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  • Jawad Bendaoud, le « naïf » logeur des terroristes : un caïd qui avait tué à coups de hachoir un adolescent de 16 ans en 2008

    Le jour de l’assaut donné par la police à Saint Denis, BFM TV interrogeait la personne chez qui étaient logés des terroristes ayant participé aux attentats du 13 novembre.

    Avec un aplomb coutumier chez ce type d’individu, l’homme joue les naïfs comme on peut le voir dans cette video :

    On apprend par la suite dans le Figaro que ce Jawad Bendaoud est décrit «dans son quartier, surtout comme «un chef de rue»  » et surtout qu’il a été « condamné en 2008 à huit ans de prison pour avoir tué à coups de hachoir un adolescent de 16 ans pour une obscure histoire de portable, déjà dans la rue du Corbillon, décidément mal famée ». Et que « à part ses années de prison pour coups mortels entre 2008 et 2013, il cumule 13 condamnations depuis 2010: stupéfiants, détention d’armes aggravée en réunion, faux et usage de faux, conduite en état d’ivresse et sous l’emprise de stupéfiants, violences conjugales, violences aggravées en réunion. »

    Vous ne rêvez pas : il tue un adolescent de 16 ans à coups de hachoir, et il ne prend que 8 ans sans bien sûr être expulsé (avec déchéance de la nationalité le cas échéant), et il n’en fait que 5…

    http://www.contre-info.com/jawad-bendaoud-le-naif-logeur-des-terroristes-un-caid-qui-avait-tue-a-coups-de-hachoir-un-adolescent-de-16-ans

  • Clair voyant Manuel Valls

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  • L'agenda des veilleurs et des Sentinelles

    En cas d'annulation, me contacter à tudylsb@gmail.com
     
    Lundi 23 novembre 2015
    • Bergerac - place du palais de justice à 20h
    • Châlons-en-Champagne - face au Palais de Justice, de 18h00 à 19h30 : Sentinelles
    Mardi 24 novembre 2015
    • Beauvais - devant la mairie, place Jeanne Hachette, 21h-22h
    • Bourges - à coté de la mairie, rue Moyenne de 21h à 22h
    • Cherbourg - Sur les marches du Théâtre à 20h30
    • Cholet - place Travot, 21h-22h
    • Limoges - place d'Aine, de 20h30 à 21h30
    • Paris - Place de la République de 20h30 à 22h30

    Rép

    • Reims - Place royale, à 20h

    Mercredi 25 novembre 2015

    • Le Puy en Velay - place Cadelade, 19h à 20h
    • Toulon - face à l’église St François de Paule (pour cause de marché de Noël) de 20h30 à 22h
    Jeudi 26 novembre 2015
    • Aix-en-Provence - devant l'IEP, face à la cathédrale - de 20h30 à 21h30
    • Annecy - devant la mairie à 21h30
    • Châteauroux- veillée place de la République de 20h30 à 21h30
    • Loudéac - bas de l'avenue des Combattants (coté nord de l'église St Nicolas) à 20h
    • Orléans -122° veillée place du Martroi "aux pieds de Jeanne à 20h30 abri si pluie
    Vendredi 27 novembre 2015
    • Bordeaux - place Pey Berland à 18h30 : Sentinelles
    • Carhaix - Place de La Tour d'Auvergne : de 20h30 à 22h
    Samedi 28 novembre 2015
    • Lamotte-Beuvron - Devant la Mairie de 18h à 19h15

    Louise Tudy

  • L'état d'urgence, cette "divine surprise" de la République...

    Notre société de communication a tendance à ne pas toujours savoir hiérarchiser les informations, au risque de « distraire » des véritables sujets et débats importants : ainsi, la vague récente d’attentats, désormais bien instrumentalisée par le gouvernement et par le président lui-même à leur profit politique et électoral, a failli nous faire oublier que, durant l’état d’urgence, les problèmes persistent et, même, peuvent trouver dans l’actualité des raisons de prospérer, tandis que les grands dossiers, eux, subsistent malgré l’indifférence à leur égard en ces heures particulières…

    Ainsi, du chômage : même s’il reste, a priori, le premier souci de nos concitoyens, il semble désormais passer au second plan des préoccupations de nos gouvernants et des partis, comme s’il s’inscrivait un peu plus dans une « normalité » qui rassurerait presque en ces heures agitées. Vous croyez que j’exagère ? Alors, lisez la presse écrite, réécoutez les bulletins d’informations de ces dernières semaines, et vous pourrez aisément constater par vous-mêmes cette étrangeté ! Pourtant, la lutte contre le chômage est sans doute un des moyens de donner une moindre prise aux discours des islamistes qui se nourrissent aussi, mais pas seulement, du ressentiment social des déclassés et des populations délaissées. Un emploi ne préserve pas de la tentation totalitaire, mais il peut l’éloigner, par la simple satisfaction de l’utilité sociale personnelle.

    Autre victime collatérale des attentats et de l’état d’urgence, la question régionale qui, pourtant, aurait dû être au centre des débats électoraux de l’automne, autour des élections qui se dérouleront dans quelques semaines en France. La réforme bâclée de la carte des régions et de leurs attributions, ces dernières années, aurait mérité une vaste contestation et l’ouverture d’un « front » des régionalistes (au sens large du terme, et non seulement des partisans du régionalisme) sur les questions linguistiques, celles des pouvoirs régionaux et de leurs compétences, celles aussi des responsabilités de l’Etat et de son idéologie dominante dans la mauvaise gestion de l’aménagement du territoire et des terroirs. Mais rien de tout cela ne sera évoqué et seul le score du Front National semble intéresser et « inquiéter » avec gourmandise les médias, quand la revendication du rattachement de Nantes à la Bretagne, par exemple, n’arrive plus à traverser le rideau de brouillard des journaux locaux et nationaux…

    Est-il nécessaire d’ajouter à cette liste la question environnementale et climatique qui, en prévision de la COP 21, devait être l’occasion de forums, de marches et de manifestations, parfois contestataires, et dont les nombreux débats se résument aujourd’hui à l’évocation de grands principes sans beaucoup de risques d’application concrète ? L’interdiction de toute activité de rue et, donc, de toute manifestation sur la voie publique jusqu’au 30 novembre (avant une nouvelle prolongation ?), évite au gouvernement de la République la crainte d’une remise en cause de son hypocrisie sur ce sujet pourtant majeur pour les décennies et les générations qui viennent.

    Je ne dirai pas que les attentats ont servi la République dans ses organes institutionnels et je ne méconnais pas la réelle émotion du Chef de l’Etat devant la tragédie du vendredi noir, ni ne la remets en cause. Néanmoins, je ne suis pas loin de penser que l’état d’urgence proclamé au soir du drame est désormais vu par certains, y compris au gouvernement, comme « une divine surprise » qui permet de limiter, sinon l’esprit critique, du moins l’affirmation trop visible ou bruyante de celui-ci…

    Que l’on ne se méprenne pas : je suis partisan de ne rien céder au terrorisme du moment, et je comprends bien la prudence nécessaire de l’Etat et, au-delà, de la nation toute entière face aux risques de nouvelles poussées de violence djihadiste. Mais je ne pense pas que l’état d’urgence soit la seule réponse et la mieux adaptée à la situation actuelle : c’est chaque jour que notre société doit répondre aux défis lancés par la terreur totalitaire, non par le coup de menton, mais par la valorisation de ce qu’est, historiquement et sentimentalement, la France et de ce qui fait son unité profonde, à travers ses racines diverses et ses fleurs originales. Au-delà, il faudra bien, aussi, poser la question de la meilleure réponse institutionnelle politique à cette diplomatie de la terreur de l’Etat Islamique et de ses épigones, et mesurer combien un Etat digne de ce nom, symbole de l’âme de la France et de l’unité de ses communautés comme de ses citoyens, pourrait être le meilleur moyen d’affronter les tempêtes, contemporaines comme futures, qui s’abattent ou qui s’annoncent sur notre terre, sur ce « royaume de France » qu’évoquait Charles Péguy à la veille de 1914, et qui attend, encore et toujours, son Prince français…

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Guillaume Bernard : L’honneur perdu des politiques (article paru dans L’Action Française n°2920, 19 novembre 2015)

    L’Action Française 2000 – François Hollande est-il en train de donner un tour responsable à sa présidence, en dépassant enfin son rôle de chef de parti politique pour devenir le chef de la France ?

    Guillaume Bernard – Profitant de la situation gravissime dans laquelle nous sommes, il est certain qu’il essaye de se donner une stature d’homme d’État pour la politique intérieure comme il était supposé l’avoir pour la politique extérieure. Qu’il y arrive, c’est moins certain. Car les circonstances sont plus fortes que la stratégie politique. François Hollande est à la remorque des événements ; il essaye donc d’agir de la meilleure façon (en tout cas, le moins mal possible…) sans oublier de fabriquer son image dans la perspective de l’élection présidentielle de 2017.

    On voit débuter une "séquence", comme disent les communicants, avec ces attentats et la convocation du Congrès. Mais la séquence Charlie, suite aux attentats du 7 janvier, n’avait pas réussi à porter François Hollande plus de deux-trois mois.

    Aucune stratégie de communication ne pourrait le porter, à elle seule, jusqu’à une victoire en 2017. En revanche, et c’est horrible à dire, l’aggravation de la situation pourrait le servir, par le biais d’un chantage à l’union nationale. Dans ce cas-là, cela justifierait, pour lui et les partis de gouvernement, de faire une "grande coalition" (sur le modèle allemand) contre le Front national, comme certains en rêvent à haute voix, et ce dès les régionales. L’appel à l’unité nationale permettrait d’ailleurs d’étouffer les velléités de contestation dans son propre camp. On ne peut pas lire l’avenir, mais les mesures qu’il prend, tout en refusant de nommer l’islamisme et de revenir sur la politique d’immigration, ne sont pas celles qui limiteront le plus les risques – et lui assureraient les succès dont il a besoin. En simplifiant, on pourrait dire que, d’un côté, il refuse de traiter la cause principale du délitement du lien social, qui assure un réservoir potentiel au terrorisme, et que, de l’autre côté, il envisage la possibilité de restreindre les libertés (comme cela a déjà été fait avec la loi sur le renseignement) de ceux qui ne sont a priori pas des dangers pour l’ordre public. Sa réussite potentielle dans la lutte contre le terrorisme et sa crédibilité politique sont donc sujettes à caution.

    François Hollande et ses ministres prennent un incroyable risque en assumant des positions jusqu’ici tenues par la droite et l’extrême droite. Brusquement, ils piochent dans un arsenal de mesures, qui peuvent apparaître aujourd’hui comme tardives ou insuffisantes.

    Les circonstances les y obligent. François Hollande peut difficilement ne pas envisager des expulsions ou des déchéances de nationalité quand certaines personnes sont ouvertement hostiles à la France. Mais, outre que ces mesures ne sont que le minimum requis, le risque est réel que cette politique soit mise en place trop tard. Il traite les symptômes et non la cause : la combinaison de la volonté islamique de conquête et de l’abdication de la République d’exiger de ceux qui prétendent être Français de se convertir à la culture française. Quant à l’aspect politicien, en se faisant le parangon d’une synthèse des propositions des différents partis politiques, il réduit la capacité de nuisance de ses adversaires. Il s’assure, à moindre frais, d’être approuvé par la majorité de la population tout en coupant l’herbe sous le pied de ses concurrents potentiels.

    Les Français peuvent-ils se satisfaire de mesures qui visent le peuple entier plus que les principaux responsables, et ne vont-ils pas contester un pouvoir absolu, même pour un temps bref ?

    D’un côté, il y a ceux qui ont perdu toute confiance dans les institutions et le personnel politique : ceux-là verront l’atteinte aux libertés publiques ; de l’autre, il y a ceux qui ont peur, et ce sont ceux-là que vise le gouvernement. Une part de l’opinion publique est prête à abdiquer sa liberté contre la sécurité. C’est le mécanisme du supposé contrat social ayant permis de passer de l’état de nature à l’état social. Mais encore faut-il que la sécurité soit effectivement assurée… Si elle n’était pas au rendez-vous, la population pourrait basculer vers des réactions violentes. Il y a eu, ces derniers temps, des contestations tous azimuts : les cathos contre la loi Taubira, les Bonnets rouges contre l’écotaxe ; les agriculteurs, les avocats et même les policiers manifestent. Jusqu’à présent, ces contestations sont disjointes. S’il y a un élément coagulateur, comme une insécurité permanente, le régime pourrait être menacé. Mais nous raisonnons là sur des conjectures. [....]

    Vous pouvez lire la suite de l’article en achetant le numéro de l’Action Française 2000 au numéro.

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Guillaume-Bernard-L-honneur-perdu