Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 39

  • Le gouvernement a-t-il organisé l’entrée sur le territoire de deux saoudiens fichés S ?

    L’accusation est d’une particulière gravité, car si elle est avérée, elle serait la démonstration de l’implication directe du gouvernement français dans la menace islamique. L’accusation est portée par le maire de Nice, Christian Estrosi, qui n’hésite pas à affirmer que les autorité ont donné les ordres pour laisser « passer deux personnes fichées S sans aucun contrôle, et en toute impunité, dans un convoi de l’Arabie Saoudite ». En outre, il affirme également que des policiers outrés « s’en émeuvent beaucoup, l’ont fait savoir et en ont subi les conséquences ».

    Lire la suite

  • Soumission aux assassins djihadistes : le cas Antoine Leiris

    Face aux attentats islamiques et au djihad sanguinaire arabo-musulman, on relève souvent une attitude depardon – et donc de soumission. Le refus de toute idée même de vengeance s’accompagne de larmoiements bisounours avec allumage de bougies et bouquets de fleurs sur les lieux des attentats.  Cet esprit victimaire (”Je suis Charlie”), symbole de dévirilisation, mêle angélisme infantile et – paradoxe véritablement maladif – condamnation indignée de toute ”islamophobie”. Ce qui plonge dans l’hilarité, le mépris et l’excitation les très nombreux approbateurs et coreligionnaires des tueurs djihadistes.  

    Symbole de peur, exemple de reddition

    Le journaliste et auteur Antoine Leiris, 34 ans, dont la femme Hélène Muyal–Leiris a été assassinée au Bataclan le 13 novembre 2015 par les djihadistes arabes, est l’exemple type de cet état d’esprit de soumission et de naïveté. Il a posté sur Facebook, rebondissant sur la mort de sa femme, un message émotif qui a fait le tour du monde et qui a été repris par Le Monde et Der Spiegel, –deux puissants médias du politiquement correct de gauche – intitulé « Vous n’aurez pas ma haine ». Autrement dit : je ne hais pas les assassins de ma femme. Il vient d’en faire un livre (même titre) publié chez Fayard, éditeur au bon instinct commercial. Son discours est un concentré de platitudes soporifiques politiquement correctes et un« plaidoyer pour la tolérance », selon la langue de bois de l’idéologie dominante. « Une déclaration d’amour à sa femme » liées au pardon pour les assassins, selon le Journal du Dimanche  (03/04/2016), organe, lui aussi, de la pensée fléchée, qui titre « l’amour à perpétuité ». Face aux tueurs qui éclatent de rire, on allume des bougies, on pleure, on renifle.

    Il pardonne aux assassins de sa femme. Pardonner aux assassins, ne pas les haïr et refuser la vengeance est non seulement offensant pour la mémoire des victimes mais en dit long sur l’état mental d’une société qui adopte un   comportement contre nature. C’est un dévoiement pathologique du principe chrétien du pardon.

    Sans aucunement vouloir porter atteinte à l’immense chagrin de cet homme, j’estime que le message de son livre est détestable et qu’il encourage les futurs  djihadistes à tuer. Son attitude et celle des médias qui le soutiennent sont stupides et lâches. Face à la haine, refuser la contre attaque et la riposte est suicidaire. À propos du livre et du message d’Antoine Leiris, le JDD, sentencieux, énonce cette contre–vérité stupide :« l’homme sans haine refuse toujours la colère  et la peur ». Il faudrait rétablir les choses et dire : ”l’homme qui a peur n’ose pas se mettre en colère et prétend ne pas haïr ”. Le message qui est retenu du déplorable essai de Leiris, c’est : on a peur. Un cadeau pour les djihadistes et tous leurs amis.

    Dévirilisation, xénophilie, haine de soi

    Le djihadiste qui hait et cherche à assassiner, avec l’approbation de nombre de ses coreligionnaires, se délecte de ce qu’on ne le haïsse pas. Il est ravi par les cérémonies larmoyantes, les alignements de bougies, les ”pas d’amalgame”, les condamnations de l’ ”islamophobie. C’est dire si l’ essai d’Antoine LeirisVous n’aurez pas ma haine et son bon accueil par les médias du système rassurent sur notre faiblesse les musulmans belliqueux ; cela les excite et encourage le recrutement de nouveaux tueurs parce que l’idéologie véhiculée est un signal de démission humiliante, un appel masochiste aux prédateurs : allez-y, tuez, je ne me vengerai pas. Humiliez- moi, humiliez-nous ! implorent les amis idéologiques de Leiris.

    Faisant allusion à cette affaire, Éric Zemmour fait l’analyse suivante, très pertinente : « nous subissons une féminisation de la société, qui s’affirme dans ses valeurs les plus sacrées : pacifisme, principe de précaution, négociation, consultations, psychologisation, hiérarchie délégitimée. Et dans les comportements de ces hommes occidentaux qui refusent de se battre, assument leurs sentiments et laissent couler leurs larmes et préfèrent allumer des bougies et ” refuser la haine” plutôt que venger leurs femmes ou leurs enfants massacrés par les djihadistes ». (Le Figaro , 07/04/2016). 

    Ce cocktail de dévirilisation, de xénophilie et de haine de soi est une potion mortelle pour la civilisation européenne. La gauche bien pensante est le principal incubateur de ce poison idéologique.

    Collaborateurs et idiots utiles

    Le pire, en effet, c’est le discours ”islamo–gauchiste”, tenu par une frange importante des politiques et intellectuels de gauche (dont Jean-Luc Mélenchon, Edwy Plenel, etc.) On en a lu un exemple récent dansLibération (23/03/2016) avec une tribune de Corinne Torrekens, directrice de DiverCity (jeu de mot sur ”diversité”), un lobby de l’Université libre de Bruxelles, proche du think tank français Terra Nova, communiant dans le même discours pro-immigration et islamophile (ou islamolâtre) militant.

    Cette idéologie prêche la ”culture de l’excuse”, qui protège aussi bien le voyou de droit commun que le djihadiste musulman. Les populations  d’origine immigrée et musulmane sont présentées comme des victimes de discriminations et d’exclusions socio-économiques, selon une logique (marxiste, dénoncée par Orwell) d’inversion de la réalité puisqu’elles sont en réalité privilégiées. Victimiser l’islam radical est un sport intellectuel répandu à gauche, par exemple par Pierre Siankowski, dans les colonnes du périodique bobo–gaucho Les Inrockuptibles, qui déverse sa haine sur les « islamophobes » et s’agenouille  devant ses maîtres. (1)

    L’islam ne produit pas seulement le terrorisme physique, mais le « terrorisme intellectuel », comme l’a noté Ivan Rioufol, en paralysant de peur tous les Antoine Leiris (très nombreux dans les rédactions et les cabinets ministériels et aussi effrayés et couards à droite qu’à gauche) qui non seulement n’osent pas le désigner comme ennemi mais pardonnent et excusent ses exactions. (2)

    Antoine Leiris et tous ceux qui l’approuvent sont, de mon point de vue, des ennemis au même titre que les envahisseurs eux-mêmes. Ils en sont les idiots utiles et ils ne seront ni remerciés ni épargnés par leurs maîtres. Les collabos doivent toujours payer le double prix du sang : envers ceux qu’ils servent et qui se débarrasseront d’eux, et envers ceux qu’ils trahissent et qui les puniront. Avec ce message : « vous aurez ma haine ».

    NOTES

    (1) Les victimes du Bataclan et autres lieux festifs mitraillés en novembre 2015 appartenaient à des milieux sociaux parisiens ”bobos” gauchisants, antiracistes et islamophiles. Le paradoxe est intéressant. Les tueurs ont attaqué leurs défenseurs. Mais ces derniers continuent de les aimer !

     (2) Par simplicité et honnêteté, il faut utiliser le terme ”islam” et non pas ”islamisme”, parce que le véritable islam est l’islamisme et que l’ ”islam modéré” est une fiction qui ne correspond pas à la réalité de l’islam. Cette dernière est celle du Qoran. 

    1. Le prochain article sera la suite de « Marine Le Pen à l’Élysée. 1ère hypothèse : la catastrophe », déjà paru. Il s’intitulera : « Marine Le Pen à l’Élysée. 2ème hypothèse : l’incroyable solution.  

    http://www.gfaye.com/soumission-aux-assassins-djihadistes-le-cas-antoine-leiris/

  • Implosion des Républicains ?

    Lu sur France Info :

    "La recomposition du paysage politique, il n’y a pas qu’à gauche qu’on y pense et à droite ça fait frémir certains. Notamment l’un des cadres dirigeants des Républicains. Ce député craint carrément l’implosion de son parti en cas de défaite en 2017 et la fuite d’une bonne partie de ses électeurs au FN.

    Son hypothèse c’est un second tour PS/FN avec une victoire du candidat socialiste mais sans le score faramineux de Jacques Chirac en 2002 parce que les électeurs de droite s’éparpilleront entre abstention, vote PS et vote FN. "Et chez nous - craint ce haut responsable Les Républicains -  certains appelleront au rassemblement des droites."

    C’est exactement ce qu’espère la direction du FN "le bloc qui a vocation à imploser, explique un dirigeant frontiste, c’est la droite." Son espoir c’est de récupérer les souverainistes et les conservateurs du parti Les Républicains et surtout leurs électeurs."

    Michel Janva

  • Le camp de la France debout

    Journaliste à l’Obs, Vincent Jauvert est l’auteur d’une enquête saignante sur le ministère des affaires étrangères, « La Face cachée du Quai d’Orsay » (Robert Laffont), livre paru récemment dont ses confrères se sont fait assez largement l’écho. Vols, malversations, fraudes diverses et variées et même affaires de pédophilie, tous délits à chaque fois étouffés ou sanctionnés a minima pour ne pas éclabousser l’institution.  Certains diplomates se conduiraient comme des voyous patentés, des hommes ayant perdu le sens moral et celui des réalités. Le Parisien s’est ainsi arrêté dans son compte-rendu  sur le cas de l’ami de Carla Bruni, de François Hollande  et du Tout-Paris socialiste, Bruno Delaye, ambassadeur de France à Madrid, soupçonné d’avoir détourné près de 90 000 euros en louant les 18 000 m² de l’ambassade de France qu’il occupe à Madrid à de grandes sociétés. M. Jauvert pointe aussi les  erreurs d’analyses, les coupes drastiques dans les budgets de fonctionnement, l’influence exorbitante et que rien ne justifie  de l’épouse de Laurent Fabius  sur les nominations,  au gré des jalousies de madame… Le livre évoque aussi, comme exemple des errements de notre diplomatie, l’invitation par  notre ambassadeur à Damas, Eric Chevallier, à l’occasion du 14 juillet, des hautes personnalités du régime, quelques mois seulement avant le début des troubles. Mais le diplomate français savait-il que MM. Sarkozy  et Juppé, comme plus tard MM. Hollande et Fabius se seraient finalement résolus  à semer le chaos en participant aux menées pour  abattre Bachar el-Assad? Qui pouvait prévoir qu’un jour un ministre des Affaires étrangères français oserait déclarer que les égorgeurs, les assassins , les tortionnaires, les miliciens  d’al Nosra font  « du bon boulot »?

    Une Syrie devenue une des foyers du djihadisme frappant en Europe,   mais  qui repart à la conquête de ses  territoires  occupés   depuis l’entrée  en lice de la Russie à ses côtés. Alep, plus grosse ville du pays,  fief des brigades internationalistes islamistes, serait possiblement en passe d’être libérée.  Après la perte de Palmyre par l’Etat islamique, les terroristes de cette obédience ont abandonné   la localité d ‘Al-Raï,sur la frontière avec la Turquie (province d’Alep) et  près d’une vingtaine de villages  dans le même secteur détenus par eux depuis deux ans. Mauvaises nouvelles pour l’EI que cette organisation tente de masquer en multipliant  les attentats à Bagdad et en cherchant de  nouveau à frapper « les croisés »  en Europe.

    Le dossier trouvé dans l’ordinateur de Mohamed Abrini  arrêté ces derniers  jours,  l’homme qui accompagnait les deux terroristes qui se sort fait sauter l’aéroport de Bruxelles-Zaventem fait état  de projets d’attaques contre le  quartier d’affaires de La Défense. Était visée  aussi  une  « association catholique », la cible étant , selon Céline Martelet sur RMC, le mouvement  Civitas  présidé par Alain Escada. 

    Les autorités craignent aussi, c’est du moins un message envoyé aux manifestants, pour la sécurité des opposants de gauche à la politique gouvernementale, aux indignés qui se rassemblent  dans les opérations « Nuit Debout » Place de la République, à Paris, et dans quelques  villes françaises. Dans l’Obs,  le politologue Eddy Fougier explique que « pour un mouvement comme celui-ci prenne, il faut un déclencheur – ce fut la loi El Khomri – et un terrain. Derrière cette mobilisation se trouve une volonté de prendre la parole, d’investir physiquement le débat politique. Nuit Debout s’inscrit dans une tendance globale de critique de la démocratie représentative. De façon plus concrète, il y a une frustration qui remonte à l’après-13 novembre. A cause de l‘état d’urgence, les Français n’ont pas pu se réunir comme après les attentats de janvier. Ils n’ont pas non plus eu le loisir de se rassembler massivement à l’occasion de la COP 21. Enfin, après le choc politique du score du FN au premier tour des élections régionales, les citoyens n’ont pas pu manifester de manière spontanée, comme cela avait été le cas entre les deux tours de la présidentielle de 2002. L’engouement des Français pour Nuit Debout puise dans ces frustrations. »

    M. Fougier  ne veut pas voir  que les citoyens de gauche  auraient  pu « manifester de manière spontanée » contre  le FN de la manière la plus simple, à savoir en votant pour les candidats de la gauche anti FN et non pas en contestant dans la rue le résultat des urnes.  A la vérité cette gauche là ne pèse plus grand chose. LeSalon Beige le relevait très justement,  « Nuit debout », est une « pâle copie des courageux et endurants Veilleurs et Sentinelles« , citant  l’analyse d’Ivan Rioufol sur les  rassemblements Place de la République relayés abondamment par la classe journalistique gauchisante.

    « La gauche subclaquante envoie ses derniers feux artificiels » écrit M. Rioufol. « Le paradoxe est de la voir envahir l’espace politique et médiatique à mesure de son essoufflement. Tout sonne creux dans la mise en scène de sa prétendue renaissance, qui tente de masquer son naufrage. Le barnum est soutenu à bout de bras par les médias énamourés qui feignent de croire en l’immortalité du camp du Bien, sans comprendre qu’il expire sous le poids de ses propres mensonges. Les bourgeois progressistes, que moquaient déjà Marcel Aymé dans Travelingue, persistent eux aussi à chercher l’audace et inventivité chez ceux qui les méprisent. »

    Plutôt bien vu, d’autant que la dynamique populaire et le soutien de la jeunesse se portent  incontestablement vers  l’opposition nationale. Teleobs le  constate à l’occasion d’un long  article sur les les sodats FN du Web, internet mesurant bien  mieux que des médias sous contrôle, la popularité d’un courant politique. « La marginalisation lui  a donné (au FN, NDLR) un avantage compétitif, un net temps d’avance dans la stratégie d’occupation numérique. Les réseaux sociaux le font passer dans une autre dimension, lui permettent de mobiliser les militants, de démultiplier ses messages, de banaliser ses idées. Ils constituent même la pièce maîtresse de la campagne pour 2017. »

    « Le 22 mars, Albéric Guigou, président de Réputation Squad, agence de communication digitale, n’en revient pas : Marine Le Pen représente en ce moment une part dominante des conversations sur internet, mieux que certains présidentiables de très grands partis, alors qu’elle fait une diète médiatique et que son parti n’a aucune actualité particulière. Il poursuit : Le FN a un capital d’attention qui lui permet d’occuper le temps d’esprit disponible des Français naviguant sur les réseaux sociaux. Ce sera d’autant plus payant que l’influence des médias traditionnels diminue, notamment auprès des jeunes.« 

    Dans ce face à face, constate Bruno Gollnisch, qui oppose le camp de la France debout, celle de l’éternelle modernité  patriotique, souverainiste d’un côté, et de l’autre les frileux  partisans de l’idéologie du renoncement à la grandeur , de la dilution dans le  grand tout euromondialiste,   quelle place reste-t-il pour une droite écartelée dans des directions contraires, sans boussole ?  France Info relayait les craintes de « l’un des cadres dirigeants des Républicains. Ce député craint carrément l’implosion de son parti en cas de défaite en 2017 et la fuite d’une bonne partie de ses électeurs au FN. Son hypothèse c’est un second tour PS/FN avec une victoire du candidat socialiste mais sans le score faramineux de Jacques Chirac en 2002 parce que les électeurs de droite s’éparpilleront entre abstention, vote PS et vote FN. Et chez nous – craint ce haut responsable Les Républicains – certains appelleront au rassemblement des droites (..). « Le bloc qui a vocation à imploser, explique un dirigeant frontiste, c’est la droite. » Ainsi soit-il.

    http://gollnisch.com/2016/04/12/camp-de-france-debout/

  • Législatives 2017: Marine Le Pen "demande" à Hollande la proportionnelle intégrale

    La présidente du FN Marine Le Pen a "demandé" lundi à François Hollande d'annoncer jeudi lors de sa participation à une émission de France 2, la mise en place de la "proportionnelle intégrale" pour les législatives 2017, une "bouffée d'oxygène dans notre démocratie à bout de souffle".
    "Monsieur le Président de la République, je vous fais cette demande : jeudi, ayez l?audace et le bon sens d?annoncer la proportionnelle intégrale pour l?élection des futurs députés de la Nation !" écrit Mme Le Pen sur son blog Carnets d'espérances.
    La patronne du FN souhaite "la proportionnelle intégrale bien sûr, et non une simple dose, car la démocratie ne se marchande pas, ne se découpe pas en doses, et les Français ne se contenteraient pas de miettes qui leur seraient jetées".
    D'après elle, ce changement de mode de scrutin, demande de très longue date du FN, "peut résorber en partie la crise démocratique" et "serait une bouffée d'oxygène dans notre démocratie à bout de souffle"."
    "Le seul moyen de représenter l?ensemble des Français à l?Assemblée Nationale, dans la diversité de ce qu?ils pensent. Le seul moyen de ranimer le débat démocratique dans cette Assemblée, entre les forces vives du pays. Un vrai moyen d?intéresser à nouveau nos compatriotes à la chose publique et de les ramener aux urnes" décrit la dirigeante d'extrême droite.
    Mme Le Pen dit son espoir que le "bon sens l'emporte" de la part du locataire de l'Elysée sur ce sujet, n'ayant au contraire aucune attente sur "la réorientation totale de notre politique européenne, vers la souveraineté nationale et le progrès économique et social" comme sur les "décisions courageuses et nécessaires en matière migratoire ou concernant la menace islamiste" qu'elle appelle de ses voeux.
    L'élection des députés à la proportionnelle intégrale en 1986, décidée par François Mitterrand, avait permis au FN de constituer le seul groupe de son histoire à l'Assemblée nationale, avec 35 députés.
    Le FN dispose actuellement de deux députés au Palais Bourbon, Marion Maréchal-Le Pen (Vaucluse) et Gilbert Collard (apparenté FN, Gard), qui siègent parmi les non-inscrits.
    Dans le programme du président de la République pour la présidentielle 2012 figurait notamment l'introduction d'"une part de proportionnelle à l'Assemblée nationale".

    Le Parisien :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuypuklFEEslsnMGzX.shtml

  • Les primaires ? Nous nous en servirons !

    La période est aux primaires : je veux bien sûr parler des consultations destinées à désigner, pour les grands partis et les plus petits parfois, leur candidat officiel respectif, et cette nouvelle mode politique est présentée comme une forme de démocratie plus directe que celle, jadis habituelle, du jeu des forces politiques organisées. Il y a même des primaires « citoyennes » hors partis qui sont proposées aux Français via internet... Pourquoi pas ? Mais pour quoi faire ?

    couv22.jpgIl me semblerait plus intéressant de faire des consultations sur les idées plutôt que sur les hommes (ou femmes) destinés à être candidats lors de la prochaine présidentielle de 2017 à laquelle semble se réduire l'horizon politique aujourd'hui, un an avant l'élection elle-même. Mais cela sans se leurrer, car le système républicain actuel est prisonnier d'autres institutions et calendriers, et la France n'est pas la seule concernée par cette forme de dépossession démocratique : rappelons-nous que les Grecs ont, l'an dernier, voté pour un programme national (contestable ou pas, c'est une autre affaire, et ce n'est pas le sujet présent) que l'Union Européenne a refusé d'avaliser, bien au contraire, et qu'elle a, même, condamné, au nom de ses propres principes et contre toute souveraineté grecque... Malgré les efforts de M. Tsipras, efforts qui ont pu faire illusion jusqu'à l'été, la Grèce n'a pas pu recouvrer son indépendance de gestion et de décision, et Siriza a, en définitive, renoncé à appliquer son programme, se résolvant, dès la mi-juillet, à céder aux injonctions de Bruxelles et de Berlin sans avoir trouvé le moindre soutien effectif près de Paris et des socialistes, décidément fort appliqués à mériter le surnom de « sociaux-traîtres » dont l'ultra-gauche les affuble sans beaucoup de réaction de la rue de Solférino. Regardez donc dans quel état est la Grèce en ce mois d'avril 2016, et vous pourrez constater cette effrayante émigration des jeunes élites hellènes qui trouvent refuge au Royaume-Uni, laissant leur pays natal encore plus démuni et chaque jour, plus appauvri de sa propre matière grise désormais exilée...

    Néanmoins, peut-on se servir de ces débats au sein des partis pour faire avancer quelques idées qui sont chères au vieux royaliste que je suis ? J'ai pu constater combien, en ces périodes électorales et parce que chaque candidat « à la primaire » cherche le maximum de soutiens (y compris loin de ses propres terres programmatiques d'origine), il est plus facile d'aborder certains sujets, ne serait-ce que parce que les postulants sont plus attentifs à leurs potentiels électeurs...

    La décentralisation concrète et le redécoupage régional selon des critères à la fois plus historiques et plus « démocratiques », pour permettre à Nantes de retrouver son destin breton, par exemple ; la prise en compte du souci environnemental et la limitation de l'artificialisation des terres, et l'abandon du projet démesuré et dépassé d'un aéroport à Notre-Dame-des-Landes, entre autres ; une certaine moralisation de l'activité des grandes banques, pour financer les investissements français, qu'ils soient domestiques (accès à la propriété pour les particuliers) ou publics (grands travaux et innovations) ; etc. Voilà quelques idées que ces multiples primaires peuvent permettre de rendre plus visibles, sans perdre de vue que, en cette République, le dernier mot restera aux grands partis qui, seuls, peuvent permettre, ou non, d'ouvrir le champ des possibles, maîtres qu'ils sont des rouages parlementaires et des signatures nécessaires pour pouvoir concourir au premier tour de la présidentielle...

    En définitive, ces primaires seront, encore et toujours, l'occasion de rappeler l'importance et la nécessité de nouvelles institutions, non pour servir quelques intérêts particuliers, mais pour servir l'ensemble national, en ses diversités et particularités, en ses peuples et en ses métiers, en fidélité avec son histoire et en prévision de son destin : le projet royaliste, qui peut se résumer par la (re)fondation d'un État digne de ce nom et capable de laisser s'épanouir des libertés civiques aujourd'hui étiolées, est porteur d'une légitimité que la simple légalité présidentielle ou républicaine ne peut incarner... Cette légitimité des services hier rendus et des services à rendre, pour demain encore plus qu'aujourd'hui ; cette légitimité d'une éternité toujours renouvelée face à la légalité d'un instant électoral, vite oublié en ses promesses défaites...

    http://nouvelle-chouannerie.com/

     

  • Vous avez une définition du viol, et nous en avons une autre, dans l’Islam !

    Cet échange entre une journaliste du site "Vice" et un député afghan devrait faire réfléchir ceux qui pensent que l'islam est compatible avec les valeurs occidentales :

    "Le député de la province du Herat (Ouest) Nazir Ahmad Hanafi, a indirectement menacé une journaliste qui l’interrogeait sur des sujets «qui fâchent». Voici ce qu’il s’est passé. Isobel Yeung, qui travaille pour le site d'information Vice, lui demande : «Si un mari viole sa femme, s'agit-il de violence conjugale? A votre avis, est-ce que l’homme doit être puni pour ça ? est-ce que la femme doit être punie pour ça?» «Qu’entendez-vous par viol ?», répond son interlocuteur, également enseignant en religion islamique dans plusieurs universités et écoles coraniques. «S’il force sa femme à avoir un rapport sexuel», précise-t-elle, ajoutant «je pense que nous savons tous deux ce qu’est un viol».

    «Vous avez une définition du viol, et nous en avons une autre, dans l’Islam», a-t-il alors déclaré, visiblement irrité par son intervieweuse. «Pensez-vous que les femmes devraient être autorisées….» - «je pense que vous devriez arrêter ça maintenant», lui a-t-il coupé la parole. Et de murmurer, se retournant vers les hommes assis à ses côtés : «Peut-être que je devrais vous donner à un homme afghan qui vous coupera le nez.»"

    Petite précision pour ceux qui n'auraient pas suivi l'actualité récente de l'Afghanistan : le pays n'est tombé ni dans les mains des talibans ni dans celles de l'Etat islamique. Alors de quel islam parle-t-on ?

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html