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Les médias en servitude : quand Polémia met la médiaklatura en examen
Polémia poursuit son travail d’analyse du phénomène médiatique. AprèsLa tyrannie médiatique, le Dictionnaire de novlangue et le Dictionnaire de la réinformation, voici Les médias en servitude. Il s’agit d’une étude serrée de la médiaklatura, cette centaine d’hommes et de femmes qui donnent le la à l’opinion, cette sainte alliance du trotskysme de salles de rédaction et du capitalisme financier. Voici l’avant-propos de cet ouvrage.
En principe la France est une démocratie.
Le suffrage y est libre. Le suffrage, sans doute, mais en est-il de même de l’information des électeurs?
Assurément non ! Les médias asservissent et ils sont eux-mêmes asservis aux grandes puissances financières.
Derrière une façade de diversité, les grands médias scénarisent l’actualité selon la même grille de lecture, celle de l’idéologie unique qu’ils partagent : laisser-fairisme et libre-échangisme économique, cosmopolitisme et sans-frontiérisme, rupture de la tradition et révolution des mœurs. C’est la sainte alliance du trotskysme de salles de rédaction et du capitalisme financier. L’union des milliardaires et de la médiaklatura.
Le propos peut paraître polémique. Mais les faits accumulés dans cette étude, réalisée avec la collaboration de Claude Lorne, montrent, hélas, comment un tout petit nombre d’hommes a accaparé le contrôle des grands médias français.
Voici quels sont les acteurs majeurs de cette prise de pouvoir sur les esprits :
– les banques : cinq d’entre elles siègent au conseil d’administration de Bouygues, propriétaire de TF1 ; Rothschild contrôle Libération ; Lazard siège au Monde ; et le Crédit Agricole et le Crédit Mutuel se partagent la Presse quotidienne régionale (la PQR) à l’est d’une ligne Amiens/Marseille ;
– l’industrie du luxe et les grandes fortunes : Bernard Arnault, Serge Dassault, François Pinault, Martin Bouygues, Vincent Bolloré, Arnaud Lagardère, Claude Bébéar sont omniprésents;
– les grandes agences de communication et de publicité : Euro RSCG de Stéphane Fouks et Publicis de Maurice Lévy sont au cœur des stratégies d’influence adossées à de puissants budgets ;
– les paladins de « l’antiracisme » : Louis Schweitzer (la Halde), Pierre Bergé (SOS-Racisme), Bernard-Henri Lévy donnent le ton ;
– les grands éditocrates : Erik Israelewicz, Laurent Joffrin, Nicolas Demorand, Denis Olivennes ont un rôle clé, celui d’assurer la cohérence entre les bailleurs de fonds et les soutiers de l’information.
En tout une centaine d’hommes dirige la machinerie qui règne sur les esprits. Il n’y a pas de chef d’orchestre clandestin. Mais tous ou presque participent au lieu de pouvoir le plus sélect de la classe dirigeante française : le Club Le Siècle. Cette classe dirigeante française n’a plus aujourd’hui ni vision nationale ni conscience européenne et n’est plus que la section française de la Superclasse mondiale (SCM).
Notre société est de plus en plus exigeante en matière de transparence. Cette transparence doit aussi s’appliquer aux médias : leurs auditeurs et leurs lecteurs, qui sont aussi des électeurs, doivent savoir d’où ils parlent pour connaître les arrière-plans financiers, commerciaux, idéologiques ou communautaires qui structurent leurs prises de position et qui expliquent la disparition de tout véritable esprit critique.
Ecartant toute polémique inutile, Polémia se borne à rassembler des faits. Des faits qui éclairent d’une lumière vive la médiaklatura.
Voici un ouvrage à lire en se rendant sur le PDF (cliquer ici). En raison de l’immense documentation, réunie par Claude Lorne, qui a permis d’en faire une véritable banque de données,Les médias en servitude peut être commandé (15 € franco de port) à :
Polémia, 60 ter rue Jean-Jacques Rousseau, 92500 Rueil-Malmaison
Polémia, 9/02/2012
http://www.polemia.com/les-medias-en-servitude-quand-polemia-met-la-mediaklatura-en-examen/
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Brésil : Quand la France réclamait l’Amazonie
La frontière entre la Guyane française et le Brésil ne fut fixée qu’en 1900. Un arbitrage suisse mettait alors fin à deux siècles d’incertitudes au cours desquels la France se rêvait à la tête d’un vaste territoire allant jusqu’à l’embouchure du fleuve Amazone. Récit d’une bataille historique entre la France et le Brésil qui a duré près de deux siècles et reste méconnue dans l’Hexagone.
L’histoire de ce territoire contesté entre la France et le Brésil est méconnue dans l’Hexagone. Et pour cause: c’est celle d’une défaite diplomatique pour les Français. Les Français ont un pied sur le plateau des Guyanes depuis le XVIIe siècle. Cette zone revenait aux Espagnol d’après letraité de Tordesillasde 1494 tranchant les terres à conquérir entre Portugais et Espagnols.
Mais ces derniers délaissèrent le plateau des Guyanes, jugé hostile, pour de plus riches colonies en Amérique du Sud et centrale. Français, Hollandais et Anglais purent donc avoir leur part, à la traîne des empires portugais et espagnols.
Entre l’Oyapock et l’Araguari En 1713, le traité d’Utrecht fixe une frontière entre les territoires français et portugais du plateau des Guyanes. C’est «la rivière de Japoc ou Vincent Pinson [qui] servira de limite aux deux colonies» dit l’article 8 dudit traité. Seulement voilà, si l’on se rappelle plus ou moins qui est Vincent Pinson –un compagnon de Christophe Colomb et parmi les premiers à avoir aperçu l’estuaire de l’Amazone–, l’emplacement du fleuve portant son nom est lui incertain. Chaque partie y voit son avantage. Pour les Français, ce serait le fleuve Araguari, au nord de l’estuaire de l’Amazone. Pour les Portugais, puis le Brésil indépendant à partir de 1822, ce serait l’Oyapock, bien plus au nord. Japoc, Oyapock: les Brésiliens ont la phonétique avec eux, mais lorsque l’on sait que japoc signifie fleuve dans la langue amérindienne wayampi, on reste peu avancé. «Quatre-vingt-mille kilomètres carrés sont furieusement contestés, entre l’Oyapock et le fleuve Araguari. Il y a également une revendication française farfelue pour un territoire encadrant les trois Guyanes et couvrant une superficie de plus de deux-cent-mille kilomètres carrés» explique Stéphane Granger, auteur d’une thèse de géographie sur les relations entre la Guyane et le Brésil. Ce contesté franco-brésilien devient un lieu neutre, refuge d’aventuriers, de bagnards fuyant les pénitenciers guyanais et d’esclaves en marronnage. Y vivent également des populations amérindiennes autochtones. L’immense territoire compte à peine quelques milliers d’habitants. «Un accord diplomatique de 1841 garantit cette neutralité. Le territoire est administré par des envoyés des deux côtés», détaille Stéphane Granger. La rivière de Japoc ou Vincent Pinson servira de limite aux deux colonies Une République indépendante, dite de Counani, y est même proclamée en 1886. Donnant lieu à un épisode historique grandiloquent et ubuesque, où un certain Jules Gros, publiciste de son état, est nommé président à vie de Counani. Distribuant médailles et frappant monnaie. Il ne mit au final jamais les pieds dans le contesté. Arbitrage suisse Si cela fait rire dans les salons parisiens, au Brésil, la fixation de cette frontière est prise plus au sérieux. Car l’enjeu est de taille. Il s’agit pour le géant d’Amérique du Sud de protéger le bassin de l’Amazone. Ainsi le Brésil propose des négociations dans les années 1850. «Le Brésil était prêt à couper la poire en deux, en acceptant le fleuve Calçoene comme frontière et donnant ainsi la partie occidentale du contesté à la France. Cela faisait une frontière à 300 km de l’Amazone, qui convenait aux Brésiliens. Mais Napoléon III refusa l’accord car il voulait la totalité ou rien. Les négociations furent donc arrêtées, alors qu’elles auraient pu être à moitié favorables pour la France. Puis la situation pourrit»,décrit le géographe. La découverte d’or dans la région et des troubles en 1895 hâtent le besoin d’un arbitrage. Brésil et France optent pour la neutralité suisse; mais ne s’y présentent pas avec le même zèle. Du côté français, on traîne des pieds:
«Le géographe Vidal de la Blache prend certes sa tâche à coeur. Il développe des arguments géographiques. Mais les diplomates, eux, s’en fichent, commente Stéphane Granger. La Guyane est alors une colonie pénitentiaire, qui plus est insalubre. Cela aurait certes agrandit la France jusqu’aux bouches de l’Amazone, mais la priorité est alors donnée à la colonisation de l’Afrique subsharienne et de l’Indochine.»
Côté brésilien, la donne est toute autre:
Napoléon III refusa l’accord car il voulait la totalité ou rien. Les négociations furent donc arrêtées, alors qu’elles auraient pu être à moitié favorables pour la France
«Pour les Brésiliens, c’est au contraire un enjeu vital: pour une question de prestige et surtout pour protéger l’Amazone. Ils travaillent donc vraiment le sujet avec des arguments géographiques et géopolitiques.»
Le dossier brésilien est pris en main par le Baron de Rio Branco, un diplomate auquel le Brésil doit également des tracés avantageux avec l’Argentine et la Bolivie. Mémoire perdue Sans surprise, le Brésil l’emporte. La Suisse retient le fleuve Oyapock comme frontière entre la Guyane française et le Brésil. En Guyane, ordre est donné aux ressortissants français de ne plus s’installer sur la rive désormais brésilienne. «Si le souvenir du contesté y a aujourd’hui disparu, il reste toutefois quelques noms de lieux, comme un hameau qui s’appelle Carnot, en référence au président de la République française Sadi Carnot. Et certains Amérindiens de cette partie du Brésil ont pour langue maternelle le créole guyanais. Utilisé alors comme langue de communication, il s’est substitué à des langues amérindiennes. Le créole est d’ailleurs enseigné comme langue indigène dans l’Amapa [État brésilien frontalier avec la Guyane française].» En France aussi la mémoire du contesté s’est perdue, à peine compte-t-on quelques travaux universitaires sur le sujet. L’historiographie brésilienne, elle, est plus bavarde. «Tout simplement parce que c’est une défaite diplomatique française et une victoire brésilienne. Les autorités nationales françaises s’en fichent. Dans la presse de 1900, c’est trois lignes dans les journaux», résume Stéphane Granger qui a consacré une partie de sa thèse à cette histoire. Une histoire qui montre par ailleurs que le potentiel ubuesque de la plus longue frontière française ne date pas d’hier. L’été dernier sur Slate, nous vous contions l’histoire du pont sur l’Oyapock, enjambant ce fleuve-frontière, toujours fermé à l’heure actuelle, quatre ans après la fin des travaux.
http://fortune.fdesouche.com/389209-bresil-quand-la-france-reclamait-lamazonie#more-389209
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Les socialistes refusent de lutter contre le djihadisme !
Des 4 vérités :
"La France a, à nouveau, échappé de peu à un attentat meurtrier, qui aurait été perpétré avec des moyens dérisoires, puisqu’il s’agissait « simplement » d’un homme armé tirant à la kalachnikov dans un train. L’issue ayant été heureuse, tous les commentateurs se congratulent, encensent les héros et poussent un soupir de soulagement.
Mais rien n’est résolu. Au contraire, les mêmes événements risquent de se reproduire à brève échéance – et la chance ne sera pas toujours avec nous. Deux facteurs, au moins, pourraient être traités facilement par un gouvernement désireux de s’opposer au terrorisme, au lieu de flatter démagogiquement diverses clientèles électorales.
Tout d’abord, arrêtons de condamner systématiquement les personnes qui s’opposent physiquement aux criminels. La situation est, en effet, paradoxale. Aujourd’hui, on fête les héros qui ont empêché le drame ; mais, si le tireur avait été éborgné dans la bagarre, lesdits héros seraient en garde en vue et menacés de condamnation judiciaire – comme tant de nos compatriotes qui ont refusé de se laisser faire.
Par ailleurs, rien ne nous impose de garder en liberté des centaines de fanatiques. Une bonne partie de ces personnes, parfaitement identifiées par les services anti-terroristes, pourrait être expulsée (puisque beaucoup des prédicateurs radicaux sont étrangers) et une autre partie pourrait être internée. Car, n’en déplaise à M. Cazeneuve, promouvoir la « guerre sainte » est bel et bien un délit.
Là aussi, la situation est paradoxale... (suite).
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Les beaufs se rebiffent
Nos équipes dirigeantes essayent péniblement de donner le change et vont donner à comprendre (officines aux ordres) qu’elles pourchasseront le crime dans toute ses variantes ! Mais si, c’est juré !
J’ai fait, cette nuit, un vilain cauchemar. La caste dirigeante était diplômée de tout grâce à mai 68 et à son système génial des équivalences généralisées de diplômes.
N’avons-nous pas, à la tête du pays, un brillant cerveau diplômé à la fois d’HEC (mais incapable d’articuler une action sensée relevant de son diplôme d’équivalence), de Sciences Po Paris (avant le tristement célèbre Descoings… sombres !), et naturellement de l’ENA (lui permettant ensuite de promouvoir au mérite… d’avoir joué dans la même cour de récréation de la rue de l’Université) ?
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La Ligue Noire, Hotel Stela
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Thalys : comment Schengen fragilise les États face à l'«euroterrorisme»
Selon Alexis Théas, l'émergence d'un nouveau terrorisme est facilitée par l'échec de la libre circulation européenne admise par les traités européens dont l'accord de Schengen.
Ayoub El Khazzani est l'archétype d'un terroriste d'un genre nouveau, l'euroterroriste. En effet, l'enquête policière a montré le caractère transfrontière et européen du parcours de ce Marocain d'origine. Ayant vécu en Espagne, à Madrid et Algésiras, il a circulé et séjourné, au cours des derniers mois en France, en Allemagne, en Belgique, en Autriche. La cible qu'il a choisie, le Thalys, est hautement emblématique. C'est dans le TGV reliant Paris à Bruxelles, Amsterdam et Francfort, qu'empruntent chaque jours des centaines de fonctionnaires nationaux ou européens pour converger à Bruxelles que le tueur a tenté d'accomplir son massacre. Il est donc le produit non seulement du fanatisme islamiste qui triomphe au Moyen-Orient, mais aussi de l'échec patent de la libre circulation européenne telle qu'elle a été appliquée .
Ayoub el-Khazzani est le produit non seulement du fanatisme islamiste qui triomphe au Moyen-Orient, mais aussi de l'échec patent de la libre circulation européenne telle qu'elle a été appliquée.
Au départ, l'accord de Schengen du 25 mars 1985 et sa convention d'application du 20 juin 1990 étaient des solutions pragmatiques, réalistes et intelligentes pour faciliter les mouvements des personnes sur le territoire des Etats volontaires, au nombre de six dont ceux du Bénélux, la France, l'Allemagne, puis l'Italie. Il prévoyaient la possibilité de franchir les frontières sans contrôles entre ces pays, sous réserve de mesures compensatoires pour éviter de mettre en cause la sécurité: le droit de poursuite des polices et le fichier policier commun dit SIS. Ils laissaient surtout la possibilité aux Etats de procéder en toute souveraineté à des contrôles mobiles à l'intérieur des frontières et même, en cas de nécessité, à l'appréciation souveraine des gouvernements, de rétablir les contrôles aux frontières dans les trains ou au passage des frontières terrestres, dans le cadre d'une clause de sauvegarde dite «article 2§2». Ainsi, la France avait décidé à partir de l'été 1995, de rétablir ses contrôles aux frontières avec la Belgique et le Luxembourg, pour lutter contre le trafic de drogue en provenance des Pays-Bas ainsi que contre le risque terroriste à la suite d'une vague d'attentats. Ce dispositif, fondé sur la confiance entre les Etats et le respect de leur souveraineté, fonctionnait correctement.
Sans être bien évidemment une garantie absolue contre le terrorisme, il aurait pu permettre, dans des circonstances de haute tension comme celles que connaît la France depuis sept mois après les attentats de janvier 2015, de rétablir les contrôles aux frontières, de détecter ainsi les allées et venues d'Ayoub El Khazzani entre les pays européens, et de s'interroger sur son parcours étrange, y compris un passage en Syrie. L'usage, en toute souveraineté de la clause de sauvegarde Schengen, telle qu'elle existait autrefois, n'aurait pas forcément empêché le passage à l'acte du présumé terroriste. Mais il aurait fourni au gouvernement un outil essentiel pour l'éviter et quand des dizaines ou centaines de vies sont en jeu, rien ne doit être négligé.
Avec le traité d'Amsterdam du 1er mai 1997, tout a progressivement changé. Les questions d'immigration, d'asile, de frontières, ont échappé pour l'essentiel aux Etats pour devenir des compétences communautaires, européennes, dévolues à la Commission, au Conseil des ministres et au Parlement européen, sous le contrôle de la Cour de justice.
Car, avec le traité d'Amsterdam du 1er mai 1997, tout a progressivement changé. Les questions d'immigration, d'asile, de frontières, ont échappé pour l'essentiel aux Etats pour devenir des compétences communautaires, européennes, dévolues à la Commission, au Conseil des ministres et au Parlement européen, sous le contrôle de la Cour de justice. La logique initiale de Schengen, fondé sur le respect de la souveraineté des Etats a disparu. Un réglement communautaire du 15 mars 2006 «établissant un code communautaire relatif au régime de franchissement des frontières par les personnes», applicable à l'ensemble de l'Union (sauf le Royaume-Uni et l'Irlande) a chamboulé le système. Son article 23 n'autorise le rétablissement des contrôles aux frontières que pour une période de 30 jours renouvelables jusqu'à six mois, sous le contrôle de la Commission et de la Cour de justice qui s'assurent que le motif «d'ordre public» est respecté et peuvent sanctionner les Etats en cas d'infraction.
Dans ces conditions de bureaucratisation et judiciarisation extrêmes, les gouvernements répugnent à prendre leurs responsabilités face à la menace terroriste. En tout cas, en janvier dernier, la France n'a pas utilisé cette possibilité contrairement à 1995. En outre, une jurisprudence rigoureuse de la Cour de justice a sanctionné les Etats comme la France qui procédaient à des contrôles à l'intérieur des frontières (arrêts du 22 juin 2010 Aziz Melki et Sélim Abdeli ) en limitant fortement cette pratique. Quant aux mesures de coopération policière européennes (notamment le SIS), elles viennent de montrer leur inefficacité et leur caractère inadapté à la menace.
Cette évolution n'est pas la cause de la menace terroriste, mais elle a sans aucun doute fragilisé les Etats face à cette menace. Elle a des raisons profondes idéologiques: sans frontiérisme, rejet de l'autorité et des Nations. Certes, elle émane avant tout de l'eurocratie bruxelloise dans une logique de pouvoir, mais par aveuglement et par lâcheté, tout au long des années 2000, elle a été acceptée, sinon encouragée par l'ensemble des classes dirigeantes européennes. Face au défi mortel du terrorisme, cet abandon généralisé des milieux politiques européens a ouvert un boulevard aux extrêmes droites qui s'en sont emparé. Les dirigeants européens auront-ils la lucidité de reconnaître leurs erreurs, leurs démissions successives face à la bureaucratie bruxelloise et d'en tirer les conséquences en remettant en cause cette construction mortifère, avant qu'une catastrophe de grande ampleur ne se produise? Il est permis hélas, d'en douter... Or, il ne se trouvera pas toujours trois Américains dans le Thalys pour sauver des dizaines ou des centaines d'Européens.
Alexis Théas
notes : Alexis Théas est juriste et universitaire.
source : Le Figaro ::lien
http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EuupVEVVZZoTgfEqBI.shtml
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Francis Cousin - Comment casser la dynamique de mort de Daesh pour les jeunes en perdition ?
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COMME LE MIEL ATTIRE LES MOUCHES, L’EUROPE ATTIRE LES HORS-LA-LOI
Depuis plusieurs années, la caste des politiciens européens se trouve confrontée au plus grand défi depuis 1939 : l’invasion de son territoire par des hordes de clandestins. Et ce n’est pas l’illusoire Espace Schengen ou encore les fonctionnaires de Frontex qui vont nous protéger de cet envahissement.
Selon Ewa Moncure, porte-parole de Frontex, il y a eu 100.000 clandestins entrés en Europe en 2013 et plus de 274.000 en 2014, chiffres recensés seulement par les gardes-frontières.
Et le reste ? En matière d’invasion des sans-papiers, 2015 sera un cru exceptionnel !De Stockholm à Kos et de Calais à Varna, chaque Européen assiste à la submersion de son pays, sous l’œil complaisant des gouvernements et avec la bienveillance des ministres concernés.
PERSONNE n’envisage un retour immédiat et manu militari de ces illégaux dans leur pays d’origine, comme c’est le cas dans la grande majorité des états dans le monde, où vous êtes refoulé si vous n’avez pas de visa ou d’autorisation légale de séjour.
Seuls les Occidentaux et les Européens, en particulier, sont assez suicidaires pour accepter que le monde entier s’installe chez eux. Dans le même temps, 15% de nos concitoyens vivent sous le seuil de pauvreté, nos budgets sont déficitaires depuis des années et nos dettes publiques s’aggravent de jour en jour.Parallèlement, le chômage touche de plus en plus de travailleurs, oblige nos récents diplômés à s’exiler et l’on voit dans nos rues de plus en plus de S.D.F.
En Grèce, on se dirige vers une catastrophe économique, financière et sociale d’une ampleur inégalée au XXIème siècle. En Espagne, au Portugal et en Italie les populations se serrent la ceinture. Ailleurs en Europe, les impôts continuent d’augmenter et le mécontentement gronde.
Mais pendant ce temps les princes qui nous gouvernent nous parlent d’accueillir encore et toujours plus de hors-la-loi qui ne cherchent ni à s’assimiler, ni à s’intégrer, mais seulement à bénéficier d’aides sociales en tout genre et d’allocations diverses, magnificences dont ils ne bénéficient pas chez eux et qui leur permettent de subsister chez nous sans travailler.
Quand nos enfants sont exclus du monde du travail, quand nos vieillards tirent le diable par la queue pour terminer le mois, et que beaucoup d’européens blancs acceptent plusieurs « petits boulots » pour se payer à manger, il faut fermer nos frontières, rapatrier les clandestins et renvoyer dans la patrie de leurs aïeux tous les délinquants multirécidivistes qui s’attaquent aux plus faibles de notre société et polluent le quotidien des travailleurs honnêtes.La grande majorité des illégaux n’arrivent pas sous nos cieux pour chercher du travail, mais sont attirés par notre généreux système social, grâce à la complicité dont les gouvernements de la droite cosmopolite et de la gôche mondialiste font preuve depuis des décennies.
Il est impératif de changer certaines lois et de mettre le holà aux directives « multiculturelles et pluriethniques » des eurocrates doctrinaires et utopistes, tel Frank Timmermans –vice-président de la Commission Européenne- et en charge des flux migratoires qui, ce 25 août, déclarait au micro d’Europe n°1 à 8h20 que « l’Europe devait faire preuve d’humanité et recevoir son lot de migrants » et que « les clandestins arrivés dans nos territoires y resteraient durablement ». Ce complice de l’invasion est l’artisan du melting-pot à tous les étages qui verra la disparition de la race blanche. BASTA. Le temps du blablabla est dépassé, celui du grand retour est désormais d’actualité : en bateau, en train ou en avion !
« VOLEM VIURE AL PAIS » ? (Slogan cher aux bobos-écolos-gauchistes des années 1970).
Oui, c’est non seulement un choix, mais aussi un droit, et surtout un devoir.
Pieter KERSTENSLien permanent Catégories : actualité, Europe et Union européenne, immigration, insécurité, lobby 0 commentaire -
Le phénomène Donald Trump, l’antinomie salvatrice de l’Obamania
Le « milliardaire insolent » Donald Trump incarne de plus en plus l’homme providentiel pour une amérique dévastée par six années d’Obama. C’est ce que prédisent la majorité des sondages sur la primaire républicaine, certains le plaçant même largement en tête devant ses principaux concurrents, Jeb Bush ouScott Walker.
Qualifié par la presse française de « raciste, nauséabond, misogyne et offensant » (Vanity Fair), ou encore « virulent et agressif » (Le Monde), il constitue à la fois l’antinomie de l’Obamania, et le contrepied de toutes les fausses valeurs « progressistes », « universalistes » et « démocratiques » prônées par la classe politique occidentale (en fait les valeurs déconstructrices et collectivistes).
Radicalement anti-establishment, il traite les politiciens d’ « imbéciles » aux mains liées par les lobbys. Lui a assez d’argent pour avoir ses propres lobbyistes, « des gens super qui travaillent pour moi ». Ce candidat anti-establishment n’est pourtant pas arrivé là où il en est sans mettre les mains dans le camboui politicien avec son compte en banque estimé à plus de 4 milliards de dollars. Mais il ne le cache pas : «Bien sûr que j’ai dû donner de l’argent. Sinon, l’immeuble dans lequel nous sommes pour cette interview ne ferait que 18 étages, pas 68», affirme-t-il tranquillement sur CNN.
Intransigeant sur l’immigration – clandestine ou officielle – Donald Trump n’a pas peur des mots et son discours est, une fois de plus, plutôt franc : « Quand le Mexique nous envoie ses immigrés, il ne nous envoie pas ses meilleurs » ; « je vais faire construire un grand mur le long de notre frontière sud, et faire régler la note pas le Mexique ». Sur la position des USA face à l’État islamique, il a le meilleur discours qu’un vrai président américain peut avoir : « On revient en Irak, on défonce Daech et on prend le pétrole », une manière de régler rapidement le problème et de cibler la politique désastreuse d’Obama dans la région : « Après être devenu Président, il a abandonné l’Irak. Et quand il est parti, Al Qaida était fini. Le groupe État islamique a été créé en raison du vide que nous avons laissé. »
Quelles chances a-t-il dans la course à la présidentielle ? Largement en tête dans la primaire républicaine, il grapille également, mois après mois, des points à la froide démocrate Hillary Clinton (plus que 6 points d’écarts). Mais d’après une rumeur médiatique, il serait trop obsédé par l’argent : il se retirera de la course après avoir récolté des millions de dollars et bouclé une fabuleuse campagne publicitaire. C’est du moins ce qu’espèrent le monde médiatique et les notables républicains, tremblants à l’idée d’avoir engendré ce golem devenu incontrôlable, parce qu’il est franc et qu’il parle au peuple. Quelle idée !
Ceux qui vomissent la campagne « téléréalité » et la politique « showbizness » de Trump ont souvent été les premiers moutons à supporter l’Obamania, qui n’a été, à bien des égards, que le même genre de spectacle, mais celui-ci, tout à fait admis. Au-delà du spectacle, il est certain que l’Amérique a davantage besoin d’un entrepreneur que d’un politicien ou d’un acteur pour redresser le pays. Et 2016, Donald Trump, incarne peut-être la dernière chance avant que l’Amérique telle qu’on la connaît ne disparaisse à jamais.
Vivien Hoch, août 2015
NDF