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  • Sapir met en émoi le poulailler d’acajou

    Jacques Sapir a proposé à moyen terme la formation d’un « Front de libération nationale anti-euro » englobant tous les partis souverainistes jusqu’au Front national.

    Souvenons-nous de cette chanson d’Alain Souchon qui décrit le caquètement de « la volaille qui fait l’opinion » depuis son « poulailler d’acajou ». L’artiste y met en scène « les belles basses-cours à bijoux » aux idées convenues. En bon artiste qu’il est, Souchon fait mine de croire que cette volaille est conservatrice. Ce n’était déjà plus tellement vrai en 1977, l’année où il composa sa chanson, mais aujourd’hui, cette volaille est pratiquement à 100 % membre de la gauche libérale sociétale pédante qu’incarne si bien Daniel Cohn-Bendit.

    Depuis une semaine, le poulailler d’acajou est en émoi. Ça caquette et ça cancane à n’en plus finir dans les salons parisiens. Pensez : l’économiste, un temps proche du Front de gauche et qui s’affirme toujours « sans ambiguïté de gauche », Jacques Sapir a proposé à moyen terme la formation d’un « Front de libération nationale anti-euro » englobant tous les partis souverainistes jusqu’au Front national, ou d’un « parti issu du FN ». La grande et la petite bourgeoisie de rédaction s’en étrangle aussi bien à gauche qu’à droite des forces de l’axe européomondialiste.

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  • Pierre Mac Orlan

    L’auteur de cette biographie de Mac Orlan, parue chez Pardès, est Bernard Baritaud, spécialiste reconnu de l'écrivain. Il préside la Société des lecteurs de Mac Orlan.

    L’enfance de Mac Orlan

    Pierre Dumarchey, qui prendra plus tard le pseudonyme de Pierre Mac Orlan, naît le 22 février 1882 à Péronne, ville de garnison du Nord de la France. Son père s'était battu en 1870 parmi les zouaves pontificaux et poursuivra une carrière militaire assez terne jusqu'au grade de capitaine. Le premier souvenir que conserve l'enfant de son père est celui d'un officier « vêtu d'un pantalon rouge à bandes noires et d'un dolman noir à brandebourgs ». De la mère, qui était la fille d'un employé des Chemins de fer, on ne sait rien. Est-elle prématurément décédée ? Cela expliquerait que Pierre et son frère Jean, un rebelle dans l'âme, aient été élevés par un oncle, agrégé d'histoire. Les études de Pierre sont peu concluantes. Il en retiendra cependant un goût pour les poètes latins et une passion pour le rugby ! Il envoie quelques poèmes à Aristide Bruant qui lui répond fort aimablement. Il va avoir bientôt dix-sept ans. Débute une période de misère qui durera près de dix ans.

    La misère

    Pierre Dumarchey était persuadé d'avoir trouvé sa voie : il sera peintre. Il arrive, avec un petit pécule, à Paris dans les derniers mois de 1899 et s'installe, comme il se doit, à Montmartre. Il s'inspire de Toulouse-Lautrec, qu'il admire mais ne parvient à vendre aucune de ses œuvres. Pour, subsister, il fait quelques petits travaux. Il tapisse une villa, il est terrassier, et dort dans des hôtels meublés. Il fréquente les bars à matelots et y rencontre une foule d'originaux dont il s'inspirera dans ses livres. Il rencontre sur la butte les rédacteurs du Libertaire hebdomadaire, une feuille anarchiste où il publie un article parfaitement médiocre fustigeant la bourgeoisie. Il vit une existence inquiète, minée par la hantise d'assurer la survie quotidienne. Il a souvent faim. Le thème de la faim sera d'ailleurs récurrent dans l'œuvre du romancier.

    Un personnage de Montmartre : naissance de Mac Orlan

    Il va très vite prendre ses habitudes au Lapin agile, un cabaret de Montmartre, propriété de Bruant. Il courtise la fille du patron, Marguerite, qui deviendra plus tard, en 1913, son épouse pour la vie. On imagine que cette relation l'aide sans doute quelque peu à survivre. Toujours est-il qu'il va y connaître de "vrais" écrivains qui deviendront ses amis Apollinaire, Carco, Salmon, qui exerceront sur lui une réelle influence littéraire. Il est apprécié, pas tant pour ses écrits qui sont encore peu nombreux, que pour sa personnalité, haute en couleur, coiffé d'une casquette ronde, flanqué d'un basset d'Artois, il entonne volontiers des chansons de marins ou de légionnaires. On l'appelle « le patron », ce qui signifie, en fait, qu'il fréquente la fille de la femme de Frédé, le vrai patron, qui est, lui aussi un personnage pittoresque, avec sa longue barbe, sa toque de fourrure et sa guitare. C'est en 1905 que naît Mac Orlan. C'est avec ce pseudonyme qu'il commence à signer ses dessins. Pour vivre, il écrit aussi des textes de chansons, que d'autres signent le plus souvent et qui sont interprétés par des chanteurs des rues. Il réussira même à vendre quelques dessins à la presse humoristique.

    Le voici écrivain

    On en attribue le mérite au directeur artistique du journal Le Rire, Gus Bofa, qui est un ami de Pierre. Celui-ci apprécie davantage les légendes que les dessins que lui soumet Mac Orlan. Du coup, il l'encourage à développer les légendes et à les transformer en contes. Mac Orlan, qui donnera plus de soixante contes dans les journaux humoristiques en 1913, entre ainsi de plain-pied en littérature. Il ne renoncera cependant pas tout à fait à dessiner. On lui doit des « bandes dessinées » avant  la lettre, où le texte est intégré à l'image, sous forme de bulle. Sa collaboration à la presse va, dès lors, assurer sa sécurité matérielle. Son premier roman, La Maison du retour écœurant, paraît en 1912. Il doit beaucoup aux expériences antérieures de l'auteur, et se caractérise par un ton cocasse mais grinçant, où affleure l'amertume. Un deuxième roman, Le Rire jaune, est publié en feuilleton en 1913. Il décrit les ravages d'une épidémie burlesque, venue de Chine. L'épidémie fait mourir de rire, au sens propre. Du coup, la foule fanatisée massacre ceux qui font rire, les clowns, les humoristes... Les paysans, quant à eux, profitant de l'anarchie, vont piller les villes. C'est dans ce livre que l'on trouve cette formule  « Je ne crains qu'une chose dans un bois et la nuit... c'est l'homme ». Le pessimisme de Mac Orlan est total  le rire jaune est la folie que tout groupe humain porte en soi et qui peut entraîner, lorsqu'elle est libérée par les circonstances, un bouleversement radical de la société. Après ce livre, Mac Orlan est devenu un écrivain plein de promesses, reconnu par ses pairs.

    Et puis, arrive la guerre

    Il sera engagé en Lorraine, en Artois et à Verdun et évoquera dans ses écrits un « travail meurtrier désespérément quotidien ». N'étant pas officier, donc sans solde, il collabore à La Baïonnette afin de subvenir aux besoins de son épouse. Mais l'agent de liaison Pierre Dumarchey va être touché par des éclats d'obus, le 14 septembre 1916, devant sa ville natale. Décoré de la croix de guerre, il sera réformé le 8 décembre 1917. Il écrira dans Verdun, une vingtaine d'années plus tard : « A Verdun commença réellement la fin d'un monde et ceux qui vécurent là, en février 1916, purent constater que la guerre était la plus terrifiante de toutes les maladies de l'intelligence humaine ». Les personnages de Mac Orlan portent la guerre au plus profond d'eux-mêmes « comme une maladie secrète », dira l'un d'eux. La guerre fut pour lui un traumatisme. Vingt ans plus tard, il raconte dans Chroniques de la fin du monde (1940) que, à la tombée de la nuit, en Seine-et-Marne, il crut entendre un jour, venant de l'Est, le bruit d'une petite troupe de cavalerie en mouvement. Il écrira « C'est précisément de là, c'est-à-dire du seuil de ma porte au sommet arrondi, que j'ai entendu venir un soir les quatre cavaliers de l'Apocalypse ». Parmi eux, la Guerre et la Mort, dont il n'avait cessé de redouter le retour...

    1918-1939 : une activité débordante

    Ces années correspondent à la maturité de l'écrivain. Son activité est débordante. Il est éditeur et découvre notamment Joseph Delteil. Il édite de magnifiques ouvrages pour bibliophiles. Il est critique, publie un feuilleton littéraire où il traite de l'actualité comme des rééditions importantes. Il effectue des reportages pour le compte de journaux qui font appel, en ces années-là, à dès écrivains de renom. Il se rend en Allemagne nationale-socialiste, en Italie où il interviewe Mussolini, en Angleterre, en Espagne, en Afrique du Nord. Il "couvre" des procès  retentissants, et, précurseur d'Antoine Blondin, suit pour Le Figaro, quelques étapes du Tour de France. Mais ce n'est pas tout. Il tient une chronique "Disques" dans Le Crapouillot à partir de 1927 et écrit aussi sur les œuvres de photographes connus. Et puis, il écrit le scénario du film de Marcel Lherbier, L'Inhumaine, qui fut certes un échec commercial, mais qui reste une référence pour les cinéphiles. Et enfin, il fera les adaptations au cinéma de ses romans, La Bandera réalisé par Julien Duvivier, en 1935, et le célèbre Quai des brumes de Marcel Carné, en 1938. Mais revenons à ses romans. Il avait écrit un grand roman d'aventures maritimes, Le Chant de l’équipage, en 1918 qui sera suivi de A bord de l’Etoile Matutine. Beaucoup de ses livres respirent le goût de l'aventure. Il y a, selon lui, deux sortes d'aventuriers : l'aventurier actif qui court le monde et finit mal, et l'aventurier passif (dans lequel il se reconnaît puisque écrivain), qui se contente d'imaginer l'aventure. Et puis, il y a aussi l'aventure de la pègre, l'aventure militaire et coloniale qui fascineront Mac Orlan. On les retrouve dans La Bandera (1931) et Le Camp Domineau (1937). Quant au roman le plus connu, Le Quai des brumes (1927), il fait largement appel aux souvenirs des années de misère à Montmartre. Mac Orlan avait aussi abordé le fantastique sur un ton qui n'est certes pas tout à fait celui de Hoffmann, de Jean Ray, de Seignolle ou de Lovecraft. Dans Malice (1923), ruiné, arrivé au bout du désespoir, le personnage principal du livre n'a d'autre ressource que de vendre son âme... pour la corde lui permettant de se pendre. On ne lui en offre pas davantage. Cet usage burlesque de la damnation nous donne une idée du pessimisme radical de l'écrivain. Mais Mac Orlan s'intéressera aussi aux phénomènes sociaux. Il écrit sur le sport, la mode, l'automobile, la publicité... Il évoque le Vel d'Hiv, les music-halls et les grands magasins, où ses contemporains se prosternent devant la modernité et la consommation gloutonne. Pierre Mac Orlan est un pessimiste. L'univers obsessionnel de ses livres les errances stériles et la marginalisation du héros, la mauvaise chance qui le poursuit, la conviction que l'aventure vécue est néfaste, et puis, tous les hommes sont dangereux, le monde est rempli de pièges mortels destinés à nous perdre.

    La guerre à nouveau

    Il approche de la soixantaine quand la guerre éclate. C'est à la campagne que lui et Marguerite vont vivre les années de l'Occupation. Ils élèvent des poules et des lapins, ce qui leur permet d'affronter les difficultés d'approvisionnement. Il se met en retrait de la vie littéraire mais collabore cependant, avec prudence, à certains journaux (certes pas Je Suis Partout !), en restant obstinément dans un registre littéraire. Il publiera cependant un grand livre, L'Ancre de miséricorde, en 1941 encore un roman d'aventures maritimes. Et puis, il interrompra au bon moment sa collaboration à une presse tout de même liée à Vichy. Il ne sera pas inquiété à la Libération... Bon, il avait certes signé la pétition du « Manifeste des intellectuels français pour la défense de l'Occident et de la paix en Europe », publiée par Le Temps du 4 octobre 1935. Ce manifeste soutenait l'invasion de l'Ethiopie par Mussolini. Mais ceci était une vieille histoire et après tout, Mac Orlan n'avait-il pas aussi signé en son temps une pétition réclamant la libération de Malraux, emprisonné au Cambodge, où il avait quelque peu été mêlé à un trafic d'oeuvres d'art ?

    L’après-guerre : une nouvelle carrière

    Mac Orlan va entreprendre une nouvelle carrière à la radio. Il produira, entre 1947 et 1958, une dizaine d'émissions radiophoniques. Il y égrène ses souvenirs, ses lectures, évoque ses amis et ses passions, dont le rugby, fait entendre les chansons qu'il aime. Il adapte aussi certains de ses textes et nouvelles pour des émissions qui ont beaucoup de succès. Et puis, il y aura le retour à la chanson. Il va écrire une soixantaine de textes qui seront interprétés essentiellement par des femmes Germaine Montera, Monique Morelli ou Juliette Gréco, entre autres. Ses chansons font souvent appel à des souvenirs de jeunesse. Voici un couplet de la chanson Fanny de Lanninon : il s'agit de la triste histoire d'un marin breton, depuis ses vingt ans jusqu'à sa vieillesse sans espoir. « J'ai plus rien en survivance / Et quand je bois un coup d'trop / Je sais que ma dernière chance / S'ra d'faire un trou dans l'eau ». En 1950, Mac Orlan avait été élu à l'Académie Goncourt, à l’unanimité. Il y siégera aux côtés de ses amis André Billy, Roland Dorgelès, Francis Carco, et de la présidente, Colette, qu'il admirait. Les honneurs ne l'épargnent pas. Il sera Commandeur de la Légion d'honneur, à l'initiative d'André Malraux, en 1966. Mai-68 ? Bof , il y verra une révolte des jeunes contre la civilisation des machines et des ordinateurs. On a compris que Mac Orlan n'était pas un grand penseur politique. Armand Lanoux était étonné de sa « merveilleuse qualité d'inengagement » l'instinct de conservation et la prudence érigés en règles de vie...

    Les dernières années, puis la fin

    Pour son quatre-vingt-deuxième anniversaire, en 1962, les éditions Gallimard, ses lecteurs et ses amis lui avaient offert un perroquet, Catulle, vite surnommé Dagobert. Mac Orlan avait indubitablement le sens de la communication. Ce perroquet sur son épaule va contribuer à donner à Mac Orlan, vêtu d'un col roulé de grosse laine, coiffé d'une casquette écossaise à pompon, le profil de l’aventurier qu'il n'a jamais été. Le 10 novembre 1963, Marguerite meurt brutalement. Il ne s'en remettra jamais. Il se flattait volontiers de n'avoir jamais divorcé, contrairement à nombre de ses confrères. Il avait consacré à son épouse, en 1952, un poème tout à fait admirable La Chanson des portes. Une puissante et ancienne affection les liait. Mac Orlan survivra encore sept ans, sept ans empreints de mélancolie. Il se retire petit à petit du monde, continuant à recevoir cependant ses visiteurs, même les plus anonymes, avec une extrême gentillesse. Une crise cardiaque l'emporte le 27 juin 1970. Il sera enterré discrètement, selon ses vœux, à Saint-Cyr-sur-Morin, aux côtés de son épouse qu'il aimait tant.

    R.S. Rivarol du 23 juillet 2015

     

    Mac Orlan de Bernard Baritaud, 127 pages, 15 euros franco de port à Pardès, 44 rue Wilson, 77880 Grez-sur-Loing.

  • La marque américaine derrière les afflux de réfugiés

    La marque américaine derrière les afflux de réfugiés

    Dans l’émission d’hier soir - « Les afflux de réfugiés dans l’UE sont une stratégie US-américaine » – nous avons expliqué la stratégie de globalisation des quatre soit-disant « flows ininterrompus » (en français flux). Celle-ci provient du géostratégie militaire US-américain Thomas P.M. Barnett. Je cite Barnett: « Comme condition préalable pour le fonctionnement sans heurts (de la globalisation), nous devons permettre quatre ‘Flows’ durables et sans entraves. » Les afflux actuels, presque surdimensionnés, de réfugiés vers l’Europe, font partie de la stratégie du « Flux sans entraves », qui en l’occurrence vise l’Europe et n’a le droit d’être empêché par aucun gouvernement ou institution selon Barnett.

    Sources / Liens :

    http://metatv.org/guerre-moderne-cont...

    http://www.kla.tv/5788

    Lire aussi : 

    Les USA accusés de financer l’envoi de réfugiés en Europe http://metatv.org/les-usa-accuses-de-...

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Violences anti-immigrés : à qui la faute ? (Présent 8428)

    En Allemagne, un nouveau centre d’hébergement pour immigrés vient d’être attaqué, c’est le 152e depuis le début de l’année (voir article d’Olivier Bault dans Présent du 27 août). En France, à Auch, une mosquée a été incendiée, après d’autres, comme à Mâcon, Pargny-sur-Saulx. Bien sûr, on ne saurait approuver ces exactions, mais nous ne nous joindrons pas au chœur des indignés dont la condamnation ne s’accompagne pas de la nécessaire réflexion sur les vraies causes de ces violences. Nos bons dirigeants jouent la vertu offensée devant le vice des méchants. Comme Angela Merkel sous les huées l’autre jour, ils condamnent au nom de l’État de droit ceux qui se livrent à ces actes répréhensibles, tout en cautionnant la violation du même État de droit par ceux qui forcent nos frontières. Cela n’empêche pas Mme Merkel d’annoncer que son pays va recevoir 800 000 « migrants » en 2015, quatre fois plus qu’en 2014, ce qui s’apparente à une provocation qui suscitera de nouvelles violences.
    8428-P1
    On nous dit que les assaillants anti-immigrés ne sont qu’une infime minorité. Sans doute ! Mais leurs concitoyens qui refusent cette violence n’en pensent pas moins. Dans un sondage d’Ipsos, à la question, « Pensez-vous que l’immigration produit des effets positifs ou négatifs sur votre pays ? », la réponse est « négatifs » à 54 % en Allemagne et en France, 72 % en Belgique, 64 % en Grande-Bretagne, 67 % en Italie comme en Espagne.
    Comment en est-on arrivé là ? Nul en Europe, il y a quelques décennies, ne songeait à incendier les mosquées ou les centres d’hébergement. Et puis, l’immigration s’est accélérée, l’Union européenne ouvrant largement ses portes au tout-venant. C’était l’époque où des ministres, tel Bernard Stasi, nous assuraient que « l’immigration est une chance pour la France ». Ils sont venus avec leur religion qui n’est pas la nôtre et ils ont construit des mosquées grâce à la bienveillance des pouvoirs publics. Les autochtones ont été envahis dans des quartiers où ils n’étaient plus qu’une minorité devant subir la loi des étrangers ; toute velléité de révolte, toute dénonciation, étant assimilée au racisme et à la xénophobie par des politiques et des journalistes qui, en fait d’immigrés, ne connaissaient que leur bonne Philippine.

    La violence qui engendre la violence a explosé au propre et au figuré lors de l’attentat du 11 septembre 2001. Elle ne s’est pas arrêtée depuis, elle a crû et prospéré, elle nous frappe ici ou là tous les jours. Ce sont les musulmans qui nous ont déclaré la guerre, ce n’est pas nous. Vous voulez dire les islamistes, nous objectera-t-on. Pas d’amalgame ? Nous constatons seulement que les terroristes se réclament de l’islam, pas du bouddhisme zen, c’est un fait. Nos politiques, devenus depuis peu docteurs ès sciences islamiques quoiqu’ils n’aient pas lu une ligne du Coran, nous déclarent que ce ne sont pas de bons musulmans, que ce n’est pas l’authentique islam. Et quand bien même, qu’est-ce que cela change pour ceux qui succombent sous leurs coups au cri d’Allah Akbar, l’invocation de tous les musulmans, quels qu’ils soient ?

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/

  • Les Verts explosent, la majorité en miettes

    Le départ de François de Rugy, coprésident du groupe EELV à l'Assemblée nationale, aggrave la crise du parti écologiste et accentue la fragmentation de la gauche.

    Les écologistes adorent les crises. Depuis la création du parti, elles ont jalonné toute son histoire. Le départ fracassant de François de Rugy, coprésident du groupe EELV à l'Assemblée, a fait monter leur intensité d'un cran. Il est en fait le résultat d'une crise même plus larvée qui sévit au sein du parti écolo depuis 2012.

    Et il n'est même pas sûr que ce départ éteigne l'incendie. Il est l'illustration du conflit qui oppose les tenants d'une écologie réformiste, capables de s'allier avec le PS dans une majorité de gouvernement, et les adeptes d'une écologie plus ancrée à la gauche de la gauche et qui se refusent au compromis avec les sociaux-démocrates.

    Jeudi, François de Rugy a choisi. Il a profité de la sortie de son livre Écologie ou gauchisme, il faut choisir ,pour faire étalage de ses propres divergences avec son parti. «Pour moi EELV, c'est fini. Le cycle ouvert par Daniel Cohn-Bendit en 2008 est arrivé à son terme. Aujourd'hui, on n'arrive plus à avoir les débats, ni de fond ni stratégiques, au sein d'un parti qui s'enfonce dans une dérive gauchiste», voire dans un «repli sectaire», explique-t-il.

    «Mélenchonisation rampante»

    Depuis des mois, Rugy s'est prononcé contre un rapprochement avec le Front de gauche qui, selon Dominique Voynet, ancienne ministre écologiste de Lionel Jospin, «provoquerait une nouvelle hémorragie militante». Le premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, ne dit pas autre chose en estimant sur LCI que cette crise résultait de «la mélenchonisation rampante des écologistes».

    À La Rochelle, un élu PS assure cependant que «Rugy a agi de manière un peu précipitée. Il ne faut pas que ça soit un acte isolé. Est-ce ça va provoquer quelque chose après? On n'en sait rien». Et c'est sans doute là la grande peur du PS: qu'EELV se referme sur sa partie la plus opposée à une alliance avec lui. «Et la crainte est fondée», analyse un élu écolo.

    Même si Barbara Pompili, coprésidente du groupe EELV à l'Assemblée, assure que «beaucoup de gens ne se retrouvent plus dans le refus du débat», elle ne semble pas prendre le même chemin. «On nous pousse vers la porte, c'est vrai, a-t-elle dit sur France 3, mais il ne faut pas céder. C'est en ça que je suis en désaccord avec François. Au contraire, il faut continuer à se battre.»

    Bien entendu, les partisans de Cécile Duflot n'ont pas tardé à réagir en fustigeant la décision de Rugy. «Son positionnement, c'est pas entre gauchisme et écologie, mais entre écologie et François Hollande, et finalement il a choisi», a raillé David Cormand, proche de Cécile Duflot.

    Un parti tiraillé entre son aile gauche et ses réformistes. Un débat récurrent et inabouti sur la ligne politique. Un risque permanent de scission. Cela ressemble aussi au PS. À la différence près que ces derniers sont entrés jeudi dans la séquence explosive de leurs affrontements avec le départ surprise de François de Rugy. Celui-ci a crevé l'abcès. En ce sens, la scission qui se profile au sein d'EELV apparaît comme une clarification nécessaire, celle à laquelle le PS ne s'est pas encore livré. 

    Le Front Démocrate très courtisé

    Car si les socialistes n'en sont pas encore au niveau de leurs cousins Verts, ils s'en rapprochent à grands pas. En témoigne le prologue des universités d'été de La Rochelle. Jeudi, avant l'ouverture officielle de ce traditionnel rendez-vous de la rentrée, frondeurs et réformateurs du parti se sont réunis chacun de leur côté pour défendre des positions aussi éloignées que chez les écolos. Demande d'inflexion de la ligne politique pour les premiers, assurance que le cap social-démocrate sera maintenu chez les seconds.

    Sur fond de cette crise politique chez les écologistes, il flottait jeudi à La Rochelle comme un air de recomposition politique à gauche. Avec un petit parti très courtisé: le Front Démocrate de Jean-Luc Bennahmias et Christophe Madrolle qui tenait son université de rentrée à La Rochelle devant une trentaine de personnes. C'est là que François de Rugy s'est rendu pour son premier déplacement de démissionnaire des Verts. C'est là aussi que la venue de Manuel Valls était annoncée pour saluer les fondateurs du Front Démocrate, en même temps que Jean-Vincent Placé. Là encore que Jean-Christophe Cambadélis a prévu de passer vendredi soir.

    Pourquoi un tel intérêt? «Aux régionales, on peut leur apporter des électeurs, encore plus pour la présidentielle, entre 2 et 4 %, explique Jean-Luc Bennhamias, qui assure représenter «30 % des électeurs ayant voté François Bayrou au premier tour de l'élection présidentielle de 2012».

    François-Xavier Bourmaud et Albert Zennou

    source : Le Figaro :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuupZEZyZyDgXbppwz.shtml

  • L’école des déracinés, une atteinte à notre culture

    « La conception du paradis est au fond plus infernale que celle de l’enfer. L’hypothèse d’une félicité parfaite est plus désespérante que celle d’un tourment sans relâche, puisque nous sommes destinés à n’y jamais atteindre. », écrivit un jour Gustave Flaubert à Louise Collet. Ainsi en est-il du rêve de Najat Vallaud-Belkacem, son utopie sera le cimetière de ses ambitions. En souhaitant créer un paradis éducatif d’obédience sociétaliste, tout à fait inatteignable, en plus que d’être dangereux ; elle a parachevé le travail de ses prédécesseurs, et acté la destruction de l’école de la république.

    Au nom du dieu Egalité, Najat Vallaud-Belkacem, et ses sbires, pratiquent la politique de la tabula rasa. Tout doit être sacrifié sur l’autel de l’égalitarisme, tant la vérité historique, que ce qui fait le sentiment d’appartenir à un peuple enraciné. Elle ne hait pas la France, elle la nie. Elle ne hait pas notre histoire, elle pense qu’elle est finie. Jamais, depuis qu’elle est ministre, Najat Vallaud-Belkacem n’a parlé de l’apprentissage, de la transmission des savoirs, et même des savoirs. L’essentiel, pour ces gens, n’est pas d’instruire, mais de rééduquer les élèves pour en faire des êtres jetés-là, des enfants de personne. Il faut égaliser les jeunes pousses de force, toutes les têtes qui dépassent seront raccourcies par la guillotine Terra Nova. Le but recherché n’est donc pas de donner l’égalité des chances, et de réinstaurer la primauté du mérite individuel, mais bien de créer des êtres indifférenciés, sans qualités ni mérites particuliers.

    On pourra au moins reconnaître deux mérites à Najat Vallaud-Belkacem : elle a dévoilé sans artifices le projet du sociétal-libéralisme, et, elle a, par ses outrances, permis l’émergence d’une force contestataire. En effet, nous avons appris, ces derniers jours, que quatre membres du « Conseil supérieur des programmes » ont donné leurs démissions ; en raison de désaccords politiques (et humains) profonds avec les équipes du ministre.

    Il faut dire que le ministère est prêt à tout pour bâtir son paradis artificiel. Annie Genévard, membre démissionnaire, indiquait au journal Le Point que : « Nous avons appris (les membres du CSP) que le cabinet de la ministre intervenait dans nos travaux en amont et sans que la plupart des membres le sachent. Quand, lors d’un déjeuner au ministère, je me suis étonnée de cet interventionnisme, le directeur de cabinet de Najat Vallaud-Belkacem m’a répondu en citant Edgar Faure sur « l’indépendance dans l’interdépendance. » » Le cabinet du ministère ne veut pas d’opposition. Les instances indépendantes dont il se prévaut, tel le « Conseil supérieur des programmes », n’ont en réalité aucun pouvoir, et ne servent qu’à donner un cachet « scientifique » aux nouvelles mesures.

    Parmi les mesures envisagées, deux d’entre elles témoignent de la psychose qui s’est emparée du ministère. Le premier projet du programme de Français recommandait la parité entre les auteurs femmes et les auteurs hommes ! On peut sans peine imaginer les difficultés qu’aurait pu entraîner un tel délire. Mais ne vous y trompez pas, sans changement radical de direction, une telle absurdité reviendra sur le tapis. L’autre mesure envisagée préconisait de convier les familles d’enfants de « migrants » dans les salles de classe, pour qu’ils parlent leurs langues d’origine devant les élèves, sommés de les écouter les yeux fermés ! Un véritable cauchemar multiculturel antirépublicain, et anti-France. Nous ne pouvons plus les laisser faire, autrement ils détruiront la France à jamais.

    Gabriel Robin – Secrétaire Général

    Lien : http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobin/najat-vallaud-belkacem-assassine-lecole-publique-francaise,202027

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • La scandaleuse récupération politicienne du drame de Charleston

    La poudre n'était pas encore retombée sur les bancs de l'église de Charleston que tous les média américains reprenaient mot à mot la même antienne sur le racisme des Blancs, sur la nécessité de leur supprimer le libre accès aux armes à feu, de l'urgence de contrôler tout ce qui touche à leur nationalisme, à la défense de l'identité euro-américaine, à leur plus infime respiration ethnique. Comme si en somme la récupération de ce drame affreux était planifiée de longue date parce qu'elle permettrait une fois encore de renforcer les contrôles sur la silencieuse majorité américaine. On ne dira pas que l'événement ait pu être téléguidé, ou comme la bombe d'Oklahoma City voire le 11-Septembre, connu du FBI et de la CIA, mais qu'ils ont probablement laissé faire afin d'en tirer le meilleur parti. En revanche nous imaginons bien à qui profite le crime. A nouveau on a pu vérifier la célérité avec laquelle l'ultra-gauche sait utiliser le moindre forfait commis par un individu solitaire à peau blanche et le retourner contre la majorité caucasienne. Aussitôt les média de sac et de corde de ressortir l'antédiluvienne incantation antiraciste du pauvre noir martyrisé par le vilain blanc. A 2h55 le matin du 18 juin, on pouvait déjà lire ce genre de tweet : « Massacre de Charleston, plus vite on parvient à retirer les armes des Blancs et delà police et mieux nous serons ». Ou bien, une heure plus tôt « Ce qui s'est passé à Charleston va provoquer un débat sur le Second Amendement. Je propose un compromis. Juste enlevez leurs armes aux Blancs ». Obama se précipitant devant le premier micro ne dira pas autre chose les blancs sont des "terroristes" racistes, il faut leur enlever leurs armes. Eux seuls commettent des crimes de masse sur les Noirs. Ces derniers étant, chacun le sait depuis 400 ans, les victimes expiatoires éternelles engendrées par l'esclavage. Il importe peu - nous l'avons écrit si souvent -, qu'outre-Atlantique les Noirs aussi fussent esclavagistes et qu'il fallût des lois pour leur interdire d'exploiter des esclaves Blancs. Peu importe que chaque année, dans un mutisme hermétique, des milliers de Blancs soient tabassés dans les rues américaines par des bandes de jeunes Noirs. Peu importe si le Noir a 47 fois plus de chance que le Blanc de commettre un meurtre, si la plupart des Noirs qui sont tués le sont par des congénères, si ces fameuses "bavures" des policiers Blancs ne sont que de la propagande et que la police tue deux fois plus de Blancs que de Noirs. Or on ne parle jamais des premiers quand on ne cesse de monter en épingle les autres.

    Pourtant les chiffres ne manquent pas

    Il est faux de dénoncer un déferlement de crimes racistes de Blancs contre des Noirs (aux Etats-Unis on dit « hâte crimes » parce que le racisme y est confondu délibérément avec la haine) Ce sont des chiffres publiés par le ministère de la Justice de M. Holder. Entre 2003 et 2008,63 % d'hommes et 37 % de femmes en furent victimes : 61 % de Blancs, 7 % de Noirs et 20 % de Latinos. Entre 2007 et 2011, sous Obama donc, le ratio hommes/femmes avait légèrement bougé : 61 % pour les premiers, 39 % pour les secondes. Quant aux victimes, si les Latinos n'étaient plus que 15 %, les Noirs se retrouvaient à 13 %, leur taux dans la population globale, et les Blancs à 65 % c'est-à-dire légèrement au-dessus de leur représentation.

    Et pourtant la population blanche a bien des raisons d'être excédée par la criminalité des Noirs qui va de pair avec l'élévation de leur niveau social et la place considérable qu'on est en train de leur donner dans la société américaine. Bien au-delà de leurs 13 %. Il suffit de regarder les média, le sport, le cinéma, la police, l'ensemble de l'industrie et de l'administration où la loi impose un quota de 13 % dans les postes de direction, que par crainte des sanctions la plupart ont monté à 15%.

    Toujours selon les statistiques de M. Holder, entre 1980 et 2008, 50,3 % des victimes de meurtres étaient Blanches et 47,4 % Noires (dont 80 % tuées par des Noirs). En revanche 45,7 % des meurtriers étaient Blancs et 52,5 % Noirs. Sera-t-on surpris d'apprendre que les victimes blanches dans 45,5 % des cas seulement et Noires dans 51,4 % ont été tuées par arme à feu ? Alors que 41,2 % des criminels blancs et 56,9 % des criminels noirs en ont utilisé. Ainsi bien qu'ils soient 5 fois moins nombreux que les Blancs, les Africains-Américains, selon le FBI, commettent 8 fois plus de crimes contre les Blancs que ceux-ci n'en commettent contre eux. Hélas, c'est ce contraire justement qui est exploité par les charlatans du pouvoir médiatique. On a calculé qu'un homme noir a quarante fois plus de chances d'agresser un Blanc que de l’être par l'un d'eux. Si les média de masse se taisent, Internet est là, avec des centaines de vidéos qui montrent d'insupportables violences gratuites exercées sur des Caucasiens Blancs isolés par des bandes sauvages ivres de haine. Ceci en plus démontre la perfidie des discours d'Obama. Lequel ne cesse de faire une fixation sur la criminalité par armes à feu des racistes blancs et ne parle jamais de celle des Noirs. Ce serait, il est vrai, convenir qu'il existe un problème de violence paroxystique à l'intérieur de cette communauté. Et pas seulement aux Etats-Unis. Les auteurs des grandes campagnes de divinisation africaine sont aussi responsables d'une véhémence à laquelle répond une autre véhémence née d'exaspérations.

    Tout dépend de la couleur

    Le métis de la Maison-Blanche aura commencé sa tirade de Charleston par un gémissant « J'ai dû faire trop de déclarations de cette sorte. Des communautés comme celle-ci ont dû trop souvent supporter de telles tragédies ». Sauf que lorsqu'il intervient c'est toujours, depuis 7 ans, pour « des tragédies comme celles-ci » dans lesquelles on peut incriminer un Blanc raciste et "maniaque" de la gâchette. Dans les milliers de cas qui, chaque année, remplissent les annales de la Police, majoritairement imputables à des armes à feu détenues - illégalement - par des Noirs, Obama n'intervient pas. Il est muet. Il se tait. A deux reprises il se rendit sur la base de l'US Army de Fort Hood où des militaires avaient tiré sur des collègues. A chaque fois il se livra à un plaidoyer pour la limitation du port d'armes. Ce qui en effet est tout à fait approprié dans des casernes ! Pourtant les deux événements furent traités différemment.

    Dans le premier cas, un officier psychiatre d'origine palestinienne et qui n'avait jamais caché sa détestation de l'Amérique, le major Hasan, tue 13 de ses collègues et en blesse 32. Le discours du président dura trois minutes. Terne. Sans émotion. Il choqua beaucoup d'Américains en niant tout motif idéologique à l’action du meurtrier. Interrogé, le porte-parole de la Maison-Blanche, Camey, s'emporta. La religion et l'idéologie n'avaient rien à voir à l'affaire, Hasan était mécontent de la façon dont le traitait sa hiérarchie. Point.

    Dans le second fait divers, en avril 2013, un sergent porto-ricain, tua trois militaires et en blessa 16. Le ton présidentiel n'était plus le même. « Cette attaque, proféra-t-il, menaçant, est terroriste, sans aucun doute ». Ajoutant « Nous avons mené une guerre outre-mer pendant plus d'une décennie. Mais, hélas, environ 2,6millions de terroristes potentiels vivent parmi nous ». Avec cette précision que les 2,6 millions qui forment cette potentielle 5° Colonne, sont les organisations nationalistes. Le ministre de l'Intérieur avait d'ailleurs en son temps accusé Ron Paul ou l’American Légion d'en faire partie. Obama, lui, désigna nommément l'auteur du massacre, Ivan Lopez, ancien combattant d'Irak, Porto-Ricain parfaitement Blanc.

    Le 22 septembre 2013 il est de nouveau de sortie/obsèques au Navy Yard de Washington. Cinq jours plus tôt, une fusillade a tué 13 personnels de la Marine (11 Blancs, 2 Noirs) et blessé trois autres.

    Le président se fend d'une émouvante homélie, pleine de compassion et d'humanité. Il entrera dans l'intimité de chacun des disparus l'espace d'une ou deux phrases attendrissantes. Soit. Mais il reviendra sans cesse sur son mantra imposé « Aucune nation développée ne subit cette sorte de violence. Aucune. Ici en Amérique le taux des meurtres est trois fois plus élevé que dans les autres nations développées. Le crime par armes à feu est dix fois supérieur. Or cela tient aux décisions que nous prenons ou ne prenons pas. Il nous appartient de décider qu'il en aille autrement ». Le verbe est fait pour prendre aux tripes. Si ce n'est que pas une fois il ne mentionnera le meurtrier ni ne dira de lui qu'il est un terroriste. Qu'il cherche à diviser le pays sur des clivages raciaux. Qu'il n'a pas le sens de la Justice. Aaron Alexis est un ancien Marine qui travaillait comme "contracteur" pour elle. Il n'a eu aucune difficulté à se procurer au noir une Remington 870 dont il aura scié le Canon et un Beretta 9mm volé. Ayant été tué par la police, la justice n'aura pas à s'en mêler et considérera son geste comme celui d'un fou. Obama ne prononcera même pas son nom. Il est vrai Alexis était Africain-Américain. Ça explique...

     

    Jim REEVES. Rivarol du 25 juin 2015