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  • Progression de l’armée syrienne au nord, Israël se remet à s’inquiéter ...

    Ce n’est un secret pour personne qu’Israël a été le premier à se réjouir de l’éclatement de la crise en Syrie et sa dégringolade vers la guerre. Pour l’unique raison qu’elle détourne de sa confrontation un important pays membre de l’axe de la Résistance.
    Mais au fur et à mesure que le président syrien faisait preuve d’une ténacité inattendue, l’humeur israélienne n’a de cesse de ternir.
    Depuis que les Russes et les Iraniens se sont impliqués corps et âme dans ce pays, facilitant les progressions importantes de l’armée syrienne sur plus d’un front syrien, l’inquiétude a pris place à l’euphorie.
    Un changement dans l’équilibre des forces stratégiques, c’est avec ces mots que des poids lourds israéliens, politiques et médiatiques ont qualifié dernièrement les progressions importantes réalisées par l’armée syrienne avec l’aide de ses alliés russe, iranien et le Hezbollah au nord de la Syrie.
    Selon Youval Steinitz, le ministre des services de renseignements israéliens, les victoires de l’armée syrienne suscitent l’inquiétude de Tel Aviv et constituent une menace sur le long terme, beaucoup plus importante que celle d’équiper le Hezbollah en armements de qualité au Liban, ou celles liées aux tunnels du Hamas dans la bande de Gaza.
    Selon lui, le danger réside dans la présence militaire et d’intelligence iranienne en Syrie laquelle pourrait très bien s’étendre en direction des frontières nord avec Israël, sur les hauteurs du plateau du Golan, au cas où les victoires de l’armée syrienne se reproduisaient sur le front sud aussi.
    « Nous devons faire comprendre à nos alliés, à leur tête les Etats-Unis, l’essence de ce danger provenant de la présence iranienne en Syrie et qui découle de la guerre en cours », a-t-il indiqué.
    Et de poursuivre : « ce qui se passe en Syrie est une opération très dangereuse qui pourrait avoir des répercussions dangereuses sur Israël. L’Iran n’est pas les tunnels du Hamas, c’est une force énorme. Nous ne pouvons minimiser ses capacités, ses ressources et ses forces ».
    « Nous appréhendons de devoir payer le prix de la victoire du régime syrien contre Daesh par le déploiement iranien sur nos frontières nord. Le monde est sous le choc en raison de la férocité de Daesh, et il y a une volonté de le vaincre, mais ceci pourrait très bien ignorer la menace de l’Iran et du Hezbollah », a-t-il ajouté, dans une invitation à se désister de la lutte contre Daesh, en faveur de celle contre le pouvoir syrien.
    Et le général israélien d’extrapoler la menace : « ceci constitue une menace aux Turcs et aux Chypriotes, qui sont eux aussi préoccupés, parce que personne ne veut voir l’Iran atteindre le bassin méditerranéen ».
    La deuxième chaine de télévision israélienne, a elle aussi laissé filtrer cette inquiétude face aux dernières évolutions en Syrie. Après avoir marqué le deuil de l’opposition syrienne, au motif que ses alliés l’ont abandonnée, elle a mis en garde contre la soi-disant menace qui guette la ville d’Alep et les séquelles qui en découleront lorsque l’armée syrienne la contrôlera entièrement. Selon ses analystes, Alep est un point important dans la guerre en Syrie, et sa chute veut dire que la menace qui pesait sur le régime s’est dissipée et qu’il a triomphé.
    Et la télévision d’imputer aux Américains la responsabilité de cette situation : « Le président Barack Obama et son ministre des affaires étrangères ont laissé tomber les opposants syriens et les ont laissés au président russe Vladimir Poutine. Ce qui va permettre au président Assad et à l’Iran de réaliser la victoire sur eux ».
    Toujours selon la Chaine 2, tous les choix alternatifs qui avaient été suggérés se sont dissipées car « les zones de sécurité qu’ils ont menacées d’instaurer n’auront plus aucun effet et ne sont d’ailleurs plus réalisables. De même, la Turquie qui appréhendait ce qui se passait à sa frontière n’a pas osé faire quoique ce soit face aux Russes ».
    Et de conclure avec la plus grande hantise que ce qui se passe au nord de la Syrie pourrait très bien se produire au sud aussi. « Nous serions face aux Iraniens et au Hezbollah, avec une couverture aérienne russe, plus précisément près de la frontière avec le Golan ».
    Quant à la 10ème chaine de télévision israéliens, elle a choisi dans son journal de dimanche de tourner en dérision tous ceux qui avaient dans le passé misé sur une chute imminente du président syrien, leur demandant de réviser leurs calculs « car ce que l’armée syrienne est en train de réaliser est un exploit très important qui transforme Assad en un acteur essentiel et en un président puissant ».
    « Nous devons être conscients à la lumière des réalités sur le terrain en Syrie et de leurs conséquences,…, que Bachar al-Assad est aujourd’hui le gouverneur puissant de la Syrie. Le gel sur le terrain a été brisé à l’avantage de l’alliance russo-iranienne », a-telle conclu.
    Quant au journal israélien proche du Premier ministre Benjamin Netanyahu, Israel Today, apres avoir lui aussi mis en garde contre la chute de la ville d’Alep, « le bastion des opposants » selon ses termes, il a écrit que « le soutien fourni par le Hezbollah, l’Iran et les frappes aériennes russes ont porté leurs fruits tandis que l’opposition soutenue par les Américains ne reçoit que des paroles ».
    « Il en découle qu’Obama va quitter la maison Blanche alors qu’Assad va rester le président de la Syrie », constate-t-elle avec un air taquin.
    Et le journal de poursuivre en tançant les Américains: « La Russie a changé l’équilibre des forces alors que les Etats-Unis continuent de se plaindre, sans savoir qu’ils devraient faire quelque chose au lieu de rester inactifs ».
    Quant au site « Times of Israel », tout en mettant en garde contre un scénario similaire au sud de la Syrie, c’est vers l’Arabie saoudite qu’il a dirigé ses incitations en faveur d’une action : « la seule partie capable de freiner l’avancée de l’armée syrienne et de bouleverser l’équilibre des forces en faveur de l’opposition n’est autre que l’Arabie saoudite », croit-il savoir.
    « Mais il est difficile pour le moment de deviner si les plans saoudiens d’envoyer des soldats en Syrie sont réels ou des menaces vides », a toutefois relativisé le site selon lequel même si les saoudiens n’envoient pas des soldats en Syrie, mais ils auront affaire à d’autres fronts, dont le Yémen, le Golfe et le Liban, tout en en prenant en compte la réduction dans leur budget en raison de la baisse des cours de pétrole, au moment où la levée des sanctions contre l’Iran va le renforcer et gonfler ses ressources et ses richesses ».
    Dénominateur commun dans toutes ces inquiétudes et mises en gardes israéliennes : elles poussent les autres pays à intervenir : la Turquie, les Américains (surtout) et l’Arabie saoudite aussi. Il est clair que depuis leur défaite en 2006, les Israéliens sont passés aux guerres par procuration !

    Avec al-Akhbar : Al manar :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuVVpFEEFAmjWMqJqk.shtml

  • On nous manipule ?

    A l’instar de Marine, Marion ou Florian, Bruno Gollnisch s’est ému  de l’arrestation, samedi 6 février  à Calais, du général Christian Piquemal, 75 ans, ancien dirigeant de la Légion étrangère de 1994 à 1999,  ex président de l’Union Nationale des Parachutistes (UNP). Il lui était reproché  d’être présent  à ce rassemblement pacifique, mais interdit, contre l’immigration sauvage, à  l’appel notamment   du mouvement allemand Pegida. En raison de son état de santé, l’audience du général Piquemal a été  reportée au 12 mai. Le député européen FN a jugé également abusive cette interdiction de manifestation. Manifestations frontistes qui sont  elles aussi  dans le collimateur… de l’Etat islamique  si l’on en croit  le magazine francophone de cette entité,   Dar al-islam, petite sœur de sa revue anglophone  Dabiq. Dans son  numéro 8 paru  samedi, et succédant  aux menaces habituelles contre la France, les Français, les enseignants mécréants, la communauté juive, les forces de l’ordre ou Alain Soral, Dar el islam dirige principalement ses attaques contre des associations et des personnalités   musulmanes en  France qui ne valident pas le djihadisme. Mais le FN est aussi évoqué parles fous d’allah

    Dans l’éditorial de ce numéro de 114 pages,  il est ainsi écrit :   « la question n’est plus de savoir si la France sera de nouveau frappée par des attentats (…) Les seules questions pertinentes concernent les prochaines cibles et la date ».  Les nationaux   sont visés de  façon directe à travers la publication d’une photo du défilé frontiste du 1er mai en l’honneur de Jeanne d’Arc ,  accompagnée de cette légende explicite : «Rassemblement d’idolâtres du FN. Des cibles de premier choix.»  

    De Renaud Dély au sénateur PS de de Côte d’Or François Patriat (« Voter FN, c’est voter Daech ! ») en passant par le Premier ministre, l’idée d’une collusion d’intérêts entre  l’EI et  une opposition  nationale dont la victoire pourrait conduire «à la guerre civile » (dixit Manuel Valls)  a été avancée à des fins  de propagande. Pour faire peur dans les chaumières,   un  certain nombre de politiciens sont prêts à  prononcer les formules les  plus irresponsables ou imbéciles, à l’instar du très immigrationniste  député PS Erwann Binet qui s’était   interrogé sur l’absence de communiqué des égorgeurs  de l’EI se félicitant des scores du FN au premier tour des régionales. Kolossale finesse…

    Sur le site d’Europe 1, il est fait mention de la réaction du  chercheur Romain Caillet  qui relève que «  c’est la première fois que les djihadistes visent spécifiquement des Français en fonction de leur opinion politique. (…). Pour Romain Caillet, il pourrait s’agir d’une réponse cinglante aux observateurs qui ont récemment assimilé montée du Front National et montée du terrorisme. (…). Ce slogan irresponsable a peut-être agacé les djihadistes, souligne le chercheur sur Twitter. Il s’agirait, donc, d’une forme de désolidarisation publique.»

    Pour l’ancien du RPR et très controversé  «spécialiste»   Jean-Charles Brisard,  actuel président du Centre d’analyse du terrorisme (CAT) « cette propagande s’inscrit dans la droite stratégie opportuniste de l’EI de créer des divisions au sein de la société française. En visant le parti le plus dur à l’égard des musulmans, l’organisation contribue à faire monter les communautés les unes contre les autres, à créer le chaos. Elle prouve aussi qu’elle suit les débats en France et veut montrer qu’elle connaît son ennemi

    Autre invité récurrent des médias quand il s’agir de parler de terrorisme,  l’universitaire islamologue franco-tunisien  Moez Kouider, alias Mathieu Guidère, ancien  précepteur du fils de l’émir du Qatar,    Hamad Ben Khalifa al Thani,  se demande pour sa part  « s’il n’y a pas une volonté affichée de victimiser le parti d’extrême droite  (sic) . Ceci, non sans arrière-pensées. Si une campagne se lance en France pour dire que le FN est menacé, qu’il faut le protéger et que le gouvernement approuve, le message pourrait être très mal interprété par les musulmans. Ce serait catastrophique car ils se sentiront stigmatisés par l’ensemble de la France. Le FN peut sortir renforcé », note l’universitaire, évoquant « une logique perverse » ».

    Logique perverse qui est de notre point  de vue surtout ici  dans l’exégèse  de M. Guidère, perversité mensongère qui caractérise aussi, trop souvent,   les grands canaux d’information , ce dont les Français ne sont pas dupes .  Le baromètre annuel La Croix-TNS Sofres, rendu public mercredi dernier, vient ainsi  confirmer que les  gros médias, relais principaux de l’idéologie progressiste, européiste  commune, à quelques  nuances prés aux  Etats-Majors de LRPS,  suscitent toujours une grande défiance. Selon cette enquête 64% des sondés (+6 points par rapport à l’année dernière)   jugent que les journalistes ne résistent pas aux pressions des partis politiques et du pouvoir,   ni aux pressions de l’argent (58%, +5 points).

     Cette enquête pointe aussi la méfiance, très souvent légitime et justifiée, vis-à-vis des informations  relayées sur la «toile». A peine un Français sur trois (31%) 31%  pensent que les choses «se sont passées vraiment comme internet les montre». 71% affirment ne pas avoir confiance dans les informations qui circulent sur les réseaux sociaux.

    A ce sujet le site du gouvernement accueille une page  formellement assez réussie  pour mettre en garde  les jeunes contre les théories du complot et autres folles rumeurs. S’y trouve  également  une vidéo humoristique, relayée sur  les réseaux sociaux  (#OnTeManipule),    qui indique assez clairement   le segment  spécifiquement  visé par cette contre-propagande de l’Etat.

    Le site du quotidien  20 minutes s’en est d’ailleurs offusquée : «La vidéo met en scène deux personnages, joués par le seul et même Kevin Razy, humoriste et youtubeur. L’un croit aux théories du complot, l’autre au contraire tente de lui ouvrir les yeux sur ces théories souvent fumeuses et infondées. Problème : les deux personnages sont pour le moins caricaturaux. Le premier, qui croit à l’omniprésence du complot, parle avec un accent caricatural (de « jeune de banlieue », NDLR)  tandis que le second s’exprime dans un Français impeccable… »

    C’est une évidence, des lémuriens aux petits gris, en passant par les rumeurs débiles et autres vidéos haineuses des djihadistes, la Toile abrite et véhicule bien des simplismes, des bêtises,  des immondices constate Bruno Gollnisch. Mais elle permet aussi de diffuser des analyses, des informations que les médias, pour les raisons bien perçues par nos compatriotes dans le sondage précité, gardaient sous le boisseau.

    Oui sur  internet le pire côtoie le meilleur. Oui, internet  donne aussi accès  à  une pensée non formatée,  intelligente et étayée.  Mais il s’agit de ne pas tout confondre, sciemment, dans la même opprobre,   comme le font parfois les bien-pensants.  Toutes les critiques contre les menées économiques, commerciales  militaires, géopolitiques,  atlantistes Etats-uniennes;  tous les avertissements sur  les offensives conceptuelles, idéologiques des cénacles  mondialistes, ce qui est  dénommé   «nouvel ordre mondial » notamment  sur le site du gouvernement, ne sont pas ridicules, paranoïaques et infondés. Ne dit-on pas d’ailleurs que  la plus grande ruse du diable, qu’on nous pardonne cette référence religieuse, est de faire croire qu’il n’existe pas ?  Peu ou prou ce que les grands médias nous rabâchent à longueur de journée… tout en diabolisant très souvent  tous ceux qui ne pensent pas dans les clous.

    http://gollnisch.com/2016/02/09/on-nous-manipule/

  • Origine et déviations du Gaullisme

    De Gaulle agent de Reynaud ?
     Ce livre est passionnant à un double titre. Il apporte des do­cu­­ments dont la plupart sont inédits et n’ont pas été repris par les auteurs universitaires et académiques… et l’on comprend pour­quoi : ils contredisent en partie la présentation usuelle des faits de ces années de guerre. Le second intérêt de l’ouvrage est d’apporter une hypothèse singulière à propos des événements de l’été 40.
    De simple « pion » dans le jeu Churchill-Reynaud, Charles De Gaulle passe au statut de premier résistant à l’armistice, puis d’emblème de la Résis­tance à l’ennemi. Un personnage historique de grande am­pleur est né, qui transforme l’aventure pour le moins incertaine de la France Libre de l’été 40 en image d’Épinal, puis en épopée, utilisant au mieux de ses intérêts l’héroïsme des résistants de l’intérieur et celui des soldats de l’armée d’Afrique du Nord, qui vont se battre à merveille en Tunisie, en Italie, puis des côtes de Provence au Danube. Galimand a l’immense mérite de nous présenter la préhistoire du phénomène.

    Lucien Galimand est un homme politique français né le 6 octo­bre 1904 à Rouen (Seine-Maritime) et mort le 17 juin 1982 à Marseille (Bouches-du-Rhône). D’abord enseignant, il entre en 1928 dans l’administration dé­par­tementale comme rédacteur. Il est élu député radical de la Seine-Inférieure de 1936 à 1940. Le 10 juillet 1940, il vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, mais entre dès 1941 dans la Résistance. Il rejoint Londres en 1943. En 1945, il échoue aux élections pour la première constituante et arrête la politique active pour passer dans l’administration. En 1950-1951, il est directeur de cabinet du ministre de l’Agricul­ture et en 1955-1956, secrétaire général de la Marine Marc­hande.

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  • Le totalitarisme à front renversé : comprendre les États-Unis

    Source : lescrises.fr
    Le livre Democracy incorporated. de Chalmers Johnson propose un diagnostic controversé, mais en fin de compte convaincant, sur la manière dont les États-Unis ont succombé à une tentation totalitaire inconsciente et permet de comprendre comment ils sont contrôlés. Si l’ouvrage n’est disponible qu’en anglais, sa recension traduite par lescrises.fr est déjà des plus éclairantes.

    http://www.les-crises.fr/le-totalitarisme-a-front-renverse/

    Pendant plus de deux générations, Sheldon Wolin a enseigné l’histoire et la philosophie politique, de Platon à nos jours, aux étudiants de Berkeley et Princeton […] Il est l’auteur d’ouvrages primés et désormais classiques tels que : Politique et Vision (1960, édition revue et augmentée en 2006), et Tocqueville entre deux mondes(2001), ainsi que de nombreux autres ouvrages.
    […]
    Son dernier ouvrage, , Democracy Incorporated: Managed Democracy and the Specter of Inverted Totalitarianism (Démocratie S.A., la démocratie contrôlée et le spectre d’un totalitarisme à front renversé), est un brûlot contre la gestion actuelle du pouvoir aux États-Unis. Il évoque notamment les évènements des dernières années et donne des propositions pour éviter que notre système ne sombre dans les méandres de l’histoire en compagnie de ses prédécesseurs totalitaires : l’Italie fasciste, l’Allemagne nazie, et la Russie bolchevique. Le moment est bien tardif, et il est peu probable que le peuple américain se réveille et emprunte le chemin qui éviterait à notre nation de connaître son Crépuscule des Dieux. Toutefois, Wolin est celui qui analyse le mieux en quoi l’élection présidentielle de 2008 ne changera rien à notre destin. Ce livre démontre pourquoi la science politique, lorsqu’elle est appliquée correctement, reste la reine des sciences sociales.
    […]
    Pour synthétiser son argumentation complexe, depuis la Grande Dépression, les forces jumelées de la démocratie contrôlée et de “Superpuissance” ont pavé la voie pour quelque chose de nouveau : le « totalitarisme inversé », forme tout aussi totalitaire que son avatar classique, mais reposant sur la collusion interne, l’apparence de liberté, le désengagement politique au lieu de la mobilisation des masses, et comptant davantage sur les « médias privés » que sur des officines gouvernementales pour renforcer sa propagande sur la version officielle des évènements. Il est inversé dans le sens où il ne nécessite pas de coercition, de puissance policière ou d’idéologie messianique à l’instar des versions fasciste, nazie ou stalinienne (à noter toutefois que les États-Unis ont le plus fort taux de citoyens emprisonnés – 751 pour 100 000 habitants – de toute la planète). Selon Wolin, le totalitarisme inversé a vu le jour « de façon imperceptible, non préméditée, et avec les apparences d’une parfaite continuité avec la tradition politique du pays ».
    Le génie de notre système totalitaire inversé est de « manier un pouvoir totalitaire sans le montrer, sans créer de camp de concentration, sans imposer d’idéologie uniformisante, et sans supprimer les éléments dissidents tant qu’ils restent inoffensifs. La régression du statut de “peuple souverain” à celui de “sujet impuissant” est le symptôme d’un changement de système, d’une démocratie qui est un moyen de “populariser” le pouvoir à celle qui n’est que la marque d’un produit que l’on vend chez nous et à l’étranger. Ce que ce nouveau système, le totalitarisme inversé, prétend être, est l’opposé de ce qu’il est réellement. Les États-Unis sont devenus l’exemple de la façon dont on gère une démocratie sans révéler qu’elle n’existe plus. »

    http://fr.novopress.info/197938/le-totalitarisme-a-front-renverse-comprendre-les-etats-unis/

  • Morbihan : 508 000 euros accordés aux demandeurs d’asile pour le seul premier trimestre 2016

    « En 2015 l’État avait alloué au bas mot deux millions d’euros pour les centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) de l’Hermine (Pontivy et Vannes) et Sauvegarde 56 (Lorient). Ce sera finalement 20.225 € de plus, entièrement absorbé par le premier centre d’accueil – ce qui signifie qu’il a reçu sur le tard de nouveaux migrants, qui ne cessent d’affluer toujours plus nombreux en Bretagne ces dernières années. 2 millions d’euros, soit l’équivalent de plus de 600 000 repas dans les cantines scolaires de Vannes…

    Alors que la région connaît des problèmes croissants en raison de la crise et du chômage – ce qui logiquement devrait remettre en cause ses capacités d’intégrer de nouvelles populations, en leur donnant un travail qui leur permette de se passer de la charité payée par le contribuable, rien n’indique qu’en 2016, la gabegie s’arrêtera. En effet, par deux arrêtés du 22 janvier 2016, la préfecture du Morbihan vient de fixer les sommes qui seront allouées aux deux CADA du Morbihan. Et ce, de façon « provisoire » : s’il arrive plus de migrants, elles seront revues à la hausse.

    Ainsi, pour le CADA de l’Hermine, ce sont 282.111, 36€ qui seront alloués pour les trois premiers mois de 2016. Et pour celui de Sauvegarde 56 (Lorient) 226.287,84€ seront alloués pour la même période. Ces sommes, provisoires, sont régulièrement revues à la hausse au gré de l’affluence des migrants. Or, en 2016, l’afflux d’au moins 1,5 millions de migrants est attendu en Europe. Cette sombre perspective pousse nombre de pays autour de nous – y compris ceux qui avaient jusqu’alors des politiques sociales généreuses comme l’Allemagne, la Finlande, la Suède – à réduire leurs aides aux demandeurs d’asile voire à tenter de se prémunir contre l’invasion en se barricadant totalement ou partiellement (Autriche, Slovénie, Hongrie, Danemark, Slovaquie, République Tchèque etc.). Pas en France. Alors que l’année 2016 s’annonce sous les auspices d’horizons économiques pour le moins sombres l’angélisme politique est toujours de mise et le porte-feuille de plus en plus dégarni du contribuable toujours sollicité. »

    Source Breizh-Info

    http://www.contre-info.com/morbihan-508-000-euros-accordes-aux-demandeurs-dasile-pour-le-seul-premier-trimestre-2016#more-40879

  • États nationaux versus Oumma

    Toutes les civilisations antiques ont été fondées sur la Nation et son produit dérivé, le culte des ancêtres, avec ou sans notion de « race élue ou choisie » par une divinité pour triompher de ses adversaires.
    Dans la Chine antique, l’âme d’un défunt honorable devenait un esprit céleste (Chen) tant que ses descendants poursuivaient son culte sur Terre… leur extinction ou leur désintérêt faisant du Chen un esprit vagabond, errant et d’autant plus dangereux (un Kouei). Les Romains antiques avaient exactement les mêmes légendes, comme nombre de peuples amérindiens et africains. La Nation, comme le clan familial ou la tribu formée par l’amalgame plus ou moins réussi de clans, est une réalité universelle et diachronique. Nos bons maîtres mondialistes l’apprendront à leurs dépens.
    Toujours et partout, l’implantation d’une Nation a défini le sol national (et l’on rappelle que l’expression germanique de cette réalité « Ein Reich, ein Volk » était antérieure à la naissance d’Adolf Hitler). Certains peuples ont voulu lier la notion de « race » à celle d’un culte… mais ils confondaient race et Nation (les Yézidis du Kurdistan ne sont pas les seuls à entretenir cette croyance en notre époque).
    En opposition à cette pratique, il a toujours existé des individus pour rêver d’un projet impérial, tentant de réunir dans le même État un nombre plus ou moins grand de Nations. Certains l’ont fait au seul plan temporel et ces empires, parfois puissants et durables (5 siècles pour l’Empire romain d’Occident, dix siècles de mieux pour celui d’Orient, de 2 à 4 siècles pour les empires mongols) se sont tous effondrés, quand l’esprit de jouissance l’a emporté sur la rude austérité guerrière et administrative.
    Infiniment plus dangereux, car faisant appel à l’irrationnel, soit l’aliment préféré des foules, sont les empires spirituels. Après 2 millénaires, l’imperium chrétien demeure vivace surtout en zones de médiocres jouissances terrestres. Le bouddhisme est toujours puissant. Grâce au soutien du pétrodollar, l‘islam connaît une résurgence d’expansion – prévue dès les années 1942-45 par l’étonnant personnage cité plus haut, maudit des historiens conventionnels et des médias. Ce regain d’intérêt pour une religion médiévale est favorisé tant par la simplicité primitive de son enseignement qui, n’expliquant rien des mystères physiques et biologiques, est indémodable, que par son idéal communautaire.
    La Oumma, ou communauté musulmane, sous-entend un rêve de paradis terrestre où chaque être humain adorerait Allah et pratiquerait la Charî’a. Il est évident qu’il existe des assassins et des voleurs, des époux adultères et des violeurs, des escrocs et des menteurs en terre d’islam comme il en existe en toute société humaine (et même animale, comme de remarquables études éthologiques le démontrent à l’évidence). Mais mollahs, ulémas et autres prêcheurs rapportent ces errements à une perversion des merveilleux fidèles (muslim) par le contact des « chiens d’infidèles » et de leurs usages maléfiques.
    Les organisateurs de la féérie globalo-mondialiste ont cru trouver en ces naïfs et très brutaux sectateurs d’Allah des collaborateurs de choix pour briser les États nationaux d’une Europe peuplée d’autochtones amollis et aveulis par le bien-être et davantage encore par sept décennies de propagande pseudo-humanitaire, parfois curieusement accouplée à des résidus idéatoires marxistes… on ne se débarrasse pas aisément d’un crétinisme imposé de force par l’ambiance générale (et par une majorité d’enseignants) durant près d’un siècle.
    Les Nations européennes ont toujours su réagir aux coups du sort, dont elles étaient responsables (par leurs divisions, leur aveuglement ou leur avilissement). L’histoire nous apprend l’optimisme… du moins, en considérant les faits du point de vue de la durée. À nous, Européens, de faire en sorte que l’inévitable réaction européenne, à la fois contre l’islam médiéval et la folie niveleuse et métisseuse globalo-mondialiste, survienne rapidement.

    Bernard Plouvier

    http://www.voxnr.com/cc/di_varia/EuVuZlkEVAxjbAtzSM.shtml

  • Albert de MUN (1841-1914 )

    C’est devenu un lieu commun que de présenter la tribune du Parlement, sous la III République, comme dominée par deux hommes, se faisant face et s’opposant dans l’hémicycle du Palais-Bourbon, Albert de Mun et Jean Jaurès. N’ayant entendu ni l’un ni l’autre, nous ne pouvons comparer l’emprise de leur éloquence à celle de tel ou tel de leurs successeurs dont nous avons eu occasion d’admirer le talent. Force nous est donc de nous en remettre à l’appréciation de ceux qui furent leurs auditeurs en même temps que leurs collègues. Or, en ce qui concerne Albert de Mun, l’éloge est unanime.
    A Charles Maurras, qui lui faisait observer un jour que de Mun lui semblait manquer d’originalité dans la pensée et lui paraissait n’être qu’une voix, Maurice Barrès répondait avec l’accent d’une profonde admiration : « Oui ! mais quelle voix ! » Et, au même Barrès, le socialiste anticlérical Viviani confiait qu’il tenait de Mun pour « le plus grand orateur du Parlement, égal dans la préparation et dans l’improvisation ».
    Anatole de Monzie, qui brilla si souvent dans les débats parlementaires et qui avait le droit d’être difficile, nous le présente ainsi dans ses Mémoires de la tribune :
    « Albert de Mun avait en effet « la flamme, l’image, le mouvement, l’ampleur, la majesté et pourtant une certaine simplicité, le pathétique, l’ironie, la pureté de la forme, la rigueur de la composition qui dispose des arguments avec une logique pressante » (Cardinal Baudrillart, discours à l’Académie).
    Il possédait surtout la seigneurie de la parole, une nonchalance souveraine dans la réplique, un bienveillant dédain que soulignait le pli de sa lèvre.
    « Durant que vivait Albert de Mun, point n’était besoin de chercher une définition du gentilhomme. « Voyez de Mun », disait-on. La mince silhouette d’un officier de cavalerie, une démarche souple et ferme, un geste rare, toujours dépourvu d’emphase, conféraient à sa personne un prestige immédiat auquel les rudes démagogues ne se montraient point insensibles. A un haut degré de perfection, la politesse touche et charme les natures les plus renfrognées. Albert de Mun provoquait une contagion de courtoisie : nulle interruption ne s’élevait dans la Chambre de 1910-1914 quand il prononçait une de ces harangues où l’émotion contenue ennoblissait une pure argumentation. »
    Mais Anatole de Monzie n’avait entendu Albert de Mun qu’à la fin de sa carrière, alors que ses interventions, raréfiées par la maladie, étaient écoutées avec la déférence que les auditoires les plus hostiles ne refusent pas à celui qui apparaît condamné à un irrémédiable déclin. Trente ans plus tôt, à ses débuts à la Chambre des Députés, Albert de Mun, pour éloquent et distingué qu’il fût, n’abordait pas la tribune dans ce silence respectueux ! A travers sa correspondance avec Maurice Maignen, il est aisé de constater que sa parole soulevait, à l’occasion, autant de réserve désapprobatrice chez ses voisins de travée que d’hostilité véhémente chez ses collègues de gauche. Il n’en reste pas moins qu’Albert de Mun présente un cas exceptionnel d’orateur-né.
    Sa carrière n’avait pu lui faire soupçonner à quel point Dieu l’avait doué du don précieux d’exprimer ses sentiments et ses convictions avec une chaleur communicative. La révélation en vint, à lui comme à son entourage, de son premier discours, celui qu’il fit aux ouvriers du Cercle Montparnasse, à la demande de Maurice Maignen. Tandis que ses amis s’entreregardaient, émerveillés, sa femme, étonnée et comme inquiète, répétait à La Tour du Pin : « Mais, qu’est-ce qu’il a ? Qu’est-ce qu’il a ? ». Il avait simplement ce magnétisme qui émane des grands cœurs et des âmes généreuses, et qui transporte les auditoires lorsqu’il devient le Verbe.
    Tous ceux, si nombreux encore, qui ont entendu l’abbé Bergey, se rappellent à quel point ils étaient pris aux entrailles et au cœur par la parole fascinante du populaire curé de Saint-Emilion. Qui a vu une foule paysanne, suspendue à ses lèvres, passer, en quelques instants et à son gré, du sourire aux larmes, a su comment, à la Voix d’un Saint Bernard ou d’un Pierre l’Ermite, jadis, des hommes par milliers se faisaient coudre une croix rouge sur l’épaule droite et partaient à la délivrance du Saint Sépulcre.
    Albert de Mun était de la race des prêcheurs de croisades, et si son éloquence parut si parfaite à ses contemporains, c’est qu’elle unissait la clarté élégante de la forme à la noblesse de la pensée et à la force de la foi. Rien n’est plus payant dans l’action civique que le désintéressement dans le zèle.
    Nul ne pouvait prêter de bas calculs et des vues égoïstes à cet officier brillant, titré, bien noté, ayant devant lui la promesse de tous les succès d’une carrière militaire et mondaine, et qui prenait sur ses loisirs pour aller haranguer, dans d’obscures salles, de modestes auditoires, à qui il rappelait qu’un chrétien a plus de devoirs à remplir que de droits à revendiquer !
    Ce n’est pas lui qui eut l’ambition d’une tribune officielle plus retentissante. Lorsque, le 26 novembre 1875, il donna sa démission de l’armée, il ne songeait qu’à éviter des observations justifiées de la part de ses chefs et à pouvoir consacrer désormais tout son temps à l’Œuvre des Cercles Catholiques d’Ouvriers. Ce sont ses amis qui songèrent à utiliser au Parlement un talent oratoire capable de contrebattre les dogmes funestes semés par la Révolution et de rendre la France à sa vocation royale et chrétienne. Ainsi que nous l’avons déjà indiqué, c’est sur la suggestion de René de La Tour du Pin que le comte de Chambord demanda aux Comités royalistes de l’Ouest de réserver à de Mun une circonscription sûre en Bretagne.
    Si, en février 1876, Albert de Mun fut candidat catholique à Pontivy, il y fut aussi candidat légitimiste. Non seulement, il ne fit pas mystère de ses opinions royalistes, mais, nous dit Jacques Piou dans la biographie qu’il consacra plus tard à son collègue et ami, « il avoua hautement ses relations avec le comte de Chambord, dont il avait reçu de précieux témoignages de sympathie, un surtout, encore récent, qui lui avait été au cœur. Son dernier enfant était le filleul du couple royal ; cet honneur était rehaussé par une lettre qui l’avait rempli de gratitude».
    Non seulement, il ne taira pas ses convictions politiques, mais il en donnera les raisons avec éclat, notamment dans sa campagne électorale de 1881, à Vannes.
    Royaliste, de Mun l’est d’abord parce que la monarchie a fondé la France et qu’elle est conforme au génie français : « la forme sociale et politique dans laquelle un peuple doit entrer et rester n’est pas livrée à son arbitraire, mais déterminée par son caractère et son passé »
    Royaliste, il l’est encore parce que la monarchie, c’est l’accord harmonieux et constant de la nation et du pouvoir central. En soumettant le peuple à la loi barbare du nombre « ce souverain terrible, tour à tour esclave et tyran, sans nom, sans corps, sans responsabilité », on a tué l’autorité au profit de l’arbitraire.
    Royaliste, il l’est enfin parce qu’en France, la monarchie est chrétienne. Cela ne veut pas dire qu’elle est « un gouvernement de curés », loin de là ; mais le roi, qui l’est par la grâce de Dieu, exerce « un pouvoir soumis à la loi divine, qui fait respecter Dieu, et qui laisse l’Eglise libre dans son culte, dans sa parole, dans ses institutions et dans son gouvernement ».
    En 1881, le comte de Chambord est encore en vie, et c’est vers lui que monte l’ardent hommage des acclamations qui accueillent le cri final de l’orateur : «Dieu et le Roi ! »
    Plus tard, de Mun fera la confidence qu’à la mort du comte de Chambord, s’il y eut encore place dans son esprit pour l’opinion monarchique, il n’y en eut plus, dans son cœur, pour la croyance à la monarchie. Il nous faut bien le croire puisqu’il nous le dit, mais cela ne s’induit pas de sa conduite apparente.
    A Gôritz, nous devons le répéter, il rédigera avec La Tour du Pin la dépêche que le duc de La Rochefoucauld-Bisaccia, au nom de tous les royalistes assemblés autour du cercueil d’Henri V, adressera à Mgr. Le comte de Paris, pour saluer en sa personne le représentant incontesté du droit monarchique français.
    Bien plus tard, et non pas dans un discours électoral, mais à l’occasion du 15ème anniversaire de la fondation de l’Œuvre des Cercles Catholiques, le 22 mai 1887, il tiendra à réaffirmer avec force son attachement au Prétendant et au principe qu’il représente : « Messieurs, j’ai besoin d’ajouter un mot : je vous ai promis une explication loyale et franche ; il faut la compléter. Je crois que j’exprimerai du reste l’opinion de beaucoup d’entre vous. Chercher ainsi dans principes de l’Eglise le salut de la France, est-ce, du même coup, se désintéresser de la forme de son gouvernement et de sa constitution politique ? Je ne l’ai jamais pensé, je ne l’ai jamais conseillé, et je ne le pense pas encore aujourd’hui. Je vous ai pris pour confidents, j’irai jusqu’au bout. J’ai été profondément attaché au Prince qui a si longtemps représenté devant notre pays la splendide image de la monarchie chrétienne. (Bravos et vifs applaudissements.) Je l’ai servi avec fidélité et je suis resté depuis sa mort, je resterai toujours le serviteur du droit et de l’hérédité monarchique ».
     
     

  • Bruno Mégret : "Il n’y a aucune fatalité au déclin de la France et de l’Europe"

    6a00d83451619c69e201bb08b79458970d-320wi.jpgComment un président élu en 2017 peut en cinq ans réussir le redressement de la France ? .C'est le thème du récit d'anticipation écrit par Bruno Mégret dont nous avions parlé ici. Ce dernier s'explique :

    "Si je me suis mis en retrait de la politique, je ne me suis pas pour autant désintéressé du sort de notre nation et je me ronge de voir chaque jour notre identité et nos valeurs mises à mal par une classe politique et médiatique d’essence totalitaire, entièrement vouée au politiquement correct.

    Je déplore d’autant plus cette évolution qu’il n’y a à mes yeux aucune fatalité à ce déclin de la France et de l'Europe. D’autres hommes au pouvoir et tout pourrait changer.

    C’est ce que j’ai voulu démontrer dans ce livre. Un livre d’espoir qui prouve que tout demeure possible."

    Il est possible de commander ce livre ici.

    Philippe Carhon