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  • Colère en Grèce: grève générale, manifestation, cocktails molotov, gaz lacrymogènes

    Alexis Tsipras avait promis la fin de l’austérité, mais rien n’arrive. Les employés du public comme du privé se sont mis en grève ce jeudi, paralysant toutes les activités du pays. Fermant les écoles, les hôpitaux, les banques, les transports pour 24 heures en signe de protestation contre les nouvelles coupes budgétaires et hausse d’impôts introduites par le gouvernement à la demande des créanciers de l’Union.

  • Les trafics saignants du planning familial international

    Aux États-Unis, le Planning familial international commercialise les organes de fœtus avortés. En France, cela ne choque apparemment pas les professionnels de la bonne conscience.

    Le Planning familial international (International Planned Parenthood Fédération), auquel le Mouvement Français pour le Planning Familial adhère depuis 1960, collabore activement avec le Fonds des Nations-Unies pour la population (Fnuap) à la promotion du « contrôle des naissances », de l'avortement et de l'eugénisme sur la planète. Cette ONG au-dessus de tout soupçon, fer de lance de la culture de mort à l'échelle mondiale, a été récemment surprise une main dans le tiroir-caisse et l'autre dans la poubelle à fœtus.

    Le scandale est venu d'une vidéo en « caméra cachée », tournée et diffusée au mois de juillet par une association pro-vie, le Center for Médical Progress. Piégée par un interlocuteur qui s'est présenté comme un acheteur éventuel, la directrice des services médicaux du planning familial aux Etats-Unis, le docteur Nucatola, y avoue que son organisation vend des organes de fœtus issus d'avortements, à un tarif compris « entre 30 et 100 dollars par spécimen ». Trois autres vidéos publiées par la suite, ont montré que d'autres responsables de l'ONG, comme

    Mrae Mary Gatter, présidente du Conseil des directeurs médicaux de Planned Parenthood, négocient également les « spécimens » de fœtus humains avortés, au prix de 100 dollars « pièce » lorsqu'ils sont intacts, auprès d'intermédiaires agissant pour le compte d'universités ou de laboratoires...

    Pour La Croix, tout est normal

    Il s'en est suivi, outre-Atlantique, une polémique qui a conduit les sénateurs républicains à déposer une proposition de loi pour tenter d'obtenir la suppression des 560 millions de dollars de financement public dont bénéficie le Planning familial. L'alerte a été assez sérieuse pour que la Maison-Blanche annonce qu'elle opposerait son veto à toute réduction des subventions octroyées à l'organisation pro-mort. Pour Barack Obama, prix Nobel de la paix 2009,l'homicide intra-utérin et la vente des « produits » humains qui en résultent sont donc des activités à encourager...

    Notons qu'en France aussi, l'antenne française du Planning familial perçoit un financement public. Les subventions de l'État atteignaient 2,6 millions d'euros en 2012, que complétait une subvention de 263 000 euros au titre de la « promotion du droit des femmes ». En outre, les collectivités locales se montrent elles aussi généreuses.

    Si la polémique a été vive aux États-Unis, la presse française y a peu fait écho (mis à part quelques titres comme Minute et Le Figaro), et lorsqu'elle l'a fait, c'a été, comme La Croix, pour prendre la défense du Planning familial. Dans un article publié le 16 juillet que l'on peut lire sur Internet, Stéphanie Fontenoy, collaboratrice de ce titre prétendument catholique, reproduit sans aucun recul les arguments du Planned Parenthood et les accusations de diffamation lancées par cette organisation contre les groupes anti-avortement. La journaliste explique ainsi, le plus sérieusement du monde, que le docteur Nucatola, « même si elle s'exprime d'une manière technique qui peut sembler détachée, est consciente et respectueuse des lois américaines de bioéthique régissant son activité ». Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes ! 

    Hervé Bizien monde&vie  9 octobre 2015

  • Défendre Calais !

    • Le reportage de RussiaToday (le seul qui fut objectif) :

    Ce dimanche, une grande manifestation était organisée à Calais pour protester contre l’invasion migratoire et l’idéologie mondialiste qui ont pris en otage toute une ville où s’amassent chaque jour davantage d’immigrés clandestins, et ce avec la complicité totale du gouvernement Valls et de ses relais locaux.

    Plusieurs centaines de personnes se sont ainsi rassemblés pour marcher contre le Grand Remplacement dans cette ville emblématique, derrière notre banderole « Remigration ». Plusieurs mouvements étaient présents : Sauvons Calais, Pegida France, l’English Defence League, le Parti de la France, et, évidemment, la Dissidence Française.

    Une poignée d’illuminés gauchistes tentèrent, non sans mal et usant d’invectives et de menaces, de perturber le bon déroulement de cet évènement : fort heureusement (pour eux), les forces de l’ordre (dont on aura noté à plusieurs reprises des signes évidents de soutien à notre endroit) ont tenu à distance les nervis d’extrême-gauche dont l’un fut d’ailleurs interpellé après avoir tenté de s’en prendre à nos militants.

    Retrouvez ci-dessous les photos et vidéos, ainsi qu’une brève revue de presse autour de cet évènement.

    • Les photos de la manifestation :

     

  • Une question d’étiquette

    Invité hier de Ruth Elkrief sur BFM TV, le président socialiste de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, a lui aussi rejeté l’idée avancée par Manuel Valls d’une fusion des listes de gauche et de droite pour « faire barrage au FN ». Une opposition patriotique en tête au premier tour des régionales et une fusion des listes serait une « version Apocalypse now » des élections a affirmé M Bartolone. Rassurons la rue de Solferino, nous ne saurions confondre le colonel Kurtz avec le Premier ministre, même si ce dernier envoie régulièrement, y compris dans le domaine du langage corporel, des signaux qui ne manquent pas d’inquiéter nos compatriotes… Autre sujet d’angoisse pour les Français, d‘autant que tous les indicateurs ont viré au rouge écarlate en 2015, celui de l’explosion de la délinquance. Malgré la méthode Coué, les mensonges de cet exécutif, les coups de menton du duo Manuel Valls-Bernard Cazeneuve, la réalité s’avère catastrophique. En novembre 2014, M. Valls jurait que « pour la première fois en six ans (avait été enregistré) une baisse du nombre de cambriolages dans notre pays »,

    Or, la publication ce vendredi de la la dernière enquête de victimation par l’Observatoire national de la délinquance et de la réponse pénale (ONDRP) est un désaveu cuisant pour ce gouvernement qui fait aussi mal dans ce domaine que la droite sarkozyste au pouvoir. D’après l’ONDRP, 568 000 foyers ont été victimes d’un cambriolage dans leur résidence principale pour l’année 2014 (520 000 en 2013). Il est enregistré également une très forte hausse des violences physiques (hors vols), et notamment celles subies par les femmes, lesquelles ont concerné plus d’un million de nos compatriotes (1 011 000, contre 860 000 en 2013). Pour l’ensemble de la population, les violences physiques et sexuelles déclarées repassent la barre des 2 millions pour la première fois depuis 2008/2009.

    Selon, cette même enquête, le pourcentage de personnes interrogées citant le terrorisme comme le problème principal fait un bond assez spectaculaire, de de 2,6 % à 17,7 %, préoccupation arrivant deuxième derrière le chômage…

    Terrorisme qui a frappé hier le Liban multiculturel : selon le dernier décompte 43 personnes ont été tuées et plus de 200 blessées dans un double attentat suicide revendiqué par l’Etat islamique dans un quartier chiite de la banlieue sud de Beyrouth. Si les chiites ont déjà été visés par l’EI au Liban ces derniers mois, il s’agit de l’attentat le plus sanglant mené dans la capitale libanaise depuis la fin de la guerre civile il y a un quart de siècle.

    Du terrorisme « physique », mais aussi « intellectuel » et « économique », il est question ces derniers jours avec la décision prise mercredi lors d’une réunion des commissaires européens à Bruxelles, au nom des 28 Etats membres, d’ étiqueter les produits originaires des colonies israéliennes. Il s’agit de rappeler, Bruno Gollnisch a déjà évoqué cette situation, que celles-ci sont illégales au regard du droit international. L’UE ne reconnait pas comme faisant partie intégrante de l’Etat hébreu les territoires occupés depuis 1967 par les colons juifs, à Jérusalem-est comme en Cisjordanie, nommée Judée-Samarie par ces mêmes colons et leurs soutiens. Ledit étiquetage a été jugé « discriminatoire » par le porte-parole des Affaires étrangères israéliennes, Emmanuel Nahshon.

    Bruxelles a pris grand soin d’expliquer qu’elle n’entendait pas encourager le boycott des produits israéliens et qu’il s’agissait d’une mesure technique. En effet, l’accord d’association entre l’UE et Israël prévoit un régime tarifaire préférentiel pour les importations de produits israéliens. Mais il y a une certaine logique juridique à ce que les colonies juives ne puissent pas bénéficier d’un tel avantage , puisqu’elles sont considérées comme hors-la-loi.

    Bref, l’’industrie alimentaire des pays de l’UE devra désormais mentionner l’origine précise des produits sur les étiquettes, alors qu’auparavant il état simplement indiqué que les produits issus des colonies juives venaient seulement de l’État d’Israël.

    Blogueur sur le site de l’Obs, Pascal Riché, évoquant cette affaire, s’est ému de ce qu’ «en érigeant le point Godwin au rang d’outil de communication d’Etat, Benjamin Netayahou ne rend service ni à l’intelligence, ce qui n’est pas très grave, ni à la mémoire, ce qui l’est d’avantage. Dès qu’une critique est faite aujourd’hui contre sa politique, il dénonce le fléau de l’antisémitisme et évoque les heures les plus sombres de notre histoire, contribuant ainsi à banaliser l’un et l’autre. »

    Il fait ici allusion à la vidéo diffusée par le Premier ministre israélien « dans laquelle il déclare que l’étiquetage des produits de l’Etat juif par l’Union européenne réveille de sombres souvenirs. Les mots sont choisis pour que le sous-entendu soit clair : l’étiquetage est mis sur le même plan que l’étoile jaune. »

    « La France, de son côté, entretient une position extrêmement ambiguë sur la question : c’est le seul pays d’Europe où l’appel au boycott des produits israéliens est interdit et même puni, comme deux arrêts de la cour de cassation viennent le rappeler (…). Visiblement, le gouvernement actuel n’est pas très au clair avec ce débat. A notre connaissance, ni Christiane Taubira, ni Laurent Fabius, ni Manuel Valls ne se sont prononcés sur cette question de la pénalisation du boycott. Et ce n’est pas un hasard si les mêmes sont tout aussi discrets aujourd’hui sur l’affaire de l’étiquetage Made in Colonies».

    A l’approche des élections, comptons sur les socialistes, champions du clientélisme électoral et du communautarisme boutiquier, pour ne vouloir froisser personne, «sionistes» comme électeurs musulmans et/ou arabes chez lesquels cette question est passionnelle.

    Connu pour son sionisme assumé, l’essayiste Guillaume Faye s’est penché en septembre sur son blogue j’ai tout compris sur l’avenir d’Israël, appellation d’origine contrôlée qui n’a pas le même sens pour tous… Il s’est montré très pessimiste, au vu des évolutions démographiques au sein des quatre grands groupes structurant l’Etat hébreu : « la proportion numérique de ces quatre populations s’exprime ainsi, de 1990 à 2018 (dans 3 ans) : sionistes laïcs, de 52% à 38% ; sionistes religieux : de 16% à 15% ; juifs ultraorthodoxes, de 9% à 22% ; Arabes, de 23% à 25%. Citoyens juifs ultraorthodoxes et arabo-musulmans s’approchent donc de la moitié de la population et la dépasseront d’ici 10 ans ».

    « (…) Reuven Rivlin, le président israélien (…) a averti, à propos des jeunes de ces quatre communautés : non seulement ils ne se côtoient pas mais ils ont été éduqués selon des valeurs et une conception de l’État d’Israël radicalement différentes . À la perte d’unité et de ciment ethno-national (fractures internes) dans un pays encerclé s’ajoute un risque de déclassement économique et technologique pour Israël. En effet, les deux populations en forte croissance, les haredim juifs orthodoxes et les Arabes israéliens connaissent les plus fort taux de sous-emploi, de pauvreté, d’assistanat et d’absence de formation universitaire et technologique.»

    « Autre problème : le poids croissant des arabes musulmans – dont la majorité ne porte ni le judaïsme, ni les Juifs, ni le sionisme dans son cœur – en Israël même et dans l’ensemble Israël–Territoires palestiniens. Dans le premier ensemble on dénombre 8,4 millions d’habitants dont 5,7 millions de Juifs et 1,75 millions d’Arabes ; dans le second, (le Grand Israël, selon le vocabulaire de la droite nationaliste qui voudrait l’annexer), on compte 12,8 millions d’habitants dont 6,3 millions de Juifs et 6,3 millions de musulmans, citoyens arabes israéliens et Palestiniens. Les seconds ont une natalité supérieure, élément fondamental de l’équation ».

    « Nulle part au monde affirme Guillaume Faye, on ne peut construire une nation unie et stable avec des populations différentes et a fortiori antagonistes. Chacun chez soi : le précepte aristotélicien – qui n’est suivi que par les confucéens et taoistes asiatiques ! – vaut pour toute l’humanité (…) Ofer Zalzberg, du Crisis Group, remarquait que la plupart des juifs orthodoxes et des citoyens arabes, ne font pas leur service militaire, ne chantent pas l’hymne national et ne saluent pas le drapeau. Le patriotisme sioniste, moteur d’Israël depuis les prolégomènes idéologiques de Theodor Hertzl, serait-il en panne ? (…). »

    « On ne peut pas, comme l’avait vu Carl Schmitt, maintenir une nation ou un projet historique s’il n’y a plus consensus. De manière émouvante, des juifs israéliens et des intellectuels palestiniens essaient depuis longtemps de donner l’exemple de l’entente, de la concorde pacifique (…). Le problème, c’est que jamais dans l’histoire, on n’a vu cohabiter deux peuples sur une même terre, ni deux vérités antagonistes. Surtout quand l’islam détermine une des deux… Une maison commune héberge une même famille et non pas deux. L’ignorance de l’anthropologie signe l’impuissance du politique. »

    Si la conclusion de M. Faye pourra sembler bien abrupt à certains, et au delà des opinions de chacun sur ce conflit israélo-palestinien, elle nous invite aussi à nous interroger sur l’avenir de l’Europe. D’abord à la lumière de notre démographie autochtone insuffisante sur fond d’invasion migratoire, plus largement au regard du travail de sape mené par le nouvel ordre mondial contre nos système immunitaires, notre culture, nos valeurs notre civilisation, les mêmes causes produisant toujours les mêmes effets.

    La question cruciale de la substitution de population se pose en France depuis des années. Elle agite maintenant également l’Allemagne. Celle-ci grâce aux largesses de Mme Merkel, va accueillir au moins un million de migrants cette année…mais combien seront-ils dans dix ans sachant que le regroupement familial permet en toute légalité de maintenir les vannes ouvertes ? L’identité d’une nation c’est autre chose qu’une étiquette abstraite.

    http://gollnisch.com/2015/11/13/une-question-detiquette/

  • Un rêve de 17 ans

    Ça ne vous arrive pas de croire à un rêve et de tout faire pour qu’il devienne réalité ? Des rêves, on en fait tous, parfois ils sont réalisables parfois non. Mais celui-là, celui dont je vais vous parler, il m’a fallu du temps pour le réaliser.

    A tout juste 13 ans, je me suis retrouvée en pension parce que je savais que c’était le mieux pour moi. J’étais dans mon milieu de catholiques conservateurs, j’y étais bien. Et puis j’ai rencontré des amis, des camarades, des grandes sœurs. Entre autres, il y avait quelques passionnées, royalistes jusqu’au bout des ongles, allant à la messe tout en noir le 21 janvier, parlant de leurs différences : légitimistes ou orléanistes, racontant leurs camps CMRDS etc. À vrai dire, je trouvais ça débile et démodé de vouloir le retour du roi. Ce n’était pas le fait que je voulais oublier l’époque de l’Ancien Régime, on a tous chanté au pélé de Chartres les chants vendéens, les chants d’autres fois qu’on chantait pour le roi ; mais se battre pour cette cause, aller à l’Action Française c’était, pour moi, perdre son temps. Donc j’étais devenu anti-royaliste.

    Mais petit à petit, j’avais fini par imiter les filles de mon âge, les suivre pour aller à la messe du 21 janvier, s’habiller comme un jour de deuil car ça en était un. En seconde, j’avais quitté la pension, je m’étais retrouvée dans un lycée sous contrat catholique, vous savez ce genre de lycée où vous avez l’impression d’être la seule catho, et bien j’ai rencontré une semblable à moi, qui avait un peu plus de panache pour dire ses convictions. Bref, à force de parler, on était deux royalistes motivées, on allait à la messe traditionnelle le 21 janvier, on s’habillait de noir avec un cheiche blanc autour du coup, elle m’avait prêté le roman de Jean Raspail intitulé Sire, je l’ai lu. Et là j’ai trouvé cette phrase : « La royauté est le seul ordre convenable dans le gouvernement des hommes parce qu’il se fonde sur l’amour. » A la conclusion de ce livre, je n’ai pas hésité une seule seconde, j’ai refermé le bouquin, j’ai réfléchi et je me suis dit : « Ils avaient raison ! Désormais je suis catholique et royaliste et je l’assumerai jusqu’à la fin des temps. »

    Les mois passèrent et je rencontrai un militant de la section étudiante de Marseille. Il me poussait à rejoindre l’Action Française mais j’étais jeune, timide et seule, je n’osais pas. L’année suivante j’avais quand même pris les contacts de celle de ma ville mais je n’ai jamais franchi le pas. Pour moi, l’Action Française était inexistante, je connaissais le FN, je les voyais souvent dans un cadre privé mais sans plus. À force de grandir et de m’y intéresser, les mouvements contre le mariage pour tous naissaient. J’avais paticipé à toutes les manifs pour tous, j’étais plus motivée à descendre dans la rue que de passer mon bac. Et puis à force de trainer avec les militants, j’ai rencontré plusieurs mouvements nationalistes et patriotes. À la fin de l’année on m’a demandé de tracter pour les municipales, j’ai commencé à adhérer au Front National parce que je savais que je pouvais être royaliste tout en étant dans un parti politique. Je préférais l’utile et le plus efficace pour sauver la France. Mais à force de militer dans ce milieu, j’ai compris qu’il valait mieux me fier à mon idée de départ. Vous allez me demandez pourquoi, j’y viens.

    Quand on a dix-neuf, vingt ans, on veut se donner le meilleur de soi-même, on veut changer le monde. Mais à cet âge là, on peut ne pas faire grande chose si ce n’est que de rester à sa place. Sauf qu’au Front National, on se tire dessus, on veut prendre la place de l’autre, on oublie la cause nationale, on préfère son bien être. On en oublie ceux qui sont là juste en simple militant, qui ne veulent pas se présenter pour les élections. Le problème c’est qu’on voulait un politiquement correct dans un parti qui se veut politiquement incorrect. Forcément avec d’autres, des gens comme moi, ça passe moyen. Militer pour quoi ? Pour qui ? Les histoires de famille, les petites querelles m’ont fait réagir. Je n’ai pas supporté cet esprit malsain. Moi, Fenotte En Colère, je sers pour la cause nationale, je me fiche de soutenir les mouvements qui se rapprochent de nous. Je soutiens le bon et je veux le Bien Commun. On m’a fait des réflexions comme quoi je trainais trop avec les uns et les autres, je suis très active sur twitter, je n’ai pas de mal à retweeter les personnes qui défendent la famille, qui sont pro vie, qui sont contre l’immigration quelque soit le bord. On m’a dit mais en fait comme tu t’appelles Fenotte En Colère, on ne peut pas te suivre, t’es dans l’extrême. Mais pourquoi ? Pourquoi je suis traitée différemment parce que j’agis de façon anonyme ? Après des mois de labeurs, on a fini par me considérer comme une militante FNJ enfin... presque. Le problème, j’étais une fille...[....]

    La suite sur Le Journal d’une Fenotte en colere

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Un-reve-de-17-ans

  • L'impact de Nietzsche dans les milieux politiques de gauche et de droite

    L'objet de mon exposé n'est pas de faire de la philosophie, d'entrer dans un débat philosophique, de chercher quelle critique adresse Nietzsche, par le biais d'un aphorisme cinglant ou subtil, à Aristote, à Descartes ou à Kant, mais de faire beaucoup plus simplement de l'histoire des idées, de constater qu'il n'existe pas seulement une droite ou un pré-fascisme ou un fascisme tout court qui dérivent de Nietzsche, mais que celui-ci a fécondé tout le discours de la sociale-démocratie allemande, puis des radicaux issus de cette gauche et, enfin, des animateurs de l'Ecole de Francfort. De nos jours, c'est la political correctness qui opère par dichotomies simplètes, cherche à cisailler à l'intérieur même des discours pour trier ce qu'il est licite de penser pour le séparer pudiquement, bigotement, de ce qui serait illicite pour nos cerveaux. C'est à notre sens peine perdue: Nietzsche est présent partout, dans tous les corpus, chez les socialistes, les communistes, les fascistes et les nationaux-socialistes, et, même, certains arguments nietzschéens se retrouvent simultanément sous une forme dans les théories communistes et sous une autre dans les théories fascistes.
    La political correctness, dans sa mesquinerie, cherche justement à morceler le nietzschéisme, à opposer ses morceaux les uns aux autres, alors que la fusion de toutes les contestations à assises nietzschéennes est un impératif pour le XXIième siècle. La fusion de tous les nietzschéismes est déjà là, dans quelques cerveaux non encore politisés: elle attend son heure pour balayer les résidus d'un monde vétuste et sans foi. Mais pour balayer aussi ceux qui sont incapables de penser, à gauche comme à droite, sans ces vilaines béquilles conventionnelles que sont les manichéismes et les dualismes, opposant binairement, répétitivement, une droite figée à une gauche toute aussi figée.
    La caractéristique majeure de cet impact ubiquitaire du nietzschéisme est justement d'être extrêmement diversifiée, très plurielle. L'œuvre de Nietzsche a tout compénétré. Méthodologiquement, l'impact de la pensée de Nietzsche n'est donc pas simple à étudier, car il faut connaître à fond l'histoire culturelle de l'Allemagne en ce XXième siècle; il faut cesser de parler d'un impact au singulier mais plutôt d'une immense variété d'impulsions nietzschéennes. D'abord Nietzsche lui-même est un personnage qui a évolué, changé, de multiples strates se superposent dans son œuvre et en sa personne même. Le Dr. Christian Lannoy, philosophe néerlandais d'avant-guerre, a énuméré les différents stades de la pensée nietzschéenne:
    1er stade: Le pessimisme esthétique, comprenant quatre phases qui sont autant de passages: a) du piétisme (familial) au modernisme d'Emerson; b) du modernisme à Schopenhauer; c) de Schopenhauer au pessimisme esthétique proprement dit; d) du pessimisme esthétique à l'humanisme athée (tragédies grecques + Wagner).
    2ième stade: Le positivisme intellectuel, comprenant deux phases: a) le rejet du pessimisme esthétique et de Wagner; b) l'adhésion au positivisme intellectuel (phase d'égocentrisme).
    3ième stade: Le positivisme anti-intellectuel, comprenant trois phases: a) la phase poétique (Zarathoustra); b) la phase consistant à démasquer l'égocentrisme; c) la phase de la Volonté de Puissance (consistant à se soustraire aux limites des constructions et des constats intellectuels).
    4ième stade: Le stade de l'Antéchrist qui est purement existentiel, selon la terminologie catholique de Lannoy; cette phase terminale consiste à se jeter dans le fleuve de la Vie, en abandonnant toute référence à des arrière-mondes, en abandonnant tous les discours consolateurs, en délaissant tout Code (moral, intellectuel, etc.).
    Plus récemment, le philosophe allemand Kaulbach, exégète de Nietzsche, voit six types de langage différents se succéder dans l’œuvre de Nietzsche: 1. Le langage de la puissance plastique; 2. Le langage de la critique démasquante; 3. Le style du langage expérimental; 4. L'autarcie de la raison perspectiviste; 5. La conjugaison de ces quatre premiers langages nietzschéens (1+2+3+4), contribuant à forger l'instrument pour dépasser le nihilisme (soit le fixisme ou le psittacisme) pour affronter les multiples facettes, surprises, imprévus et impondérables du devenir; 6. L'insistance sur le rôle du Maître et sur le langage dionysiaque.
    Ces classifications valent ce qu'elles valent. D'autres philosophes pourront déceler d'autres étapes ou d'autres strates mais les classifications de Lannoy et Kaulbach ont le mérite de la clarté, d'orienter l'étudiant qui fait face à la complexité de l'œuvre de Nietzsche. L'intérêt didactique de telles classifications est de montrer que chacune de ces strates a pu influencer une école, un philosophe particulier, etc. De par la multiplicité des approches nietzschéennes, de multiples catégories d'individus vont recevoir l'influence de Nietzsche ou d'une partie seulement de Nietzsche (au détriment de tous les autres possibles). Aujourd'hui, on constate en effet que la philosophie, la philologie, les sciences sociales, les idéologies politiques ont receptionné des bribes ou des pans entiers de l'œuvre nietzschéenne, ce qui oblige les chercheurs contemporains à dresser une taxinomie des influences et à écrire une histoire des réceptions, comme l'affirme, à juste titre, Steven E. Aschheim, un historien américain des idées européennes.
    Nietzsche: mauvais génie ou héraut impavide ?
    Aschheim énumère les erreurs de l'historiographie des idées jusqu'à présent:
    - Ou bien cette historiographie est moraliste et considère Nietzsche comme le « mauvais génie » de l'Allemagne et de l'Europe, « mauvais génie » qui est tour à tour « athée » pour les catholiques ou les chrétiens, « pré-fasciste ou pré-nazi » pour les marxistes, etc.
    - Ou bien cette historiographie est statique, dans ses variantes apologétiques (où Nietzsche apparaît comme le « héraut » du national-socialisme ou du fascisme ou du germanisme) comme dans ses variantes démonisantes (où Nietzsche reste constamment le mauvais génie, sans qu'il ne soit tenu compte des variations dans son œuvre ou de la diversité de ses réceptions).
    Or pour juger la dissémination de Nietzsche dans la culture allemande et européenne, il faut: 1. Saisir des processus donc 2. avoir une approche dynamique de son œuvre.

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  • Invasion migratoire : les patrons allemands appellent à l’aide

    C’est décidément le syndrome de la boîte de Pandore. Après avoir poussé le gouvernement allemand à ouvrir grand les vannes de l’immigration, voilà que le patronat teuton appelle à l’aide pour gérer la crise.

     En ce moment, on se sent clairement abandonnés par l’Europe » dans la gestion de l’invasion migratoire, a déclaré Ulrich Grillo, le président de la Fédération de l’industrie allemande (BDI) à l’occasion du forum économique franco-allemand organisé à Berlin par « Les Échos » et « Handelsblatt ».

    Fallait pas les inviter, serait-on tenté de leur répondre en pariodant Michel Muller.
    « C’est pourquoi je lance un appel à nos amis européens, et nos amis français : il faut que nous soyons soudés ! » rajoute Ulrich Grillo. En clair, totalement débordés par la situation qu’ils ont encouragée à créer, les patrons allemands espèrent bien se défausser sur leurs « partenaires » européens.

    L’Allemagne, qui attend au bas mot un million de demandeurs d’asile cette année, se sent très seule dans cette crise. Le gouvernement essaie de rétropédaler dans la choucroute, évoquant d’abord la possibilité que les « migrants » ne restent qu’un an sur le sol germanique, puis remettant en cause le principe du regroupement familial et enfin en réintroduisant le règlement de Dublin, qui prévoit un renvoi des demandeurs d’asile vers les pays européens où ils se sont enregistrés en premier. Elle l’avait suspendu le 25 août pour les réfugiés syriens. Bref, nous avons ouvert la boîte de Pandore, mais à vous de gérer les conséquences…

    Les Allemands n’en sont toutefois pas encore à se demander sérieusement si c’était une bonne idée au départ. La France traîne des pieds pour accueillir tous les « réfugiés » surnuméraires dont l’Allemagne ne veut pas ? c’est la faute au Front National, « Cette nouvelle France laide se fait honte à elle-même, à ses principes et à son histoire », écrivait cette semaine la « Süddeutsche Zeitung ». Mais bien sûr. Et le rôle du gouvernement français, déterminant pour que l’Union européenne décide, contre la résistance des pays de l’Est, la répartition de 160.000 réfugiés que souhaitait Berlin ?

    « La France prend toute sa responsabilité dans la crise migratoire. Nous n’avons ni de leçons ni de considération particulière à recevoir de qui que ce soit. » a affirmé mardi au forum des deux quotidiens Matthias Fekl, qui, après ses déclarations contre les négociations opaques du TAFTA, semble être l’un des seuls de ce « gouvernement » à tenir son rang et sa place.

    Il a donc rappelé à nos « amis » allemands à quel point les politiques françaises et germaniques étaient liées au sein de l’UE alors qu’Angela Merkel a pris seule la décision d’ouvrir en grand les vannes de l’immigration débit septembre. Il a aussi souligné que la France a longtemps été le premier pays d’accueil d’étrangers en Europe et qu’elle est en première ligne dans la lutte contre le terrorisme.

    Quant au patronat français, il a souligné qu’avec la démographie et le chômage structurellement massif que connaît notre pays, le besoin en main-d’œuvre n’est pas le même chez nous qu’outre-Rhin.
    Bref, on ne peut que se féliciter de cette fin de non-recevoir. Il n’est jamais trop tard pour bien faire.

    http://fr.novopress.info/194857/invasion-migratoire-les-patrons-allemands-appellent-laide/#more-194857

  • Mme Vallaud-Belkacem aime la mixité sociale... loin de son pavillon !

    Les périodes d'élections sont souvent propices aux sorties des professionnels de la politique. Cette fois, c'est madame la ministre de l'éducation nationale qui s'y colle, sur le thème de la sacro-sainte mixité sociale. Un terme inventé par les sociologues, il y a quelques années, pour expliquer qu'il faut "mélanger" les gens, les riches avec les pauvres, les jeunes avec les vieux, les catholiques avec les bouddistes etc.

    Mme Najat-Belkacem a donc proposé un énième plan destiné, selon elle, à sauver la république, rien que cela ! Il s'agirait de réformer (encore ?) les cartes scolaires pour favoriser le brassage des populations dans les grandes villes. Car c'est bien connu, quand vous mettez ensemble un môme de médecin, un d'ouvrier, un gamin de trafiquant de drogues ou un rejeton de migrant, ils fraternisent et font la fête tous ensemble. Shiny happy people. Enfin, vu des beaux quartiers parisiens, comme il se doit...

    Une farce de plus, en fait. Tout le monde connait les causes de la ghéttoisation de nombreux quartiers et des écoles publiques. L'auteur de l'article, qui a passé la moitié de sa vie en HLM, peut en témoigner. Quartiers laissés aux bandes de voyous, associaux logés en priorité, police réduite à l'impuissance, refus d'intégration de certaines populations acquises à l'islam radical, écoles transformées en halte-garderies etc. Seuls ceux qui n'ont jamais connu ces quartiers pourront dire le contraire. Ce qui est le cas des nababs du parti post-socialiste, qui entendent inviter les pauvres à fraterniser pour garantir la paix sociale, par ailleurs peu remise en question dans leurs quartiers protégés. Allez faire un tour dans le cinquième arrondissement de Paris, où résident artistes de gauche et autres intellos donneurs de leçons d'humanisme, vous y chercherez longtemps de la mixité sociale.

    Incapables de rétablir la loi républicaine dans les grandes villes, blocages culturels sur l'autorité obligent, ainsi qu'impuissance financière, nos princes cherchent donc à noyer le poisson. Qui inscrirait son gamin dans une école publique "mal fréquentée" (terme à débattre), quand un kilomètre plus loin une privée propose ses services. Qui de sensé irait s'installer dans un immeuble où les bandes de lascars trainent à l'entrée du matin au soir ? 

    Bien sûr, en bons sophistes hypocrites les "socialistes" ont trouvé la parade : installer les populations à problèmes chez les "riches", en imposant les fameux quotas. Ce qui ne fera qu'aggraver les choses, car des gens qui n'ont rien en commun ne se cotoieront pas. L'auteur de l'article, qui a quitté Paris pour vivre et travailler en milieu rural est d'ailleurs une atteinte à la mixité sociale : en effet, je préfère le calme de mon village, mes voisins courtois dont les enfants sont bien élevés, la petite église et la boulangerie où on est servi avec politesse, à la banlieue devenue impraticable pour les braves gens où je vivais il y a encore cinq ans... et j'estime que c'est mon droit. 

    Et l'école me direz-vous ? Instituteur durant des années en Seine St Denis, j'ai passé mon temps à régler des conflits entre des gamins de communautés différentes, à qui il était bien difficile de transmettre les valeurs républicaines. Car pour eux, l'identité c'était d'abord la famille et la religion. Alors, dans la cour de récréation, dieu reconnaissait les siens... et les éducateurs ne pouvaient pas y faire grand-chose.

    Mme Najat-Belkacem est donc hors-sujet. D'ailleurs, comment pourrait-elle comprendre un concept qui lui est étranger ? Les gens de sa caste vivent dans des quartiers protégés, scolarisent leurs enfants dans des écoles privées, ne fréquentent pas les pauvres...ils sont de gauche pour ne pas éduquer leurs gosses (mai 68 est passé par là), et de droite pour leur pognon. Qu'ils gardent leurs leçons à deux balles...

    Pour conclure, je vous propose d'observer, au cours de vos voyages, les quartiers populaires d'Europe de l'est par exemple. A Prague, Bratislava, Cracovie, Budapest... pas un voyou ne traine près des gares, pas une racaille aux pieds des barres "HLM" de l'époque communiste, pas de problèmes "inter-communautaires"... les réalités parlent d'elles-mêmes !

    par Marc Aurèle (son site)

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/mme-vallaud-belkacem-aime-la-173954

  • Les trois couleurs de la France

    C’est une erreur d’attribuer à la Révolution l’origine du drapeau tricolore actuel. Son adoption, avec la disposition en trois bandes verticales d’une égale largeur, successivement bleue, blanche et rouge, comme modèle type pour les drapeaux militaires, se situe sous Napoléon Ier, en 1812. De sorte, que ce drapeau, généralisé à la vie civile, est devenu au cours du XIXesiècle l’emblème national, unanimement accepté par les Français.

    Il n’y avait rien de tel qu’un drapeau national sous l’Ancien Régime. Le souverain déployait parfois des étendards hérités de ses prédécesseurs et ses successeurs, à leur tour, pouvaient en arborer d’autres à leurs propres couleurs. Toutefois on remarque, tout au long des siècles de la monarchie, que les couleurs dominantes flottantes aux armées furent toujours le bleu, le blanc et le rouge ; depuis la. célèbre chape bleue de Saint Martin de Tours, en passant par la bannière de Charlemagne et par l’oriflamme de Saint-Denis, toutes deux rouges, jusqu’à l’étendard blanc de Jeanne d’Arc. À la veille de 1789 non seulement l’usage des drapeaux et pavillons bleus, rouges et blancs était très répandu en France, mais la combinaison de ces trois couleurs constituait l’uniforme des Gardes-Françaises et avait été utilisée comme livrée royale à plusieurs reprises dans le passé.

    Depuis Louis XIV, l’enseigne blanche, insigne au commandement militaire, était devenu propre à la personne du roi, la couleur des Armes royales de France étant toujours le bleu. À la chute de la royauté, l’Émigration adopta la Cocarde blanche comme signe de ralliement et l’imposa à la France sous la forme du drapeau blanc au moment de la Restauration en 1814-1815, jusqu’en 1830. Pendant cette période était considéré comme un crime le fait d’arborer le drapeau tricolore.

    Lorsqu’éclata la révolution de 1848, qui renversa Louis-Philippe « roi des Français », les insurgés exigèrent le remplacement du drapeau tricolore par le drapeau rouge. Ils ne l’obtinrent pas, tandis qu’un drapeau bleu, rouge, blanc, était reconnu officiellement pendant peu de temps. En 1871, la Commune de Paris déploya le drapeau rouge jusqu’à son écrasement. La même année, un prétendant royaliste avait toutes les chances d’être proclamé roi de France mais, par sa volonté obstinée bien qu’injustifiée de rétablir le drapeau blanc à la place du tricolore, il causa la venue de la IIIe République. Les multiples tentatives de substitution des trois, couleurs nationales échouèrent ainsi.

    En 1955 est apparu en compétition avec le drapeau français, un drapeau monocolore, supranational. Ce drapeau de couleur bleue pâle, qui porte en son centre douze étoiles jaunes formant un cercle, était une initiative du Conseil de l’Europe, d’une Europe idéologique ne tenant pas compte de la diversité des caractères nationaux et religieux : se voulant la réalisation partielle du mythe insensé de la Tour de Babel à l’échelle de la terre entière. Et maintenant, en France, ce pavillon inopportun flotte désormais en parité avec le tricolore et figure en priorité sur les écrans de télévision lors des allocutions présidentielles. Dans les pages en couleurs des dictionnaires français relatives aux drapeaux, le drapeau national était toujours en premier, dorénavant il est relégué à la soixantième place, entre yeux de la Finlande et du Gabon.

    Halte-là ! Il est dans la nature des nationalistes français, français avant tout, ni républicanistes, ni royalistes, d’assurer ensemble la sauvegarde et la transmission du drapeau. Par eux, la patrie restera une et tricolore et redeviendra blanche et chrétienne.

    Texte rédigé par Pierre Sidos dans les années 80.

    http://pierresidos.fr/2015/11/12/les-trois-couleurs-de-la-france/