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  • Ces femmes yézidies qui terrorisent à leur tour Daesh

    Elles ont décidé de ne plus subir la terreur et ont formé un bataillon de 123 femmes de 17 à 30 ans qui font littéralement trembler de crainte les combattants terroristes. Leur particularité ? Être entraînées par une ancienne chanteuse à succès.

    Xate Shingali, 30 ans est une ancienne chanteuse yézidie. Après avoir obtenu le feu vert du président kurde Massoud Barzani, elle a formé un bataillon exclusivement féminin combattant aux côtés des Pershmergas en Irak.

    «Ils nous violent. On les tue.»

    Ces amazones ciblent spécifiquement les combattants de l'Etat islamique. Ce dernier en effet kidnappe régulièrement des filles yazidies, les vend et en fait des esclaves sexuelles. Au total, les djihadistes ont tué plus de 5.000 Yazidis et capturé 500 femmes et enfants.

    En savoir plus : Daesh exécute 19 filles qui refusaient de devenir esclaves sexuelles

  • Consommation : Les Français paient 6% de plus que les Allemands

    Thomas Laurenceau, rédacteur en chef de 60 millions de consommateurs, estime que nous payons de nombreux produits et services trop chers. C’est le cas des autoroutes pour lesquelles “il n’y a plus de justificatif d’investissement“. Selon Eurostat, les Français paient 6% de plus que les Allemands pour les produits de consommation.

     

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Les dégâts politiques de l’exclusion de Jean-Marie Le Pen

    A lire dans Minute :

    Image2"Si l’on en croit une lecture rapide du sondage réalisé par l’Ifop pour « Le Figaro », le bénéfice est réel : 14 % des électeurs n’ayant pas voté pour Marine Le Pen à la présidentielle de 2012 seraient prêts à franchir le pas dès lors que Jean-Marie Le Pen serait définitivement exclu du Front national, soit plus de 5 millions de Français ! Belle moisson que rapporterait donc le parricide ! À ce tarif-là, on connaît quantité d’hommes politiques qui seraient prêts à tuer père et mère ! À le regarder plus en détails, c’est en fait moins net. Les 14 % mentionnés sont ceux que l’exclusion de Jean-Marie Le Pen inciterait (au conditionnel) « plutôt » à voter pour le Front national. Seuls 5% répondent que cela les inciterait (toujours au conditionnel) « tout à fait ». On tombe à moins de 2 millions d’électeurs, ce qui reste considérable puisque, en 2012, Marine Le Pen, avec ses 17,90%, avait recueilli les suffrages de 6,4 millions d’électeurs. Elle augmenterait donc quasiment son score d’un tiers en un coup d’un seul ! On attend donc avec impatience le prochain sondage d’intentions de vote sur le premier tour de la présidentielle de 2017, dont Marine Le Pen devrait sortir largement en tête, lancée à vive allure vers le score de De Gaulle en 1965 (près de 45%) !

    Cela ne se passera évidemment pas comme ça. Le même sondage de l’Ifop révèle que l’exclusion de Jean-Marie Le Pen est désapprouvée par 22 % des électeurs se disant proches du FN et c’est tout aussi inquiétant que la première lecture paraissait encourageante. Cela pose même un problème qui ressemble à la quadrature du cercle : comment rassurer, pour ne pas dire remobiliser, ces électeurs qui étaient, avant l’exclusion, tout acquis au vote frontiste et commencent à se poser des questions, sans décourager ceux qui seraient prêts à glisser pour la première fois dans l’urne un bulletin FN ? Autrement dit : hier, Marine Le Pen devait se démarquer des « dérapages»  de Le Pen pour gagner en influence, aujourd’hui elle doit rassurer ceux qui n’ont pas apprécié son éviction, soit qu’ils partagent le fonds des propos reprochés au cofondateur de Front national ou n’en sont pas particulièrement offusqués – n’oublions pas que Jean-Marie Le Pen avait obtenu 4,3 millions de voix à la présidentielle de 1988, qui avait eu lieu sept mois seulement après l’affaire du « détail », intervenue sur RTL le 13 septembre 1987 –, soit qu’entre Le Pen et Philippot, ils préfèrent encore « le Vieux », soit qu’ils aient été révoltés par la forme prise pour procéder à cette mise à mort politique.

    La question de la mise à l’écart de Jean-Marie Le Pen est ancienne (...) elle est arrivée en force dans le débat  politique interne à la « droite nationale » dans le courant des années 1990, pour culminer avec la « scission mégrétiste » de 1998 – qui s’est soldée, déjà, par la victoire de Le Pen devant les tribunaux, confirmée par l’échec électoral des mégrétistes.La différence avec la situation présente est que ceux qui voulaient alors se débarrasser de Le Pen – auquel ils reprochaient, entre autres, ses fameux « dérapages » – étaient issus de la même famille politique que lui. À certains égards, certains pouvaient même être considérés  comme étant plus à droite que Le Pen. En tout cas, ils n’auraient pas été choqués si Le Pen avait défendu « le monde blanc » (...) et il ne serait venu à l’idée d’aucun d’entre eux de le lui reprocher (...).

    Cette fois, le supposé antisémitisme de Le Pen n’est plus le déterminant de l’offensive menée contre lui : c’est toute la ligne politique qu’il incarne qui est contestée, et cela au profit d’une autre ligne politique, dont ni les adhérents du Front national, ni les instances dirigeantes du parti n’ont jamais eu à débattre, et qui est portée par un homme qui, lui, n’est pas issu de la même famille politique, Florian Philippot, lequel avait même affirmé fièrement qu’il n’avait jamais voté pour Jean-Marie Le Pen. Le débat est aussi obscurci en se réduisant publiquement à une opposition entre Jean-Marie Le Pen et Florian Philippot qui, pour des raisons différentes, ne représentent ni l’un ni l’autre l’actuelle aspiration majoritaire au sein du Front national, ni chez la majorité de ses sympathisants, ni chez ceux qui ne demandent qu’à le devenir dans une société qui se droitise et auxquels l’actualité apporte chaque jour de nouvelles raisons de le faire. La réduction du choix politique à ces deux visions du monde qui s’opposent bien plus qu’elles ne se complètent et dont Marine Le Pen ne peut offrir une synthèse, impossible à trouver, occulte la demande principale de l’électorat frontiste, actuel ou potentiel, c’est-à-dire de cet électorat qui peut constituer une majorité au deuxième tour de la présidentielle de 2017, celle d’une véritable politique de droite, ferme mais dépourvue d’excès (...)

    Une fois de plus, Jean-Marie Le Pen va contester cette décision devant la justice. Avec de fortes chances de l’emporter. Il ne s’agit là que d’une affaire interne à une association loi de 1901, l’association Front national. Il ne s’agit pas de droit international. Ni de droit communautaire. Pour la renégociation des traités internationaux ou pour la sortie de l’euro, ce n’est pas gagné…"

    Philippe Carhon

     

  • La crise syrienne entre l’Ukraine et l’Arctique…

    Durant ces dernières semaines, la crise syrienne a fait l’objet de plusieurs évolutions diplomatiques et militaires de différentes natures et origines, susceptibles de faire bouger quelques lignes, sans pour autant remettre en cause les tendances lourdes. En définitive, la Maison Blanche, les pays européens satellites dont la France, l’Arabie saoudite, la Turquie et Israël veulent toujours faire la peau de Bachar al-Assad. Moscou, Téhéran, le Hezbollah libanais, voire la Chine ne laisseront pas faire, tenant fermement les positions d’un jeu à somme nulle qui finira par déboucher sur l’adoption d’une espèce de « Yalta régional », parce qu’aucun des deux pôles ne peut l’emporter durablement sur l’autre… Ce grand jeu s’étire entre l’Ukraine et le Grand nord arctique !

    Symptôme analytique, sinon psychanalytique : la démultiplication de « reportages » et d’éditoriaux, dans la presse occidentale et notamment parisienne, pour nous annoncer l’affaiblissement, sinon la chute prochaine de Bachar al-Assad, que les mêmes rédactions prédisent depuis l’été 2011… Cette résurgence de propagande repose sur une très mauvaise interprétation du dernier discours du président syrien qui a dit essentiellement deux choses : la guerre est plus longue et meurtrière que prévue et « nous avons besoin de tous nos soldats pour défendre l’intégrité territoriale et politique de la Syrie » ; l’accord sur le nucléaire iranien ne modifie en rien l’alliance militaire de la Syrie avec l’Iran et le Hezbollah libanais, appuyée par la Russie qui réaffirme sa présence en mer Noire, Méditerranée, en Asie et dans le Grand nord arctique.

    Certes, l’armée syrienne a connu quelque revers avant de regagner d’autres positions, mais son option stratégique principale reste inchangée depuis l’été 2011 : « la défense du pays utile », à savoir l’axe Damas/Homs/Hama/Alep avec ses débouchés portuaires, le long de la côte Lattaquié/Tartous. L’armée gouvernementale, qui dispose toujours d’un format opérationnel de quelques 50 000 hommes, ne peut couvrir l’ensemble du territoire de Deraa, Deir ez-Zor à Palmyre… Il est aussi avéré que la coordination de ses forces avec les unités iraniennes et celles du Hezbollah pose, évidemment quelques problèmes : différences de chaînes de commandement, de matériels et de cultures militaires. Mais, au final, les positions stratégiques sont tenues et bien tenues face à Dae’ch, Nosra et autres mercenaires de Tchétchénie, du Daghestan, du Maghreb et des pays européens.

    Comme ils l’avaient fait pour les milices du Kosovo et de Bosnie, les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux continuent à fabriquer des combattants susceptibles de s’engager contre les forces gouvernementales syriennes. Mais aujourd’hui, cet effort vise moins le renversement du régime qu’à rassurer l’allié saoudien et à persuader Moscou d’intensifier ses efforts afin d’engager son partenaire syrien à envisager l’ouverture d’une nouvelle médiation diplomatique et politique. Le voyage, fin juin dernier, du patron des services syriens – le général Ali Mamlouk – à Riyad constitue l’un des événements les plus spectaculaires de ce processus qui n’a pas encore dit toutes ses ruses…

    De son côté, Washington appuie officiellement les efforts russes tout en laissant Ankara massacrer les Kurdes qui sont pourtant les principaux combattants à contenir - au sol - l’expansion de Dae’ch. Ainsi, quelques 600 soldats turcs et une soixantaine de blindés sont désormais engagés sur le territoire syrien, dans la région d’Alep. Les deux brigades turkmènes qui ont fait leur entrée en Syrie par le poste frontière de Bab-el-Salame/Öncüpinar, face à la ville turque de Kilis, sont baptisées « Sultan Murat » et « Fatih Sultan Mehmet », du nom de deux empereurs ottomans. Elles constituent l’avant-garde d’une unité turkmène de quelque 5 000 hommes nommée « Armée de la Révolution » — Devrim Ordusu —, portée sur les fonds baptismaux fin juillet par Ankara qui lui fournit équipement, logistique et renseignement.

    Fort de cette nouvelle dimension turco-kurde, Washington resserre les liens de l’OTAN - même si Erdogan poursuit ses propres objectifs -, cherchant à modifier un rapport de force en sa faveur au détriment du poids de la Russie et d’un Iran qui, malgré l’accord sur le dossier nucléaire, continue à soutenir Damas, le Hezbollah libanais et plusieurs factions palestiniennes. L’accord « technique » sur le dossier nucléaire ne concerne pas la gestion des crises régionales, réaffirment régulièrement les différents cercles de pouvoirs iraniens. 

    Fidèle à la doctrine de « l’instabilité constructive », chère aux idéologues néoconservateurs américains et français, l’administration Obama cherche ainsi à établir une espèce de « paix froide » à somme nulle, un « Yalta oriental » entre les pôles sunnite et chi’ite pour la reconduction des intérêts américains aux proche et moyen-orient. A plus moyen et long termes, les priorités stratégiques de Washington concernent trois autres théâtres : l’Asie-Pacifique, l’Ukraine et le Grand nord arctique. En effet, ces trois zones hautement stratégiques sont essentielles aux yeux des décideurs civils et militaires du Pentagone pour contenir la Chine et la modernisation des capacités opérationnelles de la Russie.

    Dans ces circonstances, l’arrimage de la Turquie à l’OTAN vaut bien le sacrifice des Kurdes, même si ces derniers restent en première ligne contre les barbares de l’ « Etat islamique ». On voit bien que depuis sa création et son expansion territoriale, Dae’ch n’a jamais, ô grand jamais constitué, pas plus hier qu’aujourd’hui, une priorité américaine, turque, ni israélienne. Entre le foyer ukrainien, les enjeux centre-asiatiques, ceux de l’Asie-Pacifique et les perspectives arctiques, la crise syrienne et ses débordements régionaux demeurent périphériques, sinon secondaires dans le nouveau grand jeu qui concerne la maîtrise des nouvelles routes et des richesses naturelles de l’Eurasie et du Grand nord. Par conséquent, la crise syrienne n’est pas gérée - par et pour elle-même - par les grandes puissances mais en fonction des contraintes d’un autre espace-temps.

    Celui-ci nous projette à l’horizon 2030/2050, dans les postures d’une nouvelle Guerre froide qui oppose déjà les Etats-Unis, la Chine et la Russie…

    Richard Labévière

    notes

    Journaliste, Rédacteur en chef du magazine en ligne : prochetmoyen-orient.ch

    Euro-synergies lien

    http://www.lesobservateurs.ch

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuupVEylEuTXbuhiPv.shtmlsource : Euro-synergies :: lien

  • SÉOUDIENS ET ALGÉRIENS NE PAYENT PAS LEUR SÉJOUR À L’HÔPITAL ? LES MÉDICAMENTS DES FRANÇAIS DÉREMBOURSÉS !

    La sécurité sociale va mal ? C’est de votre faute, martèle le gouvernement d’occupation, refusant de voir et de dire la vérité sur les ravages de l’invasion dans ce domaine comme tant d’autres, sur les véritables gaspillages et abus. Sous ce prétexte, les libéralistes ont commencé à démanteler ce service public : les hôpitaux et les maternités ferment, les consultations coûtent de plus en plus cher, les médicaments sont “déremboursés” (sic), les maisons de retraite sont hors de prix…

    Pire : le gouvernement fait croire que le « tourisme sanitaire » va sauver le système, alors que, par inadvertance, les Français apprennent que les oligarques algériens et séoudiens qui viennent se faire soigner en France, pour lesquels les autorités “privatisent” (sic) des étages sinon des établissements entiers, ne payent même pas leurs factures – les autorités algériennes et séoudiennes doivent ainsi plusieurs dizaines de millions d’euros.

    Pour les seuls établissements de l’Assistance publique–Hôpitaux de Paris (AP-HP), les pays étrangers doivent 120 millions d’euros, soit plus du double du déficit… de l’AP-HP. Ces chiffres ne comptabilisent pas les soins des colons résidant en France, ni des ‘migrants’ pour lesquels tout est simplement gratuit (pour eux, mais évidemment pas pour le contribuable français).

    Cela n’empêche pas le gouvernement d’occupation, en tête la mère de drogués et criminels Marisol Touraine, de culpabiliser les Français. Et de s’apprêter à annoncer la fin du remboursement de nouveaux médicaments.

    C’est ce que préconise une « mission » chargée spécialement d’arriver à ces conclusions – il ne faut plus rembourser les médicaments « inutiles » – et mise en place par… Marisol Touraine. Ainsi, une commission d’individus payés par le gouvernement pour rendre des conclusions déjà connues et réclamées par le gouvernement arrive justement aux conclusions… demandées par le gouvernement. Le système est bien fait.

    Plusieurs mesures ont filtré, à commencer par l’arrêt du remboursement de nombreux médicaments jugés peu ou pas efficaces. Ces médicaments, « le Zovirax contre l’herpès buccal, le Chondrosulf contre l’arthrose, la Gaviscon pour les troubles digestifs ou la crème hydratante bien connue Dexeryl » entre nombreux autres, détaille un journal, n’étaient déjà remboursés qu’à 15 %.

    Autre mesure préconisée : la suppression de trois taux de remboursement existant (15, 30 et 60 %) par un seul qui, de manière générale, conduira à la réduction du remboursement des médicaments.

    http://www.jeune-nation.com/societe/nature-sante/21702-seoudiens-et-algeriens-ne-payent-pas-leur-sejour-a-lhopital-les-medicaments-des-francais-derembourses.html

  • LA RETRAITE À 67 ANS ET L’EUROPE :

    Il est bon de rappeler les risques à l’horizon que nous avons dénoncés il y a plus de 4 ans maintenant…

    « Pour les prolétaires qui se laissent amuser par des promenades ridicules dans les rues, par les plantations d’arbres de la liberté, par des phrases sonores d’avocats, il y aura de l’eau bénite d’abord, des injures ensuite, enfin de la mitraille, de la misère toujours ! « (Auguste Blanqui) – Cadeau de Paul Genestie

    Quand cela cessera-t-il ?

    Fuite des cerveaux et des capitaux à l’étranger, chômage endémique, pays en faillite, travail qui se réduit comme une peau de chagrin, une des conséquences de la dictature fiscale, lois votée au Parlement Européen, que reste-t-il du pouvoir citoyen ?

    La république des droits de l’homme accepte l’esclavage des pays du tiers monde et de quelques autres pays de l’Est pour le plus grand profit de capitalistes, qui délocalisent le travail de France et mettent en péril des familles entières, avec l’absolution du Nouvel ordre mondial compatissant…Quelle tragi-comédie que cette belle république dont le cinquième acte devrait fermer la pièce…

    On a fait voter l’Irlande jusqu’à ce qu’elle dise oui, avec les menaces économiques à la clef. L’Irlande devenue durant quelques temps un Eldorado pour les entreprises avec ses avantages fiscaux, prit de plein fouet le retour à la normale en comprenant un peu tard que la « lune de miel » européenne était terminée. Les entreprises partirent vers d’autres pays, le temps du mirage des avantages fiscaux…Bref, l’Europe, c’est le mensonge, l’appauvrissement général et la faillite des peuples…

    Maintenant on nous parle de la retraite à 67 ans et bien non, pourquoi revenir dessus. L’uniformisation se déguise en fausse égalité, pour mieux nous berner depuis plus de 200 ans…Alors que l’égalité consisterait à respecter les différences professionnelles permettant à chacun de profiter quelques temps d’une retraite bien mérité.Quelle est l’égalité quand un bureaucrate s’arrête de travailler au même âge qu’un paysan ? L’âge de la retraite doit être avancé selon la pénibilité professionnelle. Pourquoi faire payer aux travailleurs, les conséquences d’une mauvaise gestion d’une politique antisociale.
    Pourquoi faire payer au monde professionnel le manque de jeunes sur le marché du travail, alors que nous vivons depuis des années sous une politique antifamiliale. On ouvre les frontières à la misère du monde, où l’on donne sans recevoir, mirage dangereux et pénible d’une « stabilité démographique » ubuesque, alors que naissent d’autres problèmes annonçant l’univers grisâtre d’un futur Liban…

    Pour détruire toute forme de vie sociale, la république refuse aux mères désireuses d’élever leurs enfants, le salaire maternel, la reconnaissance d’une profession à part entière, métier qui en fait, en contient une bonne dizaine (cuisinière, éducatrice, lingère, soignante…), comme de reconnaître aussi un droit à une retraite pour cette fonction hautement sociale, qui réduirait bon nombre de problèmes sécuritaires et drames familiaux (personnes âgées abandonnées…), liés à la misère morale, dont notre pays possède la palme des suicides. Au lieu de cela ou de nombreux sondages, montrent la volonté des femmes à choisir le foyer, plutôt que de courir chaque jour ( 75% des femmes interrogées disent préférer rester élever leurs enfants, si elles ont le choix financier…). La république ne veut pas laisser le choix aux mères, il vaut mieux les envoyer au boulot et donner des aides pour décourager les naissances ou mettre les enfants chez d’autres((aides ménagères, crèches), comme de se débarrasser de ses parents (maison de retraite). Vivre le vingt et unième siècle et ne pas permettre le choix aux femmes, de travailler 100, 90, 75, 50 voir 25% ou de rester chez elles avec leurs enfants mais comment nomme-t on ce système ?

    Il faut « casser » la France traditionnelle, point d’indépendant et d’hommes libres, les agriculteurs et les marins pêcheurs en savent quelque chose…Comme disait Victor Hugo (Choses vues, 8 avril 1851) :« Ce gouvernement, je le caractérise d’un mot : la police partout, la justice nulle part. »
    Qu’un agriculteur ou un marin pêcheur soit à la retraite à 50 ou 55 ans, rien de plus normal. Qu’un mineur soit en retraite dix ans avant les autres, qui le contesterait ? Qu’une mère devrait avoir une retraite décente pour avoir élevé ce qui fait la richesse d’un pays, les hommes, personne ne le conteste mais la démocratie républicaine ne veut pas de la décision du peuple !!!

    Mais que le système républicain, impose à tous l’âge de 67 ans pour être retraité, c’en est trop !
    Il est temps de laisser les professionnels reprendre leur destin en les laissant s’auto-organiser socialement à l’image des corps privilégiés que sont les ordres des avocats et médecins…

    Libération Nationale, tiocfaidh àr là (notre jour viendra)

    Frédéric Winkler

    http://www.actionroyaliste.com/

  • « La révolte des élites / Et la trahison de la démocratie » par Christopher Lasch

    Christopher Lasch, à travers plusieurs ouvrages, a analysé les évolutions et mutations de la société étasunienne de la seconde moitié du XXe siècle. A contre-courant de la pensée dominante, il identifie les changements comportementaux des différentes composantes de cette société, leur impact économique, politique et social et les risques que ceux-ci font courir à la société américaine et finalement à la démocratie que les Etats-Unis incarnent depuis deux siècles.
    C’est dans son dernier ouvrage : « La révolte des élites et la trahison de la démocratie » qu’il expose et structure définitivement son observation critique. Il y aborde et y développe des thèmes et situations communs à l’ensemble des sociétés occidentales . Christopher Lasch pose la question de la survie de la démocratie et les options pour préserver les valeurs qui non seulement sont à la base de notre organisation politique mais plus largement à l’origine de notre civilisation occidentale.
    Les titres des chapitres choisis par C.Lasch sont éloquents et énoncent clairement ses conceptions politiques et sociales. Nous respecterons donc son approche en retenant ces titres et l’articulation de sa pensée dans la conception de l’ouvrage. 
    Le chapitre introductif aborde d’emblée le malaise de la démocratie.
    Le malaise dans la démocratie
    Les nouvelles élites sociales, où figurent les dirigeants d’entreprises et toutes les professions qui produisent et manipulent de l’information sont beaucoup plus internationales et migrantes que leurs prédécesseurs. Pour progresser dans les affaires et les professions intellectuelles, elles sont prêtes à suivre les opportunités. Jamais la réussite n’a été plus étroitement associée à la mobilité. Pour C.Lasch, son avènement au XXème est une indication importante de l’érosion de la démocratie car elle ne s’inscrit plus dans la perspective d’égalité des conditions sociales mais plutôt dans la promotion sélective dans la classe professionnelle managériale.
    Ces nouvelles élites sont en rébellion contre « l’Amérique du milieu ». Ceux qui aspirent à appartenir à la nouvelle aristocratie cultivent leurs attaches avec le marché international par l’argent hyper-mobile. On peut se demander s’ils se pensent encore américains tant ils tendent à se distinguer de la communauté.
    Cette communauté s’est d’ailleurs morcelée depuis l’après seconde guerre mondiale et la perte de responsabilité des hommes et des femmes autrefois indépendant de l’Etat est la marque du déclin qui remet en cause l’avenir de la démocratie. Considérant cette perte de responsabilité, la nouvelle élite est sceptique quant à la capacité des citoyens ordinaires à saisir des problèmes complexes et à produire des jugements critiques. L’époque du « citoyen omnicompétent » est finie. Nous sommes dans une époque de spécialisation où les questions sont laissées aux experts. Désormais, selon Lasch, l’information tend non pas à promouvoir le débat mais à y couper court. Ainsi l’absence d’échanges démocratiques au travers du débat public écarte le stimulant qui pourrait pousser les individus à maîtriser le savoir qui ferait d’eux des citoyens capables. De même, cette élite cosmopolite combat contre « l’ordre dominant » c'est-à-dire celui de l’homme blanc euro-centrique et fait naître par réaction une politique identitaire pour les minorités et une promotion de la diversité où l’opinion devient relative en fonction de l’identité raciale et ethnique, du sexe ou de la préférence sexuelle.
    Pour C.Lasch, ici réside un des points clé du malaise dans la démocratie. Quand l’argent parle, tout le monde est condamné à écouter. Pour cette raison une société démocratique ne peut autoriser une accumulation illimitée du capital. L’égalité sociale et civique présuppose que l’on s’approche de l’égalité économique.

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  • Légion d'honneur du ridicule pour Jean-Hugues Anglade

    Lu sur Le Point :

    "(...) La pantalonnade dans laquelle se vautre Jean-Hugue Anglade vire à la farce... Depuis vendredi, l'acteur se répand dans les médias pour décrire ce qu'il n'a pas vu... Assis dans la voiture 11 du Thalys Amsterdam-Paris, le comédien fabule sur ce qui s'est passé dans les wagons 13 et 12 où le tireur a failli commettre un carnage.

    Les vrais héros - notamment les trois Américains qui ont désarmé le tireur - minimisent leurs exploits en affirmant qu'ils n'ont fait que leur devoir (...). L'acteur, lui, ne cesse de se mettre en scène, de prononcer des phrases définitives ("ça sentait la mort") et de fustiger des employés qui auraient fui sous ses yeux. Rappelons qu'Anglade n'a rien vu ni rien entendu, car Ayoub El Khazzani n'a jamais pénétré dans son wagon. Si le titre n'avait pas déjà été utilisé, on suggérerait au comédien de jouer, réaliser et produire C'est pas parce qu'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule. Il y aurait été excellent...

    Comme il aurait été dommage de rester discret, il en remet une couche dans Le Figaro, car sa sale blessure à la main va l'empêcher de jouer de la guitare au Festival d'Angoulême comme il l'avait prévu ! "Honnêtement, je ne me sens pas trop prêt, il va falloir que je parle du mode opératoire avec les organisateurs." C'est effectivement la nouvelle la plus importante de la semaine : un drame culturel qui vient assombrir l'ensemble des festivals de l'été... Le héros de Braquo – à moins qu'il ne soit la réincarnation de Darry Cowl ? – se serait blessé en tirant le signal d'alarme du train ! Or celui-ci n'est pas sous verre, mais en accès libre, contrairement au brise-vitre.

    Bref, le scénario complaisamment rapporté depuis quatre jours est peu crédible en plus d'être bien mauvais... Un employé de la SNCF affirme même avoir "proposé de l'aide" à Jean-Hugues Anglade : "Je lui ai proposé ma trousse de secours."

    Plus généralement, il est intéressant de rapprocher l'attitude d'un Français gâté, chouchouté et gavé de subventions publiques – comme seul le septième art hexagonal sait les inventer –, qui ne cesse de dénoncer les autres, qu'ils soient contrôleurs de la SNCF ou membres du personnel de restauration, à celle de ces Américains qui n'ont écouté que leur courage et leur devoir et ont épargné des vies dans un pays qu'ils ne connaissaient pas et à qui ils ne devaient pas tant... La comparaison n'est pas flatteuse pour notre compatriote... qui devrait observer un silence gêné au lieu d'en rajouter dans l'indécence. Si Anglade mérite une Légion d'honneur, c'est bien celle du ridicule. Qui osera la lui décerner ?"

    J'ai par conséquent supprimé le post mettant en cause injustement des agents du Thalys du fait du témoignage de ce triste individu...

    Philippe Carhon