaire de façon transparente. »

    La Banque centrale créera de la monnaie en accordant des prêts aux banques commerciales pour qu’elles prêtent ensuite des sommes équivalentes aux entreprises et aux particuliers, mais aussi en finançant des augmentations de dépenses publiques ou des exemptions d’impôts, ou encore par le rachat de dettes publiques. Pour empêcher la création monétaire par le système bancaire, deux types de comptes auprès de la banque centrale seront créés.

     

    Comptes de transactions et d’investissements

    Les premiers seront les « comptes de transactions. » Ces comptes représenteront les dépôts des particuliers et des entreprises. Les banques commerciales administreront ces comptes, mais ne pourront pas en modifier les montants. L’argent déposé sur ses comptes ne rapportera pas d’intérêt, mais sera garantie en totalité par la banque centrale.

    Un deuxième type de comptes, les « comptes d’investissements », sera créé en parallèle. Les agents économiques pourront transférer des fonds des comptes de transaction vers les comptes d’investissements. L’argent placé sur ses comptes seront investis par les banques et seront bloqués durant une période déterminée.

    Les banques pourront alors proposer à ceux qui placent leur argent dans ces fonds différents types de produits, notamment des produits risqués à haut rendement. Il s’agit concrètement de séparer autant qu’il est possible l’argent du crédit. Le risque lié au crédit ne disparaît pas, mais il est limité par l’obligation de ne prêter que l’argent déposé sur ces comptes d’investissements.

     

    Plus de Bank Runs

    Pour Frosti Sigurdjonsson, ce système permettra une gestion plus réaliste de la masse monétaire non plus dans l’intérêt des agents privés, mais dans celui de la collectivité. La garantie sur les dépôts permettra d’éviter une course aux guichets (Bank Run), sans réduire, du reste, la responsabilité de ceux qui auraient investi dans des produits à risque.

    Avec ce système, une séparation bancaire entre banque d’investissement et banque de dépôts n’est pas nécessaire, puisque l’activité de banque de dépôts sera garantie par la banque centrale. Du reste, la garantie implicite de l’Etat dont bénéficient les grandes banques disparaîtra d’elle-même.

    Gérer la transition

    Pour la transition, Frosti Sigurdjonsson propose de transférer les dépôts détenus dans les banques commerciales vers les comptes de transaction. Ce transfert se fera par l’émission d’une créance sur les banques qui sera détenue par la Sedlabanki et qui sera payée sur plusieurs années par les banques.

    Ce « passif de conversion » s’élèverait à 450 milliards de couronnes islandaises, soit 3,05 milliards d’euros. Cet argent issu des banques commerciales sera donc progressivement remplacé par de l’argent issue de la banque centrale. Dans cette phase de transition, les sommes versées par les banques pourraient servir soit à réduire la dette publique, soit à réduire, si besoin, la masse monétaire, par l’annulation d’une partie des fonds versés.

    Les problèmes posés

    Cette proposition ne règlera certes pas tous les problèmes. Certes, les prêts seront sans doute moins importants et la croissance de l’économie sans doute moins forte. Mais le projet est d’avoir une économie plus stable et, sur le long terme, tout aussi performante. Plutôt que de voir l’économie croître de 5 % par an, puis de corriger de 3 % ; on pourrait avoir une croissance stable de 2 % par an sans à-coup…

    L’indépendance du comité de la Banque centrale sera très hypothétique, car l’Etat sera une courroie naturelle de la création monétaire et un risque d’excès n’est pas, ici, à exclure, même si l’Etat peut aussi bien prétendre représenter l’intérêt général que ce comité indépendant.

    Mais une ambiguïté peut ici être problématique. Les liens avec les autres systèmes monétaires classiques pour une petite économie comme l’Islande sont encore à explorer. Matthew Klein, dans le Financial Times, a souligné également que ce nouveau système ne réduit pas le risque de financement d’investissements à long terme par des investissements à court terme qui avait été à l’origine de la crise de 2007-2008.

    Enfin, il ne s’agit là que d’une proposition. Le premier ministre a bien accueilli le rapport. Mais ira-t-il jusqu’à lancer un tel chambardement de grand ampleur ? Les Islandais seront-ils prêts à franchir le pas ? La discussion est, du moins, lancée.

    Notes :

    Lire (en anglais) le rapport du parlement islandais ici.

    La Tribune

    http://fortune.fdesouche.com/385859-lidee-choc-etudiee-en-islande-et-si-retirait-aux-banques-la-capacite-de-creer-de-la-monnaie#more-385859

  • Le désaveu des Français pour le système : un fantasme

    Selon moi, on accorde beaucoup trop de crédit à l’idée qui voudrait que les Français commencent à changer en profondeur leur vision de la politique et du système. Une évolution existe certes et on ne peut la nier. Les marqueurs en sont le vote FN ou le rejet de l’immigration mais il faut garder à l’esprit que notre époque se caractérise avant tout par la stupidité et la duplicité de nos contemporains, ce qui doit amener à la prudence. Face à une lobotomisation générale et fortement ancrée, les signes d’un grand réveil des Français me paraissent bien minces en comparaison des dangers qui pèsent sur nous.

    La foi dans les hommes politiques se porte ainsi mieux dans notre pays qu’on ne le croirait. Beaucoup de Français ont beau en avoir marre, être pessimistes, craindre l’avenir, traiter les politiciens de pourris, un bout d’eux veut encore croire dans le système et sa perpétuation en « mieux » dans un futur proche. Chez certaines catégories de la population, cette croyance prend presque des airs religieux. Une fois qu’on célèbre un saint, c’est pour l’éternité ! Cela explique sans doute la popularité d’un certain nombre de tristes personnages que tout individu normalement constitué souhaiterait mettre en prison si ce n’est au pilori ou à l’échafaud. Malgré des tendances actuelles et réelles démontrant que les Français changent, une partie non négligeable d’entre eux ne sait pourtant pas imaginer autre chose que ce qu’ils connaissent ; ils retombent, en conséquence, inévitablement dans les mêmes pièges (« La politique doit se faire dans le cadre de la République » ou inepties du genre). Le lavage des cerveaux a été profond et, bien qu’il soit de plus en plus combattu par l’information libre, une bonne partie de la population reste très marquée par les médias et son addiction à la télévision. Cela est particulièrement vrai chez les « seniors », invariable soutien au système en place. C’est bien moins le cas chez les jeunes comme le rappelle Julien Langella dans son livre La jeunesse au pouvoir, que j’ai chroniqué il y a peu en ces pages (ici). Voilà déjà une touche positive dans un tableau général qui l’est moins que ce que beaucoup de dissidents pensent.  

    Certains tristes sires dont les talents ou le parcours ont été mythifiés conservent un taux d’estime respectable chez nos concitoyens. Voyez par exemple les Cohn-Bendit ou DSK qui malgré les critiques qu’on entend formuler à leur égard restent plus populaires voire soutenus qu’on ne le penserait (idem pour les Fabius, Sarkozy ou Chirac). Malgré tout ce qu’ils représentent, malgré tout ce qu’ils ont fait, une bonne partie des Français ne les détestent toujours pas. Faites le test autour de vous et tirez-en les conclusions qui s’imposent. On se dira contre leurs idées mais, tout de même, « DSK est un économiste réputé, il a été au FMI »… Il ne peut donc être condamné qu’avec la mollesse qui caractérise notre époque… et de telles « condamnations » valent, pour moi, acceptation tacite du système et de son emprise. Cherchons en priorité les points communs entre les deux figures citées plus haut, bien représentatives de la soi-disant gauche française et de l’oligarchie en place. N’importe quel propriétaire d’un cerveau devrait se défier d’eux, une fois considérés les faits suivants : une origine juive qui les attache avant tout aux leurs et à Israël , ce qui est bien normal mais pas vraiment propice à nos intérêts ; une haine viscérale de notre pays qu’ils disent servir pour mieux le transformer, le nier et le détruire dans sa substance ; un attachement messianique aux droits de l’homme (surtout non-européen), à la mondialisation et à l’uniformisation raciale, culturelle et sociétale ; une volonté implacable vis-à-vis de ce qu’ils considèrent être leurs « missions »; enfin, une sexualité complètement déviante, et c’est peu dire si l’on prend l’exemple de Cohn-Bendit le pédophile… qui est loin d’être un cas isolé dans ces milieux.

    Un scandale vient encore d’éclater en Allemagne où les Verts de là-bas, les Grünen, ont soutenu et toléré pendant des années la pédophilie et comptaient parmi leurs membres des criminels sexuels notoires. Dany le Rouge, qui a acquis facilement, comme tout le monde, la nationalité « française » il y a deux mois, faisait partie lui aussi des Grünen et ne s’est pas privé pour profiter des enfants quand il le pouvait... Cela ne l’a pas empêché de mener sa carrière politique avec succès et d’obtenir les votes de millions de connards (près de 17% aux européennes de 2009 pour Europe Ecologie). Parlez un peu autour de vous de « Con-bandit » comme disait JMLP, vous constaterez que peu de gens vont le vouer aux gémonies…

    Ouf ! Du côté de DSK, c’est plutôt les femmes : blanches, noires, grosses, maigres, putes, avocates, journalistes ou femmes de ménage, il ne fait pas de discrimination mais est connu pour être très insistant car on ne refuse rien à un homme de sa trempe ! DSK symbolise l’hyper-classe mondialisto-libérale dans ce qu’elle a de pire. Celle qui contrôle les Etats, les institutions mondiales, les banques et les grandes entreprises ; celle qui est au-dessus des lois et qui s’en sort toujours, quoi qu’elle fasse ; celle qui décide pour vous et vous transforme en esclaves. Croyez-le ou non, DSK revient sur le devant de la scène comme si de rien n’était, certes un peu affaibli par 4 ans d’affaires judiciaires mais avec la pêche quand même ! Tous les journaux reparlent de lui et doivent jouer une partition déjà prévue de longue date avec sondages et articles à la clé. Nous préparent-ils le retour triomphal de l’ancien mari d’Anne Sinclair ? Celui-ci a beau déclarer en avoir fini avec la politique, on sait que l’on peut s’attendre à tout avec ce genre de personnages, faux-jetons et manipulateurs de première catégorie… Quoi qu’il en soit, il est le deuxième candidat de gauche préféré par les Français pour 2017 selon un récent sondage à prendre avec des pincettes certes mais qui doit avoir quelques onces de véracité. Souvenez-vous de quelle aura il bénéficiait il y a 5 ans ! On le voyait déjà président de la république en 2012 et tout allait devenir merveilleux sous sa gouvernance éclairée… Vérifiez chez vos collègues de bureau, chez les gauchistes de votre entourage, rien n’a réellement changé! Ce sont des religieux qui ne remettent jamais en cause leurs croyances de bisounours et voueront un culte éternel à la sacro-sainte démocratie et aux divinités encensées par les médias, surtout si elles ont un petit côté non-conventionnel. Comme DSK quoi… Lisez plutôt (je souligne):

    « "Les données concernant Dominique Strauss-Kahn sont particulièrement inattendues", note le politologue François Miquet-Marty […] Selon ce dernier, DSK a pour atouts "une dimension "hors système", notamment à la faveur des procès en justice; à l'opposé l'image d'une "compétence" confortée cette fois au cœur du "système'", ainsi qu'"une détermination, une force perçues". Ainsi, DSK apparaît comme le candidat compétent pour lutter contre le chômage, avec une meilleure image chez les ouvriers (40% d'opinions favorables) que les autres candidats étiquetés à gauche. » (source)

    Cette analyse à la con, eh bien, je suis certain que bien des Français la partagent. Malheureusement. Les gens sont arrivés à un tel niveau de bêtise aujourd’hui, leur ignorance et leur crédulité sont telles qu’on peut y croire. Oui ! Les Français aiment qu’on leur la mette depuis des décennies, pourquoi cela changerait-il ? Parce qu’on obtient 25% de votes FN ? Qui sont, je vous le rappelle, de simples votes, rien de plus, pas des promesses de rébellion. Alors que notre pays se meurt et est envahi par 12 à 15 millions de non-Blancs, nous, on met 25% de votes FN sur la balance. Oui, on peut être confiants ! Haut les cœurs ! D’autant qu’au FN, on écoute du Rap, on salue la mémoire de l’ordure qu’était Charles Pasqua et on soutient les médias contre ses propres membres (affaire Gollnisch du 1er mai)… Difficile voire crétin d’espérer d’un tel parti le salut de la France... Prenons-le pour ce qu’il est : un outil d’évaluation du ras-le-bol des Français face à un certain nombre de questions et c’est tout. En fait, il représente à merveille le Français de base qui rejette à raison l’immigration, vote FN mais se gave de télévision et écoute du rap où lui, ses enfants et son peuple sont raillés et humiliés. Que doit-on en conclure ? Que le rejet du système actuel est loin d’être une évidence pour la majeure partie de la population qui n’aspire, en réalité, qu’à la tranquillité (raison de son rejet de l’immigration) et à rien d’autre. Elle n’a que faire de nos vertus, de nos idéaux, de nos élans révolutionnaires. Elle veut consommer et partir en vacances. Elle préfère écouter les médias « qui mentent tout le temps » mais qui sont suivis quand même… Le taux d’abstention montre surtout la paresse d’un peuple qui n’a d’avis sur rien hormis ses petits problèmes quotidiens et ne peut être pris comme un signe solide de rejet du système, comme on l’entend trop souvent. Les gens s’en foutent et ne comprennent rien à une politique qu’ils ont délaissée (l’oligarchie a d’ailleurs tout fait pour les en dégouter et les en séparer mais c’est un autre sujet).

    Soyons lucides, les Français restent globalement enfermés dans leurs habitudes et ont peur du changement, voilà pourquoi le système UMPS perdure encore malgré la présence d’un FN de moins en moins dangereux pour lui (l’a-t-il été un jour ?). Sarkozy n’a pas eu trop de mal à revenir sur le devant de la scène, si ? Moi, j’entendais après son quinquennat des discours du genre : « il nous a bernés », « on ne se fera plus avoir » etc. Or, je constate juste qu’il n’en est rien et que tout a été, de nouveau, oublié sauf dans de rares cas… La vérité est que la grande majorité de nos compatriotes reste très attachée au système, la masse voulant la même chose en enlevant les immigrés et en ayant un pouvoir d’achat supérieur, c’est tout. Le reste, la structure même de la société libérale et hédoniste, est finalement très peu remis en question. Les Français veulent retrouver les 30 glorieuses, un point, c’est tout. Ils ne veulent pas de révolution ou ne serait-ce que d’un réel changement. Arrêtons donc de fantasmer et revenons sur terre. Parlez autour de vous, à des gens venant de milieux diversifiés et vous verrez le résultat ! « Les gens en ont marre »… Mais bien sûr! Comme à Calais où la population est bien apathique, très loin de l’esprit Charles Martel… Avec un ras-le-bol de cette force, l'oligarchie peut dormir tranquille.

    Heureusement, je pense qu’une partie du peuple commence à se poser, peu à peu, quelques bonnes questions. Espérons qu’elle y trouve assez vite des réponses car les murailles sont prêtes à s’effondrer…  J’en veux pour preuve cesondage indiquant que près de deux tiers des Français déclarent ne pas être touchés quand la classe politique et celle aux affaires en priorité, emploie les termes « République » et « valeurs républicaines » dans leurs discours. « Ces termes ont été trop utilisés et ont perdu leur force et leur sens ». Leur sens, pas sûr… L’objectif principal se cachant derrière ces mots a toujours été de détruire la France réelle, ce qui est toujours le cas en 2015, plus que jamais d’ailleurs. Qu’on en prenne déjà un peu conscience est un premier pas. Il reste tout un dur chemin à parcourir. Et le temps passe vite. Et l’histoire n’attend pas les trainards. A moins d’évènements exceptionnels, les Français ne risquent pas de sortir de leur léthargie et continueront à subir et à accepter, comme ils en ont l’habitude.

    Rüdiger / C.N.C.

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Marion Maréchal-Le Pen, Député de Vaucluse, était l’invitée de Jean-Jacques Bourdin sur BFM-TV.

  • L'opinion, l'Europe et les menaces du terrorisme

    Si j'en crois le Figaro en date de ce 8 juillet, dans la"Crise grecque : les Français font davantage confiance à Merkel qu'à Hollande."Certains pourraient y voir une avancée imprévue de l'idée européenne. Les jacobins et autres révolutionnaires qui criaient "à mort l'Autrichienne" doivent se retourner dans leurs tombes.

    Mme Merkel dès sa rencontre "au sommet" avec Hollande n'a pas manqué de souligner l'urgence de résoudre d'autres questions que la gestion, par ses interlocuteurs exaspérés, du démagogue Tsipras, continuateur du lamentable Cléon plus que du glorieux Thémistocle.

    La famille des peuples européens, se trouve en effet confrontée à des défis et des dangers que n'avaient vraiment prévus ni le traité de Rome de 1957, ni le traité de Maastricht négocié en 1992, ni le pacte de stabilité, etc. Certaines illusions du "soft power" et du mondialisme se sont dissipées. Nous savons tous que certains rêves dont on nous berce depuis des décennies relèvent de l'illusion.

    Même l'idée de la sous-traitance chinoise pourrait se dissiper plus vite que prévue, avec la crise boursière de Shanghaï.

    Les migrations massives et dramatiques, l'islamisme conquérant, le terrorisme représentent des dangers encore plus redoutables.

    L'Europe, au sens vrai de ce mot, va-t-elle donc enfin, face à de tels périls, se découvrir pour autre chose qu'une zone monétaire approximative ? Autre chose qu'une structure de subventions ?

    Sans doute se révèle-t-il toujours difficile, quand on vit au rythme de la démocratie d'opinion, de penser collectivement les mutations du monde. Les dirigeants politiques, à cet égard, n'échappent pas, bien au contraire, aux idées moutonnières de leurs administrés. Les progrès vertigineux de l'inculture y contribuent, d'ailleurs, aussi bien dans les palais nationaux que dans les plus humbles chaumières.

    Ne perdons jamais de vue, d'abord, que le terrorisme auquel nos pays sont confrontés de nos jours est celui de l'islamo-terrorisme… ce qui veut dire qu'il cherche à se légitimer par une référence particulière et par une identité millénaire que ses maîtres lisent à leur façon.

    Les racines du terrorisme telles que nous entendons ce mot aujourd'hui, au-delà de la Terreur "légale" de la révolution jacobine et de ses guillotines, la Terreur des attentats aveugles prend racine dans le nihilisme principalement russe, ayant germé chez les nihilistes et dans le cerveau destructeur de Netchaïev.

    Bien que Marx lui-même ait écrit à son sujet que : "Toute l’histoire de Netchaïev n’est qu’un abominable mensonge. - Lénine, lui, a pris pour argent comptant la légende du personnage.

    Bien que l'Internationale ouvrière ait déclaré en 1871 qu'elle n'avait "rien de commun avec la soi-disant conspiration de Netchaïev, et que celui-ci a traîtreusement usurpé et exploité le nom de l’Internationale"… c'est bien la paranoïa conspiratrice qui a traversé l'histoire du communisme, du trotskisme comme du stalinisme et leurs épigones dans les services secrets.

    Cette conspiration a inspiré à Dostoïevski son fondamental testament politique "Les Possédés/Les Démons". Et c'est bien elle, en dépit des réserves du marxisme officiel, qui a servi de matrice à la naissance du bolchevisme comme appareil fanatique de révolutionnaires professionnels.

    Lénine, admirateur de Netchaïev, a maintes fois théorisé la terreur sous ses diverses formes. Par exemple dans son discours au XIe congrès de 1922, il n'hésite pas à proclamer qu'il répond ainsi aux mencheviks et aux socialistes-révolutionnaires end désaccord avec sa politique : "nous répondons : permettez-nous pour cela de vous coller au mur". Quelques jours auparavant il avait écrit à Kamenev : "c'est une très grande erreur de penser que la NEP a mis fin à la terreur. Nous allons encore recourir à la terreur et à la terreur économique".

    Le bolchevisme lui-même n'a cependant encore recours ni aux attentats aveugles ni au type de violence que nous appelons aujourd'hui "terroriste". Mais l'appareil communiste légitime la violence la plus extrême qu'il fera évoluer, plus tard, dans le contexte de la résistance après 1941 et de la guerre révolutionnaire.

    Or la pratique actuelle va se généraliser à partir de deux dates.

    La première est la conférence de La Havane de 1966. Celle — ci reprend le flambeau de "la lutte des peuples de l'orient" sous le nom de Tricontinentale. L'instrumentalisation de la question palestinienne, que ces appareils ne se proposent certes pas de résoudre, mais au contraire d'attiser, va remettre en selle la grande idée de la conférence de Bakou de 1920 : convergence du communisme international et des nationalismes musulmans. Les prétextes de ces derniers sont devenus les références communes avec le pacte de Badawi, mis en place sous l'égide du KGB en 1972.

    Nous les avons connus pendant la guerre d'Algérie, où les précurseurs de Daësh égorgeaient leurs victimes dans les conditions atroces que nous connaissons. Difficile, de ce point de vue, de faire confiance pour les combattre aux continuateurs des porteurs de valise. Oublier l'Histoire c'est se condamner à perdre toutes les guerres.

    http://www.insolent.fr/

  • Vol d’explosifs à Miramas, un site militaire « mal équipé pour sa protection »

    « C’est la merde », reconnait un officier, après les révélations d’Europe 1 sur des vols de dénotateurs, de pains de plastic et de grenades dans un dépôt militaire à Miramas (Bouches-du-Rhône). Selon le journaliste Alain Acco, les faits se sont produits dans la nuit de dimanche à lundi. « 180 détonateurs - électroniques et pyrotechniques - ainsi qu’au moins une dizaine de pains de plastic et une quarantaine de grenades » ont disparu, indique-t-il. La gendarmerie, sur les lieux depuis hier soir, est chargée de l’enquête. On ignore évidemment tout des auteurs de ce vol - terrorisme ou grand banditisme ?

     

    Le vol a eu lieu dans une "alvéole" (c’est-à-dire un bâtiment) de la zone de regroupement et d’attente (ZRA) de Miramas, le grand site logistique de l’armée dans le sud de la France, d’où partent les matériels pour les opérations extérieures. Le site de l’effraction (Groupement munitions de Miramas) est placé sous la responsabilité du SIMu, le Service Interarmées des Munitions, un organisme créé en 2011.

    Environ 150 personnes, civils et militaires, travaillent sur le site, qui est protégé par des unités tournantes de l’armée de terre, avec des chiens. Depuis les attentats de janvier, la protection des sites sensibles relevant des armées a été renforcée dans le cadre du plan Cuirasse. Une source militaire le reconnait toutefois : « Miramas est grand, vétuste, mal équipé par sa protection ». La preuve en est faite. [....

    La suite sur Secret Défense

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Vol-d-explosifs-a-Miramas-un-site

  • « Nouveaux réactionnaires » : la fin de l’hégémonie intellectuelle de la gauche ?

    À première vue, l’année 2002 aura été marquée par le triomphe, à la romaine, de la pensée unique dans la vie politico-médiatique, avec son apogée orwellien de l’entre deux tours de la présidentielle, et ses flots de “mutins de panurge”(1) défilant à l’appel de la cléricature politiquement correcte et meuglant les slogans convenus de l’intelligentsia de gauche.
    Mais cette apparente domination des “maîtres-censeurs”(2) pourrait bien s’avérer être une victoire à la Pyrrhus tant leur mainmise idéologique semble avoir été ébranlée, en même temps, dans le monde intellectuel et journalistique, notamment à l’occasion de la polémique sur les “nouveaux réactionnaires”(3), le knock out final ayant été donné de fort belle façon le mois dernier par l’écrivain Michel Houellebecq(4).

    Qui sont donc ces nouveaux réacs, rejetons improbables autant qu’inattendus de la Bête immonde, pour affoler à ce point la nomenklatura qu’elle a cru bon de lancer ses chiens de meute à leurs trousses ?
    Si l’on en croit Daniel Lindenberg, promu procureur pour l’occasion, dans son réquisitoire, Rappel à l’Ordre(3), il s’agit d’à peu près tous les penseurs, écrivains, chercheurs, qui ne communient plus au “club des conformistes heureux”, selon la jolie formule de Pierre-André Taguieff(5), lui-même au banc des accusés malgré son antiracisme déclaré et militant. Son crime ? Avoir eu le toupet, l’arrogance, de ne pas donner dans la “vigilance magique” des cerbères idéologiques mais d’avoir étudié, scientifiquement, intelligemment, les tenants et les aboutissants de la contestation populiste en France, ses sources doctrinales ou ses causes réelles, comme le sentiment de “triple dépossession” de leurs libertés ressenti par nos compatriotes en proie à l’immigration, le technocratisme bruxellois et la mondialisation libérale. C’en était trop pour les “bien-pensants”(6) qui, depuis bien longtemps, ont abandonné le combat argumenté et le débat des idées contre leurs adversaires, transformés en ennemis du genre humain qu’on excommunie, qu’on anathémise, mais avec lesquels on ne débat plus. Dialoguerait-on avec le Mal ?

    Lindenberg, mandaté par les caciques du Monde et les tenants de la bien-pensance, dénonce donc cette “pente glissante” qui, de la critique apparemment bénigne de l’actuelle praxis démocratique, aboutirait au fascisme pur et dur, par étapes, en passant par l’insupportable et coupable “passéisme”, “furieusement réactionnaire”… Tout est dit.
    Et, bon commissaire politique (dont il a d’ailleurs le style caricatural, genre soviet bolchevique des années 20), Lindenberg publie donc sa longue liste de proscription, qui va des “repentis” comme Taguieff, Finkielkraut, Manent, Gauchet, aux écrivains non-conformistes que sont Muray, Houellebecq, Dantec ou Nabe, sans oublier les horribles “nationaux républicains” de Marianne où officient entre autres Elisabeth Lévy, auteur d’un coruscant pamphlet sur nos gardiens du Temple(2), et Philippe Cohen, qui s’apprête à faire paraître un ouvrage mettant en cause le “journal de référence”, bible quotidienne des “socialo-libéro-libertaires”(5) au pouvoir dans le monde médiatique.

    Et si l’on en croit Maurice Maschino(7), très remonté contre Alain Finkielkraut, coupable d’avoir soutenu Renaud Camus, puis relaps avec Oriana Fallaci, la charrette des condamnés doit aussi embarquer tous les tièdes, les socio-traitres comme Luc Ferry, qui fricote avec la droite, Julliard et Joffrin, “embourgeoisés”, ou encore Philippe Sollers, qu’on croyait dans le camp du Bien depuis la “France moisie” ou son alignement lors du procès Camus mais qui, depuis, a osé publier Nabe dans sa revue l’Infini… Crime inexpiable, bien entendu.

    Bref, la liste est longue des excommuniés et leurs crimes variés, qui n’ont finalement de commun que leur rejet du discours dominant, installé dans les éthers droit-de-l’hommesques de l’univers intellectuel français.

    Pour les discréditer, pour les faire taire, quelle meilleure stratégie que la bonne vieille méthode, qui a fait ses preuves depuis des décennies, de la “force d’intimidation”(5), bien stalinoïde, qui consiste à jeter en pâture des noms dans la presse, accolés d’épithètes infamantes justifiées par des citations tronquées, et amalgamés ensemble sans distinction ?
    Ainsi démasqués, honteux et confus, les coupables, sans doute, “allaient se disperser comme des petites souris, jurant que jamais eux, les autres peut-être, mais eux non, oh ! quel méchant procès.” (4) Il n’en fut rien, si l’on excepte Jacques Julliard qui, soucieux de se dédouaner, confirmait “qu’il n’y a qu’un pas de la critique du conformisme à la détestation pure et simple de la démocratie et du socialisme.” (8) Forcément imbriqués l’un dans l’autre, comme la gauche et l’intelligence…

    Mais contre toute attente, les seules protestations d’amalgame vinrent des amis eux-mêmes des censeurs, comme Christophe Kantcheff, qui regrettait dans Politis(9) que l’on puisse mettre sur un même plan Finkielkraut ou Debray et les vilains Houellebecq, Dantec et Nabe, qui font un si “mauvais usage de la littérature”. Il déplorait en outre le manque de méthode et de sérieux, la “faiblesse de l’argumentation” de l’infortuné Lindenberg.

    Les accusés, en revanche, firent preuve d’une étonnante et nouvelle combativité, répondant coup pour coup, enfonçant le clou et ridiculisant leurs adversaires et la “terreur molle”(5) qu’ils imposent à leurs contemporains.
    Les hérétiques n’ont pas manqué de relever les contradictions d’une attaque qui reproche, par exemple, à Alain Finkielkraut d’être tour à tour “antisémite”, de par sa défense de la liberté d’expression de Renaud Camus, puis soutien aveugle d’Israël quelques lignes plus loin.
    Plus généralement, Michel Houellebecq ironise sur les palinodies des clercs, qui prônent ici la totale liberté d’écrire puis déploient là une ferme volonté de censure, qui soutiennent Taslima Nasreem mais fustigent les “islamophobes”, qui défendent la “racaille de banlieue”, laquelle brûle des synagogues, mais prétendent lutter contre l’antisémitisme. Il en conclut donc avec raison que “l’homme de gauche est décidément mal parti”(4).
    Dans le même article, il se réjouit, espiègle, “d’appartenir à une liste qui compte Finkielkraut, Taguieff, Muray et Dantec”. Tout comme nombre des révoltés “s’honorent d’être la cible d’une tentative dérisoire et monstrueuse de fascisation de l’inquiétude et de la pensée libre”, dans leur “manifeste pour une pensée libre”, paru dans l’Express le 28 novembre.

    Pire encore, à l’instar de la sociologue Catherine Pauchet, qui se félicite de “la fin du socialisme à la française et [du] retour de la liberté de ton, aux débats passionnels et aux valeurs de la France profonde”(10), certains d’entre eux revendiquent l’étiquette avec panache ! C’est le cas également du trublion Houellebecq, qui en appelle même aux “aimables réactionnaires classiques”(4) pour une nouvelle offensive commune contre la gauche !

    Assisterait-on à un mouvement de fonds de reconquête de l’intelligence et du terrain culturel par la “droite”, ou, à tout le moins, à la fin de l’hégémonie intellectuelle du camp dit progressiste ?

    C’est tout le mal que l’on souhaite à la pensée française.

    Olivier GERMAIN, 20/02/2003

    (1) Philippe MURAY, On ferme, Les Belles Lettres, 2002
    (2) Elisabeth LEVY, Les Maîtres-Censeurs, Lattès, 2002
    (3) Daniel LINDENBERG, Rappel à l’ordre, Seuil, 2002
    (4) Michel HOUELLEBECQ, L’homme de gauche est mal parti, Le Figaro du 6 janvier 2003
    (5) Pierre-André TAGUIEFF, Le nouvel opium des intellectuels, Le Figaro du 27 novembre 2002
    (6) Emmanuelle DUVERGER et Robert MENARD, La censure des bien-pensants, Albin Michel, 2002
    (7) Maurice MASCHINO, Les nouveaux réactionnaires, Le Monde Diplomatique, octobre 2002
    (8) Jacques JULLIARD, Nouveaux réacs, Nouvel Observateur, 7 novembre 2002
    (9) Christophe KANTCHEFF, Les nouveaux réactionnaires : du mauvais usage de la littérature, Politis, 5 décembre 2002
    (10) Catherine PAUCHET, Soyons réactionnaires !, Libération du 29 novembre 2002

    http://www.polemia.com/nouveaux-reactionnaires-la-fin-de-lhegemonie-intellectuelle-de-la-gauche/