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  • Conférence Dextra du 15 avril : La réforme pénale ou le prolongement de l'état d'urgence, par A. Deprau

    Chers amis et camarades, 
    Dextra recevra ce vendredi 15 avril, Alexis Deprau, Doctorant en droit à l'Université Paris II - Assas qui nous parlera de :
    "La réforme pénale ou le prolongement de l'état d'urgence".
    Nous vous attendons nombreux, à partir de 19 h, pour cette nouvelle conférence, 
    A vendredi !

  • La guerre civile n'aura pas lieu, si... Editorial du n°9 de Conflits

    Le fait est que, si la guerre civile déchire de nombreux pays du Sud, elle épargne depuis longtemps les pays développés. Faisons un bilan rapide.

    couv-9-212x300-eb334.jpgOn pourra dire que les États-Unis ont connu une guerre civile larvée entre Blancs et Noirs. Le mouvement des Black Panthers, créé en 1966, arme ses militants, attaque les policiers blancs, négocie avec les gangs ; cinq de ses membres vont jusqu’à détourner un avion en 1972. Mais ils s’isolent de la majorité des associations noires et font l’objet d’une répression sévère organisée par le directeur du FBI, Edgar Hoover. Les plus radicaux s’engagent dans une fuite en avant suicidaire, le mouvement se divise et s’étiole. La guerre civile n’a pas eu lieu, même si les clivages entre Noirs et Blancs persistent sur fond de violences.

    Dans les années 1960 et 1970, les mouvements gauchistes espèrent engager un processus révolutionnaire à travers tous les pays occidentaux et trois d’entre eux, Alain Geismar, Serge July et Erlyn Morane, publient un opuscule intitulé Vers la guerre civile. Le titre doit être bien compris : c’est la violence du capitalisme menacé par les forces révolutionnaires qui provoquera la guerre civile. « La bourgeoisie française apprend qu’elle est prise au piège de l’affrontement, qu’elle devra descendre dans la rue et mourir pour le capital. » Des actes terroristes auront lieu dans toute l’Europe, parfois encouragés par les services secrets soviétiques et peut-être même américains, une entreprise comme Fiat sera presque paralysée par les gauchistes qui pratiquent (déjà) la « jambisation ». Mais les étudiants gauchistes n’entraînent pas le monde ouvrier et rentrent chez eux. [....]

    Pascal Gauchon

    La suite sur Conflits

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    http://www.actionfrancaise.net/craf/?La-guerre-civile-n-aura-pas-lieu

  • Une hirondelle républicaine ne suffira pas à faire un printemps français

    Le Printemps républicain a été lancé le 20 mars à Paris. Pour Vincent Coussedière, la souveraineté ne suffit pas à définir une République, laquelle réside dans la légitimité populaire |Figarovox - 8.04]. Une autre façon, en fait, de contester cette république idéologique qu'est spécifiquement la république française et ses non moins idéologiques valeurs. Une autre façon, aussi, de réaffirmer la prééminence de la nation sur tel ou tel régime particulier et celle de son peuple défini par son histoire, par ses mœurs et par l'attachement qu'il leur porte. Ainsi se fonde en effet une souveraineté légitime, aujourd'hui perdue. Faut-il l'incarner par l'élection ? Son arithmétique barbare, les divisions qu'elle creuse entre Français, les ambitions qu'elle remue, l'espace qu'elle ouvre tout grand à l'interventionnisme des puissances d'argent, la démagogie avilissante à laquelle elle conduit les candidats, la négation qu'elle perpétue de toute pérennité et de toute transcendance du Pouvoir, qu'elle rend ainsi éphémère et terriblement faible, la disqualifient, selon nous, comme mode de désignation du Chef de l'Etat. Il n'est pas sûr que - sans envisager encore le recours monarchique auquel nous pensons - nombre d'esprits qui réfléchissent sur le malaise de notre démocratie n'en soient pas déjà arrivés à ce type d'analyse et de conclusion. Lafautearousseau     

     

    Un refrain bien connu commence d'être entonné à l'approche des élections présidentielles, une chanson douce qui vient bercer les rêves de nos intellectuels. Une fois encore, on nous fait le coup du retour à la République et à ses fondamentaux. Jean-Pierre Chevènement est invité sur tous les plateaux de télévision, on le consulte pour savoir qui sera son « successeur ». L'hebdomadaire Marianne propose sa énième pétition pour refonder la république et la laïcité. On nous annonce un « printemps républicain », réunissant intellectuels et acteurs de la société civile, bien décidés à peser à gauche sur l'élection de 2017.

    Soit, mais comment nos républicains entendent-ils reconstruire cette fameuse laïcité qu'ils présentent comme un « ciment » seul capable de faire de nouveau « vivre ensemble » les Français ? Possèdent-ils la formule chimique de cette laïcité qui apparaît de plus en plus comme une potion magique apte à faire renaître le village d'Astérix ? En réalité les ingrédients de cette formule restent toujours les mêmes depuis que le druide du républicanisme français, Jean-Pierre Chevènement, les a formulés dans les années 80 : l'État, la Loi, l'Ecole. Ces trois ingrédients, à condition d'être habilement dosés, constituent la potion magique républicaine. Chacun peut alors se presser autour du chaudron pour s'en abreuver : l'enfant comme la femme, l'étranger comme l'autochtone, le gouvernant comme le gouverné, il subira alors la transmutation magique et deviendra un invincible citoyen.

    Si par malheur un esprit chagrin s'aventurait à faire remarquer à nos sympathiques républicains que l'État, la Loi, l'Ecole, se sont justement montrés singulièrement impuissants, depuis 30 ans, à produire un sursaut républicain et citoyen, et qu'il serait peut-être bon, du coup, de s'interroger sérieusement sur le logiciel « républicain », il ne pourrait espérer les faire douter aussi facilement. La réponse serait toute prête et elle claquerait comme un coup de fouet : Souveraineté. Ici se marque la véritable supériorité des druides républicains, qui savent non seulement reconnaître les ingrédients nécessaires pour confectionner leur potion magique, mais qui disposent aussi du critère permettant de s'assurer de leur fraîcheur indispensable. Seul un Etat souverain, une Loi souveraine, une Ecole souveraine pourraient nous faire retrouver, diraient-ils, notre être de citoyens unis dans une même nation.

    Mais comment, insisterions-nous encore naïvement, faire retrouver à l'État, à la Loi et à l'Ecole, leur souveraineté perdue ? Là encore nos interlocuteurs n'hésiteraient pas longtemps, et nous expliqueraient que c'est une affaire de volonté. Ecoutons par exemple la parole de cet autre grand druide républicain, Régis Debray: « Il faudrait un volontarisme de fer, à contre-courant des valeurs les plus chères à notre soi-disant société civile et aux tendances majoritaires de notre environnement géographique pour oser faire renaître un Etat, une Ecole, une République. »*

    Vouloir la souveraineté de l'État, de la Loi, de l'Ecole, tel est au fond le programme de nos républicains, celui qu'ils répètent depuis 30 ans sous la forme d'une sorte de catéchisme. Ils sautent sur leur chaise comme des cabris en répétant « souveraineté », «souveraineté », pensant ainsi s'opposer suffisamment à ceux dont de Gaulle se moquait déjà et qui eux répètent, « Europe, Europe ».

    Mais la souveraineté ne suffit pas à définir une République, laquelle réside dans la légitimité populaire de cette souveraineté. De quel peuple la souveraineté qu'on prétend réinstaurer tire-t-elle sa légitimité ? Du peuple français s'il s'agit de la république française, du peuple américain s'il s'agit de la république américaine, etc. Et cette souveraineté qui est effectivement nécessaire pour parler de république n'exprime que l'indépendance et l'autorité d'une décision non le contenu de celle-ci. Dans le cadre d'une république le contenu de la décision souveraine doit être légitimé par le peuple (ce qui ne veut pas dire obligatoirement voté) car c'est le peuple qui est souverain. On ne voit pas alors en quoi la souveraineté protégerait à elle seule la laïcité par exemple, puisque celle-ci renvoie à la décision commune de donner une certaine forme aux mœurs. Un peuple peut très bien décider souverainement de renoncer à la laïcité si celle-ci est pensée sur le seul plan de la Loi et de l'État.

    Non, décidément, la République ne pourra se refonder elle-même en se tirant de son marasme par les cheveux comme le baron de Münchhausen des sables mouvants. Elle a besoin d'une mystique qui ne sera pas produite ex nihilo par une poignée d'intellectuels, car cette mystique n'est rien d'autre que l'attachement de tout un peuple à ses mœurs, dont les lois ne sont que l'expression consciente et volontaire. Elle a besoin de ce peuple et de son populisme actuel, qu'elle doit comprendre comme un attachement profond à une forme de mœurs appelée nation. Elle a besoin de se dégager de son recouvrement libéral pour affirmer son sous-bassement national, lequel ne réside pas dans le « citoyennisme », mais dans des mœurs qui donnent une certaine forme à la vie la plus quotidienne. Ce qui sous-tend la laïcité c'est cette forme de vie et non un kantisme abstrait du respect de la volonté libre.

    Revenons aux sources, revenons à Rousseau, qui, dans sa Lettre à d'Alembert, nous mettait ainsi en garde: « Mais ne nous flattons pas de conserver la liberté en renonçant aux mœurs qui nous l'ont acquise. ». 

    Une hirondelle républicaine ne suffira malheureusement pas à faire un printemps français.

    * Régis Debray: Revue Le Débat n°185.

    Vincent Coussedière           

    Agrégé de philosophie, Vincent Coussedière a été révélé au grand public avec son premier livre Eloge du populisme. Son second opus, Le retour du peuple, An I, vient de paraître aux éditions du Cerf.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/04/11/une-hirondelle-republicaine-ne-suffira-pas-a-faire-un-printe-5787015.html

  • La Lettre d’Allemagne – – N°12

    Merci qui ?

    C’est avec une componction teintée de satisfaction que le ministre fédéral de l’Intérieur, Thomas de Maizière, a annoncé, mardi 5 avril au soir, que les contrôles à la frontière autrichienne pourraient être bientôt levés, c’est-à-dire dès le 12 mai. Avec la même satisfaction toute cléricale, il a fait aujourd’hui, vendredi 8 avril, état de la forte baisse du nombre d’arrivées de demandeurs d’asile sur le territoire allemand en mars (20.608) par rapport à février (61.000, mais 181.405 demandes d’asile déposées au 1er trimestre 2016, soit le double du 1er trimestre 2015). Il a concédé, à cette occasion, que l’essentiel de ce bon résultat était dû à la fermeture de la route des Balkans – et donc à la fermeté autrichienne.

    Il considère que la page est désormais tournée de la mésentente et des tensions avec l’Autriche…

    Il fait bien, car avec la levée annoncée des contrôles, c’est désormais à la Bavière qu’il va avoir affaire. Le Père Fouettard de la chancelière fédérale, l’inénarrable Horst Seehofer, dont la mission est de garder au bercail de l’Union les ouailles tentées par l’AfD, s’est aussitôt ému, et a trouvé sans tarder un soutien de poids, celui de la chancelière en personne : cette décision ne pourra être prise sans concertation avec la Bavière. Si quelqu’un doutait encore de la connivence entre les deux chefs de file de l’Union, le voici rassuré. La partie de théâtre peut continuer.

    Une carte pour la chancelière, des arbres pour Blankenese

    Ladite chancelière a concédé, quant à elle, avoir découvert très récemment, en consultant une carte – c’est visiblement une pratique encore trop peu répandue dans les sphères dirigeantes – que la Syrie était une voisine immédiate de l’Espace Schengen – via Chypre. En attendant, Schengen ou pas, les bourgeois de Blankenese, quartier hupé de Hambourg, luttent pied à pied pour éviter l’arrivée de nouveaux voisins, que le gouvernement de la ville hanséatique veut leur imposer. Ils ont obtenu gain de cause devant un tribunal, qui a interdit l’abattage des arbres sur la zone boisée où doit être érigée une série de bungalows destinés à accueillir 192 migrants. Les écureuils ont eu néanmoins un bref moment d’inquiétude, quand, jeudi soir, les inévitables gentils « pro-migrants » ont débarqué à Blankenese, armés de tronçonneuses et visiblement décidés à faire avancer le chantier malgré ces « salauds de bourgeois ». La police, dépêchée sur place, a pu éviter l’irréparable : les arbres sont encore debout.

    François Stecher 10/04/2016

    Revue de presse

    • Partis et syndicats

    Bild – 27.03.16 – Beaucoup d’adhérents ont voté pour le parti de Petry
    Alarme à l’AfD pour les syndicats
    L‘Alternative für Deutschland (AfD) en tient pour l’ordre de faire feu, le dénigrement des étrangers, et le déboisement social. C’est la raison pour laquelle les organisations démocratiques ne veulent en aucun cas être jetées dans le même sac.

    D’autant plus amer est le constat pour les syndicats : précisément chez leurs adhérents, l’AfD est particulièrement appréciée.
    http://www.bild.de/politik/inland/alternative-fuer-deutschland/alarmstimmung-bei-den-gewerkschaften-45084578.bild.html

    FAZ – 07.04.16 – Sociale-démocratie
    Perte d‘électeurs
    Un nouveau sondage place le SPD à seulement 21%. Les sociaux-démocrates perdent lentement leur statut de « Volkspartei ». Il y a à cela plusieurs raisons. Un commentaire.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/inland/sozialdemokratie-waehlerschwund-14166141.html

    Die Welt – 08.04.16 – CDU/CSU
    Qui sauvera la république des vauriens de l’AfD ?
    Le « Volkspartei » cherche son identité tandis que l’AfD atteint des records de niveau. Comment pourrait-on se constituer une identité qui unirait l’Union et dissiperait la concurrence de droite en lambeaux de brume ?

    http://www.welt.de/debatte/kommentare/article154147484/Wer-rettet-die-Republik-vor-den-AfD-Schmuddelkindern.html

    Le front intérieur

    FAZ – 06.04.16 – Décision de justice
    Un quartier hupé de Hambourg s’oppose à l’établissement d’un hébergement pour réfugiés
    Ce n’est pas la première fois qu’une dispute éclate à Hambourg à cause des réfugiés. A Blankenese, le conflit s’envenime. Des habitants ont bloqué une rue et obtenu du tribunal que les arbres ne soient pas abattus, là où devait être érigé le logement – au moins pour l’instant.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/hamburger-viertel-blankenese-wehrt-sich-gegen-fluechtlinge-14163758.html

    FAZ – 07.04.16 – Rapport sur l’intégration
    Gauck : ne pas laisser aux populistes le champ de l’intégration
    Une commission de la fondation Robert-Bosch-Stiftung demande instamment des réformes dans la politique d’intégration. Le président de la république fédérale a présenté le rapport final, et une demande explicite. Un aperçu des points les plus importants.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/abschlussbericht-zur-neuausrichtung-der-fluechtlingspolitik-14165258.html

    FAZ – 08.04.16 – Crise des réfugiés
    Le nombre de personnes cherchant l’asile en Allemagne a très sensiblement diminué
    Après la fermeture de la route des Balkans, le nombre des réfugiés arrivant en Allemagne a significativement diminué. En mars, ce sont environ 20.000 demandeurs d’asile qui ont été enregistrés dans le système « Easy » – en décembre, ils étaient encore 120.000.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/fluechtlingskrise-zahl-der-asylsuchenden-in-deutschland-drastisch-gesunken-14167190.html

    Die Welt – 08.04.16 – Derniers chiffres sur les réfugiés
    Environ 180.000 demandes d’asile depuis le début de l’année en Allemagne
    Depuis le début de l’année, le nombre des réfugiés arrivés en Allemagne s’est considérablement réduit. Les mesures prises produisent leurs effets, a déclaré Thomas de Maizière. Le nombre des demandes d’asile a plus que doublé [en comparaison de la même période de l’année précédente – NDT].

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article154132411/Rund-180-000-Asylantraege-seit-Jahresanfang-in-Deutschland.html

    Die Welt – 08.04.16 – Crise des réfugiés
    Une grande majorité des Allemands ne fait pas confiance à la Turquie
    Une majorité des Allemands tient l’accord de l’UE sur les réfugiés plutôt pour un mauvais accord, et ne fait pas confiance à la Turquie. Par peur d’attentats islamistes les citoyens font plus attention dans leur vie de tous les jours.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article154127327/Grosse-Mehrheit-der-Deutschen-misstraut-der-Tuerkei.html

    Die Welt – 09.04.16 – Hans-Georg Maaßen
    « L’AfD n‘est pas un parti d‘extrême droite »
    Le chef du Verfassungsschutz, Hans-Georg Maaßen, s’exprime clairement et de manière surprenante contre une mise sous surveillance de l‘Alternative für Deutschland (AfD). Les prérequis ne seraient pas réunis.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article154166752/AfD-ist-keine-rechtsextremistische-Partei.html

    Le front sud

    Die Welt – 04.04.16 – Pacte UE-Turquie
    Maintenant, le nombre des arrivées double en Italie
    La majorité des migrants arrivent encore en Grèce, mais leur nombre chute. Les réfugiés sont désormais de plus en plus nombreux à entrer dans l’UE par l’Italie. Et en Libye, ce sont des centaines de milliers qui attendent.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article153998566/Jetzt-verdoppeln-sich-die-Ankunftszahlen-in-Italien.html

    FAZ – 05.04.16 – Ministre de l‘Intérieur de Maizière
    Bientôt plus de contrôle à la frontière autrichienne
    Depuis septembre 2015, l’Allemagne contrôle sa frontière avec l’Autriche. Cela pourrait prendre fin en mai, à une condition.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/in-fluechtlingskrise-bald-grenzkontrollen-stopp-zu-oesterreich-14162992.html

    Die Welt – 08.04.16 – Migration
    Jusqu‘à 200.000 nouveaux migrants attendent déjà en Libye
    A peine la crise des réfugiés est-elle potentiellement désamorcée que déjà menace un nouvel afflux en provenance d’Afrique, avertit le ministre du Développement. En Libye, ils sont des milliers à attendre leur tour pour traverser vers l’Europe.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article154128211/Bis-zu-200-000-neue-Fluechtlinge-warten-schon-in-Libyen.html

    FAZ – 06.04.16 – Rencontre des ministres de l‘Intérieur
    La rhétorique viennoise de fermeture des frontières
    A l’occasion de leur rencontre les ministres de l’Intérieur des pays germanophones ont fait preuve d’unité. Cela ne doit pas masquer que, dans la crise migratoire, c’est l’Autriche qui donne le la.

    http://www.faz.net/aktuell/politik/fluechtlingskrise/innenminister-deutschsprachiger-laender-ueber-die-plaene-wiens-14163964.html

    Focus – 08.04.16 – De Maizière
    Autant de réfugiés sont arrivés en Allemagne en 2016
    Cela était évoqué, c’est maintenant officiel : en mars, le flot de réfugiés en direction de l’Allemagne s’est drastiquement tarit. En revanche, le nombre de demandes d’asile déposées reste élevé. Pour plusieurs raisons, le ministre de l’Intérieur de Maizière ne veut pas se risquer à faire un pronostic pour la fin de l’année.

    http://www.focus.de/politik/deutschland/thomas-de-maiziere-so-viele-fluechtlinge-kamen-2016-nach-deutschland_id_5419519.html

    Focus – 08.04.16 – C’est seulement maintenant que Merkel le réalise
    La Syrie est une voisine directe de l’Espace Schengen
    La Turquie doit jouer un rôle central pour surmonter la crise des réfugiés. Pour cela, l’UE a fait quelques concessions à Ankara. Désormais, il faut encore s’assurer que la Turquie est capable de maîtriser l’afflux de réfugiés.

    http://www.focus.de/politik/deutschland/merkel-unterstuetzt-seehofer-im-streit-um-grenzkontrollen_id_5419111.html

    Die Welt – 09.04.16 – Pegida
    Des opposants à l’Islam bloquent la frontière germano-tchèque
    Des groupes xénophobes allemands et tchèques ont bloqué ensemble des passages de frontière. Ils ont donné comme raison la répartition planifiée des migrants à l’intérieur de l’UE.

    http://www.welt.de/politik/deutschland/article154170594/Islamgegner-blockieren-deutsch-tschechische-Grenze.html

    Wiener Kurier – 08.04.16 – Gauche contre droite : bagarres au Pirée
    Autonomes et militants d’extrême droite s‘affrontent
    Dans le centre de la cité portuaire grecque du Pirée, il y a eu vendredi soir des affrontements entre autonomes et militants d‘extrême droite ainsi qu’avec la police. Les bagarres ont commencé alors que des partisans du mouvement raciste « Aube dorée » manifestaient contre ce qu’ils appellent « l’islamisation » du pays du fait des migrants en provenance du Moyen-Orient. Des militants de la gauche autonome manifestaient parallèlement en faveur de l’accueil des migrants dans le pays. La police a réagi en employant massivement gaz lacrymogènes et matraques, comme le montrent les images télévisées.

    http://kurier.at/politik/weltchronik/links-gegen-rechts-schlaegereien-in-piraeus/191.749.819

    Kurier – 09.04.16 – L‘Allemagne appelle à ne pas fermer le Brenner
    Le ministre d’Etat en charge des questions européennes, Michael Roth (SPD): « Trouver des solutions ensemble ».
    Le ministre d’Etat allemand en charge des affaires européennes, Michael Roth, a lancé un appel à l’Autriche contre la fermeture du Brenner. « Je lance un appel, afin que nous nous asseyions à une table pour trouver ensemble une solution, au lieu de nous en tenir à des décisions strictement nationales », a déclaré Roth dans une interview au quotidien italien La Stampa samedi.

    http://kurier.at/politik/ausland/fluechtlinge-deutschland-appelliert-an-oesterreich-gegen-brenner-schliessung/191.838.641

    http://www.polemia.com/la-lettre-dallemagne-n12/

  • Tribune libre – Les mythes fondateurs de la civilisation européenne, par Vincent Revel

    De plus en plus, nous subissons l’uniformisation des sociétés par le biais de la mondialisation. Cette dynamique, encouragée par nos dirigeants, devient même un absolu. En dehors de ce chemin, balisé par notre élite corrompue, il n’existerait aucune autre alternative. La pensée égalitariste, qui défend l’idée du multiculturalisme, nous laisse croire en une harmonie nouvelle construite sur les cendres de notre héritage et de notre identité.

    Malheureusement, cette utopie nous mène vers une impasse. Ceux qui prennent le risque de dénoncer la fragilité extrême de ce modèle de société et la dérive communautariste qui en découle sont systématiquement caricaturés, insultés et ostracisés. Cette méthode est implacable ! Comme nous le dit l’écrivain-historienLuc Mary, dans l’Antiquité grecque, l’ostracisme « signifiait la perte des droits civiques de l’accusé et l’exclusion temporaire de la société ». Avec cette censure d’un nouveau genre, appliquée au nom de la pensée unique, nous sommes sous la menace de « l’asservissement des consciences ».

    C’est dans une situation aussi tendue et déstructurante qu’il est intéressant de questionner nos anciens mythes fondateurs. Celui de la tour de Babel est plus qu’évocateur ! Selon le professeur émérite des Universités Claude-Gilbert Dubois, « la tour de Babel résume un symbole politique, celui du grand empire, fortement centralisé, étroitement et massivement organisé, unifié, à forte hiérarchie et à visées conquérantes… où il n’y a ni marginaux ni exclus ni laissés pour compte. » « Les principes d’organisation de cette société fictive sont l’unitarisme et le totalitarisme. Uniformisme, puisque tous font un seul peuple et parlent une seule langue, et totalitarisme, puisque tous participent à la même tâche constructive. » Le résultat tend au conformisme « car chaque individu se fond dans cette masse appelée les hommes et n’a plus d’existence propre. » L’objectif poursuivi est celui de « la conquête du ciel ». Face à cet égarement et à cette prétention, ce mythe nous apprend que Dieu, dans une posture paternaliste, souhaitait préserver « le maintien d’un pluralisme qui assure à chaque peuple une identité et une part d’autonomie. » Cette utopie de la démesure propre à l’homme a précipité la chute de cette société qui prenait le risque de rompre l’harmonie « d’un monde régulé ».

    Ce texte biblique rejoint, d’une certaine façon, le mythe prométhéen et ses divers avatars comme « les mythes du surhomme, de la race supérieure, les mythes communistes de la parfaite répartition des biens, de la cité idéalement égalitaire, les mythes capitalistes du libéralisme généralisé engendrant soi-disant l’harmonie » et le concept nouveau de se définir comme « citoyen du monde ». Avec cette tour de Babel, nous voyons déjà la condamnation du melting-pot et des agglomérations démesurément grandes, pour défendre l’idée d’un aménagement raisonné et harmonieux de notre environnement où chaque peuple aurait droit à son territoire. Ceci s’appelle la vraie diversité des cultures et des civilisations, à l’opposé de ce que nous proposent les « intellos-bobos » avec l’uniformisation des esprits.

    Un autre mythe, développé avec intensité dans la tragédie de Sophocle, nous raconte l’épopée thébaine et l’histoire d’Œdipe. Au-delà du supposé complexe développé par Freud nous expliquant « l’ensemble des relations d’amour et de rejet de l’enfant à l’égard de ses parents », c’est la question de l’identité qui nous est présenté. Les questions que nous renvoie ce mythe sont : qui sommes-nous et d’où venons-nous ? « Le mythe d’Œdipe raconte la période préhistorique de l’histoire future de la conscience de soi. » Il nous introduit « de plain-pied dans l’histoire et les secrets de la vie de l’individu. » Le mythe de Cassandre est encore plus parlant. « Elle prévoit le futur mais elle a beau le dire en termes clairs, on ne l’écoute pas. On ne pense à elle que lorsque la prédiction s’est réalisée. Il est toujours trop tard. » De ce fait, elle ne put éviter la destruction de Troie et sa fin tragique ainsi que celle du roi Agamemnon.

    Tout ça pour dire, qu’en cette période d’incertitude, où de faux rebelles et de pseudo-indignés se rassemblent autour de concepts creux comme celui de « Nuit debout », où nos « belles âmes » ne cessent de déconstruire les valeurs et les principes de notre civilisation occidentale, il serait judicieux de nous référer plus souvent à ces vieux mythes qui peuvent parfois nous paraître désuets, étranges, violents, barbares ou tout simplement farfelus car le futur appartient toujours à celui « qui a la plus longue mémoire » et ceci nous éviterait peut-être de connaître un nouveau Ragnarök sans y être préparés !

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/200280/tribune-libre-les-mythes-fondateurs-de-la-civilisation-europeenne-par-vincent-revel/

  • Menaces d'attentat : Civitas n'a pas été contacté par la police

    Extrait de la réaction d'Alain Escada à propos des menaces qui pèseraient sur Civitas (via MPI):

    6a00d83451619c69e201bb08d6c5f0970d-320wi.jpgComment avez-vous appris la nouvelle que Civitas avait figuré parmi une liste de cibles potentielles des terroristes de Bruxelles ?

    J’ai pris connaissance de cette rumeur par l’entremise des médias. Dans un premier temps, il était question d’une « association catholique conservatrice basée à Argenteuil ». Ensuite, le nom de Civitas est apparu explicitement.

    Que vous en a dit la police ?

    Rien. A cette heure, seuls des journalistes m’ont appelé. Je n’ai pas eu le moindre contact avec un quelconque service de police.

    Cela vous inquiète-t-il ? Auriez-vous souhaité une protection policière ? Changez-vous votre emploi du temps ?

    Non, je ne suis pas inquiet. Si la police ne nous a pas contactés, c’est probablement qu’elle estime qu’il n’y a pas de danger (...). Mes saints anges gardiens valent bien quelques gardes du corps. Rassurez-vous, je dors bien. A Dieu seul de décider de mon heure dernière. Mais, pour être clair, je ne pense pas un seul instant être la cible prioritaire d’un mouvement terroriste. Du reste, je m’interroge. N’est-il pas étrange que rien qui symbolise le gouvernement ou les véritables lieux du pouvoir ne figure parmi la liste des cibles potentielles de terroristes djihadistes ?

    Quant au fait que Civitas retienne l’attention de terroristes djihadistes, j’ai plaisanté toute la journée avec les journalistes sur le fait que, jusqu’au Proche-Orient, Civitas serait donc considéré comme le dernier emblème de la Chrétienté. En vérité, pour l’instant je me méfie plus de Bercy qui, sur injonction de la franc-maçonnerie, a infligé à Civitas un redressement fiscal carabiné, que de quelconques terroristes.

    Philippe Carhon

  • Pédophilie, espionnage, corruption : les sombres coulisses du Quai d’Orsay dévoilées

    Vincent Jauvert, journaliste à  l’Obs, publie un livre intittulé «La face cachée du Quai d’Orsay». Un récit noir qui révèle après plusieurs mois d’enquête, certaines dérives sous les ors de la République survenues au cours de ces dernières années.

    Centre névralgique de la diplomatie française, le Quai d’Orsay est l’un des ministères régaliens les plus prestigieux. De ce monde feutré, le grand public n’en conçoit, sans nul doute, que de vastes pièces accueillant des réunions sensibles dans un cadre pour le moins somptueux. Un livre vient désormais dépeindre un lieu où la loi républicaine est loin d’être reine.

    Une affaire de pédophilie mise au placard

     

    Le Quai d’Orsay aurait-il étouffé une affaire de pédophilie mettant en cause un diplomate ? C’est en tout cas ce qu’affirme l’auteur du livre. Bien qu’aucun nom ne soit cité dans cette affaire, les détails s’y afférant sont nombreux. En 2013, le FBI mène une opération anti-pédophilie et parvient à obtenir «les numéros de téléphone des prédateurs». Au sein de cette liste, figure celui d’un diplomate muté du Quai d’Orsay vers le siège des Nations unies. L’homme est cependant congédié sine die par le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon qui aurait eu vent de son passé. Recherché par la justice américaine, il parvient à rejoindre Paris en transitant par Montréal et n’a à ce jour pas été licencié. Son nom est même récemment apparu dans un jury de concours interne du ministère.

    Un ancien diplomate accusé de détournement de fond

    Proche de l’ancien président François Mitterrand, Bruno Delaye est accusé d’avoir, sur base de photocopies de factures, détourné environ 90 000 euros de fonds publics lorsqu’il était ambassadeur à Madrid. Au début de l’été 2012, il aurait reçu cette somme de plusieurs entreprises qui ont loué l’ambassade de France pour y organiser des soirées. Ces prestations devaient logiquement être directement payées à l’ambassade. L’implication de cet énarque est une mauvaise nouvelle pour l’Elysée où officie un ami proche, Paul Jean-Ortiz, conseiller diplomatique de François Hollande.

    Très chers ambassadeurs…

    Si le salaire des élus de la République fait souvent les choux gras de la presse, celui des ambassadeurs est rarement évoqué. Et pour cause, ces derniers sont plutôt réticents à se confier autour de ce sujet. Néanmoins, le journaliste a réussi à se procurer les salaires perçus par quelques uns d’entre eux.

    «Les représentants en Afghanistan, en Irak et au Yémen sont aujourd’hui les mieux rémunérés avec environ 29 000 euros net par mois (…). L’ambassadeur à Pékin gagne 21 000 euros ; à Washington 20 000 ; celui à l’OTAN, 19 000 ; à N’Djamena ou à Londres, 17 000 ; au Gabon ou à Oman 15 000 ; en Afrique du Sud, 14 000 ; au Cap-Vert, 13.000 ; au Canada, 12 000 ; en Lettonie et à la FAO, à Rome, 11 000 ; et à Bruxelles, 10 000», affirme le journaliste. Des revenus bien supérieurs à ceux perçus par de nombreux acteurs de la vie politique et qui sont en partie exonérés d’impôt.

    Certaines ambassades françaises abritent des activités d’espionnage

    Offusquée par le programme d’espionnage américain de la NSA révélé par Edward Snowden, la France ne serait pas en reste dans ce domaine. Selon l’auteur, les toits de certaines des ambassades françaises sont utilisés pour espionner les communications dans plusieurs pays. «Personne aux Affaires étrangères ne vous le dira, mais il y a des centres d’écoutes dans toutes nos représentations diplomatiques au Sahel et au Maghreb», rapporte un haut responsable.

    La couverture diplomatique est également utilisée pour des activités d’espionnage. «Depuis quelques années, il y a au moins un espion sous couverture diplomatique dans la plupart des ambassades de France. Ils sont, par exemple, quatre à Washington, trois à Johannesburg, et à N’Djamena, deux à Riga et à Jérusalem, et une à Ottawa», révèle l’auteur.

    Les larges prérogatives de la compagne de Laurent Fabius

    Marie-France Marchand-Baylet,  aurait fait le pluie et le beau temps au ministère en ayant un poids décisionnel important sur les nominations des attachés de presse et des diplomates. Selon le livre, elle aurait refusé la nomination d’une diplomate après un rendez-vous conflictuel. Son mari aurait alors déclaré à ce sujet qu’il s’agissait d’une simple «mésentente entre femmes».

    Source : RT

    http://www.contre-info.com/pedophilie-espionnage-corruption-les-sombres-coulisses-du-quai-dorsay-devoilees#more-41578