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  • L’éternel rescapé de la Grande Guerre, Pierre Mac Orlan par Daniel COLOGNE

    « T’as de beaux yeux, tu sais. » La mémoire collective garde cette réplique célèbre de Quai des Brumes(1938). Mais qui se souvient encore que le film de Marcel Carné est l’adaptation d’un roman de Pierre Mac Orlan paru chez Gallimard onze ans plus tôt ? 

    Quatre autres récits de Mac Orlan ont été portés au grand ou au petit écran sous la direction de cinéastes renommés (Julien Duvivier, Claude Autant-Lara). En collection avec Marc Gilbert Sauvageon, Pierre Mac Orlan (1882 – 1970) a écrit les dialogues de Voyage sans espoir (1943), de Christian-Jaque, autre réalisateur réputé. Mac Orlan a collaboré comme scénariste à trois autres films. 

    Alan Stivell a composé la musique de la dramatique TV de 1977 : L’Ancre de miséricorde. À propos du roman d’origine (1941), Bernard Baritaud écrit qu’il « s’inscrit dans la production de l’époque : elle voit une floraison de livres d’histoire, de biographies de grands personnages nationaux, répondant au désir d’évasion des lecteurs et, surtout, à leur souci d’oublier les malheurs présents comme de revaloriser l’image de leur pays grâce à l’évocation d’un passé prestigieux (p. 60) ». 

    L’Ancre de miséricorde est un roman d’aventures maritimes dont le port de Brest est le cadre. Les relations de Mac Orlan et de Brest sont tellement étroites qu’en 2013, Les Cahiers de l’Iroise (n° 215) ont consacré à ce thème un numéro spécial. 

    La biographie parue dans l’excellente collection « Qui suis-je ? » des éditions Pardès vaut donc, non seulement par l’aptitude de l’auteur Bernard Baritaud à situer chaque livre de Mac Orlan dans son contexte historique, mais aussi par l’ampleur documentaire couvrant l’actualité la plus récente. 

    Parmi les annexes à la biographie proprement dite, signalons un long entretien avec Mac Orlan datant de septembre 1968 et, selon une très bonne habitude de cet éditeur prolixe, une étude astrologique entreprise par Marin de Charette.

    Certes, contrairement à la plupart des cartes du ciel qui closent la collection « Qui suis-je ? », l’absence de l’heure de naissance rend l’interprétation malaisé. Il ne peut s’agir d’un véritable horoscope (au sens étymologique de « regarder l’heure ») et il est impossible de vérifier quelques hypothèses statistiques en observant quelle(s) planète(s) se lève(nt) ou culmine(nt) à l’horizon et au méridien de Péronne le 26 février 1882. Ce thème astral n’en est pas moins révélateur sur deux points importants de la vie et de l’œuvre de Mac Orlan. 

    En 1950, lors de son élection à l’Académie Goncourt, les cinq planètes présentes à la naissance dans le signe du Taureau reçoivent le trigone bénéfique de Saturne transitant en Vierge (rappelons brièvement le triangle harmonique des signes de terre Taureau – Vierge – Capricorne). Quant aux Poissons, où se trouve le Soleil natal de l’écrivain, c’est un signe qui a « une tendance très ancrée à l’éparpillement (p. 126) ». Effectivement, l’œuvre de Mac Orlan se caractérise par une grande dispersion : récits, poèmes, essais, articles, scenarii et dialogues de films, chansons, ouvrages consacrés au sport, et notamment au rugby (que Mac Orlan pratique). En 1934, il suit la Tour de France cycliste et s’érige ainsi en précurseur d’Antoine Blondin. 

    De son vrai nom Pierre Dumanchey, Pierre Mac Orlan est donc « un homme du Nord (p. 9) » qui, après une scolarité difficile, débarque à Paris en 1899, connaît « la tentation de la peinture (p. 13) » et mène une existence précaire partagée entre Montmartre et Rouen. 

    Mac Orlan sort de l’anonymat grâce à un premier roman, La Maison du retour écœurant (1912), qui « raconte l’histoire burlesque d’un oncle tuteur infligeant à son pupille des brimades extravagantes (p. 23) ». Sous des dehors humoristiques, c’est un récit inspiré par les drames familiaux vécus par l’auteur dans sa jeunesse. 

    Avec l’art consommé du biographe, Bernard Baritaud nous fait revivre les étapes d’un itinéraire singulier : « l’agent du liaison “ touché ” par des éclats d’obus (p. 28) » en 1916 devant sa ville natale; le gentleman farmer (p. 42) de Saint-Cyr-sur-Morin, à Mac Orlan se replie de plus en plus parallèlement à une débordante activité littéraire et cinématographique qui le maintient en contact avec le Paris de l’Entre-Deux-Guerres. 

    Puis vient le péril dont « il n’avait cessé, depuis vingt ans, d’appréhender le retour (p. 57) ». Mac Orlan se résigne au silence, excepté le roman publié en 1941 dont il est question plus haut, qui « sera salué par la critique et connaître un succès de librairie durable (p. 60) ». 

    Après 1945, Mac Orlan devient « un écrivain reconnu et influent (p. 63) ». Son élection à l’Académie Goncourt en témoigne. En 1951, il concède avoir le sentiment de pratiquer une littérature des « rescapés ». Tous ses personnages « portent la guerre au plus profond d’eux-mêmes comme une maladie secrète (p. 33) ». Dans Verdun (1935), Mac Orlan écrit : « À Verdun commença réellement la fin d’un monde et ceux qui vécurent là, en février 1916, purent constater que la guerre était la plus terrifiante de toutes les maladies de l’intelligence humaine (p. 29) ».

    Pierre Mac Orlan a beaucoup écrit sur la Grande Guerre, soit au cœur même des « orages d’acier (Jünger) », à la manière de Barbusse ou du Belge méconnu Constant Burmieux (Les Brancardiers, 1920), soit avec un certain recul historique, à la façon d’un autre Belge, plus notoire : Max Deauville (La Boue des Flandres).

    Dans la première catégorie d’écrits de Mac Orlan inspirés par 14 – 18, citons son journal du front (Les Poissons morts) et La Fin (1919), recueil d’articles initialement parus dans L’Intransigeant. À la seconde appartiennent des textes comme Devant la Meuse (1934) et Dans les tranchées (1933).

    Rebelle à tout embrigadement politique ou littéraire, Mac Orlan n’est pas exactement un auteur érigeant « l’inengagement (p. 93) » en principe. À son sujet, il faut plutôt parler d’un engagement circonstanciel par-delà les clivages idéologiques. En 1924, il signe une pétition en faveur de Malraux emprisonné en Indochine. En 1935, il soutient le « Manifeste des intellectuels français pour la défense de l’Occident et la paix en Europe (p. 95) ».

    Remercions Bernard Baritaud et son éditeur d’avoir rappelé à notre bon souvenir un écrivain aussi talentueux que protéiforme, animé par un « pessimisme lucide » et une « croyance superstitieuse en cette divinité capricieuse qui l’avait servi et que sera toujours, à ses yeux, la Chance (p. 30) ».

    L’œuvre de Mac Orlan a été apprécié par Artaud, Aragon, Malraux, Queneau et Max Jacob. Elle a été servie par une brillante légion d’interprètes de la chanson et d’acteurs de cinéma : Juliette Gréco, Monique Morelli, Francesca Solleville, Germaine Montero, Michèle Morgan, Simone Renart, Viviane Romance, Renée Faure, Jean Gabin, Michel Simon, Pierre Brasseur, Pierre Larquey, Yves Montand, Jean Marais, Serge Reggiani.

    Pour reprendre le titre d’un documentaire télévisuel de 2015 consacré à Jean Gabin, premier rôle de La Bandera et de Quai des Brumes, Mac Orlan est une des dernières incarnations d’une certaine « âme française » dont le souffle est aujourd’hui menacé d’extinction.

    Daniel Cologne

    • Bernard Baritaud, Pierre Mac Orlan, Pardès, coll. « Qui suis-je ? », 2015. Les citations suivies d’un numéro de page sont extraites de ce livre.

    http://www.europemaxima.com/?p=4836

  • Manif contre la loi travail à Rennes : le coup de gueule d'un manifestant

  • L'école laïque et obligatoire fait ramadan

    Remboursement-ramadan-5-500x328

    Lu sur Novopress :

    "Nous savions depuis longtemps que l’école publique s’était soumise aux exigences des musulmans avec des cantines scolaires sans porc mais, à l’heure du ramadan, il fallait montrer encore plus de soumission en adaptant les tarifs et ne pas pénaliser les musulmans qui auraient payé la cantine : dans beaucoup d’établissements publics, les parents d’enfants qui font ramadan peuvent exiger le remboursement des frais de cantine. Avec ou sans justificatif. Novopress a passé en revue quelques établissements."

    La dhimmitude à l'école c'est maintenant.

    Et comme le souligne Yves Daoudal, les services de protection de l’enfance, d'habitude si tatillons, trouvent tout à fait normal que des enfants soient privés de nourriture et de boisson pendant les longues journées de juin… et qu’ils s’empiffrent toute la nuit de ce que l’on peut trouver de plus gras et de plus sucré.

    Michel Janva

  • Rencontres de Béziers : l'analyse de Georges Feltin-Tracol

    Source Europe Maxima cliquez ici

    Les 27, 28 et 29 mai 2016 se tenait « Le Rendez-Vous de Béziers » organisé par son célèbre maire, Robert Ménard. Pour l’occasion, l’ancien président de Reporters sans frontières avait quelques jours auparavant fondé une association à l’orthographe très vallaud-belkacemesque : « Oz ta droite ».

    Au terme de ces trois journées de débats ponctuées par le psychodrame du départ précipité dès samedi midi, des élus frontistes, Marion Maréchal – Le Pen en tête (une vraie tempête dans un verre d’eau peu rempli), les quelque deux mille participants entérinèrent une cinquantaine de mesures qui devraient inspirer, voire être reprises, par les prochains candidats dits de droite à la présidentielle. Ces propositions dont la majorité est salutaire (abolition des lois attentatoires à la libre d’expression, moratoire sur l’ouverture de grandes surfaces, dénonciation de l’adhésion de la France aux articles de la Convention européenne des droits de l’homme, net refus du Traité transatlantique…) ne doivent cependant pas cacher les défauts de cette manifestation : un libéralisme assumé, un conservatisme chrétien ankylosé et moralisateur ainsi qu’un souverainisme quelque peu étriqué

    « Oz ta droite » aurait l’intention folle de regrouper ce que Patrick Buisson, ancien responsable de Minute et ex-conseiller informel de Sarközy, appelle la « droite hors les murs », c’est-à-dire cette mouvance droitière sortie un temps de sa torpeur habituelle et de sa paresse conceptuelle par La Manif pour Tous et qui se trouverait à mi-chemin entre l’aile droite du parti Les Républicains, Debout la France et le néo-FN. Mirage politique, cette « droite » en quête supposée d’un dirigeant providentiel n’en demeure pas moins la proie de rivalités personnelles. Ainsi, le président de Debout la France, Nicolas Dupont-Aignan déclara-t-il à Marianne (des 27 mai au 2 juin 2016) : « J’aimerais y aller, mais ce sera non, pour ne pas prendre le risque d’une surinterprétation médiatique à me voir aux côtés de personnes peu fréquentables. » Le maire d’Yerres, naguère rocardien et Young Leader, rencontre bien tous les jours des incompétents nuisibles dans cette vaste décharge sise au Palais-Bourbon.

    Sensible au discours identitaire néo-frontiste, cet électorat droitier rechigne néanmoins à voter pour le parti de Marine Le Pen dont il ne partage ni sa phobie de l’euro, ni un programme économique — jugé par ses adversaires et les médiats partisans — étatiste et dirigiste. « Le Rendez-Vous de Béziers » s’adressait par conséquent en priorité à des publics national-conservateur, libéral-conservateur et national-libéral, soit les orphelins politiques de Christine Boutin, de Philippe de Villiers, de Charles Pasqua et de Charles Millon, d’où une assistance relativement âgée et parfois chenue.

    Libéralisme, les voilà !

    Ce rendez-vous parapolitique prouve une nouvelle fois la schizophrénie des participants. Volontiers adulateurs du libéralisme en économie, ils accusent ce même libéralisme de tous les maux pour ses ravages culturels et moraux, montrant leur ignorance abyssal des écrits de Jean-Claude Michéa qui rappelle, livre après livre, l’unité intrinsèque de tous les libéralismes. Pourquoi s’opposer à l’homoconjugalité et à la GPA et accepter par ailleurs la suppression des 35 heures, la retraite à 65 ans ou la priorité aux économies dans le domaine de l’État-Providence ? Une réelle confusion a plané au cours de ces journées avec les interventions du chef d’entreprise Charles Beigbeder ou du chrétien libéral Charles Gave (le Christ ne détenait pourtant aucune propriété). Si Fabien Niezgoda, vice-président du MEI (Mouvement écologiste indépendant) d’Antoine Waechter ou Patrick Pérignon du syndicat agricole Coordination rurale ont pu exposer leurs points de vue originaux, d’autres intervenants manièrent avec un zèle certain la langue de coton et la valorisation ridicule de l’« Occident ». Pensons au chantre de l’« Amérique-Monde », l’ultra-néo-conservateur pro-sioniste Guy Millière, complice moral de l’assassinat du président Saddam Hussein, ou du journaliste Ivan Rioufol. Ce dernier qualifie dans son bloc-notes du Figaro (6 mai 2016) l’ignominieux TAFTA d’« imparfait mais utile ». Utile pour l’agriculture française et européenne ? Pour la santé et la souveraineté des Européens enchaînés au cauchemar yankee ? Hostile à l’islam, cet apologiste du mythe judéo-chrétien (cette variante droitarde du pâté d’alouette reprise par l’ineffable libéral-sécuritariste Éric Ciotti) défend la société multiraciale et prône l’assimilation, ce facteur facilitateur du « Grand Remplacement ». Fort heureusement, le public chauffée à blanc par le thème le hua copieusement. Cela signifierait-il que les participants accepteraient le modèle communautarien ethno-différencialiste et la réémigration ? Ce serait s’avancer un peu trop vite.

    D’autres ateliers de discussions auraient mérité des sifflets. L’ambiguïté de ces trois jours persiste et ce dès les débuts, car le site d’Emmanuelle Duverger, l’épouse de Robert Ménard, Boulevard Voltaire, accepta le parrainage de Valeurs actuelles. Ce soutien n’est pas fortuit : le magazine vient d’être racheté par l’homme d’affaire libanais Iskandar Safa. Animé jusqu’à ces jours-ci par le national-mondialiste Yves de Kerdrel, ancien Young Leader de la French-American Foundation et atlantiste assumé (Geoffroy Lejeune vient de le remplacer), ce titre roule pour Les Républicains les plus droitards.

    L’incongruité arriva à son comble au moment de l’allocation de Denis Tillinac. Dans Immédiatement (1972), Dominique de Roux qualifiait (fort injustement) Maurice Genevoix d’« écrivain pour mulots ». Il est indéniable que le chiraquien transi Tillinac incarne, lui, à merveille l’écrivaillon pour les blaireaux. Et comment une salle pleine de braves gens a-t-elle pu applaudir un bonhomme qui a toujours approuvé le calamiteux Jacques Chirac, ce pitoyable politicien qui accepta l’immigration extra-européenne de peuplement et donc le « Grand Remplacement », et qui accorda aux anciens des Brigades internationales la carte des anciens combattants ? Dans un essai justement oublié, Le Retour de d’Artagnan (1992), Tillinac définit une soi-disant « droite mousquetaire » qui ne rassemblait ni aux mouvements Occident ou Ordre nouveau, ni au GUD, ni même au FN et encore moins à la célèbre « Nouvelle Droite ». Souvent éthylique, la droite selon Tillinac devient étique et se résume à un slogan facile à inscrire sur un timbre postal : « Contre la gauche ! » Remarquable analyste marxien, Éric Zemmour, par ailleurs fin connaisseur du lamentable Chirac, n’a pas pris la peine de s’y rendre. Bien lui en a pris !

    Avec de pareils scribouillards, abonnés à pisser d’affligeantes tribunes d’un Figaro, très faux cul à l’égard de ses lecteurs, on a berné l’ensemble des inscrits au « Rendez-Vous de Béziers », ce qui est le propre du bourgeois. Le public national-libéral-conservateur s’illusionne sur une « union des droites » plus qu’hypothétique alors qu’elles n’ont entre elles aucune affinité, sinon de vieux contentieux. Qu’y a-t-il finalement de commun entre un lecteur de Valeurs actuelles et un abonné d’Éléments ? À part la maîtrise de la langue française, rien…

    Inutilité des discussions

    « Le Rendez-Vous de Béziers », « Oz ta droite » et Robert Ménard s’imaginaient réussir une convergence inédite tant sur le plan des idées que dans l’action politique. Le résultat est une déception; c’est même une déconvenue. En matière économique et sociale, on se demande presque si le MEDEF mondialiste ne serait pas le rédacteur principal de certaines suggestions. Plutôt que de puiser chez tous les thuriféraires décatis du Marché qui empoisonnent la pensée européenne depuis le XVIIIe siècle, les Biterrois de cette fin de semaine auraient pu discuter de la doctrine sociale de l’Église catholique, des thèses économiques non-conformistes des années 30, des écrits du prix Nobel grand-européen français Maurice Allais, de la cogestion, de la fin du salariat, du revenu de citoyenneté, de la réussite méconnue des communautés de travail montées par Marcel Barbu et Hyacinthe Dubreuil et des coopératives de production. Redécouvrir leurs textes, les adapter à l’ère mondialisée, penser à la démondialisation auraient été de bons préalables pour une éventuelle conquête des esprits. Mais l’assistance les connaît-il vraiment ? Une réponse positive surprendrait de la part de personnes qui ont refusé l’épreuve de force lors des manifestations contre la loi Taubira en 2012 – 2013 et préféré leur confort douillet de l’embourgeoisement permanent.

    Toute coopération avec ces milieux qui n’ont jamais hésité à pratiquer la délation contre les militants les plus investis et les moins consensuels est inutile et même nuisible. Sans vision mobilisatrice, la droite bourgeoise n’est pas hors des murs, mais va plutôt dans le mur d’un quotidien très éprouvant. Quelles sont donc ces initiatives métapolitiques et culturelles différentes ? Mentionnons les périodiques Réfléchir & Agir (23 ans d’existence), Synthèse nationale (10 ans), Salut public (4 ans), Terre & Peuple (20 ans); Europe Maxima (bientôt 11 ans) et les sites amis tels Cercle Non-Conforme, Euro-Synergies, Métapo Infos, Vox N-R, etc.; des cercles militants (Dextra, Le Lys Noir, La Camisole…). Nonobstant d’inévitables et saines divergences, tous publient de véritables opinions hérétiques irréductibles au primat de l’argent.

    Par son titre très dans le vent, « Oz ta droite » se réfère-t-il implicitement au fameux magicien d’Oz ? N’oublions pas qu’à la fin de l’histoire, le magicien se révèle être un imposteur. S’agirait-il d’une fantastique supercherie pour un public volontiers captif qui regrette toujours le bon vieux temps du fusilleur Thiers à Versailles ? Ses arrière-petits-enfants idéologiques ignorent tout des enjeux écologiques, géopolitiques, économiques, sociaux et ethniques de ce début de XXIe siècle. Tenter de les former ne servirait à rien et ferait perdre à tous un temps précieux. Laissons-les couler avec leur monde moderne et préparons dès à présent le nôtre, révolutionnaire, identitaire et violent !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les écoles hors contrat dans le viseur de Najat Vallaud-Belkacem

    10/06/2016 – FRANCE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Najat Vallaud‑Belkacem a annoncé hier une série de mesures visant à museler davantage les écoles hors contrat. Ce bastion de liberté défendu dans la rue, en 1984, se voit une nouvelle fois menacé par la ministre qui a décidé, cette fois-ci, de légiférer par voie d’ordonnance : cette procédure permet d’adopter les textes sans vote du Parlement donc sans débat, contestation, grève ni crise sociale. La procédure peut donc à ce titre aboutir très rapidement.

    Quel est le contenu des réformes à venir ? La ministre déplore qu’on puisse à l’heure actuelle ouvrir une école plus facilement qu’un bar ou un restaurant. Il suffit aujourd’hui de déclarer la création d’une école à l’administration : celle-ci ne dispose alors que d’un mois pour s’y opposer, en cas d’atteinte à l’hygiène ou aux bonnes mœurs. Mais désormais il faudra, selon la ministre, obtenir une autorisation que l’administration aura quatre mois pour refuser. Elle pourra la refuser parce que l’établissement porte atteinte à l’ordre public ou au droit à l’instruction. Ces deux notions sont floues : avec le temps, elles devraient conférer à l’administration une grande liberté pour refuser ou accepter la création d’écoles.

    L’autre forme d’enseignement indépendant de l’Etat, l’enseignement à domicile, sera également plus encadré : les contrôles seront multipliés au nom du droit qu’ont les enfants à l’instruction. Des enseignants volontaires pourront tenir ce rôle d’inspecteurs, et dénoncer les familles contrevenantes.

    Une proposition de loi a d’ailleurs déjà été déposée par Eric Ciotti escorté de 28 députés des Républicains le 27 avril dernier. Ce texte prévoit l’instauration d’un régime d’autorisation préalable ; on pourra refuser la création d’une école pour intégrisme religieux. Les critères ne seront plus sanitaires, mais également idéologiques. L’enseignement à domicile sera quant à lui seulement permis après autorisation de l’académie et pour des cas marginaux, liés au handicap. En bref, il sera pratiquement interdit.

    Najat Vallaud‑Belkacem justifie cette réforme par la progression du nombre d’établissements hors contrat et d’enseignement à domicile. Il en existe aujourd’hui près d’un millier en France et 80 ont été créées en un an. Les parents fuient quand ils le peuvent la tutelle idéologique d’une Education nationale où les échecs se multiplient. Loin de se remettre en question, la ministre veut lutter contre les « replis identitaires » qui en résulteraient.

    Une pétition, « NON au coup d’Etat de Najat Vallaud-Belkacem contre les écoles libres ! », a été mise en ligne par le député Jean‑Frédéric Poisson. Elle a déjà recueilli plus de 15 000 signatures.

    http://fr.novopress.info/

  • Marion Maréchal-Le Pen : "Ceux qui refusent de se saisir du sujet identitaire font une erreur"

    Malgré son départ médiatisé de Béziers, Marion Maréchal-Le Pen "oz" visiblement "sa droite". Après avoir dit se considérer comme "une femme de droite, souverainiste et identitaire" sur BFM TV, elle vient de déclarer sur Europe 1 :

    "J'aimerais appartenir à une vraie droite qui sert la France, et réveiller la droite endormie des Républicains"

    Montrant qu'elle a parfaitement compris quel serait l'enjeu principal de la présidentielle de 2017, elle a déclaré au Monde :

    "Il y a un besoin de racines, ceux qui refusent de se saisir du sujet identitaire font une erreur. Ce qui fait le plus souffrir les Français, c’est quand l’attachement à leur mode de vie, leur culture, est remis en cause (...)

    Le chômage arrive en troisième position des préoccupations des Français, derrière la sécurité et l’identité. Le père de famille a peur que sa fille porte une burqa, il ne se pose pas la question de savoir si elle l’achètera en francs ou en euros."

    Philippe Carhon